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21/05/2025

Loi d'adaptation au droit européen : le secteur de la santé également concerné

Dans le cadre d'une adaptation du droit français au droit de l'Union européenne (UE), une récente loi a apporté plusieurs précisions, notamment dans le secteur de la santé. Faisons le point.

Rupture de stock des dispositifs médicaux : un cadre mis en conformité

Si les fabricants de dispositifs médicaux avaient déjà des obligations d'alerte en cas d'indisponibilité de dispositifs médicaux, le cadre réglementaire a été mis en conformité avec le droit de l'UE.

Ainsi, les fabricants ont une obligation d'information lorsqu'ils anticipent une interruption ou une cessation de la fourniture d'un dispositif médical ou d'un dispositif médical de diagnostic in vitro, et qu'il est raisonnable de prévoir un préjudice grave ou un risque de préjudice grave pour les patients ou la santé publique.

Dans ce cas, les fabricants doivent informer l'Autorité nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les opérateurs économiques concernés, qui doivent eux-mêmes relayer l'information, les établissements de santé et les professionnels de santé qu'ils fournissent.

Cette communication doit être faite, sauf circonstances exceptionnelles, au moins 6 mois avant l'interruption ou la cessation attendue, en précisant les motifs.

Dans ce type de situation, l'ANSM peut prendre les mesure nécessaires et proportionnées afin d'assurer la continuité de la prise en charge des patients, à savoir :

  • publier sur son site internet les informations relatives à cette situation ;
  • faire des recommandations comportant notamment des solutions alternatives et des mesures d'information et d'accompagnement des professionnels et des patients sur son site internet ;
  • soumettre à des conditions particulières, restreindre ou suspendre l'exploitation, l'exportation, la distribution en gros, le conditionnement, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux, la détention en vue de la vente ou la distribution à titre gratuit de ce dispositif, la publicité pour ce dispositif, ainsi que la mise en service, la prescription, la délivrance ou l'utilisation du dispositif concerné.

Il est prévu des sanctions financières à l'encontre des fabricants qui ne respectent pas leur obligation d'information ou les mesures prises dans ce cas par l'ANSM.

De même, des sanctions financières sont également prévues pour les opérateurs économiques informés qui ne relaient pas l'information aux autres opérateurs, ainsi qu'aux établissements de santé et aux professionnels de santé auxquels ils fournissent directement le dispositif concerné.

Notez que ces sanctions s'appliquent aux mandataires établis en France, le cas échéant, des fabricants et opérateurs économiques.

Reconnaissance des infirmiers formés en Roumanie

La loi reconnaît les qualifications professionnelles des infirmiers responsables de soins généraux formés en Roumanie.

Ces infirmiers bénéficieront d'une reconnaissance automatique de leur diplôme, sous réserve de justifier :

  • d'une attestation certifiant qu'ils ont exercé en Roumanie, de façon effective et licite, les activités d'infirmier responsable de soins généraux, y compris la responsabilité de la planification, de l'organisation et de l'exécution de soins aux patients, pendant au moins 3 ans consécutifs au cours des 5 années précédant la date de l'attestation ;
  • ou d'un titre de formation obtenu après le suivi d'un programme spécial de mise à niveau.

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21/05/2025

Relaxe pénale et redressement fiscal : quelle articulation ?

Une décision de relaxe au pénal fondée sur le bénéfice du doute prive-t-elle l'administration fiscale d'engager une procédure de redressement fondée sur les mêmes faits ? Réponse du juge…

Autorité de la chose jugée : le pénal l'emporte-t-il sur le fiscal ?

Soupçonné de fraude fiscale en raison d'informations détenues par l'administration fiscale laissant supposer qu'il est titulaire de comptes bancaires en Suisse, un couple finit finalement par être relaxé, dans le bénéfice du doute, par le tribunal correctionnel par un jugement devenu définitif.

Parallèlement, l'administration fiscale a adressé au couple une proposition de rectification au titre de l'impôt sur la fortune à raison des actifs détenus dans les comptes ouverts à l'étranger.

Un supplément d'impôt que le couple refuse de payer : il rappelle que la décision définitive de relaxe prononcée par le juge pénal bénéficie de l'autorité de la chose jugée à l'égard de tous, y compris lorsqu'elle est fondée sur le bénéfice du doute.

Partant de là, une condamnation par le juge de l'impôt au titre des mêmes faits est impossible, estime le couple.

