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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : 9 juin 2021 = pass sanitaire !

A compter du 9 juin 2021, la France entre dans la phase 2 de son déconfinement et le pass sanitaire va entrer en vigueur. Que faut-il savoir à ce sujet ?


Coronavirus (COVID-19) : mode d'emploi du pass sanitaire

Pour justifier de l'absence de contamination par la covid-19, il existe 2 moyens :

  • présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72 h (seul un test PCR peut être admis si la situation sanitaire l'exige, notamment dans les zones où les variants circulent) ;
  • présenter un justificatif du statut vaccinal.

Ce statut vaccinal atteste que la personne a suivi un schéma vaccinal complet de l'un des vaccins contre la covid-19 ayant fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'agence européenne du médicament :

  • s'agissant du vaccin « COVID-19 Vaccine Janssen », 28 jours après l'administration d'une dose ;
  • s'agissant des autres vaccins, 14 jours après l'administration d'une 2e dose, sauf en ce qui concerne les personnes ayant été infectées par la covid-19, pour lesquelles ce délai court après l'administration d'une seule dose.

Un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par la covid-19 est délivré sur présentation d'un document mentionnant un résultat positif à un test PCR ou antigénique réalisé plus de 15 jours et moins de 6 mois auparavant. Ce certificat n'est valable que pour une durée de 6 mois à compter de la date du test.

Ces justificatifs sont générés :

  • pour le résultat du test ou le certificat de rétablissement, par le système d'information national de dépistage « SI-DEP » ;
  • pour le statut vaccinal, par le traitement automatisé de données à caractère personnel « Vaccin Covid ».

Ces différents justificatifs comportent les noms, prénoms, date de naissance de la personne concernée et un code permettant sa vérification (dit « QR code »).

Ils peuvent être librement enregistrés sur l'appli « TousAnti-Covid » dans la fonctionnalité « TAC Carnet ». L'utilisateur de l'appli peut également les supprimer à tout moment.

Les justificatifs peuvent être présentés sous format papier ou numérique (enregistré sur l'application mobile « TousAntiCovid » ou sur tout autre support numérique).

Sont autorisés à contrôler ces justificatifs et dans la limite de ce qui est nécessaire au contrôle des déplacements et de l'accès aux lieux, établissements ou évènements :

  • les exploitants de services de transport de voyageurs ;
  • les personnes chargées du contrôle sanitaire aux frontières ;
  • les responsables des lieux et établissements ou les organisateurs des évènements de plus de 1 000 personnes ;
  • les agents de contrôle habilités à constater les infractions aux mesures sanitaires.

La lecture des justificatifs par les contrôleurs est réalisée au moyen d'une application mobile dénommée « TousAntiCovid Vérif ». Elle leur permet de lire les noms, prénoms et date de naissance de la personne contrôlée, ainsi qu'un résultat positif ou négatif d'un test et la détention d'un justificatif conforme.

Notez que les données lues ne sont pas conservées sur l'appli « TousAntiCovid Vérif ». Elles ne sont traitées qu'une seule fois lors de la lecture du justificatif.

Les contrôleurs sont préalablement informés des obligations qui leur incombent, notamment en matière de protection des données à caractère personnel : l'accès à l'application « TousAntiCovid Vérif » est conditionné au consentement à ces obligations.

Source : Décret n° 2021-724 du 7 juin 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : quel accompagnement des entreprises dans la sortie de crise ?

Le Gouvernement vient de présenter un bilan des dispositifs mis en place pour accompagner les entreprises dans le cadre de la sortie de crise sanitaire. Que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) : anticiper, orienter, accompagner

  • Anticiper les difficultés

Pour favoriser le rebond des entreprises impactées par la crise sanitaire, le Gouvernement vient de dresser un état des lieux des dispositifs d'aide mis à leur disposition.

Ceux-ci s'organisent notamment autour de :

  • l'élaboration et la tenue d'un plan d'action collectif destiné à favoriser la détection et l'accompagnement des entreprises en situation de fragilité via la mise en place :
  • ○ d'un comité national de sortie de crise, chargé d'animer et de coordonner la mise en œuvre de l'accompagnement des entreprises concernées ;
  • ○ d'un comité départemental de sortie de crise, présidé par le Préfet compétent, qui est chargé du suivi des dispositifs de soutien mis à la disposition des entreprises fragilisées ;
  • la mise en place d'actions de prévention, notamment par le biais du partenariat « Signaux faibles », qui permet l'analyse de plusieurs données provenant d'administrations diverses afin d'identifier de manière anticipée les entreprises en situation de fragilité.

L'anticipation des difficultés rencontrées par les entreprises constitue un enjeu primordial, puisqu'elle leur permet de se saisir au plus vite de leur situation et des moyens d'action mis à leur disposition pour se redresser.

