Actu sociale

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15/07/2025

Conventions de stage en milieu agricole : les modèles sont disponibles !

Après l'avis de la commission spécialisée chargée des questions relatives aux activités agricoles du Conseil d'orientation sur les conditions de travail, rendu le 11 juin dernier, l'ensemble des modèles relatifs aux clauses types des conventions correspondant aux séquences en milieu professionnel agricole viennent d'être publiés.

Des conventions types disponibles pour les formations en milieu professionnel agricole

Les enseignements scolaires et universitaires peuvent comporter des formations en milieu professionnel ou des stages.

Pour les élèves des établissements d'enseignement et de formations professionnelles agricoles publics ou privés, ces formations doivent donner lieu à l'établissement d'une convention dont les clauses types viennent tout juste d'être dévoilées.

Il existe plusieurs modèles de ces conventions relatives aux séquences en milieu professionnel dans le monde agricole, parmi lesquelles on retrouve notamment les modèles de conventions suivantes : • une relative à l'organisation d'une visite d'information ;

  • une relative aux séquences d'observation rendue obligatoire par le programme officiel de la classe dans laquelle l'élève est inscrit ;
  • une relative aux stages d'initiation ;
  • une relative au stage d'application en milieu professionnel ;
  • etc.

Notez que chacune de ces conventions-types correspond à une des modalités possibles de stage et de formations en milieu professionnel en milieu agricole en fonction de l'âge, du diplôme ou du cursus suivi.

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11/07/2025

Professionnels de santé : du nouveau sur l'intérim !

Si la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 avait déjà étendu la possibilité de plafonner les dépenses liées à l'intérim pour certains professionnels de santé, des précisions viennent d'être dévoilées sur les hypothèses précises déclenchant l'application de ce plafonnement.

Dans quel cas doit-on appliquer le plafonnement des dépenses liées à l'intérim ?

Pour mémoire, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 a ouvert la possibilité de recours à l'intérim par les établissements publics de santé pour le personnel paramédical, en plus du personnel médical déjà admis dans ce cadre.

Dans le même temps, elle avait également remplacé le dispositif de contrôle des dépenses qui existait jusqu'alors par un nouveau dispositif de plafonnement des dépenses d'intérim, lequel est conditionné par :

  • l'existence d'une tension caractérisée pour le corps médical concerné ;
  • un écart significatif entre le coût d'une mise à disposition d'un personnel par une entreprise de travail temporaire et le coût de l'emploi d'un professionnel permanent.

C'est ce 2e point qui vient de faire l'objet d'une précision attendue.

Pour les contrats d'intérim conclus depuis le 1er juillet 2025, le plafonnement des dépenses d'intérim sera mis en place pour une catégorie de professionnels de santé lorsque le coût estimé d'une mise à disposition du personnel par une entreprise de travail temporaire est supérieur, en moyenne, à 60 % du coût de l'emploi d'un professionnel permanent.

Pour apprécier ce seuil de 60 %, les dépenses à prendre en compte doivent comprendre la rémunération brute du professionnel à qui il est fait appel, ses frais afférents, ainsi que la rétribution de l'entreprise de travail temporaire. Pourront donc désormais être concernés par ce plafonnement les contrats de mise à disposition visant l'embauche :

  • pour les établissements sociaux et médico-sociaux, des médecins, infirmiers, aides-soignants, éducateurs spécialisés, assistants de service social, monteurs éducateurs et accompagnants éducatifs et sociaux
  • pour les établissements de santé, des médecins, odontologistes, pharmaciens, préparateurs en pharmacie et en pharmacie hospitalière, orthophonistes, orthoptistes, sages-femmes.

Notez que nous sommes toujours en attente de la liste des professionnels de santé concernés par la mise en place effective de ce plafonnement.

Une exception est à noter : les montants plafonds ne s'appliquent pas aux contrats de mise à disposition conclus dans le cadre de marchés pour lesquels le prix des prestations d'intérim a été fixé avant le 1er juillet 2025, conclus après cette date et ce, jusqu'au 30 septembre 2025

Reste encore à savoir quels seront les montants de ces plafonds mis en place pour les établissements de santé, médico-sociaux et sociaux, qui devront être prochainement fixés.

