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28/06/2021

Industriels : du nouveau pour la fabrication d'objets en caoutchouc pour les enfants

Les objets en caoutchouc destinés aux jeunes enfants ne peuvent contenir que des produits strictement listés. Ces listes seront mises à jour à compter du 1er juillet 2021. Quel sera le sort des produits déjà fabriqués avant cette date ?


Industriels : quels produits dans les objets en caoutchouc ?

A compter du 1er juillet 2021, les listes des constituants autorisés dans les matériaux et objets en caoutchouc destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires et des sucettes pour nourrissons et enfants en bas-âge seront modifiées.

Les restrictions et spécifications pour l'utilisation sont également modifiées, afin de tenir compte de l'évolution des connaissances scientifiques.

Vous pouvez consulter l'ensemble des nouvelles préconisations ici : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042225149.

Notez que les produits en caoutchouc commercialisés avant le 1er juillet 2021 pourront continuer à l'être jusqu'à épuisement des stocks.

Source : Arrêté du 5 août 2020 relatif aux matériaux et objets en caoutchouc destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires et aux sucettes pour nourrissons et enfants en bas-âge

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28/06/2021

Voyages en train : et si votre train est annulé ou retardé ?

Vous avez décidé d'entreprendre un voyage en train, mais mauvaise nouvelle, celui-ci est retardé voire annulé. Quels sont vos droits dans ce cas ?


Retard ou annulation de train : à quoi avez-vous droit ?

  • Que contient la règlementation européenne ?

Tout voyageur qui effectue un voyage en train en France ou dans un autre pays de l'Union européenne a le droit de percevoir une indemnisation si son train est annulé ou retardé.

Les modalités de celle-ci sont définies par la règlementation européenne, qui prévoit notamment que dans le cas d'un retard de train, l'indemnisation minimale du voyageur lésé est de :

  • 25 % du prix du billet si la durée du retard est comprise entre 60 et 119 minutes ;
  • 50 % du prix du billet si cette durée est égale ou supérieure à 120 minutes.

Au-delà de ce seuil plancher, il est aussi possible que les entreprises ferroviaires nationales prévoient des règles d'indemnisation plus favorable.

  • Conditions d'indemnisation prévues par la SNCF

En France, les conditions d'indemnisation prévues par la SNCF diffèrent selon la nature du trajet retardé.

Si celui-ci est effectué :

  • par un TGV ou un Intercité, le montant de l'indemnisation oscille entre 25 % et 75 % du prix d'achat du billet, selon que le retard varie entre 30 minutes et 3 heures ou plus à l'arrivée du train ;
  • par un train SNCF sur un parcours international, l'indemnisation balance entre 25 % et 50 % du prix d'achat du billet, selon que le retard est de 30 minutes ou de 2 heures ou plus à l'arrivée du train ;
  • par un iDTGC ou un OUIGO, l'indemnisation varie entre 25 % et 50 % du prix d'achat du billet, selon que le retard est de 1 ou 2 heures (ou plus) de retard à l'arrivée du train en gare ;
  • par un train Eurostar, l'indemnisation peut atteindre 75 % du prix d'achat si le train enregistre 3 heures de retard ou plus à l'arrivée ;
  • par un train Thalys, le montant de l'indemnisation peut atteindre 100 % du prix d'achat à partir de 2 heures de retard à l'arrivée du train en gare.

Si le trajet est effectué par un TER, aucune indemnisation particulière n'est prévue.

Notez par ailleurs que les voyageurs titulaires d'une carte de transport ou d'un abonnement qui subissent des retards ou des annulations de train de manière récurrente peuvent également prétendre à une indemnisation.

Pour plus de détails concernant l'ensemble de ces dispositions, cliquez ici.

  • Demande d'indemnisation

Si vous êtes éligible à une indemnisation à la suite du retard ou de l'annulation de votre train, vous pouvez en faire la demande à la SNCF en ligne (par le biais d'un formulaire) ou par courrier.

Le modèle du formulaire à utiliser et l'adresse postale à laquelle faire parvenir votre courrier varient selon la nature du trajet en train effectué.

