Actualités

Bandeau général
07/05/2025

Procédures fiscales : bienvenue à la simplification !

Vous souhaitez demander une remise gracieuse à l'administration fiscale ou obtenir sa position sur votre situation via un rescrit fiscal ? Notez que ces procédures viennent d'être simplifiées : quelles sont les nouveautés ?


Simplification des procédures fiscales : les demandes gracieuses

Pour rappel, l'autorité compétente pour statuer sur les demandes des contribuables tendant à obtenir une modération, une remise ou une transaction à titre gracieux d'un impôt ou d'une taxe est :

  • le directeur chargé de la direction départementale ou régionale des finances publiques, de la direction spécialisée ou nationale concernée, lorsque les sommes faisant l'objet de la demande n'excèdent pas 200 000 € par affaire, selon la nature des impôts ;
  • le ministre chargé du budget, après avis du comité du contentieux fiscal, douanier et des changes, lorsque les sommes faisant l'objet de la demande excèdent 200 000 €.

Dans un souci de simplification des démarches administratives et d'accélération du traitement des demandes, ce seuil de 200 000 € vient d'être augmenté.

Depuis le 1er mai 2025, le seuil au-delà duquel la décision doit être prise par le ministre du Budget est porté à 300 000 €. En matière de contributions indirectes concernant les métaux précieux, le seuil est désormais porté à 600 000 €.

Simplification des procédures fiscales : le rescrit fiscal

Il est par ailleurs précisé que, depuis le 1er mai 2025, l'obligation de communiquer une demande de rescrit fiscal via lettre recommandée avec accusé de réception est supprimée. Désormais, tout moyen de communication permettant d'apporter la preuve de la réception de la demande de rescrit peut être utilisé.

Parallèlement, l'administration fiscale peut dorénavant notifier ses décisions par le même moyen.

Pour rappel, les demandes de rescrit fiscal peuvent désormais être effectuées de manière dématérialisée, que ce soit pour les professionnels (depuis le 16 janvier 2025) ou les particuliers (depuis le 13 mars 2025).

En savoir plus...
07/05/2025

Réduction d'impôt pour don : attention à la contrepartie

Une association délivre des reçus fiscaux pour permettre à ses donateurs de bénéficier de la réduction d'impôt pour don. Sauf qu'il ne s'agit pas de « dons » ici, estime l'administration qui constate qu'en contrepartie de ce qu'elle appelle « don », l'association fournit des prestations. Et cela change tout…

Dons aux associations : une réduction d'impôt soumise à conditions

Pour rappel, les dons effectués au profit d'une association permettent, toutes conditions remplies, de bénéficier d'une réduction d'impôt. Pour bénéficier de cet avantage fiscal, il est indispensable d'être en possession du reçu fiscal remis par l'association bénéficiaire en contrepartie du don.

Par ailleurs, le bénéfice de la réduction d'impôt suppose que le versement ne procure aucune contrepartie ou avantage de quelque nature que ce soit au donateur.

Le fait, pour une association, de délivrer sciemment un reçu permettant d'obtenir indûment une réduction d'impôt entraîne l'application d'une amende dont le taux est égal à celui de la réduction d'impôt en cause.

Une amende que va contester une association dans une affaire récente.

Dans cette affaire, une association, qui a pour objet le développement de l'éducation aux sciences et de la recherche scientifique, organise des séjours à visée scientifique auxquels participent des particuliers qui lui ont effectué des « dons ».

Une situation qui, selon l'association, l'autorise à délivrer à ces participants des reçus fiscaux pour leur permettre de bénéficier de la réduction d'impôt pour don.

Seulement s'il s'agit d'un véritable « don », rappelle l'administration, ce qui suppose que les versements ne comportent aucune contrepartie directe.

Or, ici, les sommes versées correspondent à des prestations de services, constate l'administration. Et pour preuve, elle rappelle que l'association propose au public des séjours dits « scientifiques » pour lesquels les participants payent un prix qui couvre, selon les cas, l'hébergement, la nourriture, le transport, l'assurance, et bénéficient de prestations organisées dans le cadre de ces séjours.

Partant de là, l'administration remet en cause les reçus fiscaux délivrés par l'association et lui réclame le paiement de l'amende prévue dans une telle situation.