  • Orienter les entreprises

Après avoir identifié ses difficultés, l'entreprise doit pouvoir s'orienter vers l'interlocuteur le plus à même de la soutenir et de la guider en vue du redressement de son activité.

Elle peut notamment :

  • solliciter au plus vite ses partenaires financiers (tels que les experts-comptables, les commissaires aux comptes, les établissements bancaires, les chambres de commerce et d'industrie et les chambres des métiers et de l'artisanat, les greffiers des tribunaux, les administrateurs et mandataires judiciaires, les avocats), qui sont à même de réaliser un diagnostic de sortie de crise et de l'accompagner dans l'accomplissement de ses démarches ;
  • appeler le numéro unique (0 806 000 245) animé par les services de la DGFIP et de l'URSSAF, qui permet de renseigner et d'orienter les entreprises mises en difficulté par la crise parmi les divers dispositifs de soutien existants ;
  • contacter le conseiller départemental à la sortie de crise, dont le rôle est d'accueillir et de conseiller les entreprises qui le contactent, dans une stricte confidentialité ; celui-ci peut préconiser l'aménagement des dettes sociales et fiscales de l'entreprise, la mise en place d'un prêt garanti par l'Etat, le recours au Médiateur des entreprises (en cas de litige avec un client) ou au Médiateur du crédit, etc.

Notez par ailleurs que les entreprises de grande taille peuvent, quant à elles, faire appel :

  • au commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés d'entreprises (CRP), dont la mission est d'accompagner les entreprises de plus de 50 salariés ou les entreprises industrielles de moins de 50 salariés dont la situation nécessite une restructuration de leur passif ;
  • au comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), pour les entreprises de plus de 400 salariés.
  • Accompagner les entreprises

Chaque entreprise mise en difficulté par la crise doit se voir proposer une solution adaptée à sa situation et aux difficultés qu'elle rencontre.

Parmi celles-ci figurent :

  • l'octroi d'un prêt garanti par l'Etat (PGE), dont la durée vient d'être prolongée jusqu'à la fin de l'année 2021, mais aussi, le bénéfice des instruments de soutien à l'export (garanties publiques de cautions et de préfinancements à l'export), selon l'activité de l'entreprise ;
  • l'octroi d'un prêt participatif exceptionnel d'un montant maximal de 100 000 € pour les petites entreprise (de moins de 50 salariés), dont la poursuite d'activité est compromise par la crise sanitaire et qui n'ont pas pu bénéficier d'un PGE ;
  • le bénéfice d'avances remboursables (dans la limite de 800 000 €) et de prêts bonifiés pour les PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui n'ont pas obtenu de PGE ;
  • la mise en place d'un fonds de transition pour les entreprises de taille significative (de type ETI ou grande entreprise), dont les demandes de financement peuvent être transmises à l'adresse suivante : fonds.transition@dgtresor.gouv.fr ;
  • le bénéfice de plans d'apurement des dettes fiscales et sociales.
  • Concernant les procédures judiciaires

Le Gouvernement souligne par ailleurs l'existence et l'utilité des procédures amiables, qui sont de nature à permettre à l'entreprise de se redresser et d'apurer ses dettes, tout en préservant la continuité de son activité.

Parmi celles-ci figurent :

  • la mise en place de procédures préventives, telles que la procédure de sauvegarde, dont la mise en œuvre est facultative ;
  • la convocation du chef d'entreprise à un entretien de prévention au sein des tribunaux judiciaires et de commerce, à la suite de l'alerte donnée par le commissaire aux comptes ayant identifié de grandes difficultés financières ;
  • la mise en place d'un mandat ad hoc ou d'une procédure de conciliation ; notez qu'il existe un mandat ad hoc spécifique de sortie de crise pour les entreprises employant 10 salariés au plus qui rencontrent des difficultés financières, dont le délai ne peut dépasser 3 mois.

Une nouvelle procédure collective simplifiée vient par ailleurs d'être créée pour les petites entreprises qui ne sont plus en état de faire face à leur dette avec leur actif disponible.

Elle vise à la désignation d'un mandataire, chargé de veiller à la régularité de la procédure et d'assister l'entreprise dans l'élaboration d'un plan de continuation.

Donnant lieu à la mise en place d'une période d'observation de 3 mois, cette procédure peut toutefois être convertie en procédure de redressement ou de liquidation judiciaire si la situation de l'entreprise se présente comme irrémédiablement compromise.

Le Gouvernement souligne enfin l'engagement des associations pour l'accompagnement des entreprises (Centre d'information sur la prévention des difficultés des entreprises, Portail du rebond, etc.), qui contribuent à la réalisation de diagnostics précoces des difficultés.

Source : Dossier de presse du Gouvernement du 1er juin 2021

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08/06/2021

Quels (nouveaux) pouvoirs pour l'Autorité de la concurrence ?