Sauf que le doute portant sur la titularité des comptes bancaires étrangers n'a pas lieu d'être, conteste l'administration fiscale qui fournit les fichiers produits par la banque attestant que ces comptes appartenaient bel et bien au couple. Une preuve qui, selon elle, lui permet de rectifier l'impôt dû par le couple.

« À tort ! », tranche le juge qui rappelle que la procédure de redressement a pour origine des faits identiques à ceux ayant donné lieu à un jugement définitif de relaxe devenu irrévocable. Partant de là, le redressement fiscal ne peut pas être validé ici.

Notez que cette position du juge consacrant l'autorité de la chose jugée au pénal sur le contentieux fiscal s'oppose à celle du juge de l'impôt qui adopte une position inverse : une relaxe au pénal fondée sur le bénéfice du doute ne doit pas interdire l'administration fiscale d'apporter la preuve de l'inexistence de ce doute, lui permettant ainsi d'opérer un redressement fiscal.

Ce désaccord entre le juge pénal et le juge administratif crée une situation juridique complexe qui nécessiterait une future réforme… Affaire à suivre donc !

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21/05/2025

Agriculture : précisions sur les aides écorégime

Dans le secteur agricole, les aides dites écorégime sont versées aux exploitants s'engageant à adopter des pratiques agronomiques favorables au climat et à l'environnement. Les règles d'accès à ces aides évoluent…

Écorégime : changement de règles autour des certifications

Les agriculteurs qui le souhaitent peuvent, sur la base du volontariat, participer au programme « écorégime » de la Politique agricole commune (PAC).

Ils peuvent ainsi toucher une aide financière dès lors qu'ils s'engagent à adopter certaines pratiques bénéfiques pour le climat et l'environnement. Il s'agit d'une aide forfaitaire prenant en compte l'ensemble des surfaces de l'exploitation retenue, avec deux niveaux d'aide : un niveau de base et un niveau supérieur.

Pour en bénéficier, plusieurs modalités sont possibles :

  • soit via la procédure dite de la voie d'accès « pratiques de gestion agro-écologique des surfaces agricoles », qui vise à diversifier les cultures, à maintenir des prairies permanentes non labourées, à respecter un taux d'enherbement dans les inter-rang de cultures, à maintenir la présence de haies (on parle alors de « bonus haie ») ;
  • soit via la procédure dite de la vie d'accès « certification environnementale » accessible aux agriculteurs ayant atteint un certain niveau environnemental ou pratiquant l'agriculture biologique (le niveau d'exigences dit « CE2 + » pour le niveau de base, la certification environnementale de 3e niveau pour le niveau supérieur et un niveau d'exigence supplémentaire, réservé aux exploitants qui appliquent le cahier des charges de l'agriculture biologique, pour le niveau supplémentaire de l'écorégime) ;
  • soit via la procédure dite de la voie d'accès « éléments favorables à la biodiversité » qui vise à favoriser les exploitations disposant d'éléments non productifs favorables à la biodiversité sur la surface agricole utile de l'exploitation (comme les haies, les bosquets, etc.).

Des précisions sont apportées quant aux démarches permettant de demander le bénéfice de l'aide.

S'agissant de la voie d'accès « pratiques de gestion agro-écologique des surfaces agricoles », et plus spécialement du « bonus haies », la définition des haies est précisée, de même que les coefficients de conversion et de pondération pris en compte pour le calcul de la proportion minimale de haies.

Ainsi, une haie est définie comme une unité linéaire de végétation ligneuse, d'une largeur inférieure ou égale à 20 mètres, implantée à plat, sur talus ou sur creux, avec une présence d'arbustes et, le cas échéant, une présence d'arbres et/ ou d'autres ligneux (ronces, genêts, ajoncs, etc.).

Le certificat attestant du respect par les exploitations des dispositions du cahier des charges peut être attribué jusqu'au 31 août de la campagne considérée et doit être transmis par l'exploitant à la direction départementale des territoires du siège de l'exploitation engagée dans la démarche de certification au plus tard le 20 septembre de la campagne considérée.

