Actu sociale

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07/02/2022

Dirigeants : une égalité professionnelle renforcée

L'égalité professionnelle est devenue un véritable enjeu. A cet égard, le Gouvernement a pris de nouvelles mesures pour favoriser cette égalité dans les plus grandes entreprises, notamment concernant les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes. Revue de détails…


Des mesures qui ne visent que les grandes entreprises

Pour renforcer l'égalité professionnelle dans les entreprises qui emploient au moins 1 000 salariés depuis 3 exercices consécutifs, il est prévu, à compter du 1er mars 2022, que l'employeur publie chaque année les écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes.

Ces écarts de représentation devront également, à compter du 1er mars 2023, être rendus publics sur le site internet du ministère chargé du travail, dans des conditions qui doivent être définies par un décret non encore paru à ce jour.

De plus, à compter du 1er mars 2026, la proportion de personnes de chaque sexe ne devra pas être inférieure à 30 %. Ce taux passera à 40 % à compter du 1er mars 2029. Si ces résultats ne sont pas atteints à ces dates précises, l'entreprise aura 2 ans pour se mettre en conformité.

A ce titre, elle devra, au bout d'un an, publier des objectifs de progression et les mesures de correction retenues, dont les modalités doivent être définies par un décret non encore paru à ce jour.

A défaut d'une telle publication, elle s'exposera à une pénalité financière dont le montant maximum est fixé à 1 % de la masse salariale de l'année précédente.

Une négociation sur l'égalité professionnelle devra également porter sur les mesures adéquates et pertinentes de correction. Toutefois, si aucun accord n'est trouvé, alors l'employeur devra déterminer ces mesures via une décision unilatérale après consultation du comité économique et social.

Source : Loi n° 2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle (article 14)

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04/02/2022

Aides à la mobilité : un site pour vous y retrouver !

Afin d'encourager le recrutement, le Gouvernement a mis en place de nombreuses aides pour favoriser la mobilité des salariés. Pour les rendre plus accessibles et plus visibles, un site référence désormais toutes ces aides…


« mesaidesverslemploi.fr » : le site de référence

Pour supprimer le frein que peut représenter la mobilité dans la recherche d'emploi, un site Internet référence désormais toutes les aides à la mobilité et accompagne les personnes concernées dans la constitution de leur dossier.

Pour rappel, ces aides vont notamment porter sur le financement du permis de conduire, l'acquisition de vélos électriques, la réparation d'une voiture, etc.

En plus de ce référencement, ce site répertorie également les plateformes mobilité qui permettent aux personnes qui le souhaitent de bénéficier d'un accompagnement pour faciliter la mobilité.

Vous pouvez retrouver toutes ces informations sur le site mesaidesverslemploi.fr.

Source : Communiqué de presse du Ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, du 31 janvier 2022

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04/02/2022

Epargne salariale : sensibiliser les PME

Afin d'encourager les PME à mettre en place des dispositifs d'épargne salariale dans leur entreprise, le Gouvernement lance une campagne de sensibilisation à leur égard. Explications.


Epargne salariale : mieux informer les PME

En ce début 2022, 3 personnes ont été désignées « ambassadeurs à la participation et à l'intéressement » par le Gouvernement.

Ces personnes sont chargées de sensibiliser les PME en ce qui concerne le développement de la participation et de l'intéressement des salariés dans les entreprises.

En pratique, elles devront faire connaître aux PME les dispositifs déjà existants et mis à leur disposition pour les aider à mettre en place des outils de participation et d'intéressement.

Source : Communiqué de presse du Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, du 28 janvier 2022, n°1950

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03/02/2022

Repos dominical : de nouvelles dérogations ?

Certains établissements, en raison de la nature de leur activité, sont autorisés à déroger à la règle du repos dominical. Le Gouvernement vient d'élargir la liste des établissements visés. Explications…


Repos dominical : qui n'est pas concerné ?

Pour pouvoir déroger au repos dominical, en attribuant un repos hebdomadaire par roulement, en raison des contraintes de la production, de l'activité ou des besoins du public, les établissements doivent figurer sur une liste spécifique, que vous pouvez retrouver ici.

Depuis le 30 janvier 2022, cette liste est complétée par l'ajout de la catégorie « activités religieuses ». Peuvent ainsi déroger au repos dominical les établissements à caractère religieux qui exercent des activités directement liées à l'exercice du culte.

Source : Décret n° 2022-76 du 28 janvier 2022 portant inscription des établissements à caractère religieux sur la liste des établissements pouvant déroger à titre permanent au repos dominical

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02/02/2022

Le service « impact emploi association » évolue

Le service « impact emploi association », qui permet aux associations de bénéficier d'un accompagnement en ce qui concerne la gestion des emplois, évolue. De quelle façon ?