Les règles applicables à l'Autorité de la concurrence viennent d'être réaménagées. De quelle manière ?


Concurrence : vers un contrôle (et des sanctions) renforcé(es)

La règlementation européenne pousse à l'aménagement de nombre de dispositions nationales, parmi lesquelles figurent celles applicables en matière de concurrence.

Celles-ci viennent justement de faire l'objet de divers ajustements, notamment en vue :

  • de garantir l'indépendance et les pouvoirs de l'Autorité de la concurrence, qui est chargée, en France, d'arbitrer et de réguler les rapports de force entre les acteurs économiques, en faisant respecter les règles du jeu de la concurrence ;
  • de renforcer les sanctions applicables en cas de violation de ces règles.

Parmi les nouvelles mesures notables figurent notamment la possibilité pour l'Autorité de la concurrence de :

  • rejeter les saisines qu'elle ne considère pas prioritaires ;
  • imposer aux entreprises ou associations d'entreprises des mesures coercitives de nature structurelle qui sont proportionnées à l'infraction commise, dans le but de la faire cesser ;
  • agir de sa propre initiative, si elle constate une infraction, et de pouvoir ordonner dans ce cadre des mesures conservatoires.

Les amendes pouvant être infligées aux structures qui violent la règlementation applicable sont également pour partie revisitées.

Ainsi, les associations d'entreprises qui se rendent coupables d'infraction aux règles de la concurrence peuvent se voir infliger une amende pouvant atteindre 10 % de leur chiffre d'affaires mondial total (contre 3 M€ précédemment).

La responsabilité financière des membres d'une association d'entreprises est par ailleurs clairement établie : si une association d'entreprises qui s'est vu infliger une sanction pécuniaire en fonction du chiffre d'affaires de ses membres est insolvable, elle peut désormais lancer un appel à ceux-ci afin qu'ils contribuent à couvrir le montant de l'amende due.

Notez qu'il est par ailleurs prévu que les enquêteurs de l'Autorité de la concurrence et de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) peuvent accéder aux informations qui sont accessibles aux personnes et entreprises interrogées et ce, même si elles sont stockées sur un support numérique (de type courriels ou messageries instantanées).

L'ensemble de ces dispositions est applicable depuis le 28 mai 2021.

Source :

  • Ordonnance n° 2021-649 du 26 mai 2021 relative à la transposition de la directive (UE) 2019/1 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 visant à doter les autorités de concurrence des États membres des moyens de mettre en œuvre plus efficacement les règles de concurrence et à garantir le bon fonctionnement du marché intérieur
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-649 du 26 mai 2021 relative à la transposition de la directive (UE) 2019/1 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2018 visant à doter les autorités de concurrence des Etats membres des moyens de mettre en œuvre plus efficacement les règles de concurrence et à garantir le bon fonctionnement du marché intérieur

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08/06/2021

Absence de facture = (grosse) amende ?

Actuellement, le fait, pour un professionnel, de ne pas délivrer de facture alors même que la réglementation l'y oblige, entraîne l'application d'une amende fiscale égale à 50 % du montant de la transaction… Ce qui, selon certains, paraît (légèrement) disproportionné. Qu'en pense le juge ?


Défaut de facture : des amendes disproportionnées… mais applicables temporairement

Le fait de ne pas délivrer une facture est aujourd'hui sanctionné par une amende fiscale égale à 50 % du montant de la transaction.

Toutefois, si le fournisseur apporte, dans les 30 jours de la mise en demeure adressée par l'administration fiscale, la preuve que l'opération a malgré tout été régulièrement comptabilisée, l'amende est réduite à 5 % du montant de la transaction.

Des sanctions qui méconnaissent le principe de proportionnalité des peines et qui doivent être déclarées contraires à la Constitution, selon une société, qui a donc saisi le juge en ce sens.

A l'appui de sa demande, elle indique :

  • que la sanction est encourue, même dans le cas où les sommes afférentes à la transaction n'ont pas été soustraites frauduleusement à la TVA ;
  • que les taux de l'amende ne peuvent pas être modulés en fonction des faits reprochés au fournisseur : le montant de l'amende peut donc être manifestement disproportionné dans certains cas.

Des arguments qui suffisent à convaincre le juge. Bien qu'elles poursuivent l'objectif de répression des manquements aux règles relatives à l'établissement des factures, les amendes en question méconnaissent le principe de proportionnalité des peines : elles doivent donc être déclarées contraires à la Constitution.

Précisons toutefois que le juge a tout de même décidé de reporter l'abrogation de ces amendes au 31 décembre 2021.

En conséquence, toutes les mesures prises par l'administration fiscale avant cette date ne pourront pas être contestées sur le fondement de cette décision.

