Le Quizz Hebdo

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21/07/2022

Marchandises détruites, TVA déduite = risque fiscal ?

Après avoir commandé une quantité importante de marchandises en prévision de la période estivale, un commerçant la stocke dans un entrepôt, et déduit la TVA payée à ses fournisseurs, comme la loi l'y autorise.

Quelques jours plus tard, l'entrepôt ainsi que toute sa marchandise sont détruits par un incendie.

En plus de tous ces tracas, n'en risque-t-il pas un autre, fiscal cette fois : parce qu'il ne pourra pas reverser de TVA collectée sur une vente qui n'aura jamais lieu, doit-il reverser à l'administration la TVA initialement déduite ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
En principe, lorsque la marchandise achetée n'est pas « utilisée pour les besoins d'une opération ouvrant droit à déduction de la TVA », c'est-à-dire lorsqu'elle n'est pas effectivement vendue, il faut reverser à l'administration la TVA initialement déduite (c'est ce que l'on appelle une "régularisation de TVA").

Toutefois, le commerçant ne sera pas tenu d'opérer cette régularisation s'il peut apporter la preuve de la destruction effective de sa marchandise. Notez que la preuve se fait par tous moyens (dépôt de plainte, attestation d'assurance, etc.).
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13/07/2022

Location Airbnb : que dit le règlement de copropriété ?

Un propriétaire décide d'optimiser son budget et de louer son appartement durant ses vacances d'été 2022, afin de réaliser des économies.

Sauf qu'il doit demander l'autorisation de la copropriété avant de pouvoir le mettre en location pendant l'été, lui dit un ami...

Est-ce vrai ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Il s'agit d'une autorisation "indirecte" : concrètement, un copropriétaire doit vérifier si le règlement de copropriété ne comporte pas une "clause d'habitation bourgeoise" (selon laquelle seule une activité d'habitation est autorisée dans la copropriété) dont l'application revient à interdire la location de type Airbnb.

En l'absence d'une telle clause, la copropriété ne pourra pas interdire une location Airbnb, sous réserve que le copropriétaire respecte les autres obligations légales auxquelles il peut être éventuellement tenu (enregistrement en Mairie, nombre de nuitées limité, etc.).
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30/06/2022

Soldes : satisfait… ou remboursé ?

Un commerçant vend un vêtement soldé en magasin à un client qui revient le voir quelques jours plus tard. Il lui indique que, finalement, il n'en veut plus et sollicite le remboursement de son achat.

Ce que le commerçant refuse : pour lui, le client n'a pas le droit de se rétracter.

Il n'a donc pas à le rembourser... A-t-il raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
En période de soldes, les modalités de rétractation restent inchangées.

Ainsi, par principe, il n'existe pas de faculté de rétractation ouverte au consommateur lorsque celui-ci a effectué un achat soldé en boutique.

Ce droit de rétractation existe toutefois pour les achats réalisés sur internet, puisqu'il s'agit d'un achat réalisé à distance.

Notez qu'ici, bien que le client ne dispose pas, par principe, d'un droit de rétractation, rien n'interdit au professionnel de consentir au retour du vêtement à titre commercial.
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15/06/2022

Facturation électronique : (déjà) obligatoire ?

Sachant qu'elle devra recourir à la facture électronique à compter du 1er janvier 2026, une PME réfléchit à anticiper cette obligation pour évaluer l'étendue de la mise en oeuvre de cette réforme dans le cadre de son activité et des changements que cela pourra induire dans ses process de facturation internes.

Mais anticiper cette obligation signifie-t-il qu'elle devra le faire pour toutes ses factures ou pourra-t-elle choisir de ne l'appliquer que pour certaines d'entre elles tout en recourant au format actuel pour les autres factures ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non - Un choix sera toujours possible
Pour rappel, l'obligation de recourir à la facturation électronique se déploiera en différentes étapes selon le critère de la taille des entreprises : l'émission obligatoire de factures sous format électronique sera obligatoire au 1er janvier 2026 pour les petites et moyennes entreprises (PME) ; l'obligation de réception des factures sous format électronique, quant à elle, sera obligatoire au 1er juillet 2024 pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, dès lors que leur fournisseur a l'obligation d'émettre selon un format électronique.

