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10/05/2023

Plan de sobriété énergétique : lancement du programme « Alt-Impact »

Dans le cadre de l'Acte 2 du plan de sobriété énergétique, le Gouvernement a annoncé le lancement du programme « Alt-Impact ». De quoi s'agit-il ?

Programme « Alt-Impact » : la sobriété énergétique concerne aussi le numérique !

En matière de consommation énergétique, 2 nombres sont à retenir concernant le numérique :

  • 10 %, c'est la part que représente le secteur numérique dans la consommation énergétique totale de la France ;
  • 50 %, c'est la hausse de la consommation énergétique du secteur entre 2013 et 2017. Un nombre qui va continuer à croître dans les prochaines années.

Dans un contexte de sobriété énergétique, le Gouvernement a donc décidé de lancer le programme « Alt-Impact », dont l'objectif est de former très largement aux gestes de sobriété numérique : écoconception des services numériques, allongement de la durée de vie des équipements, recyclage des matériels informatiques, etc.

À suivre…

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10/05/2023

AMF : des sanctions financières dans le secteur de la gestion de patrimoine

L'autorité des marchés financiers (AMF) a la charge d'assurer la bonne application de la réglementation financière en France et de protéger les droits des investisseurs. Dans le cadre de cette mission, elle dispose de la capacité à sanctionner les acteurs du marché ne se conformant pas aux règles…

La Commission des sanctions prononce des amendes !

Pour s'assurer que l'ensemble des règles s'appliquant au secteur financier sont bien respectées, l'autorité des marchés financiers (AMF) dispose de la capacité de contrôler les différents acteurs du marché et, grâce à sa Commission des sanctions, a la possibilité d'infliger directement des sanctions financières.

Ce qu'elle a fait récemment, à la suite d'une procédure menée à l'encontre d'une société de gestion de patrimoine.

C'est l'occasion pour l'AMF de mettre en lumière et de communiquer sur certaines des obligations qui pèsent sur les sociétés intervenant sur les marchés financiers.

Premièrement, lors de la condamnation de cette société, il est mis en évidence des manquements relatifs à l'agrément de la société. L'agrément de l'AMF doit obligatoirement être obtenu par toute société souhaitant proposer certains types de services sur les marchés financiers en France.

Dans le cas présent, si la société disposait bien de cet agrément, elle n'en respectait pas les prévisions, notamment en ce qu'elle ne disposait pas d'une direction effective en France.

Deuxièmement, la Commission a constaté que les procédures internes mises en place par la société étaient insuffisantes concernant la gestion et l'appréciation des risques. De plus, son personnel n'était pas régulièrement et efficacement formé en matière de conformité.

Dernier point litigieux, l'AMF reproche à la société de s'être montrée défaillante dans l'exécution de ses obligations relatives à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT), notamment en collaborant avec des organismes sur lesquels elle ne faisait pas de vérifications. En outre, elle manquait de loyauté et d'honnêteté dans l'accomplissement de ses formalités.

Pour l'ensemble de ces faits, l'AMF a prononcé une amende de 200 000 € à l'encontre de cette société. Notez que son dirigeant, reconnu responsable de ces manquements, a également été condamné au paiement d'une amende à titre personnel.

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10/05/2023

Déclassement de terrain = recalcul des droits de succession ?

Dans le cadre de la révision d'un plan local d'urbanisme (PLU), certains terrains constructibles peuvent être déclassés et donc, devenir non constructibles. Un déclassement qui peut s'avérer problématique au moment du calcul et du paiement des droits de succession sur ces terrains… Qu'en pense le Gouvernement ?

Déclassement de terrain : sans incidence sur le calcul des droits de succession

À l'occasion d'une succession, vous pouvez hériter de différents biens, notamment de terrains.

Si vous acceptez cette succession, vous allez devoir, en principe, vous acquitter de droits de succession (aussi appelés « droits de mutation à titre gratuit »).

Pour le calcul de ces droits, les immeubles (terrains, maisons, etc.) sont estimés d'après leur valeur vénale réelle au jour de la transmission, donc à la date du décès.

Problème : dans le cadre de la révision d'un plan local d'urbanisme (PLU), il peut arriver qu'un terrain, initialement constructible, passe en zone non constructible.

Un héritier peut donc se retrouver à payer d'importants droits de succession calculés sur la valeur d'un terrain constructible alors même qu'à court terme, ce terrain va être déclassé et voir en conséquence sa valeur s'effondrer…

Interrogé sur la possibilité, dans ce type de situation, de calculer les droits de succession sur la valeur future du terrain déclassé et non sur la valeur vénale réelle au jour de la transmission, le Gouvernement répond par la négative.

