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08/07/2022

Dépollution des sols : qui paye le supplément ?

Par principe, le dernier exploitant d'un site industriel a l'obligation de procéder à la dépollution des sols, notamment au moment de la vente du site. Mais si l'acquéreur s'aperçoit, ultérieurement, que des travaux de dépollution supplémentaires sont nécessaires, est-ce à l'ancien exploitant de les prendre en charge ? Rien n'est moins sûr…


Dépollution supplémentaire : à la charge de l'acquéreur ?

Le gérant d'un site industriel procède à la dépollution des sols avant de le vendre, comme la loi l'y oblige.

Quelque temps plus tard, l'acquéreur du site industriel le revend à son tour à un nouvel acquéreur qui souhaite y construire des logements d'habitation.

Or, pour cela, il est nécessaire d'effectuer une dépollution des sols plus poussée que celle effectuée par le propriétaire initial du site.

En conséquence, le nouveau propriétaire lui demande de payer les travaux de dépollution supplémentaire, en sa qualité de « dernier exploitant » du site industriel.

Ce que refuse le propriétaire initial : puisque c'est le nouveau propriétaire qui veut changer l'usage du site industriel, c'est à lui de payer les travaux de dépollution supplémentaires.

Ce que confirme le juge : le coût de dépollution supplémentaire résultant d'un changement d'usage par l'acquéreur est à la charge de ce dernier, et non à celle du dernier exploitant du site industriel.

Ici, c'est donc au nouveau propriétaire du site industriel d'assumer la charge financière des travaux de dépollution supplémentaires.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 29 juin 2022, n° 21-17502

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08/07/2022

Centres de stages de sensibilisation à la sécurité routière : en marche vers la dématérialisation

Les exploitants de centres de stages de sensibilisation à la sécurité routière doivent normalement déclarer les stages qu'ils programment. Mais selon quelle périodicité : annuelle ou semestrielle ?


Dématérialisation de la déclaration du calendrier des stages de sensibilisation

Le gouvernement a décidé de créer un site Web dédié et sécurisé permettant la dématérialisation de la déclaration des calendriers prévisionnels de stages de sensibilisation à la sécurité routière.

Cette création entraîne une modification sur la périodicité de la déclaration elle-même : elle n'est plus annuelle, mais semestrielle.

En outre, les centres de stages de sensibilisation à la sécurité routière doivent désormais déclarer les stages au moins 8 jours à l'avance.

A défaut de respect de ces obligations, l'établissement pourra voir son agrément suspendu.

Source : Arrêté du 30 juin 2022 modifiant l'arrêté du 26 juin 2012 fixant les conditions d'exploitation des établissements chargés d'organiser les stages de sensibilisation à la sécurité routière

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08/07/2022

C'est l'histoire d'un propriétaire qui espère bénéficier d'un avantage fiscal grâce à des tickets de caisse…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui espère bénéficier d'un avantage fiscal grâce à des tickets de caisse…


Un propriétaire fait réaliser des travaux, notamment d'entretien et de réparation, dans plusieurs logements qu'il met en location, et demande à déduire les dépenses correspondantes de ses revenus fonciers… Ce que lui refuse l'administration fiscale.


« Pourquoi ? », s'interroge le propriétaire, qui a tout de même fourni au vérificateur les différents tickets de caisse prouvant l'achat de white spirit, d'un mitigeur, de flexibles de douche, de plinthes, de chevilles, d'enduit, etc. Des tickets qui ne prouvent rien, pour l'administration, qui lui rappelle que pour pouvoir déduire ce type de dépenses de ses revenus fonciers, le propriétaire doit prouver que les travaux correspondants ont bien été réalisés sur les logements mis en location…


Ce qu'il n'a pas fait, constate le juge : en l'absence notamment d'état des lieux, de photographies ou d'attestations permettant d'établir que les travaux ont bien été réalisés dans les logements loués, la déduction demandée ne peut qu'être… refusée !




Arrêt de la Cour administrative d'appel de Nantes du 3 juin 2022, n°20NT02624

La petite histoire du jour



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07/07/2022

Plan de résilience : création d'une aide financière pour les entreprises grandes consommatrices d'énergie

En raison de la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie augmentent. C'est pourquoi, pour soutenir les entreprises grandes consommatrices de gaz et d'électricité, une aide spécifique est mise en place. Comment l'obtenir ?


Une aide financière pour qui ? Combien ?

  • Pour qui ?