S'agissant de la voie d'accès « certification environnementale », il est précisé que :

  • le certificat attestant de la certification environnementale de 3e niveau doit être valide au 15 mai de la campagne considérée et doit être transmis à la direction départementale des territoires du siège de l'exploitant engagé dans la démarche de certification au plus tard le 20 septembre de la campagne considérée ;
  • pour les exploitations certifiées pour la 1ère fois dans la certification environnementale de 3e niveau, le certificat peut être délivré par l'organisme certificateur jusqu'au 31 août de la campagne considérée et doit être transmis à la direction départementale des territoires du siège de l'exploitant engagé dans la démarche de certification au plus tard le 20 septembre de la campagne considérée ;
  • pour les exploitations viticoles, le certificat peut être délivré par l'organisme certificateur jusqu'au 31 décembre de la campagne considérée et doit être transmis à la direction départementale des territoires du siège de l'exploitant engagé dans la démarche de certification au plus tard le 2 janvier de l'année suivant celle de la campagne considérée.

Quant à l'obtention de l'aide de niveau supérieur, son obtention suppose une certification environnementale valide à la date du 15 mai de l'année en cours.

Sources :

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20/05/2025

Barème frais de nourriture - Année 2025

Barème frais de nourriture 

Depuis le 1er janvier 2025

 

Nature de l'indemnité

Limites d'exonération en Euros

Indemnité de restauration sur le lieu de travail

Salarié contraint de prendre une restauration sur son lieu de travail effectif en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail (ex : travail en équipe, travail posté, travail continu, travail de nuit, travail en horaire décalé) 

7,40

Frais de repas engagés par les salariés en situation de déplacement

Salarié contraint de prendre son repas au restaurant 

21,10

Salarié non contraint de prendre son repas au restaurant (indemnité de collation hors des locaux de l'entreprise ou sur chantier) 

10,30


Source : 

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20/05/2025

INPI – Redevances diverses (Europe, International, etc.) - Applicables depuis le 1er janvier 2025

Brevet international (PCT)

PCT papier : 1 417 €
PCT électronique : 1 204 €
PCT easy : 1 081 €
Taxe de recherche : 1 845 €
Feuille supplémentaire : 16 €
Paiement tardif : 50 % du montant des redevances impayées (maximum : 602 € pour le dépôt électronique et 708 € pour le dépôt papier)
La copie officielle : 15 €

Marques internationales
(montant en francs suisses, au 7 décembre 2013)

Avant de déposer votre demande internationale à l'INPI, il faut tout d'abord déposer la marque auprès de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), ce qui suppose le versement de plusieurs redevances, à savoir :

  • une redevance de base ;
  • une redevance de désignation de pays ;
  • une redevance supplémentaire.

 Le paiement peut être effectué :

  • par prélèvement sur un compte client ouvert auprès de l'OMPI ;
  • par virement sur le compte OMPI au Crédit Suisse à Genève (accompagné de l'indication du nom de la société, de son adresse, du numéro d'enregistrement de la marque française servant de base à l'extension et de l'objet du paiement, c'est-à-dire « dépôt d'une demande de marque internationale » ; les références bancaires de l'OMPI sont indiquées en dernière page des formulaires de dépôt).

REDEVANCE DE BASE (versée pour 10 ans)

Montant en Francs Suisse (FS)

En noir et blanc

653 FS

En couleurs

903 FS

En surplus de la redevance de base, il existe une redevance de désignation d'un pays et une redevance par classe supplémentaire. La redevance est forfaitaire lorsque la demande de marque internationale porte sur des produits et/ou services pour des pays faisant partie de l'Arrangement ou du Protocole en cas de désignation mixte.

La redevance est variable lorsque les pays choisis sont exclusivement membres du Protocole de Madrid et s'ils ont opté pour le système de la redevance individuelle. 

Attention : le montant des redevances est susceptible de varier en fonction du taux de change.

 

REDEVANCE DE DESIGNATION DE PAYS EN FS

REDEVANCE SUPPLEMENTAIRE EN FS

(par classe supplémentaire)

MONTANT FORFAITAIRE

100 FS (pour 1 classe)

100 FS

MONTANT VARIABLE :