Point important, vous devez impérativement joindre à votre demande la liste des documents suivants :

  • la référence de votre dossier figurant sur le billet (matérialisé par une référence à 6 lettres) ;
  • la date de votre voyage ;
  • le numéro de votre train ;
  • vos nom(s) et prénom(s) ;
  • vos coordonnées postales ;
  • votre billet de train original ;
  • votre bulletin de retard original remis en gare à l'arrivée du train.

Pour plus d'informations sur les modalités spécifiques de remboursement à chaque catégorie de train ou de transporteurs, cliquez ici.

  • Assistance aux voyageurs

Tout voyageur dont le train est retardé a le droit d'être informé au plus vite de la situation et des heures de départ et d'arrivée prévues du train, dès lors que celles-ci sont fixées.

Dans le cas où le retard du train excède 1 heure, le voyageur doit recevoir de manière gratuite et dans la mesure du possible :

  • des repas et des rafraîchissements ;
  • un hébergement à l'hôtel (et une prise en charge du transport entre le lieu où se trouve le train et la gare) si le séjour d'une ou de plusieurs nuits est nécessaire ;
  • le transport entre le lieu où se trouve le train et la gare et l'autre point de départ ou la destination finale du service, si le train est bloqué sur la voie.

Si le trajet fait l'objet d'une annulation ou d'un report de plus d'une heure au départ du train, il est obligatoire que le voyageur ait le choix entre :

  • poursuivre son voyage avec le train initial (avec le bénéfice ultérieur d'une indemnisation si les conditions requises sont remplies) ou avec un autre train partant dans les 48 heures sans frais supplémentaires ;
  • annuler son voyage, et recevoir le remboursement intégral du billet.

Source : Actualité du site du Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance du 8 juin 2021

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28/06/2021

Coronavirus (COVID-19) et soutien des entreprises : nouvelles annonces concernant l'assurance-crédit !

Pour favoriser le rebond des entreprises françaises, le Gouvernement vient d'annoncer la prolongation des dispositifs exceptionnels de soutien qu'il a mis en place en matière d'assurance-crédit. Revue de détails…


Coronavirus (COVID-19) : nouvelle évolution de la situation sanitaire, nouveaux ajustements

Pour mémoire, l'assurance-crédit sécurise la trésorerie des entreprises et le crédit inter-entreprises en couvrant les entreprises contre le risque de défaillance des clients auxquels elles accordent des délais de paiement.

Pour soutenir et renforcer les couvertures d'assurance-crédit individuelles, le Gouvernement a mis en place, au mois d'avril 2020, différents dispositifs de soutien :

  • CAP, CAP+, CAP Francexport et CAP Francexport +, qui bénéficient notamment d'une garantie de l'Etat ;
  • un programme de réassurance globale nommé « CAP Relais ».

En contrepartie, les assureurs-crédit se sont engagés à maintenir les encours garantis auprès de leurs assurés au cours de l'année 2020.

Au vu de l'évolution de la situation sanitaire, le Gouvernement vient d'annoncer la prorogation, jusqu'au 31 décembre 2021, des produits CAP et CAP+ (avec l'accord de la commission européenne), mais aussi de Cap Francexport et Cap Francexport +.

Le dispositif CAP relais devrait, quant à lui, s'achever au 30 juin 2021.

Le Gouvernement précise toutefois maintenir un suivi étroit de l'évolution des conditions de marché de l'assurance-crédit en France, en collaboration avec les principaux assureurs-crédit et les fédérations professionnelles.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Économie et des finances du 25 juin 2021, n° 1142

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28/06/2021

Indice des prix des logements - Année 2021


Indice des prix des logements

Année 2021

Indice des prix des logements (référence 100 en 2015)