Les entreprises grandes consommatrices d'énergie qui ont subi une hausse des coûts d'approvisionnement de gaz naturel et/ou d'électricité entre mars 2022 et août 2022 et dont l'activité est particulièrement affectée par la guerre en Ukraine peuvent bénéficier d'une aide financière pour la période allant du 1er mars 2022 au 31 août 2022.

Pour obtenir cette aide, il faut remplir plusieurs conditions. Ainsi, l'entreprise doit notamment :

  • avoir été créée avant le 1er décembre 2021 ; s'il s'agit d'une association, elle doit être assujettie aux impôts commerciaux ou employer au moins 1 salarié ;
  • avoir des achats de gaz et/ou d'électricité atteignant au moins 3 % de son chiffre d'affaires en 2021 ;
  • avoir subi un doublement du prix du gaz et/ou de l'électricité sur la période éligible par rapport à une moyenne de prix sur l'année 2021 au titre de l'un des mois de la période éligible trimestrielle considérée (soit des mois de mars à mai 2022, soit des mois de juin à août 2022) ;
  • etc.
  • 1 aide, 2 plafonnements

Au titre de la période allant du 1er mars 2022 au 31 août 2022, le montant de l'aide versée peut faire l'objet de 2 plafonnements :

  • le premier à 2 M€ ;
  • le second à 25 M€, voire à 50 M€ pour certaines entreprises.

Le plafond de l'aide applicable à chaque entreprise dépend notamment de l'évaluation, par un expert-comptable ou par un commissaire aux comptes, de son excédent brut d'exploitation (EBE) gaz et électricité sur la période éligible.

Plus précisément, il est prévu que le montant de l'aide est égal, selon la situation de l'entreprise, à :

  • 30 % des coûts éligibles, avec un plafond à 2 M€ pour les entreprises subissant une baisse d'excédent brut d'exploitation (EBE) de 30 % par rapport à 2021 ou ayant un EBE négatif ;
  • 50 % des coûts éligibles plafonné à 25 M€, pour les entreprises dont l'EBE est négatif et dont l'augmentation des coûts éligibles s'élève au moins à 50 % de la perte d'exploitation ;
  • 70 % des coûts éligibles avec un plafond à 50 M€, pour les entreprises qui respectent les critères de l'aide plafonnée à 25 M€ et qui exercent leur activité principale dans un ou plusieurs des secteurs et sous-secteurs listés par le gouvernement (comme la production d'aluminium, la sidérurgie, etc.).

Dans ces 2 derniers cas, l'aide est limitée à 80 % du montant des pertes.

  • Quand ?

La demande d'aide, qui est trimestrielle, doit être faite sur Internet, à partir d'un modèle-type disponible sur le site www.impots.gouv.fr, dans les délais suivants :

  • au titre des mois de mars, avril et mai 2022, elle est déposée dans un délai de 45 jours à compter du 4 juillet 2022 ;
  • au titre des mois de juin, juillet et août 2022, elle est déposée dans un délai de 45 jours à compter du 15 septembre 2022.

La demande doit être accompagnée d'un grand nombre de pièces justificatives, dont la teneur diffère selon le montant de plafonnement de l'aide applicable à l'entreprise éligible.

Pour consulter la liste des pièces justificatives à joindre à la demande :

  • cliquez ici, pour l'aide plafonnée à 2 M€ ;
  • cliquez ici, pour l'aide plafonnée à 25 ou 50 M€.

Sources :

  • Décret n° 2022-967 du 1er juillet 2022 instituant une aide visant à compenser la hausse des coûts d'approvisionnement de gaz naturel et d'électricité des entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 2 juillet 2022

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07/07/2022

RGPD et prospection commerciale : illustration pratique de ce qu'il (ne) faut (pas) faire

Lorsqu'une entreprise réalise une opération de prospection commerciale, elle doit respecter des obligations liées à la protection des données personnelles (RGPD), sous peine de sanctions. Voici un cas vécu à ne pas reproduire… sous peine de sanction…


Prospection commerciale : RGPD non-respecté = entreprise sanctionnée !

Des personnes se sont plaintes auprès de la Cnil, considérant que leurs droits prévus par le règlement général sur la protection des données (RGPD) n'étaient pas respectés par une entreprise ayant mené des opérations de prospection commerciale par téléphone et par Internet.

