Le Quizz Hebdo

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18/05/2023

Pièces de rechange : toutes issues de l'économie circulaire ?

Un professionnel de l'entretien et de la réparation d'articles de sport et de loisirs reçoit un client lui demandant de changer le moteur de sa trottinette électrique. Son client ne souhaite pas qu'une pièce neuve soit utilisée, mais plutôt une pièce issue de l'économie circulaire.

Le professionnel a-t-il l'obligation de lui en proposer une ?

La bonne réponse est...
Oui

Tout professionnel qui commercialise des prestations d'entretien et de réparation d'articles de sport et de loisirs doit permettre à ses consommateurs d'opter pour l'utilisation de pièces issues de l'économie circulaire à la place des pièces neuves.

Cette obligation ne concerne que certains produits, comme les bicyclettes ou les trottinettes électriques (catégorie « articles de sport et de loisirs »), et pour certaines catégories de pièces de rechange (systèmes de pliage, moteurs, batteries, en ce qui concerne les trottinettes électriques).

Le professionnel doit, en principe, donner la possibilité au consommateur, avant que celui-ci accepte l'offre, d'opter pour l'utilisation d'une telle pièce, issue de l'économie circulaire. Ce choix doit être recueilli sur support durable.

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04/05/2023

Matériel professionnel : « il va beaucoup moins bien marcher maintenant »

En sortant de sa voiture, un salarié fait tomber et casse son ordinateur professionnel qui n'était pas rangé dans son sac de protection.

Au regard du coût de la réparation et parce que le collaborateur est ici fautif, l'employeur envisage de retenir les frais de réparation sur son salaire. 

Mais est-ce possible ?

La bonne réponse est...
Non

Dans une telle situation, la retenue sur salaire s'analyse comme une sanction pécuniaire. Ce procédé est interdit par la loi et est puni d'une amende de 3 750 €. Aucune retenue sur salaire ne peut être faite, ni aucun paiement ne peut être demandé au salarié qui cause un dommage financier à son employeur.

Attention toutefois : si un salarié cause intentionnellement un préjudice à son employeur (autrement dit, en cas de faute lourde), ce dernier pourra engager sa responsabilité pécuniaire devant le juge.

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13/04/2023

Revenus fonciers et travaux : une déduction (fiscale) à coup sûr ?

Le propriétaire d'un bien mis en location décide de l'agrandir en aménageant les combles. Au-delà des travaux d'agrandissement à proprement parler, il est amené à faire différents travaux d'amélioration (électricité, peinture, déplacement de cloisons, nouveaux radiateurs, etc.).

S'il sait que les travaux d'agrandissement ne sont pas déductibles, ce n'est pas le cas des travaux d'amélioration qui sont normalement déductibles. II décide donc ici de les déduire de ses revenus fonciers…

La bonne réponse est...
À tort

Dans le cadre d'une opération comportant la réalisation simultanée de travaux de natures différentes, leur caractère déductible ou non s'appréciera globalement s'il n'est pas possible de les dissocier : c'est ainsi, par exemple, que les travaux d'amélioration n'ouvrent pas droit à déduction lorsqu'ils sont effectués, non en vue d'améliorer des locaux existants, mais à l'occasion de travaux de construction, de reconstruction et d'agrandissement dont ils sont indissociables et auxquels ils doivent être assimilés.

Ce qui est le cas ici : les travaux d'amélioration effectués dans le cadre des travaux d'agrandissement ne sont pas déductibles.

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06/04/2023

Emplois saisonniers : à tout âge ?

Un adolescent, tout juste âgé de 15 ans, souhaite faire la cueillette du muguet. Ses parents, connaissant bien l'horticulteur voisin, sont d'accord.

Mais l'horticulteur s'interroge : a-t-il le droit d'embaucher un si jeune travailleur ?

La bonne réponse est...
Oui

Un employeur peut embaucher un jeune dès l'âge de 14 ans. Néanmoins, des règles strictes encadrent ces embauches :

  • entre 14 et 18 ans, l'employeur devra toujours obtenir l'accord des parents pour l'emploi du jeune ;
  • entre 14 et 16 ans, l'employeur devra en plus obtenir une autorisation spécifique de l'inspection du travail, au moins 15 jours avant la date d'embauche souhaitée.

