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16/04/2025

Gardiennage de chevaux : quelle fiscalité appliquer ?

Ayant eu à traiter d'un litige opposant une entreprise de gardiennage de chevaux et l'administration fiscale, le juge de l'impôt a eu l'occasion de préciser le régime fiscal applicable au gardiennage et à l'élevage de chevaux. Et force est de constater que ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît…

Gardiennage de chevaux = bénéfices agricoles ?

Une entreprise qui exerce une activité de gardiennage de chevaux a vu son résultat imposable soumis à l'impôt sur le revenu au titre des bénéfices agricoles. Contestant cette position, elle a soumis son litige avec l'administration fiscale au juge de l'impôt qui a apporté les précisions suivantes.

Le juge rappelle que relèvent des bénéfices de l'exploitation agricole :

  • les revenus que l'exploitation de biens ruraux procure soit aux fermiers, métayers, soit aux propriétaires exploitant eux-mêmes ;
  • les revenus qui proviennent des activités de préparation et d'entraînement des chevaux domestiques, en vue de leur exploitation dans les activités autres que celles du spectacle.

Concrètement, cela signifie que, lorsque l'activité exercée s'insère dans le cycle biologique de la production de végétaux ou de l'élevage d'animaux, les revenus tirés de cette activité doivent être considérés comme des bénéfices de l'exploitation agricole pour l'application de l'impôt sur le revenu.

Il faut à cet égard noter que le cycle biologique de développement du cheval ne se limite pas à la phase de croissance de l'animal, mais peut se prolonger à l'âge adulte, par des opérations visant à améliorer sa condition physique et à renforcer ses aptitudes naturelles pour le rendre conforme à sa destination, c'est-à-dire apte au dressage qui sera choisi.

Cela signifie également, a contrario, que les revenus tirés de la seule activité de gardiennage de chevaux ne constituent pas des bénéfices de l'exploitation agricole.

Donc, dans cette affaire, l'administration fiscale doit, pour imposer les revenus de l'exploitation de l'entreprise comme des bénéfices agricoles, vérifier que l'ensemble de l'activité de prise en pension de chevaux vise à améliorer la condition physique du cheval et à renforcer ses aptitudes naturelles pour le rendre conforme à sa destination…

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16/04/2025

Non-salariés agricoles : quelle indemnité en cas d'arrêt de travail professionnel ?

Le gain forfaitaire annuel est un montant de référence, fixé annuellement et servant de base au calcul des prestations en espèces dues aux non-salariés agricoles en cas d'accident du travail et de maladie professionnelle. Quel est son montant depuis le 1er avril 2025 ?

Mise à jour du gain forfaitaire annuel du 1er avril 2025 au 31 mars 2026

Dans le cas d'un arrêt de travail professionnel, certains non-salariés bénéficient de prestations en espèces destinées à compenser la perte de revenus induite et dont le montant est fixé à partir du gain forfaitaire annuel.

Ce gain forfaitaire est fixé annuellement et sert de base pour calculer les indemnités journalières dues en cas d'incapacité temporaire de travail.

Pour la période allant du 1er avril 2025 et au 31 mars 2026, ce gain forfaitaire annuel est fixé 14 943,04 €.

De ce fait, le montant des indemnités journalières versées en cas d'incapacité temporaire de travail des non-salariés agricoles sera égale à une fraction de ce montant.

Idem pour la rente versée en cas d'incapacité permanente et totale des non-salariés agricoles suite à un accident du travail, au cours de cette même période.

Son montant sera déterminé à partir du tiers de ce gain forfaitaire annuel, soit 4 981 €.

Enfin, notez que le gain minimum susceptible de servir de base au calcul de l'indemnité journalière et des rentes dues au titre des contrats d'assurances souscrits antérieurement au 1er avril 2002 (date d'entrée en vigueur de la loi portant amélioration de la couverture des non-salariés agricoles), est fixé à 11 047,56 € toujours pour la période allant du 1er avril 2025 au 31 mars 2026.