1/ Année 2021

Période

Indice

Variation trimestrielle

Variation sur 1 an

4ème trimestre 2021

127,6

 + 1,9 % 

 + 7,0 % 

3ème trimestre 2021

 125,1 

 + 1,8 % 

 + 7,1 % 

2ème trimestre 2021

 122,6 

+ 1,4 %

 + 5,7 % 

1er trimestre 2021

120,8

+ 1,3 %

+ 5,5 %


2/ Historique

Période

Indice

Variation trimestrielle

Variation sur 1 an

4ème trimestre 2020

119,5

+ 2,4 %

+ 6,1 %

3ème trimestre 2020

116,8

+ 0,7 %

+ 5,0 %

2ème trimestre 2020

115,7

+ 1,7 %

+ 5,5 %

1er trimestre 2020

113,8

+ 1,0 %

+ 4,9 %

4ème trimestre 2019

112,6

+ 0,3 %

+ 3,8 %

3ème trimestre 2019

112,3

+ 2,3 %

+ 3,3 %

2ème trimestre 2019

109,7

+ 1,1 %

+ 3,2 %

1er trimestre 2019

108,5

+ 0,0 %

+ 2,9 %

4ème trimestre 2019

112,6

+ 0,3 %

+ 3,8 %

3ème trimestre 2018

108,7

+ 2,2 %

+ 2,8 %

2ème trimestre 2018

106,3

+ 0,9 %

+ 2,8 %

1er trimestre 2018

105,9

+ 0,7 %

+ 3,4 %

4ème trimestre 2017

105,8

+ 0,1 %

+ 3,9 %

3ème trimestre 2017

106,4

+ 2,9 %

+ 3,9 %

2ème trimestre 2017

103,7

+ 1,3 %

+ 3,5 %

1er trimestre 2017

102,9

+ 1,1 %

+ 3,1 %


Source :

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25/06/2021

Unification des déclarations sociales : du nouveau concernant les cotisations AGIRC/ARRCO ?

Dans un objectif d'unification, l'Urssaf devait, en principe, récupérer le recouvrement des cotisations de retraite complémentaire à compter du 1er janvier 2022. Mais le gouvernement vient de dévoiler un nouvel agenda…


Le recouvrement des cotisations de retraite complémentaire par l'Urssaf repoussé d'un an

Pour rappel, afin de simplifier la vie des entreprises, le gouvernement souhaite confier aux Urssaf le recouvrement de l'ensemble des cotisations et contributions sociales dues à raison des rémunérations versées aux salariés.

Dans cet objectif, le recouvrement des cotisations de retraite complémentaire (dites « AGIRC-ARRCO »), actuellement effectué par les institutions de retraite complémentaire, devait être transféré aux Urssaf au 1er janvier 2022.

Cependant, en raison de la crise sanitaire, le gouvernement souhaite continuer à mobiliser les Urssaf sur les actions de soutiens aux entreprises face aux difficultés économiques entraînés par la Covid-19.

Pour cette raison, le transfert du recouvrement des cotisations AGIRC-ARRCO ne sera effectif qu'au 1er janvier 2023 et l'année 2022 sera consacré à la mise à disposition d'un pilote pour les éditeurs de logiciel de paie.

Notez que ne sont pas concernés par ce dispositif :

  • les salariés agricoles : le recouvrement de leurs cotisations reste confié à la MSA ;
  • les notaires, à raison des cotisations versées à la caisse de retraite et d'assistance des clercs de notaires : le recouvrement de ces cotisations reste confié à leur caisse de retraite et de prévoyance.

Source :

  • Communiqué de presse du Ministère du travail, du 17 juin 2021 : Ajustement du calendrier de la réforme organisant le transfert du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire vers les URSSAF
  • Urssaf.fr, Actualité du 17 juin 2021, Cotisations de retraite complémentaire : un versement auprès de l'Urssaf à compter de 2023

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25/06/2021

Reconversion professionnelle : du nouveau pour les salariés de la filière automobile

La filière de la construction automobile est particulièrement touchée par les différentes mutations technologiques et environnementales. C'est pourquoi l'Etat, aidé par certains constructeurs, a créé un fond d'accompagnement financier, pour permettre notamment la reconversion des salariés de ce secteur…


Focus sur l'accompagnement des salariés de la filière automobile

L'Etat vient de mettre en place, avec deux constructeurs automobile, un fond d'accompagnement et de reconversion des salariés de la filière automobile, d'un montant de 50 M€, afin d'accompagner :

  • les salariés des entreprises sous-traitantes faisant l'objet d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire en France ;
  • les salariés des entreprises de moins de 1 000 salariés en procédure de sauvegarde.

Ce fond s'adresse aux salariés en contrat de sécurisation professionnelle.