Australie

407 FS

407 FS

Bahreïn

274 FS (pour 1 classe) / 297 FS si marque collective

274 FS / 297 FS si marque collective

Bonaire, Saint-Eustache et Saba

195 FS (pour 3 classes) / 279 FS si marque collective

20 FS

Colombie

387 FS (pour 1 classe) / 516 FS si marque collective

193 FS / 258 FS si marque collective

Communauté européenne

111 FS (pour 3 classes)  / 2070 FS si marque collective

192 FS / 383 FS si marque collective

Corée du Sud

233 FS (pour 1 classe)

233 FS

Curaçao

272 FS (pour 3 classes) / 540 FS si marque collective

28 FS / 55 FS si marque collective

Danemark

419 FS (pour 3 classes)

107 FS

Estonie

176 FS (pour 1 classe) / 240 FS si marque collective

56 FS

États-Unis

301 FS (pour 1 classe)

301 FS

Finlande

279 FS (pour 3 classes) / 378 FS si marque collective

100 FS

Géorgie

314 FS (pour 1 classe)

115 FS

Ghana

129 FS pour le dépôt (pour 1 classe) / 86 FS pour l'enregistrement

129 FS pour le dépôt / 86 FS pour l'enregistrement

Grèce

133 FS (pour 1 classe)  / 663 FS si marque collective

24 FS jusqu'à la 10ème classe / 120 FS si marque collective

Inde

51 FS / (pour 1 classe) 144 FS si marque collective

51 FS / 144 FS si marque collective

Irlande

325 FS (pour 1 classe)

93 FS

Islande

180 FS (pour 1 classe)

41 FS

Israël

386 FS (pour 1 classe)

290 FS

Japon

114 FS pour le dépôt (pour 1 classe) / 380 FS pour l'enregistrement

87 FS pour le dépôt / 380 FS pour l'enregistrement

Mexique

193 FS (pour 1 classe)

193 FS

Norvège

345 FS (pour 3 classes)

107 FS

Nouvelle-Zélande

115 FS (pour 1 classe)

115 FS

Oman

484 FS (pour 1 classe)  / 1211 FS si marque collective

484 FS / 1211 FS si marque collective

Ouzbékistan

1028 FS (pour 1 classe)  / 1543 FS si marque collective

103 FS / 154 FS si marque collective

Philippines

107 FS (pour 1 classe)

107 FS

Royaume-Uni

262 FS (pour 1 classe)

73 FS

Singapour

272 FS (pour 1 classe)

272 FS

Suède

322 FS (pour 1 classe)

126 FS

Syrie

116 FS (pour 1 classe)

116 FS

Tunisie

155 FS (pour 1 classe)

20 FS

Turkménistan

178 FS (pour 1 classe)

90 FS

Turquie

248 FS (pour 1 classe)

49 FS

Une fois la marquée déposée auprès de l'OMPI, il faut ensuite verser une redevance de transmission de dossier à l'INPI de 60 € (par chèque, espèces, carte bancaire, etc.).

Redevances d'extension des titres en Polynésie Française

REDEVANCE

TARIF

Dépôt de marque ou renouvellement

60 €

Dépôt de dessin et modèle ou prorogation

60 €

Topographie de produits semi-conducteurs

60 €

Dépôt de brevet

300 €


Source : 

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20/05/2025

Agriculture : aides financières et respect de l'environnement

Les bonnes conditions agricoles et environnementales sont une série de normes visant à garantir la préservation de l'environnement dans le milieu agricole. Le respect de ces normes permet l'obtention de différentes aides, dont les conditions d'obtention évoluent…

BCAE : mise à jour des normes 

La Politique agricole commune (PAC) fixe des normes relatives aux bonnes conditions agricoles et environnementales des terres (normes BCAE) qui, si elles sont respectées, permettent aux professionnels de prétendre au bénéfice de certaines aides financières.

Ces BCAE sont réparties en 9 catégories abordant des sujets variés et stratégiques pour le maintien d'une agriculture respectueuse de l'environnement.

Les règles de conditionnalités de ces aides évoluent. Sont notamment concernées :

Ces nouvelles conditions s'appliquent pour les demandes de la campagne 2025.

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20/05/2025

Jeunes agriculteurs : du nouveau du côté des exonérations sociales !

Jusqu'alors, les jeunes agriculteurs pouvaient bénéficier alternativement soit du mécanisme de réduction des cotisations sociales de droit commun, soit du mécanisme de réduction propre à leur catégorie. Ce droit d'option a été remplacé, par la dernière loi de financement de la sécurité sociale, par un cumul d'exonération, qui vient d'être effectif.

Jeunes agriculteurs : un droit d'option remplacé par un cumul possible d'exonérations sociales 

Rappelons que tout nouvel exploitant peut bénéficier d'une exonération partielle des cotisations d'assurance maladie, d'assurance vieillesse et famille pendant 5 années civiles (courant à partir de leur affiliation au régime agricole), à condition d'être âgé entre 18 et 40 ans et toutes autres conditions par ailleurs remplies. 

