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Bandeau général
10/02/2025

Tarifs des Notaires – Formalités - 2025

1/ Coût des formalités relatives au crédit et à l'immobilier

Donnent lieu à la perception d'émoluments fixes, les prestations indiquées ci-dessous :

DÉSIGNATION DE LA PRESTRATION 

ÉMOLUMENT

Attestation de créancier

7,54 € 

Paiement à des entrepreneurs des fonds versés par organismes de crédit (par règlement)

7,54 €

Ensemble des demandes de documents cadastraux, notamment l'extrait cadastral, le document d'arpentage, et les formulaires de division de parcelle

11,32 €

La vérification de la situation pénale de l'acquéreur auprès du casier judiciaire donne lieu à la perception des émoluments suivants :

  • en cas d'acquisition par une ou plusieurs personnes physiques ou par une personne morale jusqu'à 5 associés inclus : 37,73 € par dossier ;
  • en cas d'acquisition par une personne morale, au-delà de 5 associés : 75,46 € par dossier.

Le renouvellement de l'extrait de casier judiciaire, avec réinitialisation de la demande, donne lieu à la perception d'un nouvel émolument fixé selon les modalités prévues ci-dessus.

Donnent lieu à la perception d'émoluments fixes, les prestations mentionnées ci-dessous :
 

DÉSIGNATION DE LA PRESTRATION 

ÉMOLUMENT

Vérification du respect des dispositions de l'article L 711-2 du Code de la construction et de l'habitation dans le cadre de l'élaboration de l'acte authentique mentionné au premier alinéa de l'article L 711-5 du même code

15,09 € 

Immatriculation d'office du syndicat de copropriétaires dans les cas prévus au 2e alinéa de l'article L 711-5 du Code de la construction et de l'habitation

18,87 €

Immatriculation du syndicat de copropriétaires d'un immeuble mis en copropriété dans le cas prévu au I de l'article L 711-4 du Code de la construction et de l'habitation

18,87 €

Copie figurée ou collationnée, pour publicité foncière (par page) 1,13 €
Demande de subvention dans le cadre d'un échange de biens ruraux 18,87 €
Notification nécessaire à la purge d'un droit de préemption (par notification) 37,73 €
Réquisition de publication ou de mention en matière de publicité foncière 18,87 €
Inscription d'une hypothèque légale par le notaire sans acte notarié 18,87 €
Mention en marge d'une convention de rechargement 18,87 €
Bordereau d'inscription en suite immédiate d'un acte 7,54 €
Renouvellement d'inscription 37,73 €
Demande d'état (par réquisition) 3,77 €
Actes destinés à être publiés au fichier immobilier : actes d'état civil, attestations, demandes de cadastre, copies authentiques, copies sur papier libre, copies publicité foncière, extraits d'acte, réquisitions d'état 339,58 €
Transmission au Conseil supérieur du notariat des informations relatives aux mutations d'immeubles à titre onéreux nécessaires à l'exercice de la mission de service public prévue à l'article 6-1 de l'ordonnance no 45-2590 du 2 novembre 1945 relative au statut du notariat 15,31 €
2/ Coût des formalités relatives aux démarches administratives et fiscales

Donnent lieu à la perception d'émoluments fixes, les prestations suivantes :
 

DÉSIGNATION DE LA PRESTRATION 

ÉMOLUMENT

Ensemble des demandes concernant l'état civil des personnes physiques et l'immatriculation des personnes morales (actes de l'état civil)

11,24 €

Attestation en général ou la certification écrite d'une situation de fait ou de droit délivrée par le notaire (par attestation délivrée)