Source : Question prioritaire de Constitutionnalité du 26 mai 2021, n°2021-908

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08/06/2021

Transporteurs routiers : une nouvelle taxe en Alsace

Pour maîtriser le transport routier de marchandises sur les axes relevant de la Collectivité européenne d'Alsace, le gouvernement autorise cette même collectivité à instaurer une nouvelle taxe… dont les contours précis restent encore à définir…


Taxe sur le transport routier de marchandises en Alsace : que sait-on ?

Depuis le 1er janvier 2021, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont regroupés sous le nom de « Collectivité européenne d'Alsace ».

A l'occasion de ce regroupement, cette nouvelle collectivité s'est vu transférer la gestion des voies du réseau routier national non concédé situées sur son territoire.

Pour l'aider à maîtriser le transport routier de marchandises sur ce territoire, le gouvernement vient de l'autoriser à instaurer une nouvelle taxe : la taxe sur le transport routier de marchandises recourant à certaines voies du domaine public routier de la Collectivité européenne d'Alsace.

La collectivité sera chargée de déterminer les principaux paramètres de cette taxe : réseaux taxables, véhicules de transport de marchandises taxables, taux de la taxe et exonération(s).

Cette taxe devra être mise en place dans un délai maximal de 6 ans à compter du 28 mai 2021 et après accord de la Commission européenne.

Mais avant cela, une consultation devra être menée par la Collectivité européenne d'Alsace, avec les principales organisations professionnelles des entreprises de transport public routier et de celles qui organisent du transport routier par leur propre compétence.

Source :

  • Ordonnance n° 2021-659 du 26 mai 2021 relative aux modalités d'instauration d'une taxe sur le transport routier de marchandises recourant à certaines voies du domaine public routier de la Collectivité européenne d'Alsace
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-659 du 26 mai 2021 relative aux modalités d'instauration d'une taxe sur le transport routier de marchandises recourant à certaines voies du domaine public routier de la Collectivité européenne d'Alsace

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08/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : un report de la hausse du tarif de la TICPE

La hausse du tarif de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR) vient d'être reportée. Quand sera-t-elle applicable ?


Coronavirus (COVID-19) et TICPE : une augmentation pour 2023 !

Dans le cadre de la crise sanitaire et au regard des difficultés que rencontrent les professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics dans l'approvisionnement en matières premières, le gouvernement a décidé de reporter l'entrée en vigueur de la hausse du tarif de la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR) au 1er janvier 2023.

Notez que cette mesure sera détaillée dans la prochaine Loi de finances rectificative, qui devrait être prochainement publiée. A suivre…

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie, des finances et de la relance, du 26 mai 2021, n°1045

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07/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : les mesures relatives aux espaces divers et au secteur de la culture et du loisir au 2 juin 2021

Les mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19) viennent d'être modifiées dans le cadre de la sortie de crise sanitaire. Voici ce que vous devez savoir sur les mesures applicables aux espaces divers et au secteur de la culture et du loisir à compter du 2 juin 2021.


Coronavirus (COVID-19) : concernant les établissements recevant du public

Les salles de danse et salles de jeux autres que les casinos ne peuvent accueillir de public.

Les salles de jeux des casinos peuvent quant à eux accueillir du public pour l'exploitation des seuls jeux d'argent et de hasard dans les conditions suivantes :

  • les personnes accueillies ont une place assise ;
  • une distance minimale d'un siège ou d'un mètre est garantie entre chaque personne ou chaque groupe jusqu'à 6 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble ;
  • le nombre de personnes accueillies ne peut excéder 35 % de la capacité d'accueil de l'établissement.

Les salles d'auditions, de conférences, de projections, de réunions, de spectacles ou à usage multiple, peuvent accueillir du public dans les conditions suivantes :

  • les personnes accueillies ont une place assise ;
  • une distance minimale d'un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe jusqu'à 6 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble ;
  • l'accès aux espaces permettant des regroupements est interdit, sauf s'ils sont aménagés de manière à garantir le respect des gestes barrières et les mesures de distanciation sociale ;
  • le nombre de personnes accueillies ne peut excéder 35 % de la capacité d'accueil de l'établissement et 800 personnes par salle, sauf pour :
  • ○ les salles d'audience des juridictions ;
  • ○ les salles de vente ;
  • ○ les crématoriums et les chambres funéraires ;
  • ○ les groupes scolaires et périscolaires et les activités encadrées à destination exclusive des mineurs ;
  • ○ la formation continue ou professionnelle.

Notez toutefois que ces règles ne font pas obstacle à l'activité des artistes professionnels.

En outre, les salles à usage multiple peuvent accueillir les activités physiques et sportives des groupes scolaires et périscolaires, celles nécessaires à la formation continue ou professionnelle ou au maintien des compétences professionnelles, ainsi que les activités physiques et sportives encadrées à destination exclusive des personnes mineures.