Attention : il convient de vérifier que l'activité n'est pas interdite aux mineurs.

Par ailleurs, il est impératif de respecter les conditions et modalités d'emploi des jeunes de moins de 18 ans (horaires de travail, rémunération, obligation de repos quotidien et hebdomadaire, etc).

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30/03/2023

Propriétaires : « erreur du notaire en votre faveur ? »

Un particulier, qui a acheté un logement pour l'occuper personnellement, décide quelques années plus tard de le mettre en location. Peu de temps après, il se voit interdit de le louer et contraint de reloger son locataire. 

Le motif ? Le logement ne peut pas être mis en location, car il ne respecte pas les conditions d'habitabilité du règlement sanitaire départemental.

Parce qu'au moment de l'achat, le notaire ne l'a pas informé de l'impossibilité de louer ce logement, le propriétaire lui réclame des indemnités.

La bonne réponse est...
À tort

Lorsqu'un acquéreur achète un bien pour l'occuper personnellement et qu'il décide, par la suite, de le mettre en location alors qu'il n'en a pas le droit, il ne peut pas le reprocher à son notaire. 

Ici, le propriétaire ayant acheté son logement sans avoir manifesté d'intention particulière de mise en location, aucune indemnité ne peut être réclamée au notaire.

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23/03/2023

CHR : tout le monde en terrasse ?

Un restaurateur qui vient de racheter un fonds de commerce profite de l'arrivée du printemps et des beaux jours pour installer une terrasse sur le trottoir situé devant son établissement.

Pour cela, il se prévaut de l'autorisation d'occupation obtenue par son prédécesseur. Mais est-ce possible ?

La bonne réponse est...
Non

Pour installer une terrasse sur un trottoir, il faut une autorisation d'occupation du domaine public. Celle-ci a notamment pour caractéristique d'être personnelle : cela signifie qu'elle ne peut être ni cédée, ni sous-louée à quelqu'un d'autre, ni vendue à l'occasion de la vente du fonds de commerce. 

Le restaurateur ayant ici racheté le fonds de commerce, il doit donc réclamer une nouvelle autorisation auprès de l'autorité compétente (la mairie, le plus souvent). À défaut, il risque d'être condamné au paiement d'une amende de 1 500 €.

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09/02/2023

VAE : un congé de droit pour le salarié ?

Un salarié est candidat à l'obtention d'un diplôme via le parcours de validation des acquis de l'expérience (VAE). Son évaluation devant un jury doit avoir lieu pendant son temps de travail.

Il demande donc à son employeur à bénéficier d'un jour de congé pour pouvoir s'y présenter. L'employeur n'est pas certain de pouvoir le lui accorder en raison des plannings déjà établis, mais il pense qu'il est obligé d'accepter...

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Sauf accord collectif plus favorable, le salarié qui suit une VAE a le droit à un congé de 48 heures pour préparer son épreuve et s'y présenter.

Néanmoins, la prise du congé est soumise à autorisation de son employeur et doit respecter certaines règles :
  • 1. la demande doit être formulée, par tout moyen, au moins 60 jours avant le début de la VAE et doit être accompagnée du document attestant de la recevabilité de sa candidature ;
  • 2. l'employeur doit y répondre dans un délai de 30 jours calendaires suivant la réception de la demande et l'absence de réponse vaut accord.

À noter que l'employeur peut refuser d'octroyer ce congé à son salarié seulement pour raison de service. Dans ce cas, le congé devra impérativement être accordé dans les 6 mois qui suivent la demande.

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02/02/2023

Taux d'usure : du changement... plus souvent ?

Un particulier souhaite acheter un bien immobilier et doit pour cela solliciter sa banque.

Mais il pense qu'il aura davantage de souplesse de la part de cette dernière au trimestre prochain, moment de parution du nouveau taux d'usure.

Un ami lui dit qu'il n'a pas à attendre si longtemps.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À raison
Pour mémoire, le taux de l'usure correspond au taux d'intérêt maximum légal que les banques ou autres établissements de crédit sont autorisés à pratiquer lorsqu'ils accordent un prêt.

Alors que les taux d'intérêt remontent fortement, la Banque de France a décidé d'ajuster la périodicité de la révision du taux de l'usure : celle-ci devrait permettre d'éviter qu'un effet de seuil à l'intérieur de chaque trimestre ne repousse les prêts au trimestre suivant.