Pour rappel, le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif proposé par les employeurs aux salariés visés par un licenciement économique qui permet d'organiser leur retour à l'emploi, notamment par le biais d'une reconversion ou d'une création ou reprise d'entreprise.

Le gouvernement précise que ces mesures d'accompagnement du secteur automobile, prévues jusqu'en juin 2023, seront mises en œuvre par Pôle emploi et permettront à ces salariés de disposer, selon les situations :

  • d'un accompagnement renforcé ;
  • de formations qualifiantes ou de reconversions renforcées ;
  • d'aides à la création d'entreprise ou à la mobilité ;
  • ou encore d'une prime au reclassement.

Source : Communiqué de presse du Ministère du travail, du 18 juin 2021 : Signature de la convention instituant le fonds d'accompagnement et de reconversion des salariés de la filière automobile par la ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, les constructeurs et la Plateforme automobile (PFA)

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25/06/2021

Agriculture : quelles alternatives aux phytosanitaires ?

L'utilisation de produits phytosanitaires destinés à protéger les végétaux contre les différentes maladies fait l'objet de nombreuses interdictions. Pour faciliter l'usage de produits alternatifs, plus naturels et respectueux de l'environnement, un cahier des charges encadrant leur production, utilisation et commercialisation vient d'être publié. Que prévoit-il ?


Produits alternatifs aux phytosanitaires : quelle règlementation ?

Pour encourager une agriculture plus respectueuse de l'environnement, le gouvernement souhaite progressivement interdire l'utilisation des produits phytosanitaires non naturels.

Ainsi, pour faciliter la création et l'utilisation de procédés naturels permettant de pallier l'usage de ces produits, un cahier des charges vient d'être publié pour préciser leurs modalités de fabrication, de commercialisation et d'utilisation.

Il comporte notamment des indications relatives :

  • aux matières premières et procédés de préparation ;
  • à la règlementation à respecter lors de l'élaboration des produits en fonction de leur usage (produits destinés à la vente ou à un usage personnel) ;
  • aux modalités d'utilisation : méthode d'application du produit, contre-indication, délai à respecter, etc.
  • Communiqué de presse du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation du 22 juin 2021
  • Arrêté du 14 juin 2021 approuvant un cahier des charges pour la mise sur le marché et l'utilisation de préparations naturelles peu préoccupantes composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisées en alimentation animale ou humaine, et autorisant ces substances

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25/06/2021

Un CAC peut-il exercer une activité commerciale ?

Le Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C) vient de préciser les règles relatives à l'exercice, par un commissaire aux comptes, d'une activité commerciale. Revue de détails…


CAC et activité commerciale : incompatibles, sauf…

Pour rappel, les fonctions de commissaire aux comptes sont en principe incompatibles avec l'exercice de toute activité commerciale, qu'elle soit exercée directement ou par personne interposée.

Le Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C), qui est l'autorité de régulation de la profession de commissaire aux comptes en France, vient de publier un avis relatif aux modalités d'application de cette règle.

Celui-ci précise notamment que :

  • cette règle concerne toute personne physique ou morale inscrite sur l'une des listes des commissaires aux comptes, que celle-ci exerce ou non effectivement la profession de CAC ;
  • l'exercice d'une activité commerciale doit s'entendre comme la réalisation de plusieurs actes de commerces, à l'exception de ceux réalisées dans le cadre des (stricts) besoins de la vie courante ;
  • l'exercice de l'activité est :
  • ○ directe, si le CAC l'exerce lui-même en son nom et pour son propre compte ;
  • ○ par personne interposée, si elle implique l'intervention d'un tiers qui peut être une personne physique (qui agit sous l'influence et au bénéfice du CAC), une personne morale ou un groupement dont le CAC maîtrise les décisions.

Cette interdiction de principe souffre toutefois de 2 exceptions que sont :

  • l'exercice des activités commerciales accessoires à la profession d'expert-comptable, dès lors qu'elles sont effectuées dans le respect des règles de déontologie et d'indépendance de la profession ;
  • l'exercice des activités commerciales accessoires effectuées par la société pluriprofessionnelle d'exercice (SPE).

