Le Quizz Hebdo

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11/01/2023

Prendre le large… en se faisant une petite marge ?

Une société a décidé de soutenir un groupe d'étudiants lors d'une régate pendant l'été 2022.

Pour ce faire, elle a financé une partie du matériel et, en contrepartie, le groupe d'étudiants a fait la promotion de l'entreprise (revue de presse, affichage du logo de l'entreprise sur la coque du voilier, etc.).

En prévision de la clôture de l'exercice, la société s'interroge sur la possibilité de déduire ces dépenses de son résultat imposable ou de bénéficier d'une réduction d'impôt (mécénat).

D'après vous, que lui est-il possible de faire ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Déduire la charge
Contrairement aux dépenses de mécénat, les dépenses dites de « parrainage » ou de « sponsoring » constituent une charge déductible du résultat imposable lorsqu'elles sont réalisées dans l'intérêt direct de la société.

Cela suppose donc que l'entreprise retire un avantage de ce partenariat, dans le cadre de son exploitation, comme en matière de communication pour l'entreprise, de notoriété, d'image, de retombées économiques, etc.

Retenez qu'il est impératif d'établir que la dépense engagée est en rapport avec l'avantage attendu : en clair, la dépense ne doit pas être manifestement excessive au regard de l'action parrainée.
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15/12/2022

Rachat de jours de repos : une obligation ?

Un salarié a entendu parler du nouveau dispositif de rachat de jours de repos mis en place par le Gouvernement pendant l'été 2022.

Il a justement 5 jours de RTT et ne souhaite pas les poser avant la fin de l'année. Il demande donc à son employeur de les lui racheter.

Ce que refuse l'employeur, qui préfère que son salarié prenne ses jours de repos.

Un refus injustifié pour le salarié, qui estime que l'employeur a l'obligation de racheter ses jours de RTT.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Le nouveau dispositif de rachat de jours de repos mis en place par le Gouvernement permet effectivement au salarié de renoncer à ses jours de RTT et à l'employeur de les lui racheter.

Néanmoins, l'employeur n'a pas l'obligation de faire droit à la demande du salarié. Il peut donc refuser de racheter tout ou partie des jours de RTT (ici, les 5 jours).
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30/11/2022

Chauffage au fioul : (ir)réparable ?

Le propriétaire d'une maison découvre que sa chaudière au fioul est défectueuse.

Il en discute avec son voisin qui lui indique qu'il doit obligatoirement faire changer son système de chauffage, la réparation des équipements fonctionnant au fioul étant interdite depuis le 1er juillet 2022 pour des raisons environnementales.

Le voisin a-t-il raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Depuis le 1er juillet 2022, les équipements neufs installés pour le chauffage doivent respecter un plafond d'émissions de gaz à effet de serre fixé à 300 gCO2eq/KWh PCI, ce qui, en pratique, revient à interdire l'installation d'équipements neufs fonctionnant au charbon ou au fioul.

En revanche, les propriétaires d'équipement de chauffage fonctionnant déjà au charbon ou au fioul peuvent continuer à les utiliser, à les entretenir et à les faire réparer. En fin de vie, ils devront les remplacer par un équipement plus vertueux sur le plan environnemental.
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17/11/2022

Entreprises : attention au déréférencement de votre site Web !

Une société est contrôlée par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

Au terme de l'enquête, celle-ci estime que les pratiques commerciales de la société sont trompeuses et ordonne le déréférencement de son site Web auprès des moteurs de recherche.

« Impossible ! », conteste la société.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
La loi DDADUE publiée en décembre 2020 a doté la DGCCRF d'un pouvoir d'injonction numérique qui lui permet d'ordonner l'affichage d'un message d'avertissement, le déréférencement, la restriction d'accès à un site Web ou une application mobile, ou encore le blocage d'un nom de domaine.

Ici, sous réserve que toutes les conditions requises soient réunies, la DGCCRF peut donc tout à fait sanctionner la société par un déréférencement de son site Web.
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02/11/2022

Déclaration d'IR : tout n'est pas perdu ?

Un particulier a réalisé plusieurs dons au cours de l'année 2021, qu'il a mentionnés dans sa déclaration de revenus en ligne, pour bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu.