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16/04/2025

Conseil de discipline ultra-marin : le recours à la visioconférence est possible

Parce que les conseils de disciplines en Outre-mer font intervenir des représentants de conseils de l'ordre de barreaux différents, la réunion physique des intervenants peut s'avérer difficile. Aussi le Gouvernement a prévu la possibilité de recourir à la visioconférence, dans le respect de certaines règles. Lesquelles ?

Visioconférence dans un conseil de discipline : pas n'importe comment !

Pour rappel, un conseil de discipline est institué dans le ressort de chaque cour d'appel afin de statuer sur les infractions et fautes commises par les avocats qui relèvent des barreaux concernés.

Le ressort des conseils de disciplines en Outre-mer est différent. Ainsi, un seul conseil de discipline commun est institué dans le ressort des cours d'appel de Cayenne, de Fort-de-France et de Basse-Terre pour connaître des infractions et des fautes commises par les avocats relevant des barreaux de la Guyane, de la Martinique et de la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Pour faciliter la tenue des audiences, et dans le cadre de ce découpage territorial, le Gouvernement a autorisé le recours à la vidéoconférence, lorsque la venue des représentants des conseils de l'ordre, qui composent donc le conseil de discipline mais qui ne relèvent pas du ressort de la cour d'appel de l'avocat poursuivi, est matériellement impossible.

Ainsi, les représentants physiquement absents peuvent à présent participer à distance à l'audience et au délibéré depuis le conseil de l'ordre de leur barreau ou depuis un autre lieu situé sur le territoire de la République en direct.

Il en va de même pour les représentants du conseil de l'ordre du barreau de Mayotte siégeant au conseil de discipline du ressort de la cour d'appel de La Réunion.

Le Gouvernement a, en ce sens, précisé que la visioconférence utilisée doit :

  • garantir la sécurité des échanges et la protection des données personnelles ;
  • satisfaire aux normes techniques garantissant elles-mêmes une participation effective, continue et en temps réel des personnes participantes ;
  • permettre d'identifier les participants (la qualité de transmission devant faire l'objet d'un soin particulier).

La règlementation instaure une présomption de conditions réunies lorsque la solution de visioconférence est mise à disposition par le conseil de l'ordre.

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16/04/2025

Acquisition temporaire de biens en copropriété à rénover : quelle revente possible ?

Les pouvoirs publics ont mis en place une expérimentation immobilière dans laquelle un opérateur achète « temporairement » un terrain et / ou des parties communes d'une copropriété afin de faire réaliser les travaux de rénovation nécessaires. Une fois ces travaux faits, l'opérateur revend aux copropriétaires le terrain et les parties communes. À quel prix ?

Acquisition temporaire de biens en copropriété : un prix de revente sous contrôle

Le Gouvernement a mis en place une expérimentation sur 10 ans permettant à un opérateur, toutes conditions remplir, de conclure avec un syndicat des copropriétaires une convention afin d'acquérir de manière temporaire, et en vue d'en assurer la rénovation, soit :

  • le seul terrain d'assiette de la copropriété ;
  • les seuls parties et équipements communs des immeubles qui la constituent ;
  • le terrain et les parties et équipements communs.

Cette convention particulière doit fixer un certain nombre d'éléments, à savoir :

  • la durée maximale de cette acquisition temporaire ;
  • les conditions de rachat du terrain ou des parties communes par les propriétaires ;
  • les mesures et les travaux de rénovation à réaliser par l'opérateur et, le cas échéant, ses obligations en matière d'entretien ;
  • le règlement pour l'usage des locaux et des équipements par les copropriétaires ;
  • la redevance due par les copropriétaires à l'opérateur au titre de l'usage du terrain et des parties et équipements communs de la copropriété et des travaux réalisés aux fins de leur rénovation et de leur conservation.

Cette expérimentation était en attente de précisions sur les questions portant sur le prix de l'opération, précisions qui sont à présent disponibles.