À côté de cette exonération dite « jeune agriculteur », il est également prévu un taux réduit de cotisations maladie-maternité et famille, au bénéfice des travailleurs indépendants et non-salariés agricoles dont les revenus n'excèdent pas un certain montant défini par décret. 

En 2022, la loi portant mesure d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat avait seulement permis aux agriculteurs éligibles à ces deux mécanismes de réduction d'opter pour le plus favorable des deux, en fonction de leur situation. 

Ainsi, jusqu'alors, les jeunes agriculteurs pouvaient bénéficier alternativement soit du mécanisme de réduction des cotisations de droit commun, soit du mécanisme de réduction ad hoc, propre à leur catégorie. 

Depuis la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, il est prévu que les chefs d'exploitation et d'entreprise agricole, âgés de 18 à 40 ans, puissent désormais cumuler l'exonération partielle dégressive dont ils bénéficient les 5 premières années civiles de leur activité avec les dispositifs de réduction de taux de cotisations maladie et famille de droit commun. 

C'est désormais effectif puisque ce cumul est possible pour toutes les cotisations et contributions dues au titre des périodes d'activité courant à compter du 1er janvier 2025. Corrélativement, le droit d'option est supprimé. 

Enfin, notez qu'au titre des périodes courant à compter le 1er janvier 2026, l'assiette des cotisations maladie dues par le chef d'exploitation exerçant à titre secondaire sera alignée sur celle des cotisations maladie dues par le chef d'exploitation exerçant à titre principal ou exclusif.

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20/05/2025

Loi d'adaptation au droit européen : du nouveau en matière d'énergie

Dans le cadre d'une adaptation du droit français au droit de l'Union européenne (UE), une récente loi a apporté plusieurs précisions en matière d'énergie. Au menu : cartographie, installations d'énergie renouvelables, solarisation et végétalisation des toitures. Faisons le point.

Énergie : un assouplissement des règles en perspective

Cartographie des zones favorables

La loi d'adaptation met en place un projet de cartographie des zones favorables au développement des énergie renouvelables, nouvel outil pour atteindre les objectifs de la politique énergétique nationale de lutte contre l'urgence écologique et climatique.

Cette carte délimitera les zones en vue du déploiement d'installations de production d'énergies renouvelables, de leurs ouvrages de raccordement au réseau public de transport d'électricité et des infrastructures de stockage.

Réalisée par les pouvoirs publics, cette carte devra tenir compte :

  • de la disponibilité de l'énergie produite à partir de sources renouvelables et du potentiel de production d'énergies renouvelables des différentes technologies ;
  • de la demande d'énergie prévue, des gains d'efficacité attendus et de l'intégration du système énergétique ;
  • de la disponibilité des infrastructures énergétiques pertinentes, y compris des infrastructures de réseau et des installations de stockage et d'autres outils de flexibilité, ou des possibilités de construction ou de modernisation de ces infrastructures de réseau et de ces installations de stockage.
Dérogation à la préservation du patrimoine naturel

Pour rappel, il existe une règlementation qui vise à protéger, par principe, les sites d'intérêt géologique, d'habitats naturels, d'espèces animales non domestiques ou végétales non cultivées et de leurs habitats.

Toutes conditions remplies, une dérogation peut être délivrée pour certains projets.

Jusqu'ici, seuls les projets d'installations d'énergies renouvelables ou de stockage d'énergie dans le système électrique étaient dispensés d'obtenir cette dérogation.

La loi d'adaptation introduit une nouvelle exception. Ainsi, une dérogation n'est pas requise lorsque le projet :

  • comporte des mesures d'évitement et de réduction présentant des garanties d'effectivité qui diminuent le risque de destruction ou de perturbation des espèces protégées, au point que ce risque apparaisse comme n'étant pas suffisamment caractérisé ;
  • intègre un dispositif de suivi permettant d'évaluer l'efficacité de ces mesures et, le cas échéant, de prendre toute mesure supplémentaire nécessaire pour garantir l'absence d'incidence négative importante sur le maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées.
Solarisation et végétalisation des bâtiments et parkings

Jusqu'à présent, s'agissant de la réglementation propre à la solarisation et la végétalisation des bâtiments et parkings, certains textes utilisaient la notion « d'aires de stationnement » et d'autres celle de « parcs de stationnement extérieurs de plus de 500 m² ».

La loi lève toute ambiguïté en généralisation l'expression de « parcs de stationnement extérieurs de plus de 500 m² ».