Les chapiteaux, tentes et structures ne peuvent accueillir du public que dans les conditions suivantes :

  • les personnes accueillies ont une place assise ;
  • une distance minimale d'un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe jusqu'à 6 personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble ;
  • l'accès aux espaces permettant des regroupements est interdit, sauf s'ils sont aménagés de manière à garantir le respect des gestes barrières et les mesures de distanciation sociale ;
  • le nombre de personnes accueillies ne peut excéder 35 % de la capacité d'accueil de l'établissement et 800 personnes.

Ces règles mentionnées ne font pas obstacle à l'activité des artistes professionnels.

Les musées, les salles d'exposition à vocation culturelle ayant un caractère temporaire, les bibliothèques et les centres de documentation et de consultations d'archives peuvent recevoir du public dans les conditions suivantes :

  • le nombre de visiteurs ne doit pas être supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 8 m² ;
  • lorsque les personnes accueillies ont une place assise, une distance minimale d'un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe jusqu'à 6 personnes venant ensemble.

Notez toutefois que l'ensemble de ces établissements ne peuvent recevoir du public qu'entre 6h et 21h dans les départements situés en métropole et en dehors de la plage horaire de couvre-feu définie par le préfet dans certaines collectivités d'Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna, Polynésie française).

  • Mesures sanitaires applicables

Les personnes de plus de 11 ans accueillies dans les établissements mentionnés ci-dessus doivent porter un masque de protection sauf pour la pratique d'activités artistiques. De plus, la distanciation physique n'a pas à être observée pour la pratique de ces mêmes activités si elles ne le permettent pas.

Les activités physiques et sportives pratiquées dans les chapiteaux, tentes et structures ainsi que dans les salles d'auditions, de conférences, de projections, de réunions, de spectacles ou à usage multiple doivent se dérouler dans des conditions de nature à permettre le respect d'une distanciation physique de 2 mètres, sauf lorsque l'activité ne le permet pas.

Par ailleurs, les personnes de plus de 11 ans accueillies dans ces établissements portent un masque de protection sauf pour la pratique d'activités sportives et les vestiaires collectifs sont fermés, sauf pour l'organisation des activités suivantes :

  • l'activité des sportifs professionnels et de haut niveau ;
  • les activités sportives participant à la formation universitaire ou professionnelle ;
  • les groupes scolaires et périscolaires et les activités encadrées à destination exclusive des personnes mineures ;
  • les activités physiques des personnes munies d'une prescription médicale pour la pratique d'une activité physique dans le cadre de soins contre une affection longue durée ou présentant un handicap reconnu par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ;
  • les formations continues ou les entraînements nécessaires pour le maintien des compétences professionnelles ;
  • les activités physiques et sportives, ludiques, culturelles ou de loisirs des personnes majeures, à l'exception des sports collectifs et des sports de combat.

Enfin, les fêtes foraines ne sont pas autorisées et les manèges, machines et installations pour fêtes foraines ou pour parcs d'attractions, situés dans un établissement recevant du public sont interdits au public.

  • Les dérogations

Les chapiteaux, tentes et structures ainsi que les salles d'auditions, de conférences, de projections, de réunions, de spectacles ou à usage multiple peuvent être autorisés à accueillir du public en dérogeant :

  • aux règles de distanciation et à l'interdiction d'accès aux espaces permettant des regroupements ;
  • à l'obligation que le public accueilli ait une place assise et aux différentes dispositions concernant la capacité maximale d'accueil dans la limite d'un nombre de personnes accueillies ne pouvant excéder 5 000 personnes.

Pour pouvoir obtenir cette autorisation, les établissements concernés doivent mettre en place un protocole sanitaire précisant :

  • les conditions d'accès du public de nature à limiter les risques sanitaires pour les participants ;
  • les conditions d'accueil du public, dont la configuration et la ventilation des lieux, la gestion des flux et les mesures d'hygiène et de distanciation exigées des participants.

La demande d'autorisation est adressée au ministre de la Santé et précise notamment :

  • la contribution du projet à la définition des conditions de sécurité sanitaire propres à permettre le rétablissement progressif de l'accueil du public pour le type d'évènement concerné ;
  • les caractéristiques de l'évènement pour lequel elle est sollicitée dont notamment : l'établissement d'accueil, les jours et heures de l'évènement et le nombre de personnes accueillies ;
  • les dérogations aux mesures sanitaires.

Enfin notez que cette demande doit être accompagnée du protocole sanitaire mis en place par l'organisateur.


Coronavirus (COVID-19) : concernant les parcs, plages et plans d'eau

Certains espaces peuvent être ouverts par l'autorité compétente dès lors que leur ouverture est organisée dans des conditions de nature à permettre le respect et le contrôle des règles d'hygiène, de distanciation sociale et de rassemblement applicables. Il s'agit des espaces suivants :

  • les parcs, jardins et autres espaces verts aménagés dans les zones urbaines ;
  • les plages, plans d'eau et lac.
  • Pouvoirs du préfet

Le préfet de département peut, après avis du maire, interdire l'ouverture de ces lieux si les modalités et les contrôles mis en place ne garantissent pas le respect des règles d'hygiène, de distanciation sociale et de rassemblement.