Affaire à suivre…

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11/07/2025

IVG : les modèles des attestations préalables sont publiés

Il est possible de réaliser une interruption volontaire de grossesse (IVG) pour motif médical à tout moment de la grossesse, sous certaines conditions. Cette IVG doit donner lieu à l'établissement d'une attestation préalable, dont les modèles viennent d'être publiés.

3 modèles d'attestations préalables aux IVG réalisées pour motif médical

Rappelons que le Code de la santé publique prévoit la possibilité de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG), à tout moment de la grossesse, notamment lorsqu'il existe une forte probabilité que l'enfant à naître soit atteint d'une affection d'une particulière gravité, reconnue comme incurable au moment du diagnostic.

Dans ce cas, cette IVG donne lieu à l'établissement d'une attestation préalable à l'IVG médicale, par 2 des médecins dont l'un est membre d'une équipe pluridisciplinaire réunie à ce titre.

Les modèles de ces attestations, dont une copie doit être remise à la femme examinée, viennent tout juste d'être publiées et contiennent :

  • un modèle d'attestation en vue d'une IVG réalisée pour motif fœtal ;
  • un modèle d'attestation en vue d'une IVG réalisée pour motif maternel ;
  • un modèle d'attestation en vue d'une IVG partielle d'une grossesse multiple (réduction embryonnaire).

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10/07/2025

Intempéries : l'Urssaf et le CPSTI aux côtés des entrepreneurs touchés !

Face aux inondations récentes, l'URSSAF active les mesures d'urgence pour les employeurs et travailleurs indépendants. Pour en bénéficier, les employeurs et travailleurs indépendants touchés sont appelés à le faire savoir. Explications…

De nouvelles mesures d'urgence pour soutenir les employeurs victimes des intempéries

En raison des récentes inondations survenues en Aquitaine, Bourgogne, Île-de-France, Limousin, Midi-Pyrénées, Normandie et Rhône-Alpes, l'Urssaf et le CPSTI activent des mesures d'urgence pour accompagner les usagers dont l'activité a été affectée par ces intempéries.

Consciente des perturbations d'activité occasionnées dans ces régions, l'URSSAF fait savoir qu'elle pourra accorder des reports de paiement des cotisations, par l'octroi de délais supplémentaires pour ses usagers.

Les éventuelles majorations et pénalités de retard normalement dues pourront également faire l'objet d'une remise, dans ce cadre. Les employeurs qui souhaitent en bénéficier peuvent contacter l'URSSAF soit via leur espace personnel, soit directement au téléphone au 3957.

De plus, et comme les employeurs, les travailleurs indépendants victimes de ces intempéries peuvent également bénéficier de ce même report de paiement de cotisations, via ces mêmes contacts.

Par ailleurs, ils peuvent aussi faire appel au Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI), qui met en place une aide financière dédiée permettant d'accompagner les travailleurs indépendants actifs qui se trouvent dans une situation temporairement compliquée rendant difficile le paiement des cotisations et contributions sociales.

Sous réserve de respecter les critères du référentiel CPSTI, les bénéficiaires pourront obtenir jusqu'à 2 000 € dans un délai de 15 jours à compter de la réception du formulaire.

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10/07/2025

AGS : maintien du taux au 1er juillet 2025 !

Responsable de l'équilibre financier du régime de garantie des salaires, le Conseil d'administration de l'Association pour la gestion de Garantie des créances des salariés, qui s'est tenu le 26 juin dernier, nous informe du maintien de la cotisation due par les employeurs.

La cotisation AGS reste fixée à 0,25 % au 1er juillet 2025

Pour mémoire, le régime de garantie des salaires (ou AGS) permet de garantir le paiement des salaires en cas de défaillance de l'entreprise.