3,77 €

Demande de renseignements en matière de législation sociale (par demande) 3,77 €
Remise au greffe de procès-verbal de difficultés, testament ou autres actes (pour toutes les pièces comprises dans la même remise, frais de déplacement en sus) 18,87 €
Formalités de publicité d'une déclaration de pacte civil de solidarité reçu par un notaire (pour les deux partenaires) 11,32 €
Formalités de publicité d'une modification de pacte civil de solidarité reçu par un notaire (pour les deux partenaires) 11,32 €
Formalités de publicité d'une dissolution de pacte civil de solidarité reçu par un notaire (pour les deux partenaires) 11,32 €
Obtention de tout document nécessaire à la rédaction d'un acte et non tarifé par ailleurs 56,60 €
Demande d'autorisation de cumul 37,73 €
Établissement de la déclaration et le paiement de l'impôt sur les plus-values 56,60 €
Demande de paiement fractionné ou différé des droits quand la garantie proposée est hypothécaire 37,73 €
Demande de paiement fractionné ou différé des droits dans les cas autres que celui relatif à une dissolution de pacte civil de solidarité reçu par un notaire (pour les deux partenaires) 75,46 €
Démarches pour l'application de la réglementation applicable en matière de relations financières avec l'étranger 45,28 €
Demande dégrèvement ou de restitution de droits ou taxes, lorsqu'il n'y a pas de démarches auprès de l'administration 37,73 €
Rédaction d'imprimés administratifs relatifs à la taxe sur la valeur ajoutée 18,87 €

Les démarches concernant l'obtention et la vérification d'un certificat de mesurage ou d'un document composant le dossier de diagnostic technique donnent lieu à la perception d'un émolument fixe suivant :

DÉSIGNATION DE LA PRESTRATION 

ÉMOLUMENT

Certificat de mesurage

15,09 €

Chacun des documents composant le dossier de diagnostic technique

15,09 €

3/ Autres formalités diverses

Donnent lieu à la perception d'émoluments fixes, les prestations suivantes :
 

DÉSIGNATION DE LA PRESTRATION 

ÉMOLUMENT

Copie exécutoire, authentique, par extrait

1,13 €

Copie sur papier libre

0,38 €

Archivage numérisé des actes 0,19 €
Extrait d'acte, y compris le bordereau récapitulatif 18,87 €
Notification, sauf en matière de préemption 15,09 €
Demande de remise de pénalité, pour des faits non-imputables au notaire 37,73 €
Rédaction d'affiches ou d'insertions dans les journaux en vue de publications diverses (par texte rédigé) 37,73 €
Consultation de fichier public 11,32 €
Dépôt au rang des minutes de la convention de divorce par consentement mutuel 41,20 €

 


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07/02/2025

Analyse d'impact des transferts des données (AITD) : la CNIL vous guide !

Afin d'être le plus efficace possible dans la protection des données personnelles, le RGPD exige des opérateurs la poursuite de cette protection en cas de transfert de données en dehors de l'Espace économique européen (EEE). Pour cela, une analyse d'impact des transferts des données (AITD) est nécessaire. Comment la mener ?

Transfert de données = ça passe par une AITD !

Pour rappel, le Règlement général sur la protection des données (RGPD) a pour objectif de protéger les données personnelles des européens.

Par conséquent, en cas de transfert de données dans un pays hors de l'Espace économique européen (EEE), une protection équivalente à celle prévue par le RGPD doit être mise en place par les exportateurs et les importateurs desdites données.

De plus, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a également précisé que les exportateurs doivent suspendre le transfert, voire résilier le contrat, si l'importateur n'est pas, ou n'est plus, en mesure de respecter ses engagements en matière de protection des données personnelles.

Ainsi, les exportateurs qui utilisent des outils de transferts, par exemple, via des clauses contractuelles types (CCT) ou des règles d'entreprise contraignantes (BCR), ont l'obligation de mener au préalable une analyse d'impact des transferts de données (AITD) afin d'évaluer :

  • le niveau de protection dans les pays tiers de destination ;
  • la nécessité de mettre en place des garanties supplémentaires.

Pour aider les exportateurs à mener à bien cette analyse, la CNIL a publié à leur attention un guide pratique enrichi des dernières consultations publiques.

La CNIL rappelle ainsi qu'une AITD doit être réalisée par l'exportateur soumis au RGPD, qu'il soit responsable de traitement ou sous-traitant, avec l'assistance de l'importateur, en amont du transfert des données vers un pays hors de l'EEE.