Sur sa propre initiative ou sur proposition du maire, le préfet de département peut, en fonction des circonstances locales, décider de rendre obligatoire le port du masque de protection pour les personnes de plus de 11 ans.

Enfin, l'autorité compétente doit informer les utilisateurs des lieux des mesures d'hygiène et de distanciation applicables.

Source : Décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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07/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau pour les travailleurs indépendants et employeurs en juin 2021

Les employeurs et les travailleurs indépendants les plus touchés par la 2ème vague de l'épidémie de Covid-19 peuvent bénéficier, sous conditions, notamment d'une baisse de chiffre d'affaires, d'une exonération et d'une réduction des cotisations sociales. Le gouvernement vient apporter des précisions, notamment au sujet de l'appréciation de cette baisse de chiffre d'affaires : que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) et « dispositif Covid 2 » : précisions relatives à la baisse du chiffre d'affaires et aux périodes d'emploi concernées

Pour rappel, certains employeurs peuvent bénéficier d'une exonération totale des cotisations et contributions patronales, ainsi que d'une aide au paiement de ces charges. Ce dispositif est applicable sans limite de niveau de rémunération.

Il concerne aussi bien les employeurs ayant des salariés relevant du régime général, que ceux ayant des salariés soumis au régime agricole de sécurité sociale. Sont ainsi visés :

  • les employeurs de moins de 50 salariés relevant de secteurs d'activité qui ont subi des mesures d'interdiction d'accueil du public ;
  • les employeurs de moins de 250 salariés exerçant leur activité dans les secteurs durement impactés par la crise sanitaire (secteurs S1 et S1 bis)

Les employeurs de moins de 250 salariés doivent, pour bénéficier effectivement de cette exonération au cours du dernier mois suivant celui au titre duquel l'exonération est applicable :

  • soit avoir fait l'objet de mesures d'interdiction d'accueil du public prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire (fermetures administratives), à l'exception des activités de livraison, de retrait de commande ou de vente à emporter ;
  • soit avoir constaté une baisse de chiffre d'affaires d'au moins 50 % par rapport à la même période de l'année précédente.

Les travailleurs indépendants et travailleurs non-salariés agricoles peuvent bénéficier d'une réduction des cotisations et contributions de sécurité sociale, d'un montant de 600 € pour chaque mois d'éligibilité.

Pour cela, ils doivent remplir les conditions nécessaires au bénéfice de l'exonération destinées aux entreprises durement touchées par la 2e vague de l'épidémie (activité principale, lieu d'exercice, fermeture ou baisse du chiffre d'affaires) et ne pas relever du régime micro-social.

Les micro-entrepreneurs les plus touchées par la crise peuvent néanmoins bénéficier d'une déduction de cotisations sociales.

  • Précisions relatives à la baisse du chiffre d'affaires

La condition de baisse de 50 % du chiffre d'affaires (CA) mensuel peut être appréciée, au choix du bénéficiaire :

  • par rapport au CA du même mois de l'année précédente,
  • par rapport au CA mensuel moyen de l'année 2019,
  • ou, pour les entreprises créées en 2020, par rapport au montant mensuel moyen du CA réalisé entre la date de création de l'entreprise et le 31 août 2020.

Cette condition est également satisfaite lorsque la baisse de CA mensuel par rapport à la même période de l'année précédente représente au moins 15 % du CA de l'année 2019 ou, pour les entreprises créées en 2019, du CA de l'année 2019 ramené sur 12 mois.

Le gouvernement vient de confirmer que cette condition de baisse de 50 % du CA peut continuer, en 2021, à être appréciée par rapport au CA du même mois de l'année 2019, dans le cas où cette comparaison est plus favorable pour l'entreprise qu'une appréciation par rapport au même mois de l'année 2020.

Pour rappel, cette condition de baisse de CA est valable pour le bénéfice de l'exonération et de l'aide au paiement des cotisations sociales pour les employeurs dont l'activité est particulièrement affectée par la crise sanitaire, mais aussi pour l'application des dispositifs de réduction des cotisations à destination des travailleurs indépendants et d'aide au paiement des micro-entrepreneurs les plus touchés par la crise.

  • Durée de l'exonération et prolongation

Le gouvernement vient de préciser que cette exonération peut s'appliquer pour les périodes d'emploi courant jusqu'au 30 avril 2021 (en lieu et place du 28 février 2021).