À réception de son avis d'imposition, il constate qu'il a omis d'en déclarer un. Peut-il encore demander à l'administration fiscale d'en tenir compte pour son impôt à payer cette année ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Pour les personnes qui ont déclaré en ligne leurs revenus de l'année 2021, il est possible de modifier jusqu'au 14 décembre 2022, toujours en ligne, certains éléments de leur déclaration, tels que les informations servant au calcul des réductions et crédits d'impôts, le montant des revenus, les charges, etc.

Notez qu'il est impossible de modifier les éléments relatifs à l'état civil ou à la situation de famille (mariage, pacs, rupture de pacs, divorce…). Pour modifier ces informations, il faut impérativement envoyer un courrier à l'administration dans lequel vous devez joindre une déclaration rectificative, une note explicative ainsi qu'un justificatif d'identité.
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06/10/2022

Titres-restaurants : qu'allons-nous manger ce soir ?

Un salarié souhaite utiliser ses titres-restaurants pour faire ses courses en supermarché.

Ayant un petit doute, il demande à son employeur s'il peut acheter des produits tels que du riz, des pâtes, de la farine, etc…

« Non ! », répond l'employeur qui rappelle que les titres-restaurants ne peuvent pas être utilisés pour des produits qui ne sont pas directement consommables.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Par dérogation, depuis le 18 août 2022 et jusqu'au 31 décembre 2023, les salariés peuvent utiliser leurs titres-restaurants pour payer en tout ou partie le prix de tout produit alimentaire, qu'il soit directement ou non directement consommable, acheté auprès d'une personne ou d'un organisme habilités à accepter ce titre.

Notez par ailleurs que le plafond journalier d'utilisation des titres-restaurants est passé, depuis le 1er octobre 2022, de 19 € à 25 €.
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29/09/2022

Éoliennes : optimiser l'énergie… et la taxe foncière ?

Parce que des éoliennes ont été installées à proximité de chez lui, un propriétaire s'attend à une bonne nouvelle à l'heure de l'envoi des taxes foncières.

Mais à la lecture de son avis, il se rend compte que le montant à payer est identique à celui de l'an dernier.

Pourtant, avec ces éoliennes, et les nuisances qui vont avec, il pensait pouvoir bénéficier d'une baisse automatique de sa taxe.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Pour déterminer la valeur locative des locaux à usage d'habitation retenue pour le calcul de la taxe foncière, l'administration fiscale détermine, le cas échéant, ce que l'on appelle un « coefficient de situation » : il s'agit d'un indicateur permettant de minorer ou de majorer la valeur locative retenue pour le calcul de la taxe.

Les nuisances sonores et visuelles résultant de l'installation d'éoliennes sont prises en compte pour fixer ce coefficient, de même que les avantages inhérents à ce type de travaux (création de larges voies d'accès, de certaines commodités, etc.).

Il n'est donc pas possible d'affirmer que l'implantation d'une éolienne à proximité d'une habitation entraîne automatiquement une baisse de la taxe foncière.
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22/09/2022

Plan sobriété énergétique en entreprise : obligatoire ou facultatif ?

En raison des risques de coupures d'électricité durant l'hiver 2022/2023, le Gouvernement demande aux entreprises de mettre en place un plan « sobriété énergétique » pour permettre une réduction de leur consommation d'énergie de 10 % sur 2 ans par rapport à 2019.

Si une entreprise ne respecte pas ou ne peut pas respecter ce plan, risque-t-elle une sanction ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
La mise en œuvre du plan « sobriété énergétique » n'est pas obligatoire et aucune sanction n'est encourue, à ce jour, dans l'hypothèse où une entreprise ne respecte pas cette recommandation.

Toutefois, les entreprises sont fortement incitées à le mettre en place, car elles seront les premières touchées en cas de mesures de rationnement d'électricité.

Dans le cadre de ce plan, il est recommandé, à titre d'exemple, de nommer un ambassadeur de la sobriété dans chaque entreprise, de revoir la mobilité des salariés (covoiturage, déplacement en vélo, télétravail, etc.) ou encore, de promouvoir des pratiques écoresponsables au bureau (extinction des écrans la nuit, limitation du chauffage, etc.).
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25/08/2022

Vapoter au travail : en toute tranquillité ?

