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11/03/2024

Bail rural : payer ses fermages en fonction de ses récoltes ?

En matière de baux ruraux, on ne parle pas de loyers, mais de fermages. Ceux-ci suivent leur propre régime, qui peut notamment prévoir un paiement en denrées issues de l'exploitation calculé sur la base des récoltes. Mais dans quelles limites ?

Bail rural : comment calculer les fermages ?

Un bail à ferme est signé entre le propriétaire de parcelles agricoles et un exploitant. Ce bail prévoit que le bailleur sera rémunéré par « un fermage annuel égal à 1/5 de la récolte produite sur les parcelles louées ».

27 ans plus tard, par suite d'un désaccord sur le montant des fermages, le bailleur saisit le juge pour faire évaluer rétroactivement les montant des fermages sur les 5 dernières années.

Constatant un écart entre ce qu'il a perçu de son locataire et ce que représentait réellement 1/5 des récoltes, le bailleur demande à être indemnisé et à ce que le bail soit résilié.

Le locataire décide de contre-attaquer en faisant valoir que la clause initiale portant sur le calcul du fermage n'était pas légale. Pour lui, s'il est bien possible de faire fluctuer le montant du fermage en fonction des récoltes, il n'est pas possible d'utiliser simplement comme base du calcul une portion des récoltes.

Ce que confirme le juge, qui précise que pour faire fluctuer le montant des fermages, il faut néanmoins les encadrer dans des valeurs minimales et maximales qui sont déterminées par l'autorité administrative.

Ici, la clause ne prévoyant aucunes limites (haute ou basse), elle doit être considérée comme nulle.

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08/03/2024

De la micro à la grande entreprise : des seuils revus et corrigés, à nouveau…

Les catégories d'entreprises (micros, petites, moyennes et grandes entreprises) varient selon leurs tailles, définies en fonction de seuils de chiffre d'affaires, de total de bilan et de nombre de salariés. Des critères qui viennent d'être redéfinis… Pour la deuxième fois en ce début d'année 2024…

Catégories d'entreprise : micro, petite, moyenne ou grande entreprise ?

En janvier 2024, les seuils permettant d'établir l'appartenance d'une société à différentes catégories (micro, petite, moyenne ou grande entreprise) avaient été modifiés. Et il en allait de même pour les seuils concernant les groupes.

Ceux-ci sont à nouveau modifiés au 1er mars 2024. Ces nouveautés s'appliquent aux comptes et rapports afférents aux exercices sociaux ouverts à compter du 1er janvier 2024.

Si vous voulez savoir si vous gérez / dirigez une micro-entreprise, une petite entreprise, une moyenne entreprise ou une grande entreprise, reportez-vous au tableau suivant qui définit, sur le plan réglementaire, les catégories d'entreprises françaises :

Catégorie

Chiffre d'affaires (en €)

Total du bilan (en €)

Nombre de salariés

Micro-entreprise

Jusqu'à 900 K€

Jusqu'à 450 K€

Jusqu'à 10

Petite entreprise

Jusqu'à 15 M€

Jusqu'à 7,5 M€

Jusqu'à 50

Moyenne entreprise

Jusqu'à 50 M€

Jusqu'à 25 M€

Jusqu'à 250

Grande entreprise

> 50 M€

> 25 M€

> 250

Une nomenclature est également prévue pour les groupes français, selon le détail suivant :

Catégorie

Chiffre d'affaires (en €)

Total du bilan (en €)

Nombre de salariés

Petit groupe

Jusqu'à 18 M€

Jusqu'à 9 M€

Jusqu'à 50

Moyen groupe

Jusqu'à 60 M€

Jusqu'à 30 M€

Jusqu'à 250

Grand groupe

> 60 M€

> 30 M€

> 250

Pour information :

  • le montant net du chiffre d'affaires est égal au montant des ventes de produits et services liés à l'activité courante, diminué des réductions sur ventes, de la TVA et des taxes assimilées ;
  • le total du bilan est égal à la somme des montants nets des éléments d'actif ;
  • le nombre moyen de salariés est apprécié sur le dernier exercice comptable s'il ne correspond pas à l'année civile précédente.

De plus, les seuils permettant d'établir si une entreprise doit ou non nommer un commissaire aux comptes ont également été modifiés. Il est désormais nécessaire de faire appel à un commissaire aux comptes si au moins 2 des 3 seuils suivants sont atteints :

Catégorie

Chiffre d'affaires (en €)

Total du bilan (en €)

Nombre de salariés

Sociétés indépendantes

10 M€

5 M€

50 salariés

Sociétés contrôlées directement ou indirectement par une ou plusieurs personnes et entités

 

5 M€

 

2,5 M€

 

25 salariés

Pour finir, notez que les mandats de commissaires aux comptes en cours au 1er mars 2024 se poursuivent jusqu'à leur date d'expiration.