Néanmoins, cette exonération pourra être prolongée pour les employeurs et travailleurs indépendants pour qui l'interdiction d'accueil du public aurait été prolongée au-delà de cette date, jusqu'au dernier jours du mois au cours duquel cette interdiction prendra fin.

Source : Décret n° 2021-709 du 3 juin 2021 relatif à la prolongation des mesures concernant les cotisations et contributions sociales des entreprises et travailleurs indépendants prévues par l'article 9 de la loi n° 2020-1576 du 14 décembre 2020 de financement de la sécurité sociale pour 2021 et à l'adaptation du dispositif d'activité partielle des salariés employés à domicile et des assistants maternels

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07/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : prolongation de l'aide à l'embauche de personnes porteuses de handicap

Afin de favoriser l'emploi des personnes porteuses de handicap dans ce contexte de crise liée à la covid-19, le gouvernement a créé une aide financière à destination des employeurs. Le bénéfice de cette aide vient d'être prolongé : jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) et travailleurs handicapés : l'aide à l'embauche est prolongé jusqu'au 31 décembre 2021

Pour rappel, en raison de la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place une aide à l'embauche pour tout recrutement d'un travailleur handicapé (salarié bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) en CDI ou en CDD d'au moins 3 mois, quel que soit son âge.

Le montant de cette aide s'élève à 4 000 € maximum par salarié et par an, versés par tranches de 1 000 € maximum par trimestre.

Ce dispositif vient d'être prolongé jusqu'au 31 décembre 2021.

A noter qu'après un CDD ayant ouvert droit au dispositif, le contrat renouvelé pour au moins 3 mois ou l'embauche en CDI avant le 31 décembre 2021 permettent le maintien de l'aide dans la limite du montant maximal, même si le salarié a perdu la qualité de travailleur handicapé au cours du précédent contrat.

Les contrats d'apprentissage ou de professionnalisation, tout comme les contrats uniques d'insertion – contrat d'accompagnement à l'emploi (CUI-CAE) et les stages ne bénéficient pas de cette aide.

A l'inverse, les CDI et CDD d'au moins 3 mois conclus à l'issus d'un tel contrat pourront en bénéficier.

Pour les contrats à temps partiel, le montant de l'aide est calculé au prorata de la durée de travail du salarié.

  • Conditions

Pour pouvoir bénéficier de cette aide, certaines conditions doivent être respectées :

  • la rémunération horaire du salarié (telle que définie par le contrat de travail au moment de l'embauche) ne doit pas dépasser 2 Smic horaire (soit 20,50 € pour l'année 2021) ;
  • l'entreprise doit être à jour de ses obligations sociales et fiscales (déclaratives et de paiement) ou avoir souscrit et respecté un plan d'apurement des cotisations et contributions sociales restant dues ;
  • l'entreprise ne doit ne pas avoir procédé, depuis le 1er janvier 2020, à un licenciement économique sur le poste concerné par l'aide ;
  • le salarié doit être maintenu dans les effectifs de l'entreprise pendant au moins 3 mois à compter du 1er jour d'exécution du contrat.

L'aide n'est pas cumulable avec une autre aide de l'Etat à l'insertion, à l'accès ou au retour à l'emploi versée au titre du salarié concerné, y compris avec l'aide à l'embauche des jeunes visant les salariés de moins de 26 ans.

Notez que cette aide n'est pas due :

  • pour les périodes d'absence du salarié qui n'ont pas donné lieu au maintien de la rémunération par l'employeur ;
  • pour les périodes au cours desquelles le salarié est placé en position d'activité partielle ;
  • pour les périodes au cours desquelles le salarié est placé, au cours du trimestre considéré, en position d'activité réduite pour le maintien en emploi (activité partielle de longue durée).
  • Modalités de demande de l'aide

Les employeurs doivent adresser leur demande d'aide à l'ASP (Agence des Services de Paiement) dans les 6 mois qui suivent le 1er jour d'exécution du contrat, via un téléservice.

Source : Communiqué de presse du Ministère du travail, du 02 juin 2021 : Prolongation de la prime à l'embauche de 4 000 euros pour inciter au recrutement de collaborateurs en situation de handicap

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07/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : les nouveautés du protocole sanitaire en entreprise au 9 juin 2021

Dans le cadre du 1er confinement, au printemps 2020, le Ministère du Travail a créé un protocole sanitaire national afin de permettre aux employeurs de respecter leur obligation de sécurité. Ce protocole est régulièrement mis à jour. Voici les derniers changements qu'il prévoit…


Coronavirus (COVID-19) et protocole sanitaire en entreprise : quoi de neuf ?

  • Télétravail

Ces dernières semaines, l'ensemble des entreprises du territoire était tenu de définir un plan d'action afin de réduire au maximum le temps de présence sur site de leurs salariés pouvant télétravailler.

L'objectif était alors un temps de travail effectué à100 % en télétravail, avec un retour possible d'un jour en présentiel au maximum pour les salariés en exprimant le besoin.