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10/05/2023

« En avoir pour mes impôts » : le Gouvernement joue la transparence

Vous souhaitez savoir à quoi servent vos impôts ? Vous aimeriez donner votre avis sur l'utilisation qui est faite de cet argent ? La consultation publique « En avoir pour mes impôts », lancée par le Gouvernement le 25 avril 2023, est faite pour vous !

« En avoir pour mes impôts » : comment sont utilisés vos impôts

Vous souhaitez savoir à quoi servent vos impôts ? Connectez-vous sur le site enavoirpourmesimpots.gouv.fr.

Ce site répertorie les grandes dépenses publiques (protection sociale, éducation, charge de la dette, recherche, etc.) et la proportion des impôts affectée à chaque poste de dépense.

Notez qu'une synthèse de ces informations vous sera transmise avec votre avis d'imposition.

« En avoir pour mes impôts » : donnez votre avis !

Le 25 avril 2023, le Gouvernement a lancé une consultation publique intitulée « En avoir pour mes impôts », pour vous donner la possibilité de vous exprimer sur l'utilisation qui est faite de vos impôts.

Comme tout un chacun, vous devriez prochainement recevoir un lien vers un questionnaire en ligne.

Si vous n'avez pas Internet, vous pourrez, si vous le souhaitez, remplir ce document en vous rendant directement dans des points de contact locaux.

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10/05/2023

Harcèlement moral : chaque mot compte ?

Le juge vient d'étendre la protection contre le licenciement à la salariée ayant, implicitement, dénoncé des faits de harcèlement moral... Concrètement, qu'est-ce que cela change ?

Dénonciation implicite de harcèlement moral : salarié protégé ?

Quiconque dénonce des faits de harcèlement moral est protégé d'un éventuel licenciement, à la condition qu'il soit de bonne foi et qu'il qualifie les faits en cause exactement en ces termes.

Tout du moins, jusqu'à présent…

Dans une récente affaire, une salariée d'association envoie un courrier au conseil d'administration dans lequel elle dénonce le comportement de son employeur qui, selon elle, a entraîné une « dégradation de ses conditions de travail et de son état de santé ».

Peu de temps après, elle est licenciée pour avoir gravement mis en cause l'attitude et les décisions de son directeur, critiqué le fonctionnement de la structure et sa gouvernance, et porté des attaques à l'encontre de plusieurs collègues.

Sauf que la salariée estime qu'eu égard à la nature des faits qu'elle a précédemment dénoncés, caractéristiques d'une situation de harcèlement moral, elle doit profiter de la protection contre le licenciement.

Sauf que la salariée n'a jamais utilisé le terme de « harcèlement », répond l'employeur ce qui, selon lui, la prive de toute protection... D'autant qu'il n'est pas non plus fait mention d'une éventuelle situation de « harcèlement » dans la lettre de licenciement.

Le licenciement est donc valable !

Un raisonnement que n'approuve pas ici le juge, qui prononce la nullité du licenciement : au vu du contenu du courrier, l'employeur ne pouvait pas ignorer que la salariée entendait dénoncer des faits de harcèlement.

L'absence d'utilisation du mot « harcèlement » est donc ici sans incidence.

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09/05/2023

Montant du Smic et du minimum garanti au 1er mai 2023

Montant du minimum garanti

Le montant du minimum garanti est fixé à 4,10 € au 1er mai 2023

Montant du SMIC

  • Cas général

Au 1er mai 2023, le taux horaire du Smic passe de 11,27 € brut à 11,52 € brut, soit 1 747,20 € par mois sur la base d'une durée hebdomadaire de travail de 35 heures.

Salaire minimum de croissance (Smic)

(articles L 3231-1 et suivants du Code du travail)

Territoire métropolitain et DOM

Date d'effet

SMIC horaire

SMIC base 35 h par semaine

01.05.2023

11,52 €

1 747,20 €

  • Pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans

Au 1er mai 2023, si vous employez des jeunes travailleurs, le SMIC qui leur est applicable comporte un abattement fixé à :

  • 20 % avant 17 ans (soit 9,22 € pour le SMIC horaire),
  • 10 % entre 17 et 18 ans (soit 10,37 € pour le SMIC horaire).

Cet abattement est supprimé pour les jeunes travailleurs ayant 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d'activité dont ils relèvent.

  • Pour les apprentis dont le contrat d'apprentissage a été conclu depuis le 1er janvier 2019 (valeur mensuelle)

Âge de l'apprenti

1ère année

2e année

3ème année

< à 18 ans

471,74 €

681,41 €

960,96 €

(27 % du SMIC)

(39 % du SMIC)

(55 % du SMIC)

De 18 à 20 ans

751,30 €

891,07 €

1 170,62 €

(43 % du SMIC)

(51 % du SMIC)

(67 % du SMIC)

De 21 à 25 ans

926,02 €

1 065,79 €

1 362,82 €

(53 % du SMIC*)

(61 % du SMIC*)

(78 % du SMIC*)

* ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l'emploi occupé, s'il est plus favorable

Les apprentis 26 ans et plus bénéficient de 100 % du SMIC (soit 1 747,20 €), sauf dispositions conventionnelles plus favorables.