Après avoir mené des investigations, la Cnil a sanctionné l'entreprise, à hauteur de 1 M€, au vu des manquements constatés :

  • l'utilisateur ne pouvait pas s'opposer à la réutilisation de ses données à des fins de prospection commerciale pour des produits ou services analogues à celui pour lequel il était initialement démarché ;
  • l'utilisateur démarché par téléphone n'était informé ni de ses droits, ni de la possibilité d'accéder à plus d'informations, par exemple en activant une touche de son clavier de téléphone ;
  • l'entreprise n'a pas pris en compte les demandes des personnes souhaitant accéder à leurs données personnelles ou demandant à ne plus recevoir aucun appel de prospection commerciale ;
  • dans le délai d'1 mois légalement prévu, l'entreprise n'a pas répondu aux demandes d'exercice de leurs droits, déposées par les utilisateurs, pourtant prévues par le RGPD.

Source : Actualité de la Cnil du 30 juin 2022

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07/07/2022

Traducteur-interprète : quel régime d'imposition ?

S'estimant salariée du ministère de la Justice, une interprète-traductrice soumet les revenus qu'elle perçoit dans le cadre de sa prestation au régime des traitements et salaires. A tort, selon l'administration fiscale, pour qui ces sommes relèvent au contraire du régime des bénéfices non commerciaux… Qu'en pense le juge ?


Traducteurs-interprètes : traitements et salaires ou bénéfices non commerciaux ?

Une femme exerce une activité d'interprète-traductrice de langues anglaise et créole auprès du ministère de la Justice et déclare les sommes qu'elle perçoit à ce titre dans la catégorie des traitements et salaires (TS) pour le calcul de son impôt sur le revenu.

Mais à la suite d'un contrôle fiscal, l'administration décide de remettre en cause le régime d'imposition de ces sommes : pour elle, celles-ci relèvent non pas des traitements et salaires, mais bien des bénéfices non commerciaux (BNC) !

« Faux », rétorque l'intéressée, qui rappelle qu'elle exerce son activité d'interprète-traductrice dans le cadre d'un service organisé par l'administration, dans les locaux de celle-ci et aux horaires qu'elle fixe… Ce qui prouve, selon elle, son statut de salariée et qui justifie l'imposition des sommes perçues à ce titre dans la catégorie des TS.

« Faux », répond à son tour le juge qui donne raison à l'administration fiscale pour plusieurs raisons :

  • si l'activité des interprètes-traducteurs s'exerce dans le cadre d'un service organisé par l'administration, dans les locaux de celle-ci et aux horaires qu'elle fixe, ces contraintes sont inhérentes à l'activité même de ces professionnels ;
  • même si leur travail est accompli sous l'autorité immédiate des officiers de police judiciaire ou des magistrats, les interprètes-traducteurs réalisent leurs prestations de façon indépendante, et ne peuvent pas faire l'objet de sanctions disciplinaires ;
  • enfin, si la rémunération des interprète-traducteurs est fixée forfaitairement par la loi et est soumise au régime général de la sécurité sociale (dont relèvent les salariés), l'administration ne leur garantit toutefois aucun volume d'activité ni aucun revenu minimal.

Pour toutes ces raisons, les interprètes-traducteurs collaborateurs du service public de la justice doivent être regardés comme agissant de manière indépendante : par conséquent, les revenus qu'ils perçoivent entrent dans la catégorie des BNC et non dans celle des traitements et salaires.

Le redressement fiscal est donc validé.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Bordeaux du 13 avril 2021, n°19BX04025

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07/07/2022

Lutte contre la fraude : la direction générale des douanes met en place un nouvel outil

Pour améliorer son efficacité en matière de lutte contre la fraude, la direction générale des douanes vient de se doter d'un nouvel outil. Lequel ?


Lutte contre la fraude : le point sur le nouveau dispositif de collecte de données

Dans le cadre de sa mission de lutte contre la fraude, la direction générale des douanes vient de mettre en œuvre un nouveau traitement automatisé dénommé « valorisation des données pour l'analyse de risque ».

Celui-ci vise à permettre de modéliser et de visualiser les comportements frauduleux et ce, dans le but de mener les actions de prévention, de recherche, de constatation ou de poursuites des infractions ayant trait :

  • à la règlementation douanière ;
  • à la règlementation applicable en matière d'impôts ;
  • à la réglementation applicable en matière vitivinicole.