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07/03/2024

Récupérer un véhicule en fourrière : combien ça coûte en 2024 ?

Pour récupérer son véhicule mis en fourrière, le propriétaire doit verser des frais dont le tarif est plafonné. De nouveaux montants maxima viennent d'entrer en vigueur. Quels sont-ils ?

Les nouveaux montants des tarifs maxima des frais de fourrière sont connus !

Récupérer un véhicule auprès d'une fourrière suppose que les conducteurs s'affranchissent du paiement de certaines sommes.

Le montant de ces sommes est régulé et ne peut pas dépasser certains seuils.

Un tableau a été publié afin d'établir les nouveaux montants à ne pas dépasser. Il est applicable depuis le 1er mars 2024.

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06/03/2024

Agriculture : vers une reconquête de la souveraineté

Dans un contexte de tensions autour du monde agricole, les annonces gouvernementales se multiplient afin de maintenir le dialogue et de trouver une issue favorable pour les agriculteurs… C'est pourquoi un plan destiné à la reconquête de la souveraineté en matière d'élevage a été publié. Quel en est le contenu ?

Souveraineté de l'élevage : « produire ce que nous mangeons »

À l'occasion du Salon de l'agriculture 2024, les annonces ont été nombreuses. Le but ? Répondre aux attentes du monde agricole qui fait connaître sa colère depuis le début d'année.

Ainsi le ministre de l'Agriculture a détaillé la mise en place d'un « Plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage ».

Dans le cadre de ce plan, le Gouvernement met en avant 5 axes de travail :

  • traduire en objectifs chiffrés l'ambition gouvernementale et identifier les principaux enjeux par filière ainsi que les externalités positives à maximiser pour pouvoir orienter les politiques publiques en cohérence ;
  • objectiver et promouvoir les apports de l'élevage pour redonner ses lettres de noblesse au métier d'éleveur ;
  • améliorer le revenu des éleveurs, y compris en renforçant la compétitivité des filières d'élevage ;
  • accroître l'attractivité du métier d'éleveur pour assurer le renouvellement des générations ;
  • replacer l'élevage au cœur de la transition écologique pour accroître la contribution des filières d'élevage à la décarbonation et améliorer leur résilience.

Afin d'atteindre ces objectifs, plusieurs mesures sont annoncées, notamment des avantages fiscaux, des prêts garantis et des aides aux investissements.

Une des premières mesures, attendue de longue date par le secteur agricole, a d'ores et déjà été concrétisée.

En effet, un texte a été publié afin d'interdire l'utilisation de dénomination se rapportant à des produits d'origines animales pour la désignation, la commercialisation et la promotion de produits contenant des protéines végétales.

Cette interdiction entrera en vigueur le 1er juin 2024 et il sera possible d'écouler les stocks préexistants jusqu'au 27 février 2025.

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05/03/2024

Plan loup : comment protéger les troupeaux ?

Dans un contexte de tensions pour les professionnels du secteur agricole, plusieurs textes ont été publiés en lien avec un sujet qui divise toujours fortement : la protection des troupeaux face aux risques de prédations… Quelles sont les nouveautés ?

Des éleveurs mieux indemnisés et mieux protégés face aux prédateurs ?

Alors que les professionnels du monde agricole expriment leur colère depuis le début d'année 2024, un sujet sensible pour les éleveurs fait l'objet de la publication de plusieurs textes : la protection des troupeaux d'élevages face aux risques d'attaques par des prédateurs, et tout particulièrement les loups.

Ces publications font suite aux travaux du Groupe national loup qui propose une Plan national d'actions 2024-2029 afin d'accompagner les éleveurs dans la protection de leurs troupeaux, tout en protégeant les loups.

Ainsi, plusieurs mesures viennent faire évoluer et faciliter le recours aux louvetiers par les préfets lorsque des troupeaux sont attaqués.

Les conditions dans lesquelles les louvetiers peuvent ouvrir le feu sur les loups, ainsi que la liste des matériels qu'ils peuvent utiliser sont également élargies.

En plus de ces mesures, les modalités d'indemnisation des éleveurs qui subissent des pertes directes d'animaux suite à des attaques de loups, d'ours ou de lynx sont revalorisées.

Cela représente une augmentation de 33 % pour les indemnisations liées aux pertes d'ovins et de 25 % pour les pertes de caprins.