Une réponse aux attentes des utilisateurs

Pour rappel le service « impact emploi association » a pour objectif d'accompagner les associations dans leur gestion des emplois.

Désormais, ce service sera accessible directement en ligne, à partir des navigateurs Internet.

Ainsi, les personnes concernées n'auront plus à télécharger le logiciel sur leur ordinateur et disposeront d'un compte avec identifiant et mot de passe.

De nouvelles fonctionnalités sont également ajoutées : création de déclaration préalable à l'embauche, calcul des bulletins de salaires de manière groupée, etc.

Notez que l'Urssaf mène une enquête pour déterminer les attentes des utilisateurs que vous pouvez retrouver ici.

Source : Actualité de l'Urssaf du 20 janvier 2022

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01/02/2022

Impossibilité de reclassement : défaut de notification = indemnisation ?

Dans le cadre d'un licenciement pour inaptitude, en l'absence de notification des motifs qui s'opposent à son reclassement dans l'entreprise, le salarié peut recevoir une indemnisation. Et si ce licenciement est requalifié en licenciement sans cause réelle et sérieuse, il peut aussi prétendre au versement d'une indemnité. Reste à savoir si ces 2 indemnités peuvent se cumuler…


« Choisir, c'est renoncer » !

Pour rappel, en cas d'impossibilité de reclassement d'un salarié inapte, l'employeur doit motiver sa décision et la notifier au salarié, sauf à ce que le salarié lui-même ait refusé un emploi conforme aux critères légaux.

A défaut, le salarié est en droit de réclamer le versement d'une indemnité.

C'est précisément ce qui s'est passé dans une affaire récente concernant un salarié licencié pour inaptitude.

Quelque temps plus tard, son licenciement ayant été requalifié en licenciement sans cause réelle et sérieuse, la question s'est posée de savoir si cette indemnité pour défaut de notification des motivations liées à l'impossibilité de reclassement pouvait se cumuler avec l'indemnité de licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Une question à laquelle le juge a répondu par la négative : ces 2 indemnités ne sont pas cumulables.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 15 décembre 2021, n°20-18782

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31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : nouvelle prolongation du « zéro reste à charge » pour l'employeur ?

Afin de faire face à la persistance de la crise sanitaire, le Gouvernement reconduit certaines mesures, et notamment celles relatives au taux de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle pour les entreprises les plus impactées par la crise. Explications…


Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : une nouvelle prolongation

L'indemnité majorée que reçoivent les salariés de certaines entreprises dans le cadre de l'activité partielle, fixée à 70 % de la rémunération horaire brute, devait prendre fin au 31 janvier 2022. Pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire, cette majoration est prolongée jusqu'au 28 février 2022.

De la même manière, certains employeurs continueront de percevoir une allocation au titre de cette activité partielle au taux de 70 % jusqu'au 28 février 2022, et non plus jusqu'au 31 janvier 2022.

Pour rappel, les entreprises concernées sont celles dont :

  • l'activité principale implique l'accueil du public et est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • l'établissement est situé dans une région soumise à des restrictions spécifiques des conditions d'exercice de l'activité économique et de circulation des personnes prises par l'administration dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, et qui subit une forte baisse de chiffre d'affaires ;
  • l'établissement appartient à l'un des secteurs protégés (S1 ou S1 bis) et subit une très forte baisse de chiffre d'affaires.

Sources :

  • Décret n° 2022-77 du 28 janvier 2022 relatif à la détermination du taux de l'indemnité d'activité partielle
  • Décret n° 2022-78 du 28 janvier 2022 relatif à la détermination du taux de l'allocation d'activité partielle

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28/01/2022

Contributions de formation professionnelle et d'apprentissage : un guide pour s'y retrouver !

Afin d'aider les employeurs à mieux appréhender la réforme du financement de la formation professionnelle et de l'apprentissage, l'Urssaf a mis en place un guide pratique à leur disposition. Explications…


L'Urssaf vous accompagne dans vos démarches

Face aux évolutions récentes relatives au financement de la formation professionnelle et de l'apprentissage, l'Urssaf publie un guide pratique à destination des employeurs.

Ce guide a pour but d'accompagner les employeurs dans leurs démarches, de manière pédagogique. Il propose notamment un rappel du contexte et des enjeux de cette réforme mais également des explications, accompagnées de schémas, concernant chacune des contributions.

Vous pouvez retrouver ce guide ici.

Source : Guide pratique de l'Urssaf

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27/01/2022

Coronavirus (COVID-19) et restauration en entreprise : des aménagements

Afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire, le Gouvernement a pris de nombreuses mesures en vue d'adapter les conditions de travail et notamment, la restauration en entreprise. Revue de détails…


Coronavirus (Covid-19) : de nouvelles règles selon la taille de l'entreprise

Jusqu'au 30 avril 2022, lorsque la configuration du local de restauration ne permet pas de garantir le respect de la distanciation nécessaire, l'employeur peut prévoir un ou plusieurs autres emplacements temporaires, suivant des modalités qui vont varier en fonction du nombre de salariés.