« À tort ! », selon l'association qui soutient que les participants n'ont aucune contrepartie directe et qu'ils agissent en tant que bénévoles scientifiques, dans le cadre de missions d'intérêt général.

Sauf qu'il ressort des documents comptables, du site internet et des plaquettes de présentation que les participants achètent en réalité un séjour complet, certes à vocation scientifique, mais qui prend la forme de colonies de vacances ou de camps d'été, avec prestations d'hébergement, encadrement et activités, constate l'administration.

Ce que constate aussi le juge qui valide l'amende infligée à l'association. Les versements effectués ici par les participants aux séjours ne constituent pas un don, mais la rémunération d'une prestation de services (en l'occurrence, l'organisation d'un voyage).

Partant de là, ils ne permettent pas de bénéficier de la réduction d'impôt pour don… et ne peuvent pas justifier la délivrance d'un reçu fiscal !

Réduction d'impôt pour don : attention à la contrepartie - © Copyright WebLex

En savoir plus...
07/05/2025

Déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels - déclaration 2025

Les montants minimaux et le plafond relatifs à la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels sont les suivants :

  • minimum de déduction de droit commun pour chaque membre du foyer fiscal : 504 €
  • plafond de déduction pour chaque membre du foyer : 14 426 €


Source : 

En savoir plus...
07/05/2025

Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations forfaitaires pour frais professionnels pour 2025

Les indemnités qui sont destinées à compenser les dépenses supplémentaires de repas, ainsi que les dépenses supplémentaires de déplacement peuvent, sous certaines limites, bénéficier de l'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations pour frais d'emploi.

Limites d'exonérations pour les dépenses supplémentaires de repas :

Nature de l'indemnité de repas

Montant 2025

Indemnité de repas sur le lieu de travail pour les salariés contraints de prendre leurs repas sur le lieu de travail en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail (travail en horaire décalé, travail de nuit, travail continu, etc.)

 

7,40 €

Indemnité de repas hors des locaux de l'entreprise pour les salariés en déplacement sur un chantier ou hors les locaux de l'entreprise, lorsque les conditions de travail les empêchent de regagner leur résidence ou leur lieu habituel de travail pour le repas et qu'il n'est pas démontré que les circonstances ou les usages de la profession les obligent à prendre leurs repas au restaurant

 

 

10,30 €

Indemnité de repas lors d'un déplacement professionnel pour les salariés en déplacement professionnel et empêchés de regagner leur résidence ou leur lieu habituel de travail et qui prennent leurs repas au restaurant

 

21,10 €


Limites d'exonérations pour les indemnités de grand déplacement :

Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel

Montant 2025

Nourriture (par repas)

21,10 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements à Paris et « petite couronne » (75, 92, 93 et 94)

75,60 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements dans les autres départements métropolitains

56,10 €

 

 


Source : 

En savoir plus...
07/05/2025

Barème fiscal de remboursement des frais kilométriques - 2025

Barème kilométrique applicable aux voitures pour l'imposition des revenus 2024

CV

De 0 à 5 000 Kms

De 5 001 à 20 000 Kms

Plus de 20 000 Kms

3 et moins

0,529 x km

(0,316 x km) + 1 065

0,370 x km

4

0,606 x km

(0,340 x km) + 1 330

0,407 x km

5

0,636 x km

(0,357 x km) + 1 395

0,427 x km

6

0,665 x km

(0,374 x km) + 1 457

0,447 x km

7 et plus

0,697 x km

(0,394 x km) + 1 515

0,470 x km

Barème kilométrique applicable aux voitures 100 % électriques pour l'imposition des revenus 2024

CV

De 0 à 5 000 Kms

De 5 001 à 20 000 Kms

Plus de 20 000 Kms

3 et moins

0,635 x km

(0,379 x km) + 1 278

0,440 x km

4

0,727x km

(0,408 x km) + 1 596

0,488 x km

5

0,763 x km

(0,428 x km) + 1 674

0,512 x km

6

0,798 x km

(0,449 x km) + 1 748

0,536 x km

7 et plus

0,836 x km

(0,473 x km) + 1 818

0,564 x km

Barème kilométrique applicable aux motos 100 % électriques (cylindrée supérieure à 50 cm3) pour l'imposition des revenus 2024