A compter du 9 juin 2021, il ne sera plus question du 100 % télétravail. Le protocole sanitaire indique seulement que les employeurs pourront fixer, en concertation, le cas échéant avec les représentants du personnel, un nombre minimal de jour de télétravail par semaine pour les activités qui le permettent.

Notez à ce sujet qu'un guide, élaboré par l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail) est mis à la disposition des employeurs pour les aider dans cette reprise.

  • Réunions

Pour rappel, jusqu'à présent, les réunions en audio ou en visioconférence devaient être privilégiées et les réunions en présentiel rester l'exception.

Le protocole sanitaire indique, que même s'il reste préférable de les organiser à distance, il sera possible de prévoir des réunions en présentiel à partir du 9 juin 2021.

Lorsqu'elles se tiendront en présentiel, ces réunions devront respecter les gestes barrières (port du masque, mesures d'aération/ventilation des locaux, règles de distanciation etc.).

  • Moments de convivialité

En raison du contexte sanitaire, l'organisation de moments de convivialité dans le cadre professionnel était en principe suspendu.

A partir du 9 juin 2021, il sera possible d'organiser de tels moments réunissant les salariés en présentiel, dans le strict respect des gestes barrières. Le protocole sanitaire recommande que ces temps conviviaux se déroulent en extérieur et ne réunissent pas plus de 25 personnes.

Source : Site du Ministère du travail, Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de COVID-19, version applicable au 9 juin 2021

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07/06/2021

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : quoi de neuf pour les particuliers employeurs ?

Dans le cadre de la crise sanitaire, les assistants maternels et employés à domicile sont temporairement éligibles au chômage partiel. Ils bénéficient dans ce cadre d'une indemnité d'activité partielle, dont le montant, versé par le particulier employeur, fait l'objet d'un remboursement par l'Etat. Le taux de ce remboursement vient d'être modifié…


Coronavirus (COVID-19) : précisions relatives au remboursement du particulier employeur

Pour rappel, lorsqu'ils subissent une perte de rémunération du fait d'une cessation temporaire de leur activité professionnelle consécutive à l'épidémie de covid-19, les salariés employés à domicile et les assistants maternels peuvent prétendre au dispositif exceptionnel d'activité partielle.

Le particulier employeur doit verser à son salarié une indemnité relative aux heures non travaillées au titre de l'activité partielle, dans la limite de la durée fixée par les conventions collectives nationales des salariés du particulier employeur et des assistants maternels, dès lors que ces conventions sont applicables.

L'indemnité horaire versée par l'employeur est fixé à 80 % de la rémunération nette prévue au contrat pour les heures chômées à compter du 1er novembre 2020.

L'employeur est ensuite en principe remboursé à hauteur de 65 % de la rémunération nette du salarié, pour les heures chômées à compter du 1er novembre 2020.

Cependant, à titre exceptionnel, le gouvernement vient de fixer ce taux de remboursement à 80 % de la rémunération nette du salarié pour les indemnités versées au titre du mois d'avril 2021.

Ce remboursement est effectué par les différents organismes chargés du recouvrement des cotisations sociales : Urssaf, Caisses générales de la Sécurité sociale (DOM), caisses de MSA, caisse de sécurité sociale de Mayotte et caisse de prévoyance sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Source : Décret n° 2021-709 du 3 juin 2021 relatif à la prolongation des mesures concernant les cotisations et contributions sociales des entreprises et travailleurs indépendants prévues par l'article 9 de la loi n° 2020-1576 du 14 décembre 2020 de financement de la sécurité sociale pour 2021 et à l'adaptation du dispositif d'activité partielle des salariés employés à domicile et des assistants maternels

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07/06/2021

Cadeaux d'affaires et TVA : un seuil à connaître

Par principe, la TVA grevant les cadeaux qu'une entreprise fait à ses relations commerciales n'est pas récupérable, sauf si la valeur du cadeau n'excède pas un certain seuil… qui vient d'être revalorisé…


Cadeaux d'affaires et TVA : 73 € TTC maximum !

En principe, il n'est pas possible de récupérer la TVA payée à l'occasion de l'achat de cadeaux d'affaires puisque ces cadeaux, par définition, n'entraînent pas, pour l'entreprise, de chiffre d'affaires imposable à la TVA.

Par exception, il est toutefois possible de la récupérer dès lors que la valeur du cadeau n'excède pas, par an et par bénéficiaire, un montant fixé à 73 € TTC depuis le 1er janvier 2021 (au lieu de 69 € TTC).

Notez que cette tolérance vaut pour les cadeaux achetés, mais aussi pour ceux qui sont prélevés dans les stocks de l'entreprise.

Source : Mise à jour Bofip-Impôts, BOI-IR-RICI-390, paragraphe 220

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