L'administration fiscale a eu l'occasion de préciser qu'une PME qui souhaiterait anticiper cette réforme n'aura pas l'obligation d'y recourir pour toutes ses factures, et pourra donc continuer à transmettre tout ou partie de ses factures sous format papier, tant qu'elle n'est pas soumise à l'obligation de recourir à la facturation électronique.
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01/06/2022

Congés payés : qui ne dit mot consent ?

Un salarié, qui a pris une journée de congé payé sans avoir obtenu l'autorisation préalable de son employeur, est sanctionné par un avertissement.

Avertissement qu'il conteste, rappelant qu'il avait bien formulé oralement une demande préalable de congé pour ce jour-là, d'autant qu'aucune procédure interne n'impose un accord exprès préalable de l'employeur, qui n'a d'ailleurs pas répondu à sa demande d'absence.

Pour le salarié, sa demande a donc été tacitement acceptée...

A tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
A raison
Par principe, l'autorisation de l'employeur à la prise de congés payés par un salarié peut être tacite s'il n'existe pas de consigne dans l'entreprise exigeant son accord préalable exprès.

Ici, l'entreprise ne justifiait d'aucune consigne imposant la nécessité d'obtenir un accord exprès préalable à la prise de congé et l'employeur n'avait pas expressément formulé de refus.

Par conséquent, son silence vaut acceptation de cette demande de congé payé formulée par le salarié. Ainsi, il ne pouvait pas notifier un avertissement à son encontre.
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12/05/2022

Cryptomonnaies : pas de petites économies pour les impôts…

En 2021, un particulier a vendu une partie de son portefeuille de cryptomonnaies, ce qui lui a permis de gagner 350 €.

Au moment de compléter sa déclaration d'impôt sur le revenu, il s'aperçoit que l'administration fiscale lui réclame de l'impôt sur ce gain.

Est-ce normal ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
La plus-value réalisée dans l'année lors de la revente occasionnelle de cryptomonnaies est soumise à l'impôt sur le revenu si le total des ventes est supérieur à 305 €.Ici, le particulier ayant réalisé un gain de 350 €, il ne pourra pas échapper à l'impôt !
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04/05/2022

Occupation d'une terrasse : "j'y suis, j'y reste ?"

Un restaurant bénéficie d'une convention d'occupation du domaine public qui l'autorise à installer une terrasse pendant une durée déterminée.

A l'expiration de cette convention, la commune ne l'informe pas de son non-renouvellement et ne lui demande pas de quitter les lieux. Il pense donc qu'il peut continuer à exploiter sa terrasse.

A raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Une convention d'occupation du domaine public est conclue pour une durée déterminée et ne peut être reconduite tacitement.

Ainsi, à l'expiration de celle-ci le restaurateur doit donc quitter les lieux, sans que la commune ait besoin de l'avertir du non-renouvellement de la convention ou de lui demander de partir.

A défaut, il s'agit d'une occupation sans titre du domaine public.
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21/04/2022

Souscrire au capital de votre entreprise : chaque jour compte…

En janvier 2022, à l'occasion de la constitution de sa société, un dirigeant verse un apport en capital et demande à bénéficier de la réduction d'impôt sur le revenu dite "IR-PME" ou "Madelin", calculée au taux de 25 %.

Mais l'administration fiscale refuse : pour un investissement réalisé en janvier 2022, le taux de la réduction d'impôt est fixé à 18 % et non pas à 25 %.