CV

De 0 à 3 000 Kms

De 3 001 à 6 000 Kms

Plus de 6 000 Kms

1 ou 2

0,474 x km

(0,119 x km) + 1 069

0,298 x km

3,4 ou 5

0,562x km

(0,098 x km) + 1 390

0,330 x km

Plus de 5

0,727 x km

(0,095 x km) + 1 900

0,412 x km

Barème kilométrique applicable aux autres motos  (cylindrée supérieure à 50 cm3) pour l'imposition des revenus 2024

CV

De 0 à 3 000 Kms

De 3 001 à 6 000 Kms

Plus de 6 000 Kms

1 ou 2

0,395 x km

(0,099 x km) + 891

0,248 x km

3,4 ou 5

0,468x km

(0,082 x km) + 1 158

0,275 x km

Plus de 5

0,606 x km

(0,079 x km) + 1 583

0,343 x km

Barème kilométrique applicable aux deux-roues (50 cm3 maximum) pour l'imposition des revenus 2024

De 0 à 3 000 Kms

De 3 001 à 6 000 Kms

Plus de 6 000 Kms

0,315 x km

(0,079 x km) + 711

0,198 x km

Barème kilométrique applicable aux deux-roues 100 % électriques (50 cm3 maximum) pour l'imposition des revenus 2024

De 0 à 3 000 Kms

De 3 001 à 6 000 Kms

Plus de 6 000 Kms

0,378 x km

(0,095 x km) + 853

0,238 x km

 

 


Source : 

En savoir plus...
07/05/2025

Taux d'intérêt des comptes courants d'associés - Année 2025

Année civile 2025 Taux 
1er trimestre 4,92%
2ème trimestre  
3ème trimestre  
4ème trimestre  
               
  Taux d'intérêt retenu pour un exercice de 12 mois
               
Date de clôture de l'exercice Taux
31 janvier 2025  5,70%
28 février 2025  5,65%
31 mars 2025  5,49%
30 avril 2025  5,41%
31 mai 2025 5,32%
30 juin 2025  
31 juillet 2025  
31 août 2025  
30 septembre 2025  
31 octobre 2025  
30 novembre 2025  
31 décembre 2025  


Source : 

En savoir plus...
06/05/2025

Secteur agricole : l'utilisation de drones autorisée pour l'épandage ?

Par principe, il est interdit pour les exploitants agricoles de pulvériser des produits phytopharmaceutiques par voie aérienne. Des exceptions existent néanmoins et une mise à jour est faite pour tirer parti des nouvelles technologies…

Pulvériser des pesticides avec des drones : la nouvelle norme ?

L'utilisation de produits phytopharmaceutiques dans l'agriculture est lourdement encadrée. Et ce, même jusque dans les méthodes utilisées pour répandre ces produits.

En effet, une interdiction de principe empêche les exploitants agricoles de recourir à des méthodes d'épandage par voie aérienne.

Une exception existait néanmoins dans le cadre de la lutte contre des dangers sanitaires graves qui ne saurait être combattus autrement que par l'épandage aérien, sous réserve d'une autorisation ministérielle pour chaque cas d'usage.

Mais, depuis le 25 avril 2025, une nouvelle exception est mise en place : il est désormais possible d'avoir recours à des drones pour l'épandage des produits phytopharmaceutiques.

Cela n'est néanmoins pas possible dans n'importe quelle situation. En effet, lorsque cela est manifestement avantageux pour la santé humaine et pour l'environnement, les drones peuvent être utilisés :

  • sur les parcelles agricoles comportant une pente supérieure à 20 % ;
  • sur les bananeraies ;
  • sur les vignes mères de porte-greffe conduites au sol.

En parallèle, l'utilisation des drones sur d'autres types de parcelles pourra être autorisée à titre expérimental pendant une période de 3 ans afin de mesurer les avantages de cette méthode.

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) sera chargée du suivi de cette expérimentation.

À ce titre, c'est après avoir consulté l'ANSES que le Gouvernement publiera les conditions d'autorisations pour pouvoir participer à ces essais.