Par ailleurs, plusieurs assouplissements sont à noter.

D'abord, il est précisé qu'au moins la moitié de la surface de ces parcs de stationnement doit intégrer des revêtements de surface, des aménagements hydrauliques ou des dispositifs végétalisés favorisant la perméabilité et l'infiltration des eaux pluviales ou leur évaporation.

Ensuite, si ces obligations de solarisation ou de végétalisation s'appliquent toujours en cas d'extension ou de rénovation lourdes, ce n'est plus le cas dans les hypothèses de conclusion ou de renouvellement d'un nouveau contrat de concession de service public, de prestation de services ou de bail commercial, ce qui constitue un assouplissement de la règlementation.

Notez que les obligations de solarisation et de végétalisation des bâtiments ne sont plus applicables sur les ombrières, mais uniquement sur les toitures desdits bâtiments.

Enfin, les sanctions prévues en cas de méconnaissance des obligations en matière de solarisation ou de végétalisation des bâtiments et parcs de stationnement ne peuvent plus être cumulées.

Concernant l'obligation d'installer des panneaux photovoltaïques sur les parcs de stationnement de plus de 1 500 m² faisant l'objet d'un contrat de concession ou d'une délégation de service public, un calendrier d'entrée en vigueur a été mis en place initialement.

Ce calendrier a été modifié pour corriger une erreur matérielle. Retenez que l'obligation s'applique à compter :

  • du 1er juillet 2026 si le contrat a été signé ou renouvelé avant le 1er juillet 2026 ;
  • du 1er juillet 2028 si le contrat a été signé ou renouvelé après le 1erjuillet 2026.

Dans les cas où le parc n'est pas géré en concession ou en délégation de service public, l'obligation entre en vigueur :

  • le 1er juillet 2026 pour les parcs dont la superficie est égale ou supérieure à 10 000 m² ;
  • le 1er juillet 2028 pour ceux dont la superficie est inférieure à 10 000 m² et supérieure à 1 500 m².

La possibilité de report de l'obligation, prévue au 1er janvier 2028, pour les parcs de plus de 10 000 m² sous conditions a été prolongée d'un an. Ainsi, elle bénéficie au propriétaire du parc à condition de justifier d'un engagement contractuel avec versement d'un acompte avec le 31 décembre 2025 (au lieu du 31 décembre 2024) et de la signature d'un bon de commande de panneaux photovoltaïques répondant à des critères de performances avant le 30 juin 2026 (au lieu du 31 décembre 2025).

Notez enfin que les surfaces empruntées spécifiquement par des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes sont exclues du calcul de surface à équiper en ombrières.

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20/05/2025

Prélèvement à la source des couples : chacun son taux ?

Nouveauté issue de la loi de finances pour 2024 : à compter du mois de septembre 2025, les conjoints soumis à imposition commune se verront appliquer automatiquement un taux individualisé de prélèvement à la source (PAS). Voilà qui mérite quelques explications…

Taux individualisé du PAS des couples : c'est pour bientôt

Jusqu'à présent, l'administration fiscale appliquait par défaut un taux de prélèvement à la source (PAS) commun aux deux membres du couple, qu'il soit marié ou pacsé, lesquels pouvaient, sur option, demander l'application d'un taux individualisé.

Concrètement, pour les couples soumis à imposition commune, l'administration fiscale calculait un taux « commun » de prélèvement à la source (PAS) qui tenait compte de l'ensemble des revenus et charges du ménage, qu'elle appliquait pareillement à chacun des époux ou partenaires de Pacs, sans tenir compte des éventuels écarts de revenus entre les conjoints.

Toutefois, les époux ou partenaires pouvaient, s'ils le souhaitaient, opter pour l'application d'un taux de PAS « individualisé », appliqué individuellement et calculé en fonction des revenus propres de chacun, pour tenir compte des écarts de revenus entre les conjoints. En pratique, cette option permettait d'éviter de pénaliser le conjoint dont les revenus étaient les plus faibles.

En l'absence d'option pour le taux « individualisé », la règle fiscale applicable pouvait aboutir à des situations inconfortables, notamment pour le conjoint ou le partenaire pacsé qui percevaient les revenus les plus faibles et qui, par voie de conséquence, supportait un taux de PAS identique à celui de son conjoint ou partenaire aux revenus plus conséquents.

Pour remédier à cette inégalité, la loi de finances pour 2024 a inversé le mécanisme jusqu'alors applicable, à compter du 1erseptembre 2025. 