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04/03/2024

MHE : le dispositif à nouveau adapté

Par suite des mouvements sociaux des agriculteurs de ce début d'année 2024, le Gouvernement avait revu les modalités du dispositif d'indemnisation des éleveurs touchés par la maladie hémorragique épizootique (MHE). Il est une nouvelle fois adapté…

Indemnisation de la MHE : plus d'animaux concernés

Début février 2024, le Gouvernement a répondu à la colère des agriculteurs en prenant plusieurs mesures en leur faveur. Parmi celles-ci, le dispositif d'indemnisation des éleveurs touchés par la maladie hémorragique épizootique a été revu afin d'améliorer le niveau d'indemnisation des éleveurs concernés.

Moins d'un mois après, le dispositif est à nouveau modifié.

Ainsi, plusieurs catégories d'animaux, non prises en compte au préalable, rejoignent le dispositif. Il est désormais possible d'être indemnisé à hauteur de :

  • 2 800 € pour les bovins femelles de plus de 24 mois et gestantes de plus de 6 mois ;
  • la valeur vénale de l'animal pour les ovins de très haute valeur génétique (seuls les mâles reproducteurs étaient concernés au préalable).

En termes de simplification, afin d'obtenir l'indemnisation majorée pour les bovins mâles reproducteurs de plus de 12 mois issus d'élevages de sélection, il est également à noter qu'il n'est plus nécessaire d'apporter une preuve sous forme d'un justificatif émit par l'organisme de sélection qu'il s'agit bien d'un mâle reproducteur.

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01/03/2024

Attribution d'un numéro Siren = acquisition de la personnalité juridique ?

À partir de quand une entreprise est-elle dotée de la personnalité juridique ? C'est une question posée par une société en conflit à propos de l'exécution d'un contrat avec une autre société, en cours de formation au moment de la signature du contrat en question selon la société adverse… 

Pas de numéro Siren = pas de personnalité juridique ?

Une SCI signe avec une société par actions simplifiée (SAS) une « promesse synallagmatique de vente et d'achat » d'un immeuble. Autrement dit, la SCI s'engage à vendre l'immeuble à la SAS tandis que la SAS s'engage à le lui acheter.

Malheureusement, la vente n'aboutit pas en raison d'un litige né entre les 2 sociétés, et la SAS réclame à la SCI des dommages-intérêts.

Pour garantir cette créance, la SAS fait inscrire une « hypothèque judiciaire » sur l'immeuble de la SCI. Concrètement, cela signifie que, grâce à cette hypothèque autorisée par le juge, la SAS a le droit, si elle n'est pas payée, d'obtenir son argent en réclamant la vente du bien hypothéqué.

« Non ! », conteste la SCI qui se défend en remettant en cause l'existence même de la promesse de départ. Pourquoi ? Parce que la SAS n'avait pas de numéro Siren, c'est-à-dire de numéro d'identification attribué par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Pour rappel, une société a « une personnalité juridique », c'est-à-dire qu'elle est considérée comme une personne avec des droits, des obligations, un patrimoine, capable de s'engager dans un contrat ou d'aller en justice. 

Or, selon la SCI, puisque la SAS n'avait pas ce numéro, elle n'était pas encore dotée de cette personnalité juridique : elle ne pouvait donc pas signer valablement le contrat. Une raison, à ses yeux, pour faire annuler l'hypothèque qui pèse sur son immeuble…

« Non », tranche le juge en faveur de la SAS : certes, le numéro Siren est important car il permet l'identification de la société auprès des administrations, mais une société est dotée de la personnalité juridique dès son immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) et non au moment de l'attribution de son numéro Siren. L'hypothèque n'est donc pas annulée !

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01/03/2024

Notaires : où s'installer ?

En tant qu'officiers ministériels, les notaires sont nommés par des décisions ministérielles les autorisant à créer ou reprendre des offices. Mais depuis plusieurs années les possibilités d'installations se facilitent pour permettre à la profession de se développer…

Notaires : publication d'une carte sur les possibilités d'installations

Depuis 2015, il est prévu que les notaires puissent bénéficier d'une certaine liberté d'installation. Cela est valable lorsqu'ils font le choix d'implanter leur office dans une zone dans laquelle il apparait opportun de renforcer l'offre et la présence de leurs services.

Afin de déterminer les limites de ces zones, l'Autorité de la concurrence propose tous les 2 ans une carte au ministre de l'Économie et au ministre de la Justice.

Ainsi une nouvelle carte vient d'être publiée, elle désigne :

  • 136 zones d'installation libre ;
  • 157 zones d'installation contrôlée.

La carte peut être consultée ici.

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29/02/2024

Importations de fruits et légumes : le thiaclopride, c'est fini !

Le thiaclopride est un insecticide interdit dans l'Union européenne. Mais parce qu'il est autorisé dans des pays exportateurs, il se retrouve pourtant dans les fruits et légumes vendus en France. Plus pour très longtemps toutefois… 

Fin des importations de produits traités au thiaclopride = une concurrence moins déloyale ?