Secteur agricole : l'utilisation de drones autorisée pour l'épandage ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/05/2025

Réduction de capital : nouvelle taxe, nouvelles obligations déclaratives et de paiement

La loi de finances pour 2025 a instauré une nouvelle taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat par certaines sociétés de leurs propres actions, dont les modalités déclaratives et de paiement viennent d'être dévoilées…

Taxe sur les réductions de capital suite au rachat de ses propres titres : obligations déclaratives et de paiement

Pour rappel, la loi de finances pour 2025 a créé une taxe sur les réductions de capital résultant d'opérations de rachat par certaines sociétés de leurs propres actions.

Sur un plan temporel, cette taxe se décompose en :

  • une taxe « exceptionnelle » pour les réductions de capital réalisées entre le 1er mars 2024 et le 28 février 2025 ;
  • une taxe « classique » pour les réductions de capital consécutives au rachat par une société de ses propres titres à compter du 1er mars 2025.

Ces taxes sont dues par les sociétés :

  • qui ont leur siège social en France ;
  • et dont le chiffre d'affaires est supérieur à 1 milliard d'euros.

Les modalités déclaratives et de liquidation de ces taxes viennent d'être dévoilées et sont les suivantes.

Régime TVA

Modalités déclaratives et de paiement;

Opérations de réduction de capital
réalisées entre le 1er mars 2024
et le 28 février 2025

Opérations de réduction de capital
réalisées à compter du 1er mars 2025

Réel mensuel

Annexe 3310A-SD au formulaire de TVA
déposée au titre du mois de mars 2025

Annexe 3310A-SD au formulaire de TVA
déposée au titre du mois au cours duquel
intervient la réduction de capital

Réel trimestriel;

Annexe 3310A-SD au formulaire de TVA
déposée au titre du 1er trimestre 2025

Annexe 3310A-SD au formulaire de TVA
déposée au titre du trimestre civil au cours duquel
intervient la réduction de capital

Simplifié;

Première déclaration 3517-S-SD (CA12
dont la date légale de dépôt intervient
à compter du 1er avril 2025

Déclaration 3517-S-SD (CA12) déposée au titre
de la période au cours de laquelle intervient
la réduction de capital

Non imposable;

Annexe 3310A-SD au formulaire de TVA
au plus tard le 25 avril 2025

Annexe 3310A-SD au formulaire de TVA au plus
tard le 25 du mois qui suit la réduction de capital

Notez que les formulaires 3310A-SD, 3310-CA3G-SD et 3517-S-SD (CA12) qui permettent de déclarer cette nouvelle taxe seront accessibles en téléprocédure à compter du 1er juillet 2025.

Dans ce cadre, les entreprises qui doivent déclarer et payer la taxe avant le 30 juin 2025 doivent transmettre à leur service des impôts des entreprises le formulaire dédié téléchargeable sur le site impots.gouv.fr, accompagné du règlement correspondant.

Réduction de capital : nouvelle taxe, nouvelles obligations déclaratives et de paiement - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/05/2025

Indice de référence des loyers - Année 2025

Indice de référence des loyers (référence 100 au 4e trimestre 1998)

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2025

145,47

+ 1,40 %

2e trimestre 2025

 

 

3e trimestre 2025

 

 

4e trimestre 2025

 

 


Source : 

En savoir plus...
06/05/2025

Indice de référence des loyers – Outre-mer – Année 2025

Indice de référence des loyers (référence 100 au 4e trimestre 1998)

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2025

142,67

+ 1,40 %

2e trimestre 2025

 

 

3e trimestre 2025

 

 

4e trimestre 2025

 

 


Source : 

En savoir plus...
06/05/2025

Indice de référence des loyers - Corse - Année 2025

Indice de référence des loyers (référence 100 au 4e trimestre 1998)

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2025

141,28

+ 1,40 %

2e trimestre 2025

 

 

3e trimestre 2025

 

 

4e trimestre 2025

 

 


Source : 

En savoir plus...
05/05/2025

Indice des loyers commerciaux - Année 2024

L'indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) est constitué de la somme pondérée d'indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation, de celle des prix de la construction neuve et de celle du chiffre d'affaires du commerce de détail.

 

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2024

134,58

+ 4,59 %

2e trimestre 2024

136,72

+ 3,73 %

3e trimestre 2024

137,71

+ 3,03 %

4e trimestre 2024

135,30

+ 2,01 %

 


Source : 

En savoir plus...
 << < 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 > >>