Ainsi, le prix de revente des biens (terrains et / ou parties communes) ne peut excéder le prix d'acquisition par l'opérateur qui est :

  • indexé sur la variation de l'indice de référence des loyers intervenue depuis la date d'acquisition ;
  • majoré du coût des travaux réalisés entre l'achat et la revente.

Il convient de soustraire à ce montant ainsi obtenu :

  • les redevances versées à l'opérateur au seul titre des travaux de rénovation et de conservation des biens concernés
  • les subventions et des contributions dont l'opérateur a pu bénéficier le cas échéant.

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15/04/2025

Authentification multifacteur et protection des données : la CNIL vous guide !

Pour se protéger des cyberattaques, la solution de l'authentification multifacteur peut être pertinente. Encore faut-il que sa mise en place se fasse dans le respect du RGPD. Pour aider les utilisateurs et les fournisseurs de ces solutions, la CNIL a publié des recommandations. Faisons le point.

Allier cybersécurité et protection des données personnelles

Pour rappel, l'authentification multifacteur, dite MFA pour multi-factor authentication, est un système permettant de vérifier l'identité d'un utilisateur, avant de lui donner l'accès aux ressources d'un système d'information, en utilisant plusieurs preuves, appelées « facteurs », qui appartiennent à au moins 2 des catégories suivantes :

  • les facteurs de connaissance, qui correspondent à « ce que la personne sait » (par exemple un mot de passe ou un code confidentiel) ;
  • les facteurs de possession, qui correspondent à « ce que la personne a » (par exemple une carte à puce, une clé USB ou encore une application d'authentification installée sur un appareil dit « enrôlé ») ;
  • les facteurs d'inhérence, qui correspondent à « ce que la personne est ou fait » (par exemple les empreintes digitales, l'ADN, la morphologie, la manière de frapper sur le clavier, etc.).

Si ces méthodes d'authentification sont plus sécurisées qu'une authentification simple, elles peuvent potentiellement utiliser des données personnelles, d'où la nécessité de respecter le RGPD.

La CNIL a donc mis à disposition des ressources afin de sécuriser les utilisateurs et d'inciter les fournisseurs à intégrer ces questions dès la conception de ces solutions.

Les recommandations de la CNIL visent particulièrement plusieurs sujets, à savoir :

  • les conditions et les besoins en sécurité qui font de la MFA une solution adaptée ;
  • le respect des principes du RGPD, (base légale, collecte et conservation des données, etc.) ;
  • la détermination de la qualification des acteurs intervenant dans une solution de MFA ;
  • le choix des modalités de la MFA, notamment les catégories de facteurs choisies et leurs conditions de conformité au RGPD ;
  • l'usage du facteur d'inhérence ;
  • le choix de l'envoi d'un code à usage unique par SMS ;
  • l'utilisation de l'équipement personnel des salariés comme facteur de possession, etc.

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15/04/2025

ERP et sécurité contre les incendies : des précisions relatives au chauffage du bâtiment

Les ERP (établissements recevant du public) sont soumis à des règles particulières et notamment à une obligation de sécurité contre l'incendie et la panique. C'est par exemple le cas s'agissant des installations de chauffage du bâtiment, à propos desquelles plusieurs modifications d'ordre technique concernant les installations de chauffage utilisant des combustibles solides ont été apportées…

ERP et combustibles solides : des normes précisées

Parmi les règles de sécurité applicables aux ERP (établissements recevant du public), certaines ont pour objet d'éviter les risques :

  • d'éclosion, de développement et de propagation de l'incendie ;
  • d'explosion dus aux installations situées dans les locaux accessibles ou non au public servant :
    • de chauffage ;
    • de ventilation, de climatisation et de conditionnement d'air ;
    • de production et de distribution d'eau chaude sanitaire ;
    • de réfrigération (production, transport et utilisation du froid).

Le Gouvernement a précisé les objectifs techniques et de sécurité des installations de chauffage utilisant des combustibles solides.