Parmi les sujets de revendications des agriculteurs, celui de la concurrence n'est pas des moindres. Pourquoi ? Parce que les consommateurs peuvent acheter aussi bien leurs produits, cultivés avec les normes françaises et européennes, que les produits venant de pays hors de l'Union européenne avec des règlementations en matière de produits phytosanitaires moins restrictives.

Il en découle donc une situation défavorable pour les agriculteurs qui supportent le poids d'une concurrence déloyale.

Le Gouvernement a donc décidé d'interdire l'importation, la mise sur le marché et le don de fruits et légumes provenant de pays tiers à l'Union européenne ayant fait l'objet d'un traitement avec des produits à base de thiaclopride.

Pour rappel, il s'agit d'un insecticide utilisé pour lutter notamment contre les pucerons et les doryphores. Problème : ce produit est absorbé par toute la plante traitée et attaque, via le pollen, le système nerveux des insectes. Il est également reprotoxique et potentiellement cancérigène.

Cette interdiction est applicable depuis le 26 février 2024. Notez que cette règle ne s'applique pas pour les fruits et légumes frais acquis par l'importateur ou le metteur en marché au plus tard 1 mois après l'entrée en vigueur de l'interdiction (soit le 26 mars 2024), permettant ainsi de ne pas pénaliser les importations déjà faites.

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29/02/2024

Commissaires de justice : la déontologie en détail

La profession de commissaire de justice a été créée en juillet 2022, elle regroupe en une profession les anciens métiers d'huissiers de justices et de commissaires-priseurs. En tant que profession d'officiers ministériels, un code de déontologie doit être mis en place…

Commissaires de justice : les règles professionnelles approuvées

Depuis le 1er février 2022, les anciennes professions d'huissier de justice et de commissaire-priseur sont regroupées en un nouveau métier : le commissaire de justice.

Les commissaires de justice ont le statut d'officier ministériel, c'est-à-dire qu'ils sont nommés par décision ministérielle et sont délégataires d'une partie de la puissance publique.

À ce titre ils sont soumis à un ensemble de règles déontologiques qui doivent être proposées par leur ordre.

La chambre nationale des commissaires de justice a donc publié un ensemble de règles qui ont été approuvées et entreront en vigueur au 1er mars 2024.

Ces règles peuvent être consultées en annexe de ce texte.

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26/02/2024

Conditionnement des aliments : une enquête laissant un goût amer

La qualité des produits alimentaires devient une préoccupation de plus en plus importante pour nombre de consommateurs. Et de façon accessoire, les ustensiles, emballages et conditionnements entrant en contact avec ces produits sont scrutés… Verdict ?

Emballages alimentaires : près de 20 % de non-conformité

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête d'ampleur auprès des fabricants, importateurs, distributeurs et restaurateurs afin d'apprécier la conformité des matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires.

Il en ressort un nombre important de non-conformités puisque près de 20 % des produits analysés par la Direction présentaient des défauts.

En cause, des problèmes liés à la qualité des plastiques, céramiques et cartons utilisés (boites à pizzas notamment), souvent importés et non respectueux des législations sanitaires en place.

L'enquête démontre également une méconnaissance généralisée à tous les niveaux de la chaîne des obligations qui incombent à chacun au regard de ces matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires et, par conséquent, des niveaux de vigilance et d'auto-contrôles insuffisants.

La DGCCRF a conclu cette enquête en délivrant un nombre important d'avertissements, en procédant à des saisies et en dressant des procès-verbaux.

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26/02/2024

Restauration : du nouveau en matière d'hygiène alimentaire

Le secteur de la restauration est encadré par des règles spécifiques pour tout ce qui concerne l'hygiène alimentaire. À ce titre, les professionnels doivent suivre une formation, dont le contenu et la durée viennent d'être modifiés…

Formation hygiène alimentaire dans la restauration : revue et corrigée

Au sein des établissements de restauration commerciale, au moins un membre du personnel doit avoir suivi la formation relative à l'hygiène alimentaire.

Fixés depuis 2011, le contenu et la durée de cette formation viennent d'être actualisés. Il est désormais indiqué que la formation :

  • est d'une durée de 14 heures ;
  • comporte de nouveaux référentiels, portant notamment sur l'identification des grands principes de la réglementation en relation avec la restauration commerciale, sur les aliments et risques pour le consommateur, sur les dangers microbiologiques dans l'alimentation, sur le plan de maîtrise sanitaire, etc. ;
  • doit prévoir des périodes de 2 heures minimum (par périodes de 7 heures) dédiées à des mises en situation avec manipulation de matériel. Ces heures doivent se dérouler en milieu professionnel, dans les locaux de l'organisme de formation ou dans tout autre lieu que ce dernier juge approprié.

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