Notez qu'il existe 2 exceptions à cette obligation :

  • lorsque le pays de destination est couvert par une décision d'adéquation de la Commission européenne ;
  • lorsque le transfert est effectué sur la base d'une des dérogations prévues par le RGPD, notamment pour des motifs importants d'intérêt public, pour l'exercice de la justice, pour la sauvegarde des intérêts vitaux d'une personne qui est dans l'incapacité de donner son consentement, etc.

Notez enfin que l'utilisation de ce guide n'est pas obligatoire. Il constitue néanmoins une ressource intéressante d'accompagnement pour déterminer si et comment une telle analyse doit bien être menée.

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07/02/2025

Aide financière du CSE : nouveau plafond d'exonération pour 2025 !

La loi autorise l'employeur ou le CSE à offrir aux salariés une aide financière afin de faciliter l'accès à des services à la personne. Cette aide est exonérée de cotisations sociales sous réserve de ne pas excéder un plafond, qui vient de faire l'objet d'une revalorisation. À quelle hauteur ?

CSE : plafond d'exonération revalorisé depuis le 1er janvier 2025

Pour mémoire, le Code du travail prévoit la possibilité pour l'employeur ou le comité social et économique (CSE) de verser une aide financière aux salariés, qui permet de :

  • faciliter l'accès aux activités entrant dans le champ des services à la personne ;
  • financer des activités de services à la personne ou de garde d'enfant en dehors du domicile du salarié ;
  • financer des prestations directement liées à la gestion et au fonctionnement du chèque emploi-service (CESU).

Cette aide peut se matérialiser par :

  • le versement direct d'une aide financière au salarié ;
  • ou sous la forme d'un CESU préfinancé.

Pour être exonéré de cotisations sociales, le montant de cette aide financière ne doit pas excéder le coût du service supporté par le bénéficiaire.

En plus de cette condition, cette exonération est également subordonnée à un plafond d'exonération, revalorisé chaque année.

Depuis le 1er janvier 2025, le montant maximum de cette aide exonérée de cotisation sociale est fixé à 2 540 € par bénéficiaire et par année civile (contre 2 421€ en 2024).

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07/02/2025

Égalité professionnelle : vous avez jusqu'au 1er mars 2025 !

Comme tous les ans, les entreprises qui comptent au moins 50 salariés sont tenues de respecter leurs obligations déclaratives en matière d'égalité professionnelle avant le 1er mars 2025. Quelles sont-elles ?

Publication de l'index égalité professionnelle avant le 1er mars 2025

Comme chaque année, les entreprises et unités économiques et sociales (UES) employant au moins 50 salariés doivent publier sur leur site internet, au plus tard le 1er mars, la note globale de l'Index égalité professionnelle obtenue (sur 100), ainsi que les différentes notes obtenues aux indicateurs qui la composent.

Concrètement, ces notes, ainsi que le détail de chaque indicateur, doivent être :

  • publiés sur le site internet de l'entreprise, consultable par le public ;
  • communiqués au CSE (comité sociale et économique), via la Base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) ;
  • transmis à l'inspection du travail, via la plateforme Egapro.

Toujours au 1er mars 2025 au plus tard, les entreprises qui ont obtenu une note globale inférieure à 85 sur 100 doivent fixer et publier des objectifs de progression pour chacun des indicateurs pour lesquels elles n'ont pas atteint la note maximale.

Si la note est inférieure à 75 sur 100, en plus des objectifs de progression, les entreprises devront également entamer des négociations avec les partenaires sociaux pour définir des mesures adéquates de rattrapage.

À défaut d'accord collectif, notez que l'employeur pourra fixer unilatéralement les objectifs de progression et les mesures de correction. En tout état de cause, les objectifs de progression et les mesures de correction doivent faire l'objet des mêmes modalités de publication et de communication.