  • Pour les salariés embauchés en contrat de professionnalisation (valeur mensuelle) au 1er mai 2023

Âge du salarié en contrat de professionnalisation

Qualification d'un niveau inférieur au bac professionnel

Qualification d'un niveau égal ou supérieur au bac professionnel

De 16 à 20 ans

960, 96 €

1 135,68 €

(55 % du SMIC)

(65 % du SMIC)

De 21 à 25 ans inclus

1 123,04 €

 1 397,76 €

(70 % du SMIC)

(80 % du SMIC)

Au moins 26 ans

Rémunération égale à 85 % du salaire minimum conventionnel de branche sans pouvoir être inférieure à 100 % du SMIC

  • À Mayotte

Un montant horaire spécifique s'applique. Au 1er janvier 2023, il est fixé à 8,70 € (soit 1 319,50 € par mois sur la base de 35 heures de travail hebdomadaires).


Source : 

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09/05/2023

Eau chaude en entreprise : c'est la fin ?

Au vu de la situation énergétique actuelle, le Gouvernement autorise, à titre expérimental, les entreprises à supprimer l'eau chaude sanitaire des lavabos dans les bâtiments à usage professionnel. Qui est concerné ? Existe-t-il une procédure à suivre ? Existe-t-il des exceptions ? Réponse…

Suppression de l'eau chaude sanitaire en entreprise : une expérimentation

Pour rappel, la loi impose à l'employeur de mettre à disposition des travailleurs les moyens d'assurer leur propreté individuelle, notamment des vestiaires, des lavabos, des cabinets d'aisance et, le cas échéant, des douches.

S'agissant des lavabos, il est prévu que l'eau doit y être potable, et également à température réglable. Elle doit être distribuée à raison d'un lavabo pour 10 travailleurs au plus.

Exceptionnellement, dans le contexte de sobriété énergétique et à titre expérimental, depuis le 28 avril 2023 et jusqu'au 30 juin 2024, l'employeur est autorisé à déroger à son obligation de mettre à disposition de l'eau chaude sanitaire pour les lavabos dans les bâtiments à usage professionnel.

Pour cela, l'employeur doit obtenir l'avis du comité social et économique (CSE), lorsqu'il existe.

De même, il ne pourra déroger à cette obligation qu'à la condition que l'évaluation des risques professionnels, mise à jour préalablement, n'ait révélé aucun risque pour la sécurité et la santé des travailleurs du fait de l'absence d'eau chaude sanitaire.

Notez que l'eau chaude sanitaire ne pourra pas être supprimée dans les cas suivants :

  • pour les lavabos dans les locaux affectés à l'hébergement des travailleurs ;
  • dans le local d'allaitement ;
  • dans le local de restauration dans les établissements d'au moins 50 salariés ;
  • dans les douches, incluant celles affectées à l'hébergement des travailleurs ;
  • pour l'eau des éviers, lavabos et douches, pour les salariés hébergés par les employeurs agricoles.

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09/05/2023

Entreprises : si vous êtes victime d'une cyberattaque…

Les entreprises sont de plus en plus souvent victimes de cyberattaques. Si cela vous arrive, sachez que depuis le 24 avril 2023, vous avez 72 heures pour porter plainte. Pourquoi ?

Cyberattaque : plainte dans les 72 heures !

Depuis le 24 avril 2023, si vous subissez une cyberattaque dans le cadre de votre activité professionnelle, vous avez 72 heures pour porter plainte pour pouvoir être indemnisé par votre assureur (dans la mesure où votre contrat d'assurance couvre ce type de risque).

Cette obligation concerne toutes les personnes agissant dans le cadre de leur activité professionnelle. Notez que cette nouveauté est applicable aux nouveaux contrats d'assurance, ainsi qu'à ceux signés avant le 24 avril 2023.

Attention : le délai de 72 heures débute à compter du moment où vous découvrez les pertes et dommages occasionnés par une cyberattaque.

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09/05/2023

Mai 2023 : revalorisation de l'allocation d'activité partielle et d'activité partielle de longue durée

Au 1er mai 2023, les montants de l'allocation d'activité partielle et de l'activité partielle de longue durée (APLD) ont été revus à la hausse. Quels sont ces nouveaux montants ?

Allocation d'activité partielle et d'APLD : combien ?