A leur sujet, le H3C précise que :

  • la première permet à un CAC inscrit à l'ordre des experts comptables d'exercer les activités commerciales accessoires à sa profession dès lors que celles-ci ne sont pas de nature à mettre en péril l'exercice de la profession, l'indépendance des associés experts-comptables et le respect, par ceux-ci, des règles inhérentes à leur statut et à leur déontologie ; par conséquent, un CAC qui ne serait pas inscrit à l'ordre ne peut pas exercer les activités commerciales accessoires à la profession d'expert-comptable ;
  • la seconde permet à une SPE (dont l'objet, rappelons-le, est de permettre l'exercice en commun de plusieurs des professions d'avocat, de commissaire-priseur judiciaire, d'huissier de justice, de notaire, d'expert-comptable, etc.) inscrite sur la liste des commissaires aux comptes d'exercer, à titre accessoire, les activités commerciales qui ne sont pas interdites aux commissaires aux comptes ni aux autres professions qui constituent son objet social.

Source : Avis n° 2021-01 du Haut conseil du commissariat aux comptes relatifs à l'exerce par un commissaire aux comptes d'une activité commerciale en application de l'article L 822-10 du Code de commerce, du 15 avril 2021

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25/06/2021

C'est l'histoire d'un artisan à qui son client dit oui, puis non, puis oui, puis non…



C'est l'histoire d'un artisan à qui son client dit oui, puis non, puis oui, puis non…


Lors d'une foire, un particulier signe un devis prévoyant l'installation d'une pompe à chaleur et la réalisation de travaux d'isolation dans sa maison. Le même jour, il change d'avis et se rétracte de son engagement, comme le contrat le lui permet…


4 mois plus tard, l'artisan réalise malgré tout les travaux d'isolation initialement prévus et livre la pompe à chaleur, qu'il ne peut toutefois pas installer puisque le client n'a pas fait réaliser la dalle de béton nécessaire pour cela. Client qui refuse alors de payer… et réclame même le remboursement de son acompte, rappelant qu'il s'est rétracté. Acompte que l'artisan refuse de rembourser : bien qu'il se soit rétracté, le client a tout de même accepté sans réserve les travaux d'isolation qu'il a réalisés, ainsi que la livraison de la pompe à chaleur…


Ce qui change tout, selon le juge qui donne raison à l'artisan : ici, le client a, vu son comportement, renoncé aux effets de sa rétractation. Il n'aura donc droit à aucun remboursement…




Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 1er juillet 2020, n° 19-12855

La petite histoire du jour



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24/06/2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau concernant l'activité partielle longue durée en juin 2021

A la suite de la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place un dispositif spécifique d'activité partielle, en cas de réduction durable de l'activité (activité partielle longue durée). Des précisions viennent d'être apportées à ce sujet, notamment en matière de neutralisation de la période d'activité : qu'en est-il ?


Coronavirus (COVID-19) : focus sur la neutralisation des périodes d'activité partielle de longue durée (APLD)

Le dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) peut être mis en place par périodes de 6 mois dans la limite de 24 mois, consécutifs ou non, sur une période de 36 mois consécutifs. Il permet, concrètement, de réduire l'horaire de travail d'un salarié, sans que cette réduction soit supérieure à 40 % de l'horaire légal sur la durée de mise en œuvre du dispositif (24 mois).

Pour rappel, pour les accords collectifs validés ou les documents unilatéraux homologués à compter du 15 décembre 2020, la période comprise entre le 1er novembre 2020 et le 30 juin 2021, n'est pas prise en compte dans l'appréciation :

  • de la durée maximale d'application du dispositif d'APLD (de 24 mois) ;
  • de la réduction maximale de l'horaire de travail (en principe de 40 % sur la durée de mise en œuvre du dispositif par l'entreprise).

Cette période non prise en compte s'appelle une « période de neutralisation ».

Le gouvernement rappelle que cette neutralisation s'applique de plein droit pour les accords et les documents unilatéraux d'APLD homologués ou validés après le 16 décembre 2020.