Notez que cette date peut être reportée jusqu'au 31 juillet 2022 au plus tard, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire.

  • Concernant les entreprises d'au moins 50 salariés

Les emplacements temporaires peuvent ne pas comporter tous les équipements normalement prévus par la Loi (moyen de conservation ou de réfrigération des aliments et boissons, installation permettant de réchauffer les plats, etc.) mais doivent permettre de préserver la santé et la sécurité des salariés pendant leur restauration.

Ils peuvent également, le cas échéant, être situés à l'intérieur des locaux affectés au travail, sauf dans les locaux dont l'activité comporte l'emploi ou le stockage de substances ou de mélanges dangereux.

  • Concernant les entreprises de moins de 50 salariés

Les emplacements temporaires doivent répondre aux exigences légales prévues pour les locaux de restauration de ces entreprises et permettre de préserver la santé et la sécurité des salariés.

De plus, s'ils sont situés dans les locaux affectés au travail, il n'est exceptionnellement plus nécessaire d'adresser la déclaration prévue à cet effet à l'inspection et au médecin du travail.

Source : Décret n° 2022-61 du 25 janvier 2022 portant aménagement temporaire des dispositions du code du travail relatives aux locaux de restauration

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26/01/2022

Titre-mobilité : démocratiser les transports alternatifs

Le titre-mobilité permet, sous conditions, la prise en charge des frais de déplacement du salarié par l'employeur. Des précisions sur ce dispositif étaient attendues… Elles viennent d'être publiées…


Les frais de transport pris en compte par le titre-mobilité !

La prise en charge des frais de transport personnel du salarié par l'employeur peut prendre la forme d'une solution de paiement spécifique, dématérialisée et prépayée, intitulée « titre-mobilité ».

Ces titres-mobilité sont émis par une société spécialisée qui les cède à l'employeur contre paiement de leur valeur libératoire et, le cas échéant, d'une commission (dans des conditions que vous pouvez retrouver ici).

Ils servent au paiement de services spécifiques liés aux déplacements des salariés entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail, fournis ou commercialisés par des organismes agréés, dont la liste est désormais connue et consultable ici.

Source : Décret n°2021-1663 du 16 décembre 2021 relatif au titre-mobilité

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26/01/2022

« Territoire zéro chômeur de longue durée » : quelles nouveautés ?

Afin de perfectionner l'expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée », le Gouvernement est venu apporter des précisions concernant ses modalités d'application. Lesquelles ?


« Territoire zéro chômeur de longue durée » : de nouvelles précisions

Pour rappel, l'expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée » a pour objectif de lutter contre l'éloignement durable de l'emploi des personnes les plus fragiles grâce à une insertion s'appuyant sur l'activité économique.

A ce titre, les entreprises peuvent recevoir une contribution au développement de l'emploi, complétée, le cas échéant, par une contribution temporaire au démarrage et au développement. Cette dernière comprend notamment une dotation d'amorçage.

Il est désormais précisé :

  • que cette dotation est versée à raison de chaque équivalent temps plein supplémentaire recruté par l'entreprise ;
  • et que son montant est fixé dans la convention liant l'Etat et le fonds d'expérimentation.

Notez qu'elle ne peut excéder 30 % du montant brut du Salaire annuel minimum de croissance (Smic).

De plus, l'entreprise doit désormais formellement s'engager à ne pas consacrer les bénéfices résultant de ses activités non concurrentes de celles déjà présentes sur le territoire à autre chose que le développement des activités en question.

Source : Décret n° 2021-1742 du 22 décembre 2021 modifiant le décret n° 2021-863 du 30 juin 2021 relatif à l'expérimentation « territoire zéro chômeur de longue durée »

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25/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : allègement du télétravail

Depuis sa mise en place lors du 1er confinement, le protocole sanitaire national a régulièrement été mis à jour pour tenir compte des évolutions de la crise sanitaire. La dernière mise à jour du 21 janvier 2022 vient de nouveau modifier les règles applicables en matière de télétravail…


Coronavirus (Covid-19) et télétravail : quoi de neuf ?

L'obligation pour les entreprises, dont les postes le permettent, de mettre en place, au minimum, 3 jours de télétravail par semaine, prend fin au 1er février 2022.

En conséquence, à compter du 2 février 2022, le recours au télétravail sera seulement recommandé et non plus obligatoire. Les employeurs continueront d'en fixer les modalités dans le cadre du dialogue social.

Source : Site du Ministère du travail, Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de COVID-19, version applicable au 21 janvier 2022

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