À toutes fins utiles, notez que l'autorité administrative met à disposition un simulateur-calculateur qui facilite l'obtention de vos résultats pour chaque indicateur, ainsi que pour la note globale.

Rappelons également que l'absence de publication des résultats et / ou d'application des mesures de correction ou des objectifs de progression, le cas échéant, est passible d'une pénalité financière qui peut s'élever jusqu'à 1 % de la masse salariale globale.

Enfin, en plus de la publication de l'index d'égalité professionnelle, les entreprises embauchant au moins 1000 salariés pour le 3e exercice consécutif ont également jusqu'au 1er mars 2025 pour publier les proportions de femmes et d'hommes aux postes de direction, au titre de l'année 2024.

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07/02/2025

Immatriculation de voitures particulières - Année 2025

Période

Variation mensuelle

Nombre d'immatriculation

Janvier 2025

- 7,3 %

144 100 véhicules

Février 2025

+ 6,1 %

154 300 véhicules

Mars 2025

 

 

Avril 2025

 

 

Mai 2025

 

 

Juin 2025

 

 

Juillet 2025

 

 

Août 2025

 

 

Septembre 2025

 

 

Octobre 2025

 

 

Novembre 2025

 

 

Décembre 2025

 

 


Source : 

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07/02/2025

Véhicules adaptés aux handicaps : une utilisation prolongée ?

Les véhicules utilisés par les auto-écoles ou les centres d'examens du permis de conduire ne peuvent pas être utilisés indéfiniment, puisque leur durée maximale d'utilisation est strictement réglementée. Une durée maximale d'utilisation qui vient d'évoluer pour certains véhicules…

Promouvoir l'accès à la conduite pour tous

Afin d'améliorer la sécurité routière et d'optimiser la formation des apprentis conducteurs, les véhicules utilisés par les auto-écoles et les centres d'examen du permis de conduire ont une durée d'utilisation maximale.

Cette durée est fixée en fonction du type de véhicule.

Pour les motos et les voitures de moins de 3,5 tonnes classiquement utilisées, cette durée est de 7 ans.

Il en va différemment pour les véhicules spécialement adaptés afin de permettre l'apprentissage de la conduite aux personnes porteuses de handicaps.

Précédemment, la durée d'utilisation maximale de ces véhicules était de 11 ans.

Cependant, afin de permettre une meilleure accessibilité pour tous à l'apprentissage de la conduite, cette durée a été prolongée.

En effet, depuis le 3 février 2025, peuvent être utilisés par les auto-écoles et les centres d'examen du permis de conduire les véhicules adaptés mis en circulation depuis moins de 16 ans.

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07/02/2025

C'est l'histoire d'un employeur qui sanctionne un représentant du personnel…

Un salarié, représentant du personnel, est mis à pied à titre disciplinaire pour une durée de 5 jours. Sauf qu'en raison de son statut protecteur, il estime que cette sanction nécessite son accord préalable…

Pour le salarié, aucun changement des conditions de travail ne peut être imposé à un salarié protégé au titre de son mandat de représentation. Or, cette sanction entraîne une modification de ses horaires et de sa rémunération. Parce qu'elle ne peut donc pas lui être imposée, il estime qu'il aurait dû être informé de son droit de refuser la sanction ! « Faux ! », réfute l'employeur : la mise à pied disciplinaire n'emporte pas de changement des conditions de travail du salarié. Même protégé, il n'est pas nécessaire d'obtenir l'accord du salarié dans ce cas…

Ce que confirme le juge, qui tranche en faveur de l'employeur : une mise à pied à titre disciplinaire peut être imposée au salarié puisqu'elle ne suspend pas l'exécution de son mandat et ne modifie pas ses conditions de travail.

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06/02/2025

Aides agricoles : précisions pour les bovins et la canne à sucre

Le secteur agricole peut bénéficier d'un nombre important de différentes subventions. Les montants de plusieurs d'entre elles viennent d'être précisés, notamment pour le secteur de l'élevage bovin et la culture de la canne à sucre...