En revanche, pour les accords homologués et les documents unilatéraux validés avant le 16 décembre 2020, deux situations sont possibles :

  • dans le cas où l'activité principale de l'employeur implique l'accueil du public et que cette activité est interrompue par décision administrative dans le cadre de la situation sanitaire, il n'est pas nécessaire de conclure un avenant : ces entreprises peuvent ainsi automatiquement bénéficier de la période de neutralisation.
  • dans les autres cas, afin de bénéficier de cette période de neutralisation, les entreprises doivent conclure un avenant à l'accord d'APLD, ou bien modifier, le cas échéant, le document unilatéral mettant en place d'APLD dans l'entreprise. Notez que l'avenant ou la modification doit impérativement être validé ou homologué par l'autorité administrative.

Le gouvernement vient apporter des précisions à ce dispositif de neutralisation sous forme de questions-réponses, que vous pouvez consulter ici.

  • Site du Ministère du travail, Questions - réponses "Activité partielle de longue durée (APLD)", actualisé au 17 juin 2021
  • Site du Ministère du travail, Procédure de neutralisation de l'activité partielle de longue durée

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24/06/2021

Double faute = Double sanction ?

Un employeur décide de licencier un salarié pour absences injustifiées, après l'avoir mis à pied pour de précédentes absences injustifiées. Une sanction impossible pour le salarié qui considère que, mis à pied, il ne peut plus être licencié. Sauf que ces deux sanctions ne concernent pas les mêmes faits fautifs, rétorque l'employeur…


Précisions relatives à la sanction de plusieurs faits fautifs…

En février, un employeur prononce une mise à pied disciplinaire contre un salarié pour 3 jours d'absences injustifiées au cours du mois de décembre.

Courant janvier, ce même salarié s'est encore absenté sans justification pendant près d'une semaine. A la suite de ces nouvelles absences injustifiées, l'employeur décide finalement de le licencier : la réitération des absences injustifiées durant plusieurs jours justifie, selon lui, ce licenciement, la désorganisation de l'exploitation étant évidente. Licenciement que conteste le salarié…

Selon lui, les faits à l'origine de son licenciement étaient déjà connus de l'employeur au moment de sa mise à pied. Or, lorsqu'un employeur a connaissance de divers faits commis par le salarié, qu'il considère fautifs, et qu'il choisit de n'en sanctionner que certains, il n'a pas le droit de prononcer ultérieurement une nouvelle mesure disciplinaire pour sanctionner les autres faits.

Mais ici, les faits à l'origine de la mise à pied étant différents de ceux à l'origine du licenciement, l'employeur estime pouvoir prononcer une nouvelle sanction.

Sauf qu'il est avéré que l'employeur avait eu connaissance de l'intégralité des faits commis par le salarié avant de prononcer la première sanction, constate le juge qui estime qu'il a donc épuisé son droit à sanction. Le licenciement doit alors être reconnu sans cause réelle et sérieuse.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale du 16 juin 2021, n° 20-15417

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24/06/2021

Retraite : du nouveau pour les exploitants agricoles en 2021

Pour rappel, le montant des pensions de retraite des exploitants agricoles va être revu à la hausse à compter du 1er novembre 2021. Des précisions viennent d'être apportées quant à cette revalorisation : qu'en est-il exactement ?


Exploitants agricoles : vers une revalorisation des pensions le 1er novembre 2021 !

Les travailleurs non-salariés des professions agricoles ayant accompli une carrière en tant que chef d'exploitation ou chef d'entreprise agricole pourront bénéficier d'une pension de retraite minimale fixée à 85 % du Smic à partir du 1er novembre 2021 (contre 75 % auparavant).

Cette revalorisation s'appuie sur un complément de points gratuits de retraite complémentaire des exploitants agricoles.

Les chefs d'exploitations agricoles qui bénéficieront de ce dispositif verront leur garantie de retraite minimale portée à 1 035 € par mois, soit une augmentation moyenne de 105 € de retraite de plus chaque mois pour les plus petites retraites.

Le gouvernement précise que la revalorisation des pensions de retraites des salariés agricoles les plus faibles ne saurait tarder, sur le modèle de ce qui est prévu pour les chefs d'exploitation. Il souhaite, à terme, augmenter l'ensemble des pensions agricoles et notamment les pensions des anciens conjoints collaborateurs agricoles.

Source : Communiqué de presse du Ministère du travail, du 17 juin 2021 : Revalorisation des retraites agricoles les plus faibles

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