Un salarié a pris l'habitude de commencer sa journée de travail par un petit café tout en vapotant quelques instants, ce qu'il réitère après la pause déjeuner.

Une habitude qui commence à déranger certains de ses collègues qui partagent son open space… et qui finissent par demander à leur employeur de réagir.

L'employeur lui demande alors de ne plus vapoter dans l'open space. Une demande que refuse le salarié pour qui vapoter n'est pas fumer et est donc toléré dans l'open space.

Est-ce vrai ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Il est bien interdit de vapoter dans les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif. Autrement dit, il est bien interdit de vapoter dans les open spaces. Le salarié qui vapote dans un open space, malgré l'interdiction, encourt une amende de 150 €.

Notez que de son côté, l'employeur doit mettre en place une signalisation apparente dans l'entreprise qui rappelle l'interdiction de vapoter, sous peine d'une amende de 450 €.
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21/07/2022

Marchandises détruites, TVA déduite = risque fiscal ?

Après avoir commandé une quantité importante de marchandises en prévision de la période estivale, un commerçant la stocke dans un entrepôt, et déduit la TVA payée à ses fournisseurs, comme la loi l'y autorise.

Quelques jours plus tard, l'entrepôt ainsi que toute sa marchandise sont détruits par un incendie.

En plus de tous ces tracas, n'en risque-t-il pas un autre, fiscal cette fois : parce qu'il ne pourra pas reverser de TVA collectée sur une vente qui n'aura jamais lieu, doit-il reverser à l'administration la TVA initialement déduite ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
En principe, lorsque la marchandise achetée n'est pas « utilisée pour les besoins d'une opération ouvrant droit à déduction de la TVA », c'est-à-dire lorsqu'elle n'est pas effectivement vendue, il faut reverser à l'administration la TVA initialement déduite (c'est ce que l'on appelle une "régularisation de TVA").

Toutefois, le commerçant ne sera pas tenu d'opérer cette régularisation s'il peut apporter la preuve de la destruction effective de sa marchandise. Notez que la preuve se fait par tous moyens (dépôt de plainte, attestation d'assurance, etc.).
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13/07/2022

Location Airbnb : que dit le règlement de copropriété ?

Un propriétaire décide d'optimiser son budget et de louer son appartement durant ses vacances d'été 2022, afin de réaliser des économies.

Sauf qu'il doit demander l'autorisation de la copropriété avant de pouvoir le mettre en location pendant l'été, lui dit un ami...

Est-ce vrai ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Il s'agit d'une autorisation "indirecte" : concrètement, un copropriétaire doit vérifier si le règlement de copropriété ne comporte pas une "clause d'habitation bourgeoise" (selon laquelle seule une activité d'habitation est autorisée dans la copropriété) dont l'application revient à interdire la location de type Airbnb.

En l'absence d'une telle clause, la copropriété ne pourra pas interdire une location Airbnb, sous réserve que le copropriétaire respecte les autres obligations légales auxquelles il peut être éventuellement tenu (enregistrement en Mairie, nombre de nuitées limité, etc.).
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30/06/2022

Soldes : satisfait… ou remboursé ?

Un commerçant vend un vêtement soldé en magasin à un client qui revient le voir quelques jours plus tard. Il lui indique que, finalement, il n'en veut plus et sollicite le remboursement de son achat.

Ce que le commerçant refuse : pour lui, le client n'a pas le droit de se rétracter.

Il n'a donc pas à le rembourser... A-t-il raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
En période de soldes, les modalités de rétractation restent inchangées.

Ainsi, par principe, il n'existe pas de faculté de rétractation ouverte au consommateur lorsque celui-ci a effectué un achat soldé en boutique.

Ce droit de rétractation existe toutefois pour les achats réalisés sur internet, puisqu'il s'agit d'un achat réalisé à distance.

Notez qu'ici, bien que le client ne dispose pas, par principe, d'un droit de rétractation, rien n'interdit au professionnel de consentir au retour du vêtement à titre commercial.
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