Montant des aides et enveloppes globales précisées

Que ce soit par le biais de la politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne (UE) ou au niveau national, les aides financières que peuvent recevoir les agriculteurs sont nombreuses et régulièrement revalorisées.

À ce titre, le montant de l'aide unitaire aux bovins de plus de 16 mois, dans les départements métropolitains hors Corse, pour la campagne 2024 a été réévalué pour atteindre :

  • 105 € par unité de gros bétail pour le montant unitaire supérieur ;
  • 57,5 € par unité de gros bétail pour le montant unitaire de base.

Il est précisé, par ailleurs, que l'enveloppe totale de l'aide aux planteurs de canne à sucre pour la récolte 2024 à la Réunion atteindra 13,61 millions d'euros.

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06/02/2025

Relevé de frais généraux : revalorisation des seuils en 2025 !

Certaines entreprises sont tenues de fournir à l'administration fiscale, au titre de chaque exercice, un relevé des frais généraux qu'elles ont engagés au cours de l'exercice dès lors que le montant de ces frais dépasse certains montants qui, pour certains d'entre eux, viennent d'être revus à la hausse…

Relevé de frais généraux : du nouveau pour 2025

Pour rappel, les entreprises exerçant une activité industrielle ou commerciale et soumises à l'impôt sur le revenu d'après leur bénéfice réel ou à l'impôt sur les sociétés sont tenues de fournir, à l'appui de la déclaration de leurs résultats de chaque exercice, le relevé détaillé des catégories des frais généraux engagés au cours de l'exercice dès lors que ces frais excèdent, pour une ou plusieurs desdites catégories, l'un des chiffres suivants :

  • 300 000 € ou 150 000 € pour l'ensemble des rémunérations directes ou indirectes versées aux 10 ou 5 personnes les mieux rémunérées, suivant que l'effectif du personnel dépasse ou non 200 salariés, ou 50 000 € pour l'une d'entre elles prise individuellement ;
  • 15 000 € pour les frais de voyage et de déplacement exposés par ces personnes ;
  • 30 000 € pour le total, d'une part, des dépenses et charges afférentes aux véhicules et autres biens dont elles peuvent disposer en dehors des locaux professionnels et, d'autre part, des dépenses et charges de toute nature afférentes aux immeubles qui ne sont pas affectés à l'exploitation ;
  • 3 000 € pour les cadeaux de toute nature, à l'exception des objets spécialement conçus pour la publicité et dont la valeur unitaire ne dépasse pas 73 €, toutes taxes comprises, par bénéficiaire ;
  • 6 100 € pour les frais de réception, y compris les frais de restaurant et de spectacles.

À compter du 2 février 2025, les seuils applicables à la 1re catégorie de frais généraux sont revalorisés, passant à 540 000 € (contre 300 000 € jusqu'à cette date) et 270 000 € (contre 150 000 € jusqu'à cette date) pour l'ensemble des rémunérations directes ou indirectes versées aux 10 ou 5 personnes les mieux rémunérées, suivant que l'effectif du personnel dépasse ou non 200 salariés, ou 50 000 € pour l'une d'entre elles prise individuellement.

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05/02/2025

Aides à finalité régionale pour l'investissement : des plafonds réhaussés !

Dans le cadre de la politique d'investissement de l'Union européenne pour les « Technologies stratégiques pour l'Europe », le Gouvernement a mis à jour à la hausse les plafonds de cumul d'aides à finalité régionale. Faisons le point.

Des technologies ciblées par l'Union européenne

Parce que l'Union européenne (UE) a engagé une politique de soutien à l'investissement dans les technologies numériques et de rupture, des technologies propres et des biotechnologies, les plafonds de cumul d'aides à finalité régionale ont été revus à la hausse lorsqu'ils relèvent des « Technologies stratégiques pour l'Europe » (STEP).

Concrètement, lorsque les investissements concernent les technologies ciblées, les plafonds de cumul d'aides à finalité régionale pour les investissements éligibles des entreprises de moins de 50 M € sont augmentés de 10 points pour Mayotte, la Guyane, Saint-Martin, la Guadeloupe, La Réunion et la Martinique.