Les informations et données à caractère personnel qui sont traitées relèvent de différentes catégories, parmi lesquelles :

  • les données issues des déclarations en douane (comme l'identification des importateurs, exportateurs, déclarants et des bureaux de douane concernés) ;
  • les données issues des déclarations de transit (comme les données relatives aux marchandises, au transport et au suivi du mouvement) ;
  • les données issues des déclarations sommaires d'entrée (comme les données relatives aux marchandises et au transport) ;
  • etc.

Notez que la durée de conservation des informations recueillies est variable selon leur nature. A titre d'exemple, les données issues des dossiers de contrôles relatifs aux déclarations en douane sont conservées :

  • 3 ans à compter de la clôture du dossier en cas de contrôles conformes ;
  • 10 ans pour les contrôles non conformes.

Les personnes disposant du droit de consulter les données collectées sont strictement déterminées.

De plus, les opérations de collecte, de modification, de consultation, de communication, de transfert, d'interconnexion et de suppression des données et informations du traitement font l'objet d'un enregistrement qui comprend l'identification de l'auteur, ainsi que la date et l'heure de l'opération.

Source : Arrêté du 7 juin 2022 portant création par la direction générale des douanes et droits indirects d'un traitement automatisé de lutte contre la fraude dénommé « valorisation des données pour l'analyse de risque »

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07/07/2022

Prestataires de services : des démarches simplifiées…

Toujours dans un objectif de simplification de certaines démarches administratives, une nouvelle suppression de l'obligation de présentation d'un extrait K bis vient d'être mise en place pour certains prestataires de services. Lesquels ?


La suppression de l'obligation de présentation d'un extrait K bis : pour qui ?

Pour mémoire, l'obligation de présentation d'un extrait d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), appelé extrait K bis, est progressivement supprimée dans le cadre de certaines démarches administratives.

Tel est le cas, depuis le 23 juin 2022, pour les :

  • entreprises de jeux d'argent et de hasard ;
  • entreprises privées de sécurité ;
  • entreprises qui exercent leur activité dans le secteur de la conduite et de la sécurité routière.

Source : Arrêté du 10 juin 2022 pris en application du décret n° 2021-631 du 21 mai 2021 relatif à la suppression de l'exigence de présentation par les entreprises d'un extrait d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers dans leurs démarches administratives

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07/07/2022

Grippe aviaire : quelles conséquences pour le label rouge ?

Afin de faire face aux conséquences de la grippe aviaire, le Gouvernement a pris de nombreuses mesures, notamment en ce qui concerne la production en label rouge. Explications.


Des modifications temporaires relatives à la production en label rouge

Face à la grippe aviaire, il est prévu que, depuis le 1er juin 2022, les conditions de production communes relatives à certaines productions en label rouge sont temporairement modifiées.

Pour le moment, ces aménagements ont vocation à s'appliquer tant qu'une mise à l'abri des volailles est imposée pour les exploitations situées dans les communes concernées par des mesures de protection sanitaire contre la grippe aviaire. Elles prendront fin, au plus tard, le 15 octobre 2022.

Ces modifications concernent les productions en label rouge :

  • « volailles fermières de chair », viandes de volaille et préparations de viande de volaille, pour lesquelles il peut être dérogé aux critères relatifs à :
  • ○ l'ouverture des trappes (C40) ;
  • ○ l'accès au parcours ou à la volière (C45) ;
  • ○ l'âge maximal d'accès au parcours (C46) ;
  • ○ la surface minimale de parcours (C47) ;
  • « œufs de poules élevées en plein air, en coquille ou liquides » et « poules fermières élevées en plein air/liberté », pour lesquelles il peut être dérogé aux critères relatifs à :
  • ○ l'accès au parcours (C40) ;
  • ○ l'âge maximal et une période d'accès au parcours (C41) ;
  • ○ la surface minimale de parcours (C42) ;
  • « palmipèdes gras », pour lesquelles il peut être dérogé aux critères relatifs à :
  • ○ l'accès au parcours (C12) ;
  • ○ l'âge maximal d'accès au parcours (C13) ;
  • ○ la surface minimale de parcours (C23, C26 et C31).

Source : Arrêté du 27 juin 2022 relatif à la modification temporaire de conditions de production de label rouge de produits avicoles

Grippe aviaire : « ouvrez la cage aux oiseaux » ? © Copyright WebLex - 2022

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07/07/2022

Travail saisonnier : rappel des règles à respecter

Avec l'arrivée de la période estivale, le gouvernement rappelle les droits des salariés embauchés en contrat saisonnier, ainsi que les obligations des employeurs. Que devez-vous en retenir ?