Il est à présent précisé que les combustibles solides autorisés sont notamment ceux issus du bois naturel non traité (bûches, granulés, pellets, plaquettes et briquettes « densifiées » ou « compressées » produites à partir de sciures et copeaux, etc.) ou du charbon.

De même, il est signalé que le local abritant les appareils de production de chaleur dont la puissance utile totale est supérieure à 30 kW et inférieure ou égale à 70 kW ne doit pas abriter de matières combustibles ou de produits toxiques ou corrosifs.

Des éléments de normes techniques supplémentaires, disponibles ici, ont également été données en matière de plancher et de porte coupe-feu et pare-flamme.

Les règles de stockage des combustibles ont été harmonisées puisque l'entassement ne doit jamais dépasser les 5 mètres de hauteurs, peu importe le type de combustible solide.

D'autres éléments pratiques sont listés ici, relatifs notamment au stockage, à l'approvisionnement ou à la ventilation des locaux de stockage des combustibles.

Notez enfin que le stockage de combustible solide à proximité de l'appareil de chauffage est autorisé dans la limite de sa consommation quotidienne, ce qui n'était pas possible jusqu'à présent.

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15/04/2025

Certificats W garage et WW : quelles nouveautés ?

Des certificats d'immatriculation spécifiques existent pour des cas particuliers. En fonction des usages, ils ne donnent pas le droit aux mêmes libertés de circulation qu'un certificat classique, et sous des conditions précises. Mais des dérogations viennent d'être apportées par le Gouvernement à ce sujet…

Une précision pour le certificat W garage 

Le certificat W garage est délivré au professionnel de l'automobile qui a besoin de déplacer un véhicule dans le cadre de son travail (vente, réparation, etc.). Ce type de certificat est rattaché au professionnel et non au véhicule.

Peuvent être immatriculés de cette manière :

  • les véhicules neufs : prototypes à l'essai, véhicules en attente de mise en circulation (par exemple pour une démonstration devant un acheteur potentiel) ;
  • les véhicules d'occasion dont la mise en circulation porte sur des essais techniques liés à une réparation, le transport entre ateliers ou vers un centre de contrôle technique, la revente du véhicule, le remorquage après accident notamment ;
  • les véhicules utilisés par les coopératives agricoles et dans les établissements de formation des mécaniciens.

Par principe, le titulaire d'un certificat W garage, ou son préposé muni de documents justificatifs, doit être présent à bord du véhicule et être en possession du certificat W garage.

Il existe plusieurs dérogations à ce principe, dont une ajoutée récemment par le Gouvernement, à savoir le cas d'un prêt pour essai, par un constructeur, à ses collaborateurs et à leur famille.

Sont concernés par cette dérogation les véhicules remplissant les conditions cumulatives suivantes :

  • véhicule de catégorie M1 et de genre VP ;
  • véhicules en phase finale d'homologation européenne grande série qui sera délivrée par l'autorité de réception française ;
  • véhicule dont les essais d'homologation partielles réalisés par l'UTAC sont satisfaisants pour répondre aux normes européennes.

Une précision pour le certificat provisoire d'immatriculation (CPI)

Le certificat provisoire d'immatriculation (CPI) permet de circuler en France pendant 1 mois en attendant de recevoir la carte grise définitive.

Le CPI WW permet, quant à lui, de circuler à l'étranger, sous réserve de l'accord avec l'État en question.

Dans cette hypothèse, en principe, tout véhicule de marchandises ou de transport en commun de personnes doit circuler à vide.

Le Gouvernement a ajouté ici une dérogation. Ainsi, les véhicules de transport de marchandises et de personnes peuvent circuler en charge à condition :

  • de disposer d'un certificat provisoire d'immatriculation en cours de validité ;
  • pour les véhicules prêts à l'emploi d'origine, de disposer d'un justificatif technique de conformité adéquate ;
  • pour les véhicules non prêts à l'emploi d'origine, de disposer d'un justificatif technique de conformité adéquate ;
  • de disposer, spécifiquement pour le transport de personnes, d'une attestation d'aménagement.