Pour les autres territoires, listés ici, les plafonds ont été augmentés de 5 points.

Attention, il existe des différences de plafonds entre les territoires et la taille de l'entreprise, disponibles ici.

Notez que, pour les grands projets d'investissement éligibles des entreprises de plus de 50 M €, les modalités de calcul pour déterminer le montant maximal de l'aide ont été modifiées.

Enfin, les seuils de notification des aides à finalité régionale en fonction des intensités d'aide des zones, disponibles ici, ont également été mis à jour.

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05/02/2025

Prime d'objectif : l'arrêt maladie empêche-t-il son versement ?

Lorsqu'un salarié est absent en raison d'un arrêt maladie, son contrat de travail est suspendu. Mais, cette suspension empêche-t-elle le versement d'une prime d'objectifs versée aux autres salariés pendant la durée de son absence ? Réponse du juge…

Prime d'objectif et arrêt maladie : due ou pas due ?

Pour rappel, l'employeur qui fait dépendre le versement d'une prime de la réalisation d'objectifs doit obligatoirement communiquer de façon transparente et claire sur les objectifs à atteindre.

À défaut, le salarié peut prétendre au versement de l'intégralité de la prime, comme si le salarié avait réalisé tous les objectifs.

Dans une récente affaire, à la suite d'un accident du travail, une salariée est placée en arrêt maladie entre 2017 et 2019 avant d'être finalement licenciée pour inaptitude.

Sauf que cette salariée demande le bénéfice d'une prime d'objectifs, versée tous les 6 mois en fonction d'objectifs communiqués par l'entreprise : pour elle, cette prime lui est due, car rien n'était prévu pour les salariés dont les contrats étaient suspendus.

Et, parce qu'aucun objectif ne lui a été fixé ou communiqué durant la durée de cet arrêt maladie, l'employeur doit lui verser le montant maximum de cette prime.

Ce que conteste l'employeur qui refuse de verser la prime ! Il rappelle que la salariée était en arrêt maladie : son contrat de travail était donc suspendu.

En l'absence de clause prévoyant le contraire, la prime d'objectifs versée en contrepartie de l'activité professionnelle ne peut pas être versée à la salariée dont le contrat est suspendu.

Ce que confirme le juge, qui donne raison à l'employeur : parce qu'aucune clause conventionnelle ne prévoit le contraire, l'employeur n'a pas à verser à la salariée absente depuis 3 ans une prime d'objectifs, dans la mesure où son contrat est suspendu.

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05/02/2025

Centre de contrôle technique : de nouveaux équipements pour de nouveaux véhicules ?

Les centres de contrôles techniques ont désormais la charge de contrôler les véhicules motorisés à 2 et 3 roues. Ce qui implique des changements dans les matériels dont ils doivent disposer, et notamment la nécessité d'investir, le cas échéant, dans un dispositif de contrôle de la vitesse…

Centre de contrôle technique : investir dans un dispositif de contrôle de la vitesse

Afin de pouvoir procéder au contrôle technique des véhicules motorisés à 2 ou 3 roues, les centres de contrôle doivent disposer de nouveaux équipements adaptés à ces nouveaux véhicules.

Parmi ces équipements, il est prévu que les centres doivent se doter d'un dispositif de contrôle de la vitesse avant le 1er juin 2025. Cependant, cette date butoir vient d'être reportée au 1er mars 2026.

De plus, une possibilité est ouverte quant à la mutualisation de cet équipement entre plusieurs centres, sous réserve d'observer certaines conditions. Chaque centre de contrôle utilisant le dispositif devra, à cet effet, être en possession de documents :

  • permettant d'identifier le centre responsable des opérations d'étalonnage, de maintenance et d'entretien du dispositif ;
  • justifiant de ces opérations ;
  • listant les centres de contrôle utilisant le dispositif.

Il est important de noter que le dispositif de contrôle de vitesse est le seul qui puisse être mutualisé.

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