Cette garantie des salaires repose sur la solidarité interentreprises et plus particulièrement sur une cotisation patronale obligatoire et recouvrée par les Urssaf.

Lors d'une réunion du 18 juin 2025, le conseil d'administration de l'AGS, chargé de l'équilibre financier de ce régime de garanties, nous informe que le taux de sa cotisation, à hauteur de 0,25 %, est maintenu à compter du 1er juillet 2025.

Notez que cette cotisation, qui avait fait l'objet d'un rehaussement de 0,20 % à 0,25 % en juillet 2024, avait depuis été maintenue à hauteur de 0,25 %.

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09/07/2025

Notaires retraités : du nouveau !

Dans le sillon de la réforme des retraites, qui a mis un terme à certains régimes spéciaux, dont celui des employés et clercs de notaires, il est prévu de nouvelles modalités d'affiliation au régime d'assurance vieillesse pour ces notaires nouvellement embauchés. Selon quelles modalités ?

Notaires récemment embauchés : une prise en compte du congé de mobilité possible

Pour mémoire, la loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 a fermé le régime spécial de retraite des clercs et employés de notaires, géré par la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires (CRPCEN).

Dans le sillon de cette fermeture et du rattachement des notaires au régime général, les clercs et employés de notaires recrutés à compter du 1er septembre 2023 sont désormais assurés de bénéficier de la couverture d'assurance maladie, maternité et invalidité lorsqu'ils partiront en retraite.

Néanmoins, ce maintien de l'assurance suppose qu'ils aient été affiliés à la caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires pour la prise en charge de leurs frais de santé au titre de la dernière activité professionnelle récente.

Pour assurer la soutenabilité du système, il est prévu que la cotisation due par les futurs retraités sur leurs pensions de droit commun sera affectée au financement du régime d'assurance maladie de cette caisse.

Par ailleurs et comme pour le régime général, notez qu'il est prévu que la rémunération versée pendant le congé de mobilité soit prise en compte au titre du régime de retraite pour les notaires.

Rappelons que ce congé de mobilité est celui qui peut être proposé au salarié notamment dans le cadre d'un accord collectif portant sur la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et qui lui permet de bénéficier d'une reconversion professionnelle afin de favoriser le retour à un emploi stable via des mesures d'accompagnement, des actions de formation et des périodes de travail.

Pendant ce congé, le salarié peut se voir verser une rémunération correspondant aux périodes travaillées, qui peuvent donc être prises en compte au titre du régime de retraite de ces clercs et employés de notaires.

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09/07/2025

Complémentaire santé solidaire : une simplification des démarches !

Afin de faciliter l'accès aux soins des populations vulnérables, les démarches relatives à la complémentaire santé solidaire (C2S) par les bénéficiaires de de certaines allocations viennent d'être simplifiées.

Une facilitation de l'accès aux soins pour les personnes vulnérables 

Rappelons que la Complémentaire santé solidaire (ou C2S) est une couverture santé complémentaire financée par l'État, destinée aux personnes disposant d'un niveau de ressources modestes et visant à réduire au maximum le coût de leurs dépenses de santé. 

Afin de faciliter l'accès à cette couverture santé, 2 mesures de simplification des démarches de demandes ou de renouvellement ont été mises en place à compter du 1er juillet 2025. 

D'abord, certains bénéficiaires de l'allocation adulte handicapé (AAH) peuvent bénéficier d'un accès facilité à la C2S payante en la demandant sans déclarer leur niveau de ressources, à condition de retourner l'ensemble des documents exigés au titre du paiement des cotisations.

Depuis le 1er juillet 2025 et comme prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024, les bénéficiaires de l'AAH bénéficient d'une présomption d'éligibilité de droit au bénéfice de la C2S à condition :

  • de vivre seul et sans enfant ;
  • de ne pas exercer d'activité professionnelle depuis au moins 3 mois ;
  • de percevoir le montant maximal de l'AAH ou de percevoir l'allocation en contrepartie d'une pension d'invalidité, d'une pension de retraite ou d'une rente accident du travail.