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15/04/2025

Allégements de cotisations patronales en 2025 : précisions utiles !

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 a aménagé les mécanismes de réduction de cotisations patronales selon des modalités qui viennent de faire l'objet de précisions, très attendues…

Précisions sur la valeur du SMIC et sur le sort des exonérations spécifiques

La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 a prévu une refonte des mécanismes de réductions des cotisations patronales en 2 temps, respectivement en 2025 (en modifiant les mécanismes de réduction existants) et en 2026 (en les fusionnant). 

Rappelons que, pour les cotisations et contributions dues au titre des périodes d'emploi courant à compter du 1er janvier 2025 :

  • la réduction de taux sur la cotisation patronale d'assurance maladie (« bandeau maladie ») concerne les salariés dont la rémunération n'excède pas 2,25 SMIC
  • la réduction du taux de la cotisation patronale d'allocations familiales (« bandeau famille ») concerne les salariés dont la rémunération n'excède pas 3,3 SMIC

Dans ce cadre, la valeur du SMIC à prendre en compte pour apprécier ces nouvelles limites est celle applicable depuis le 1er janvier 2025.

Mais, dans l'attente de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 et du décret d'application, certains employeurs ont continué à appliquer les anciennes limites du SMIC (soit 2,5 SMIC pour le bandeau maladie et 3,5 SMIC pour le bandeau famille).

Dans cette hypothèse, l'administration admet, par tolérance, qu'il n'y a pas lieu de revenir sur les paies des salariés dont le contrat a pris fin avant le 1er mars 2025.

Attention : comme prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, cette diminution des points de sortie des réductions de taux sur les bandeaux « famille » et « maladie » ne s'applique pas aux exonérations dégressives spécifiques, qui sont cumulables avec ces mécanismes d'allégements généraux.

Sont concernées :

  • les exonérations attachées aux zones France ruralités revitalisation ;
  • l'exonération attachée aux zones de restructuration de la défense ;
  • les exonérations attachées aux zones franches urbaines ;
  • les exonérations LODéOM, applicables dans les territoires d'outre-mer ;
  • l'exonération des services à la personne pour les interventions d'aides à domiciles auprès des publics fragiles ;
  • l'exonération « TO-DE » pour les travailleurs occasionnels agricoles.

En d'autres termes, pour les salariés qui bénéficient de ces réductions spécifiques, les dispositifs de réduction des bandeaux « famille » et « maladie » continuent à s'appliquer dans les conditions antérieures, dans les limites de 2,5 et 3,5 fois le SMIC, applicable au 31 décembre 2023.

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14/04/2025

Médecins remplaçants : les services URSSAF évoluent

Récemment, l'Urssaf a indiqué que les services en ligne des médecins remplaçants évoluent afin de simplifier les démarches. Explications…

Une mise à jour de l'espace en ligne pour simplifier les démarches

Dans le but de simplifier les démarches administratives des médecins remplaçants, l'Urssaf met à jour leur espace en ligne.

Au programme : une mise à jour de l'onglet « Informations » pour clarifier et rendre plus accessible le contenu disponible.

De la même façon, les médecins remplaçants peuvent désormais modifier leurs coordonnées bancaires en ligne directement depuis l'espace numérique personnel.

Enfin un certain nombre d'informations périodiques seront adressées aux médecins remplaçants depuis la messagerie s'agissant :

  • de l'ouverture et la fermeture de la campagne déclarative trimestrielle ;
  • de la mise à disposition du justificatif de déclaration ;
  • du suivi du seuil du médecin remplaçant ;
  • de la délivrance de l'attestation fiscale.

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14/04/2025

Mayotte : revalorisation de l'allocation de solidarité spécifique

À la fin du versement de l'allocation de retour à l'emploi, le demandeur d'emploi peut se voir verser une allocation de solidarité spécifique (ASS), toutes conditions remplies. Son montant vient d'être revalorisé pour les bénéficiaires mahorais de cette allocation.