À partir de cette date, un taux individualisé sera appliqué automatiquement et par défaut à chaque membre du couple marié ou lié par un Pacs et soumis à imposition commune.

Ce n'est que sur option que le couple pourra opter pour l'application du taux commun.

Cette option pourra être exercée et dénoncée à tout moment. Elle sera reconduite tacitement.

Le taux de prélèvement qui découle de l'option pour l'application du taux commun s'appliquera au plus tard le 3e mois suivant celui de la demande.

En cas de dénonciation de l'option, ce même taux cessera de s'appliquer au plus tard le 3e mois suivant celui de la dénonciation.

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20/05/2025

Montant du Smic et du minimum garanti au 1er janvier 2025

Montant du minimum garanti

Le montant du minimum garanti est fixé à 4,22 € au 1er janvier 2025.

Montant du SMIC

  • Cas général

Au 1er janvier 2025, le taux horaire du Smic passe de 11,65 € brut à 11,88 € brut, soit 1801,80 € par mois sur la base d'une durée hebdomadaire de travail de 35 heures.

Salaire minimum de croissance (Smic)

(articles L 3231-1 et suivants du Code du travail)

Territoire métropolitain et DOM

Date d'effet

SMIC horaire

SMIC base 35 h par semaine

01.11.2024

11,88 €

1 801,80 €

 

  • Pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans

Au 1er janvier 2025, si vous employez des jeunes travailleurs, le SMIC qui leur est applicable comporte un abattement fixé à :

  • 20 % avant 17 ans (soit 9,50 € pour le SMIC horaire),
  • 10 % entre 17 et 18 ans (soit 10,69 € pour le SMIC horaire).

Cet abattement est supprimé pour les jeunes travailleurs ayant 6 mois de pratique professionnelle dans la branche d'activité dont ils relèvent.

  • Pour les apprentis dont le contrat d'apprentissage a été conclu depuis le 1er janvier 2025 (valeur mensuelle)

Âge de l'apprenti

1re année

2e année

3e année

< à 18 ans

486,49 €

702,70 €

990,99 €

(27 % du SMIC)

(39 % du SMIC)

(55 % du SMIC)

De 18 à 20 ans

774,77 €

918,92 €

1 207,21 €

(43 % du SMIC)

(51 % du SMIC)

(67 % du SMIC)

De 21 à 25 ans

954,95 €

1 099,10 €

1 405,80 €

(53 % du SMIC*)

(61 % du SMIC*)

(78 % du SMIC*)

* ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l'emploi occupé, s'il est plus favorable

Les apprentis 26 ans et plus bénéficient de 100 % du SMIC (soit 1 801,88 €), sauf dispositions conventionnelles plus favorables.

  • Pour les salariés embauchés en contrat de professionnalisation depuis le le 1er janvier 2025 (valeur mensuelle)

Âge du salarié en contrat de professionnalisation

Qualification d'un niveau inférieur au bac professionnel

Qualification d'un niveau égal ou supérieur au bac professionnel

De 16 à 20 ans

991 €

1 171,18 €

(55 % du SMIC)

(65 % du SMIC)

De 21 à 25 ans inclus

1 261,26 €

1 441,45 €

(70 % du SMIC)

(80 % du SMIC)

Au moins 26 ans

Rémunération égale à 85 % du salaire minimum conventionnel de branche sans pouvoir être inférieure à 100 % du SMIC

  • À Mayotte

Un montant horaire spécifique s'applique. Au 1er janvier 2025, il est fixé à 8,98 € (soit 1 361,97 € par mois sur la base de 35 heures de travail hebdomadaires).


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20/05/2025

Barème des frais liés à la mobilité professionnelle - Année 2025

Barème des frais liés à la mobilité professionnelle 

Année 2025

La mobilité professionnelle suppose un changement de lieu de résidence lié à un changement de poste de travail du salarié dans un autre lieu de travail. 

Le salarié ou assimilé est présumé placé dans cette situation lorsque les 2 conditions suivantes sont cumulativement remplies : 

  • lorsque la distance séparant l'ancien logement du nouvel emploi est au moins égale à 50 kilomètres (aller ou retour) ; 

  • et que celle-ci entraîne un temps de trajet au moins égal à 1 heure 30 minutes (aller ou retour)

Les frais engagés par un salarié dans le cadre d'une mobilité professionnelle sont considérés comme des charges de caractère spécial inhérentes à l'emploi. 