Depuis le 1er mai 2023, le taux horaire minimal de l'allocation d'activité partielle versée à l'employeur est fixé à 8,21 € (au lieu de 8,03 €).

De même, le taux horaire minimal de l'allocation versée aux employeurs bénéficiant de l'activité partielle de longue durée (APLD) est fixé à 9,12 € (au lieu de 8,92 €).

Notez que ces nouveaux montants s'appliquent aux demandes d'indemnisation adressées à l'autorité administrative au titre des heures chômées par les salariés à compter du 1er mai 2023.

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09/05/2023

Coupe du monde de rugby et JO : des cadeaux exonérés de cotisations sociales ?

Afin de permettre une large participation du public à la Coupe du monde de rugby et aux Jeux olympiques qui auront lieu en France en 2023 et en 2024, l'Urssaf a récemment précisé les conditions d'exonération de cotisations des cadeaux et bons d'achat octroyés aux salariés en rapport avec ces 2 évènements sportifs. Focus.

Coupe du monde de rugby et JO : des précisions sur les avantages octroyés aux salariés

En début d'année 2023, le Gouvernement avait annoncé que les cadeaux et bons d'achat octroyés aux salariés par le comité social et économique (CSE) ou, à défaut de CSE, par l'employeur, en lien direct avec la Coupe du monde de rugby ou les Jeux olympiques et paralympiques seraient exonérés de cotisations et de contributions sociales.

Des précisions viennent d'être apportées concernant les conditions d'exonération de ces bons d'achat et cadeaux :

  • ils ne doivent être utilisables que dans les boutiques officielles, en ligne ou en magasin, de ces deux compétitions ;
  • les cadeaux en nature (billets, transport, hébergement, etc.) ne doivent provenir que de ces boutiques officielles ;
  • concernant ceux dédiés aux Jeux paralympiques de Paris 2024, ils peuvent être attribués par le CSE ou par l'employeur jusqu'au 8 septembre 2024.

Le montant des avantages ainsi exonérés est plafonné à 25 % du plafond mensuel de la sécurité sociale (soit 917 € pour 2023) par an et par salarié.

Notez qu'en cas de dépassement de ce plafond, le surplus sera soumis à cotisations et contributions sociales.

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08/05/2023

Déclaration du patrimoine immobilier : des précisions…

Depuis quelques mois, pour faire suite à la suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales, le Gouvernement invite les propriétaires de locaux affectés à l'habitation à déclarer leur patrimoine immobilier par l'intermédiaire du site Internet des impôts. Concrètement, quelles informations allez-vous devoir fournir ?

Déclaration de patrimoine immobilier : que devez-vous déclarer ?

Avant le 1er juillet 2023, tous les propriétaires de locaux affectés à l'habitation devront déclarer à l'administration fiscale, pour chaque local, certaines informations qui diffèrent selon la nature de l'occupation du bien.

Concrètement, si vous vous réservez la jouissance du logement, vous devez déclarer la nature de l'occupation :

  • résidence principale ;
  • résidence secondaire ;
  • logement vacant.

En revanche, si le logement est occupé par un tiers, vous devez communiquer à l'administration l'identité des occupants, à savoir :

  • les nom, prénom, date de naissance, pays, département et commune de naissance, pour les occupants personnes physiques ;
  • la forme juridique, la dénomination et le numéro SIREN, pour les occupants personnes morales (entreprises, sociétés, etc.).

En pratique, pour faire cette déclaration, vous devrez utiliser le service « Gérer mes biens immobiliers » disponible dans votre espace sécurisé sur le site Internet impots.gouv.fr.

Notez que cette déclaration devra être déposée chaque année avant le 1er juillet si des changements sont intervenus depuis la dernière déclaration.

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08/05/2023

Imposition forfaitaire sur les pylônes électriques : c'est la fin ?

Un sénateur s'interroge sur l'avenir de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes électriques instituée au profit des communes. S'achemine-t-on vers une suppression de cette taxe ? Réponse du Gouvernement.

Imposition forfaitaire sur les pylônes électriques : statut quo

Depuis quelques années, le Gouvernement manifeste clairement sa volonté de limiter le nombre de taxes à faible rendement.

Ce qui inquiète particulièrement un sénateur, qui s'interroge sur l'avenir de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes électriques.

Pour mémoire, cette imposition, instituée au profit des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), est due par les exploitants de lignes électriques.

En 2023, son montant par pylône est fixé à :

  • 2 800 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts ;
  • 5 592 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.

Du fait de son coût de recouvrement, cette imposition peut sembler inefficiente. Pour autant, un certain nombre d'élus plaident en faveur de son maintien.

Interrogé sur l'éventualité d'une suppression de cette taxe, le Gouvernement répond par la négative.

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