Notez que le respect de ces conditions permet de s'assurer que le bénéficiaire de l'AHH qui les remplit dispose de ressources inférieures aux plafonds de la C2S payante.

Par ailleurs, notez que depuis le 1er juillet 2025, certaines ressources jusqu'alors exigées via des formulaires papier ne doivent plus être déclarées pour demander ou renouveler la C2S. Sont visés :

  • les aides et secours financiers versés par des proches ou des membres de la famille ;
  • les aides et secours financiers versés ponctuellement par des personnes morales autres que des organismes à vocation sociale ;
  • le revenu de solidarité outre-mer (RSO) ;
  • l'allocation pour demandeur d'asile (ADA) ;
  • les capitaux non-productifs de revenus, qu'ils soient mobiliers (assurances vie, actions n'ayant pas généré de revenus) ou immobiliers (immeubles et terrains non loués).

Cette évolution entend ainsi permettre à davantage d'assurés de respecter les conditions d'accès à la C2S en passant sous les plafonds de ressources mis en place.

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09/07/2025

Recouvrement des cotisations sociales : un allègement des règles de suivi !

Afin de faciliter la gestion administrative des créances sociales par les organismes de recouvrement du régime général et du régime agricole (MSA et URSSAF notamment), certaines modalités relatives à l'abandon des créances ou aux règles d'admission en non-valeur viennent d'être modifiées. Qu'est-ce que cela signifie ?

Augmentation des hypothèses d'abandon de créances et apurement exceptionnel de certaines dettes

Les règles encadrant le paiement des cotisations sociales des cotisants relevant du régime général, des professions libérales, des particuliers employeurs et des organismes de services à la personne ont récemment été modifiées afin de simplifier le suivi et la gestion administrative de leurs dossiers par les organismes chargés du recouvrement.

Ainsi, le nombre de dettes sociales pouvant faire l'objet d'un « abandon de créances » par ces organismes de recouvrement a été largement augmenté.

Rappelons que cet abandon de créances permet ainsi à l'Urssaf, par exemple, de renoncer au recouvrement d'une créance, à condition que son montant le lui permette et soit conforme aux seuils applicables.

Si jusqu'alors les organismes pouvaient renoncer au paiement des créances salariales à 1,27 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, ce seuil est désormais fixé à 2,5 % de ce même plafond depuis le 28 juin 2025.

Notez également que les créances prescrites antérieures au 1er janvier 2020 détenues par les Urssaf et les Cgss (caisses générales de Sécurité sociale) vont également faire l'objet d'un apurement exceptionnel à compter de cette date.

Même sort pour les créances de la Caisse nationale d'assurance vieillesse dues au titre du dispositif d'avance immédiate de crédit d'impôt mis en œuvre par l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociales) qui font l'objet de ce même apurement exceptionnel dès lors qu'elles se rattachent à une période antérieure au 1er janvier 2008.

Enfin, notez que du côté des seuls organismes de recouvrement les modalités des règles d'admission en non-valeur, permettant de renoncer au recouvrement d'une dette dont les perspectives de remboursement sont quasi-nulles sans pour autant l'annuler, ont également fait l'objet d'une simplification, toujours dans le but de simplifier le suivi administratif des dossiers.

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07/07/2025

Apprentissage : quels changements dès le 1er juillet 2025 ?

À partir du 1er juillet 2025, les modalités de prise en charge financière des contrats d'apprentissage vont évoluer dans le but de garantir une meilleure soutenabilité des financements de l'apprentissage. Quelles conséquences pour les entreprises ?

Contribution directe des employeurs et minoration possible de la prise en charge de l'OPCO

Pour mémoire, la loi de finances pour 2025 avait prévu le principe d'une participation obligatoire des employeurs pour tous les contrats d'apprentissage visant à la préparation d'un diplôme à hauteur de Bac +3.

Cette mesure, inspirée du modèle allemand d'apprentissage, entendait ainsi garantir une meilleure soutenabilité du système de financement, selon des modalités qui viennent d'être dévoilées.