Travail saisonnier = travail encadré

Pour rappel, le « travail saisonnier » suppose l'exécution de tâches qui se répètent chaque année, selon une périodicité fixe en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectifs (vacances scolaires par exemple).

Le contrat saisonnier est un type de contrat de travail strictement encadré par la loi :

  • les salariés peuvent être recrutés en contrats à durée déterminée ayant un terme précis ou non ;
  • sous certaines conditions, les contrats saisonniers successifs peuvent être conclus avec le même salarié ;
  • une clause de reconduction d'une saison à l'autre peut être prévue au contrat, mais la reconduction automatique n'est pas possible ;
  • l'indemnité de fin de contrat n'est, par principe, pas due aux travailleurs saisonniers, sauf convention ou accord collectif contraire.

Notez qu'il existe également un contrat saisonnier adapté au secteur agricole : le contrat vendanges. Il permet de recruter un salarié pour les préparatifs des vendanges, leur réalisation, les travaux de rangement et de nettoyage du matériel. Tout comme le CDD saisonnier, ce contrat particulier doit obligatoirement être conclu par écrit.

Source : Actualité du Ministère du travail, du 4 juillet 2022, « Travailleurs saisonniers : quels sont vos droits ? »

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06/07/2022

Urssaf : les relevés de dette arrivent…

Dans une actualité du 22 juin 2022, l'Urssaf informe les employeurs ayant des dettes envers elle qu'ils recevront bientôt un « relevé de dette » accompagné d'une fiche pratique. Que faire si vous recevez ce document ?


2 solutions : payer ou demander un délai de paiement !

Les entreprises en situation d'impayés qui vont recevoir un « relevé de dette » de l'Urssaf sont celles qui, pendant la crise sanitaire, ont bénéficié de mesures d'accompagnement : report de paiement des cotisations sociales et/ou délais de paiement.

Notez que ce relevé sera accompagné d'une fiche pratique, et tient compte des déclarations effectuées jusqu'au 25 mai 2022 et des versements réalisés jusqu'au 10 juin 2022.

Si vous êtes destinataire d'un tel document, 2 solutions s'offrent à vous :

  • payer les cotisations dues sur votre espace en ligne ;
  • solliciter un délai de paiement à partir de votre espace en ligne.

Retrouvez ici le guide dédié aux délais de paiement.

Source : Urssaf, actualité du 22 juin 2022, « Envoi de relevés de dette Urssaf »

L'Urssaf ne vous oublie pas, non, jamais ! © Copyright WebLex - 2022

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06/07/2022

BIC : les délais d'option et de renonciation à un régime réel d'imposition évoluent

Les délais dans lesquels les professionnels soumis à un régime réel simplifié d'imposition au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) peuvent opter ou renoncer au régime réel normal viennent d'évoluer. Dans quel sens ?


BIC : dans quel délai opter/renoncer au régime réel normal ?

Pour mémoire, les entrepreneurs individuels dont l'activité relève des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) peuvent être soumis à deux régimes réels d'imposition : le régime réel normal et le régime réel simplifié.

Jusqu'à présent, il était prévu que les entrepreneurs individuels et sociétés placés de plein droit sous le régime simplifié pouvaient choisir d'opter pour le régime réel avant le 1er février de la 1ère année au titre de laquelle ils désiraient appliquer ce régime.

Ces dispositions sont aménagées depuis le 30 juin 2022.

Désormais, il est prévu que les entreprises placées de plein droit sous le régime simplifié peuvent opter pour le régime réel dans les délais applicables au dépôt de la déclaration de résultat de la période précédant celle au titre de laquelle cette même option s'applique.

En cas de création d'entreprise, l'option doit être exercée dans les délais applicables au dépôt de la déclaration souscrite au titre de l'année de la 1ère période d'activité.

Notez que l'option est valable un an et est reconduite tacitement, chaque année, pour cette même durée.

Enfin, notez que les entreprises ont la possibilité de renoncer à leur option : pour ce faire, elles doivent notifier leur choix à l'administration dans les délais applicables au dépôt de la déclaration de résultat de la période précédant celle au titre de laquelle la renonciation s'applique.

Source : Décret n° 2022-942 du 27 juin 2022 relatif à l'allongement des délais d'option et de renonciation à un régime réel normal d'imposition pour les contribuables exerçant une activité dans le champ des bénéfices industriels et commerciaux et relevant du régime réel simplifié d'imposition

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