 

Mobilité professionnelle

Nature de l'indemnité

Limite du forfait pour 2025

Indemnité journalière destinée à compenser les dépenses d'hébergement provisoire et les frais supplémentaires de nourriture dans l'attente d'un logement définitif pour une durée ne pouvant excéder 9 mois

84 €

Indemnité destinée à compenser les dépenses inhérentes à l'installation dans le nouveau logement

1 683,30 €

Le montant de cette indemnité forfaitaire est majoré par enfant à charge (dans la limite de 3 enfants) à hauteur de

140,40 €

et ne peut excéder :

2 104,70 €

Frais de déménagement

Dépenses réelles

Mobilité internationale

Dépenses réelles

Mobilité de la métropole vers les territoires français situés Outre-mer et inversement ou de l'un de ces territoires vers un autre

Dépenses réelles

 


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20/05/2025

Indemnités forfaitaires petits déplacements - Année 2025

Indemnités forfaitaires petits déplacements

Année 2025

Les indemnités pour frais de petits déplacements (transport et repas) versées à certains salariés des entreprises de travail temporaire, des travaux publics, du bâtiment, de la tôlerie, de chaudronnerie et de la tuyauterie industrielle peuvent sous certaines conditions être exonérées en fonction d'un barème particulier réévalué au 1er janvier de chaque année.

 

Trajet aller et retour compris entre

Limite d'exonération quotidienne* 
Valeur par tranche de km = valeur de l'indemnité kilométrique fiscale pour un véhicule de 4CV fiscaux/2 (0,606 € / 2) × nombre de km

Repas pris hors des locaux de l'entreprise ou sur un chantier

Repas pris au restaurant (s'il est démontré que le salarié est dans l'obligation de prendre ses repas au restaurant)

5 km et 10 km

3,00 €

10,30 €

21,10 €

10 km et 20 km

6,10€

10,30 €

21,10 €

20 km et 30 km

9,10 €

10,30 €

21,10 €

30 km et 40 km

12,10 €

10,30 €

21,10 €

40 km et 50 km

15,20 €

10,30 €

21,10 €

50 km et 60 km

18,20€

10,30 €

21,10 €

60 km et 70 km

21,20 €

10,30 €

21,10 €

70 km et 80 km

24,20 €

10,30 €

21,10 €

80 km et 90 km

27,30 €

10,30 €

21,10 €

90 km et 100 km

30,30 €

10,30 €

21,10 €

100 km et 110 km

33,30 €

10,30 €

21,10 €

110 km et 120 km

36,40 €

10,30 €

21,10 €

120 km et 130 km

39,40 €

10,30 €

21,10 €

130 km et 140 km

42,40 €

10,30 €

21,10 €

140 km et 150 km

45,50 €

10,30 €

21,10 €

150 km et 160 km

48,50 €

10,30 €

21,10 €

160 km et 170 km

51,50 €

10,30 €

21,10 €

170 km et 180 km

54,50 €

10,30 €

21,10 €

180 km et 190 km

57,60 €

10,30 €

21,10 €

190 km et 200 km

60,60 €

10,30 €

21,10 €

* : Pour les véhicules électriques, le montant des frais de déplacement est majoré de 20 %

Ce barème fixe les limites d'exonération des remboursements de frais de repas et de transport exposés par les salariés amenés à se déplacer de façon habituelle sur des sites extérieurs à l'entreprise. 

La limite d'exonération des indemnités de frais de transport tient compte des distances parcourues quotidiennement (aller/retour) à cette occasion par les intéressés :

  • depuis l'entreprise (siège social ou établissement auquel est rattaché le salarié) et depuis leur domicile pour les salariés des entreprises de travaux publics et du bâtiment qui travaillent sur des chantiers (pour ces derniers, l'option entre l'une ou l'autre de ces modalités doit être exercée pour l'ensemble des salariés de l'entreprise et la distance à retenir est la distance kilométrique parcourue par la route pour se rendre sur le lieu de chantier) ;
  • depuis leur domicile ou depuis l'entreprise (siège social ou établissement dont dépend le salarié) pour les salariés des entreprises de tôlerie, de chaudronnerie, de tuyauterie industrielle, travaillant sur des sites extérieurs ;
  • depuis leur domicile pour les salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire.

À noter : cette exonération suppose que l'entreprise ne pratique pas, sur la rémunération des salariés, la déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels dont peuvent bénéficier certaines professions.


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