Ainsi, depuis le 1er juillet 2025, les employeurs doivent désormais s'acquitter d'une participation obligatoire et forfaitaire de 750 € pour les contrats d'apprentissage visant à l'obtention des formations à partir de Bac + 3.

Dans l'hypothèse où le 1er contrat conclu avec un employeur est rompu, une participation réduite de 200 € est prévue pour le nouvel employeur.

Attention : en cas de rupture du contrat au cours de la période probatoire du contrat d'apprentissage, la participation obligatoire de l'employeur sera de 50 % du niveau de prise en charge pour la période considérée, sans pouvoir dépasser la somme forfaitaire 750 €.

Notez que cette participation financière sera recouvrée par le centre de formation des apprentis (CFA) et vise à compenser la minoration du financement des CFA par les OPCO en fonction des modalités de dispenses de formations.

En effet, toujours depuis le 1er juillet 2025, le financement des CFA par les Opérateurs de compétences (OPCO) pour la prise en charge des contrats est revu à la baisse lorsque la formation est majoritairement dispensée en distanciel.

Ainsi, et depuis le 1er juillet 2025, le niveau de prise en charge des formations dispensées au moins à 80 % à distance, est minoré de 20 %.

En conséquence, c'est au CFA qu'il appartient désormais de renseigner, dans le Cerfa et la convention de formation, le nombre prévisionnel d'heures de formation qui seront dispensées à distance.

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07/07/2025

Contrat de sécurisation professionnelle : mise en cohérence avec l'Assurance chômage

Si le dispositif du contrat de sécurisation professionnelle (ou CSP) a été reconduit jusqu'au 31 décembre 2025, un doute demeurait quant à l'application des nouvelles règles d'Assurance chômage, tenant notamment à la durée d'affiliation requise pour le calcul de l'allocation de retour à l'emploi en fonction de l'âge des salariés. Un doute levé désormais…

Prise en compte de l'âge du salarié dans la durée d'affiliation requise pour le CSP

Pour mémoire, le contrat de sécurisation professionnelle ou « CSP » désigne le parcours de retour à l'emploi du salarié licencié pour motif économique, en vue de lui proposer un ensemble de mesures et de dispositifs en lien avec France Travail (formation, travail, etc.) visant à lui assurer un retour rapide vers l'emploi.

Durant toute la durée du CSP, qui débute après le licenciement pour motif économique, le salarié se voit verser une allocation de sécurisation professionnelle (ou ASP) dont le montant minimum équivaut à celui de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).

Rappelons que ce dispositif avait fait l'objet d'une prorogation jusqu'au 31 décembre 2025 en France métropolitaine et à Mayotte tout en ajoutant 1 nouveau cas d'allongement du dispositif pour les salariés en congés de présence parentale.

Seul problème : à l'heure où le CSP avait été reconduit, la Convention d'Assurance chômage, agrée depuis, était encore en cours d'agrément.

Ainsi, outre les adaptations s'agissant des renvois à la convention d'Assurance chômage, le dispositif devait encore mettre en cohérence certaines règles tenant à la durée d'affiliation requise pour le calcul de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) en fonction de l'âge des salariés.

Rappelons, en effet, que la convention d'Assurance chômage du 15 novembre 2024 prévoit de faire varier la durée d'affiliation requise pour bénéficier de l'ARE comme suit :

  • 24 mois qui précèdent la fin du contrat de travail pour les salariés qui ont moins de 55 ans ;
  • 36 mois qui précèdent la fin du contrat de travail à partir de 55 ans.

Désormais, cette prise en compte différenciée de la durée d'affiliation est requise pour tous les salariés bénéficiaires du CSP en fonction de leur âge, et ce, jusqu'au 31 décembre 2025.

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04/07/2025

Bulletins officiels des affaires sociales : du nouveau !

Les Bulletins officiels (BO) « Santé – Protection sociale – Solidarités » et « Travail – Emploi – Formation professionnelle » publient les textes n'ayant pas déjà été publiés au Journal officiel. Ces BO sont désormais centralisés sur un seul site dédié depuis le 1er juillet 2025.