ASS : Une revalorisation applicable dès avril 2025

Rappelons que l'allocation de solidarité spécifique est versée par France Travail aux demandeurs d'emploi qui ont épuisé leurs droits au chômage, sous certaines conditions, notamment de ressources.

Cette allocation est versée aux termes d'un montant journalier revalorisé périodiquement. Son montant diffère pour les bénéficiaires installés à Mayotte.

Pour les bénéficiaires mahorais de l'ASS, le montant journalier vient d'être revalorisé à hauteur de 9,67 €. 

Cette revalorisation entre en vigueur pour les allocations dues au titre du mois d'avril 2025 et est versée pendant 6 mois, renouvelables à condition de remplir la condition de ressources.

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14/04/2025

Aide supplémentaire sur l'électricité en faveur des TPE : prolongée ?

Parmi les dispositifs mis en place pour limiter l'augmentation des prix de l'électricité, les TPE ont pu obtenir une aide pour l'année 2024 qui permet de plafonner le prix du MWh. Une aide dont la date limite pour en faire la demande vient d'être repoussée…

Demande possible jusqu'au 30 septembre 2025 !

Pour rappel, l'aide supplémentaire sur l'électricité concerne les TPE ayant signé un contrat de fourniture d'électricité pour l'année 2024 avant le 30 juin 2023, pour leurs sites raccordés au réseau métropolitain continental.

Elle permet, concrètement, de plafonner le prix des contrats d'électricité des TPE à 280 € /MWh en moyenne.

En principe, le fournisseur d'électricité s'occupe des formalités. Cependant, si ce dernier est en situation de cessation d'activité, de paiement ou en procédure collective, l'entreprise devra elle-même prendre attache avec l'Agence de services et de paiement (ASP).

Dans les 2 hypothèses, la date limite pour déposer une demande d'aide pour la période du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024, initialement fixée au 1er avril 2025, est prolongé jusqu'au 30 septembre 2025.

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14/04/2025

Régulation pérenne des urgences : quelles modalités ?

Afin de désengorger les urgences, l'État a mis en place un système de régulation temporaire permettant d'évaluer le besoin du patient en amont et, le cas échéant, de l'orienter vers une médecine de ville. Alors que ce dispositif ne peut pas excéder 3 mois, il est à présent possible de mettre en place une régulation dite « pérenne », dont les modalités sont à présent connues.

Régulation pérenne des urgences : l'ARS au cœur du dispositif

Les établissements disposant d'une structure d'urgences ou d'une antenne de médecine d'urgence peuvent être autorisés par leur agence régionale de santé (ARS) à en organiser l'accès selon l'une des modalités suivantes :

  • par une régulation préalable effectuée par le service d'accès aux soins (SAS) ou par le service d'aide médicale urgente (SAMU) et une organisation à l'entrée des urgences qui inclut la présence d'un professionnel de santé ;
  • par une orientation préalable, en amont de l'accueil du patient et de sa prise en charge, effectuée par un infirmier d'orientation et d'accueil sur protocole de réorientation, par délégation du médecin présent dans la structure ;
  • par une organisation alternant ces 2 modèles.

Avant d'obtenir l'autorisation de l'ARS, cette dernière doit organiser une concertation auprès notamment :

  • des représentants du SAS ou du SAMU ;
  • des représentants des professionnels de santé de la structure des urgences ou de l'antenne de médecine d'urgence concernée ;
  • des établissements de santé du territoire ;
  • de l'union régionale des professionnels de santé médecins libéraux ;
  • du conseil départemental de l'ordre des médecins.

L'ARS doit ensuite préciser l'amplitude horaire et l'organisation de la régulation. Parmi les points d'organisation, il peut être prévu qu'un patient adressé par un médecin n'a pas besoin de passer par la régulation.

L'ARS précise aussi la période d'application de la régulation pérenne, de 3 ans maximum.

Notez que la population doit être informée de la décision de l'ARS par une publication sur son site internet.

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