Ainsi, depuis le 1er février 2023, la révision du taux de l'usure est mensuelle et le sera jusqu'au mois de juillet 2023. La méthode de calcul ne change pas et reste assise sur la moyenne des taux pratiqués lors des trois mois précédents.
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26/01/2023

Aides financières pour l'énergie : cumulables ?

Face à l'augmentation du prix de l'énergie, un professionnel fait le point sur les aides que lui propose l'État.

Résultat : il constate qu'il remplit toutes les conditions pour bénéficier de l'amortisseur électricité, mais aussi du guichet d'aide au paiement des factures de gaz et d'électricité.

Peut-il cumuler les deux mécanismes ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Oui
Les deux mécanismes peuvent être cumulés. L'amortisseur électricité, qui consiste en une réduction sur la facture du professionnel, est appliqué en 1er.

Une fois la réduction appliquée, si les dépenses d'énergies du professionnel représentent toujours 3 % de son chiffre d'affaires 2021, il pourra solliciter le guichet d'aide dont l'assistance prendra la forme d'un virement bancaire.

Notez que toutes les entreprises bénéficient d'une autre aide sans aucune démarche : la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE).
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19/01/2023

Taux réduit d'impôt sur les sociétés : il y a des limites !

Les sociétés qui réalisent un chiffre d'affaires qui n'excède pas 10 M€ peuvent bénéficier d'un taux réduit d'impôt sur les sociétés à 15 % dans la limite d'un certain montant de bénéfice imposable par période de 12 mois, toutes conditions par ailleurs remplies.

Pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2022, quel est le montant de cette limite ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
42 500 €
Par principe, le taux normal de l'impôt sur les sociétés (IS) est fixé à 25 %.

Par exception, pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2022, les sociétés qui ont réalisé un chiffre d'affaires qui n'excède pas 10 M€ au cours de l'exercice ou de la période d'imposition peuvent bénéficier du taux réduit d'IS à 15 % dans la limite de 42 500 € de bénéfice imposable par période de 12 mois.
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11/01/2023

Prendre le large… en se faisant une petite marge ?

Une société a décidé de soutenir un groupe d'étudiants lors d'une régate pendant l'été 2022.

Pour ce faire, elle a financé une partie du matériel et, en contrepartie, le groupe d'étudiants a fait la promotion de l'entreprise (revue de presse, affichage du logo de l'entreprise sur la coque du voilier, etc.).

En prévision de la clôture de l'exercice, la société s'interroge sur la possibilité de déduire ces dépenses de son résultat imposable ou de bénéficier d'une réduction d'impôt (mécénat).

D'après vous, que lui est-il possible de faire ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Déduire la charge
Contrairement aux dépenses de mécénat, les dépenses dites de « parrainage » ou de « sponsoring » constituent une charge déductible du résultat imposable lorsqu'elles sont réalisées dans l'intérêt direct de la société.

Cela suppose donc que l'entreprise retire un avantage de ce partenariat, dans le cadre de son exploitation, comme en matière de communication pour l'entreprise, de notoriété, d'image, de retombées économiques, etc.

Retenez qu'il est impératif d'établir que la dépense engagée est en rapport avec l'avantage attendu : en clair, la dépense ne doit pas être manifestement excessive au regard de l'action parrainée.
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15/12/2022

Rachat de jours de repos : une obligation ?

Un salarié a entendu parler du nouveau dispositif de rachat de jours de repos mis en place par le Gouvernement pendant l'été 2022.

Il a justement 5 jours de RTT et ne souhaite pas les poser avant la fin de l'année. Il demande donc à son employeur de les lui racheter.

Ce que refuse l'employeur, qui préfère que son salarié prenne ses jours de repos.

Un refus injustifié pour le salarié, qui estime que l'employeur a l'obligation de racheter ses jours de RTT.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Le nouveau dispositif de rachat de jours de repos mis en place par le Gouvernement permet effectivement au salarié de renoncer à ses jours de RTT et à l'employeur de les lui racheter.

Néanmoins, l'employeur n'a pas l'obligation de faire droit à la demande du salarié. Il peut donc refuser de racheter tout ou partie des jours de RTT (ici, les 5 jours).
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