Une centralisation de 2 bulletins officiels sur le site des ministères chargés des affaires sociales

Pour rappel, les Bulletins officiels « Santé – Protection sociale – Solidarités » et « Travail – Emploi – Formation professionnel » publient les textes n'ayant pas déjà été publiés au Journal Officiel.

Précisément et chacun dans leurs domaines, ces bulletins comprennent :

  • les lignes directrices, circulaires, instructions et notes de service émanant des ministères chargés des affaires sociales qui comportent une interprétation du droit positif ou une description des procédures administratives ;
  • les arrêtés et décisions non publiés au Journal officiel de la République française pris par ces ministères en application de mesures de portée générale ou individuelle ;
  • tous autres actes d'intérêt général intervenant dans les domaines de compétence de ces ministères ou des organismes placés sous leur tutelle.

Depuis le 1er juillet 2025, l'ensemble de ces textes sera publié, sous format électronique, au fur et a mesure sur un seul et même site consacré aux bulletins officiels des ministères chargés des affaires sociales.

Les bulletins officiels « Santé – Protection sociale – Solidarité » parus entre le 1er janvier 2005 et le 30 juin 2025 resteront toutefois consultables sur le site du ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.

Idem pour les bulletins officiels « Travail – Emploi – Formation professionnelle » parus entre le 1er janvier 2006 et le 30 juin 2025, qui resteront également consultables sur le site du ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.;

Notez que les bulletins officiels parus antérieurement à ces dates ne pourront donner lieu qu'à une consultation en version papier au centre de ressources documentaires ministériel.

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03/07/2025

Arrêts de travail sécurisés : une période de tolérance estivale !

Pour mémoire et afin de lutter contre les fraudes aux arrêts de travail, l'utilisation d'un formulaire papier Cerfa sécurisé est désormais obligatoire pour les arrêts de travail émis sous format papier depuis le 1er juillet 2025. Cette obligation nouvelle est toutefois assortie d'une tolérance… Jusqu'à quand ?

Les arrêts de travail papiers non sécurisés sont tolérés jusqu'en septembre 2025 !

Depuis 2024, dans le cadre de la prescription d'arrêts de travail sous format papier, les professionnels de santé étaient encouragés à recourir à un formulaire papier CERFA sécurisé afin de lutter contre la fraude aux arrêts de travail.

Rappelons que ce formulaire, disponible à la commande via amelipro, contient 7 points d'authentification, parmi lesquels une étiquette holographique ou encore de l'encre magnétique compliquant les tentatives de fraudes aux arrêts de travail.

Ainsi, et conformément à ce qui avait été annoncé dès le mois d'avril 2025 sur le site de l'Assurance maladie, l'utilisation de ce CERFA sécurisé est obligatoire pour tout arrêt de travail papier, émis ou renouvelé à compter du 1er juillet 2025.

Toutefois, cette obligation nouvelle s'accompagne d'une tolérance qui prendra fin en septembre 2025.

Ainsi, jusqu'en septembre 2025, l'Assurance maladie pourra continuer à accepter les anciens avis d'arrêts de travail émis sous format papier (au format non sécurisé).

En revanche, dès septembre 2025, tout avis d'arrêt de travail papier non sécurisé sera automatiquement rejeté et retourné au médecin prescripteur pour qu'il le remplace par un arrêt de travail émis au bon format.

Cette période de tolérance estivale vise ainsi à laisser le temps à tous les professionnels de santé et établissements prescripteurs de commander les nouveaux formulaires CERFA, conformes aux dispositions réglementaires.

Le patient sera également informé de la nécessité de renvoyer un nouveau formulaire fourni par son professionnel de santé.

En tout état de cause, l'Assurance maladie rappelle que le format électronique de l'arrêt de travail télétransmis reste aujourd'hui le dispositif le plus pratique et le plus sécurisé afin d'endiguer le phénomène de fraudes.

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