Qui a raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
L'administration fiscale
En principe, le taux de la réduction d'impôt dite "IR-PME" est fixé à 18 %. A titre exceptionnel, ce taux est porté à 25 % pour les investissements réalisés :

- entre le 10 août 2020 et le 31 décembre 2020 ;

- entre le 9 mai 2021 et le 31 décembre 2021 ;

- entre le 18 mars 2022 et le 31 décembre 2022.

Ici, le dirigeant ayant réalisé son investissement en janvier 2022, il pourra bénéficier de la réduction d'impôt sur le revenu "Madelin", toutes conditions par ailleurs remplies, calculée au taux de 18 % (et non pas au taux de 25 %).
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06/04/2022

Passage à l'heure d'été = 1 heure à rattraper ?



Petite question du jour :

Une entreprise emploie des travailleurs de nuit. Ces derniers voient, à l'occasion du passage à l'heure d'été, leur temps de travail diminué d'une heure...

L'employeur peut-il retenir l'heure non travaillée sur leur rémunération ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Oui, l'employeur peut retenir sur le salaire l'heure non travaillée, à moins que la convention collective applicable à l'entreprise ne prévoie d'autres modalités.
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17/03/2022

Revenus fonciers : le mieux est l'ennemi du bien ?

Un propriétaire bailleur fait installer un nouveau système de chauffage dans la maison qu'il donne en location. Un nouveau système qui nécessite la construction d'un petit local attenant à la maison...

Dans cette situation, le propriétaire peut-il déduire de ses revenus fonciers toutes ces dépenses liées à l'installation du système de chauffage ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Lorsque l'installation de nouveaux équipements nécessite l'édification ou l'aménagement d'une construction isolée de l'habitation, mais accessoire à celle-ci et destinée à abriter ces équipements, l'administration fiscale admet que les frais correspondant aux équipements soient déductibles.

Ici, donc, le propriétaire pourra bien déduire de ses revenus fonciers les dépenses d'installation et de raccordement du chauffage. En revanche, il ne pourra pas déduire les dépenses de construction du local attenant à la maison.
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10/03/2022

Données personnelles des dirigeants : quels sont vos droits ?

Après avoir effectué les démarches administratives pour constituer sa société, un créateur d'entreprise s'aperçoit que des informations le concernant sont accessibles gratuitement sur certaines plateformes internet.

Estimant que cela ne respecte pas le Règlement général sur la protection des données (RGPD), il souhaite que ces informations ne soient plus accessibles aussi facilement.
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Pas possible
Les dirigeants ne peuvent s'opposer à la publication de leurs informations personnelles lorsque celle-ci intervient à la suite de formalités de création, de modification ou de cessation d'une activité, dans le cadre du respect de certaines obligations légales.

Ils peuvent toutefois, toutes conditions remplies, et notamment en cas d'abus constaté :

- déposer une réclamation auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'ils estiment que leurs droits ne sont pas respectés ;

- s'opposer à la réutilisation de leurs données ;

- s'opposer à la diffusion de leurs données dans le cadre des traitements réalisés par l'Insee lorsqu'ils sont entrepreneurs individuels.
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23/02/2022

Erreur sur le bulletin de salaire : à qui la faute ?

Après lecture de son bulletin de salaire de janvier 2022, un salarié constate que le taux de prélèvement à la source qui lui est appliqué n'est pas le bon.

Il demande donc à son employeur de le modifier… Ce qu'il refuse.

Selon lui, en effet, parce qu'il applique le taux qui lui a été fourni par l'administration, le salarié doit directement la contacter pour tenter de régler son problème.

A tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
A raison
Dans le cadre du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, c'est l'administration fiscale qui détermine le taux de prélèvement applicable au salarié.

L'employeur n'assume qu'un simple rôle de collecteur : il est chargé d'appliquer le taux fixé par l'administration, de prélever la somme correspondante, puis de la reverser aux impôts.

En conséquence, si le salarié n'est pas d'accord avec le taux de prélèvement qui lui est appliqué, il doit directement prendre contact avec l'administration fiscale.
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