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23/09/2022

Guichet unique : comment faire ses déclarations en attendant ?

En 2023, le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) étant amené à céder sa place au Guichet unique, l'Urssaf vient apporter des précisions sur la manière dont vous devez procéder pour faire vos déclarations en attendant. Explications.


Guichet unique : déjà utilisable ?

Pour rappel, le Guichet unique doit prendre la place du Centre de Formalité des Entreprises (CFE) à compter du 1er janvier 2023. Il a notamment vocation à faciliter les déclarations administratives en favorisant un meilleur lien avec les organismes administratifs.

Notez que ce service est déjà accessible pour certains secteurs via le portail en ligne de l'INPI. Ainsi, peuvent y accéder dès à présent :

  • les professions libérales (sauf les auto-entrepreneurs) ;
  • les artisans ;
  • les artistes-auteurs.

Pour autant, certains services restent encore disponibles : à titre d'exemple, les auto-entrepreneurs peuvent continuer à effectuer leurs démarches à partir du site autoentrepreneur.urssaf.fr.

En outre, continuent à utiliser, pour le moment, le site cfe.urssaf.fr :

  • les marins ;
  • les dirigeants d'association ;
  • les vendeurs à domicile ;
  • les collaborateurs occasionnels du service public ;
  • les utilisateurs du service régime simplifié pour les médecins remplaçants.

Pour finir, retenez que ce dernier site reste également accessible pour les démarches relatives aux déclarations d'emploi d'un 1er salarié mais également, pour les fins d'emploi.

Source : Actualité de l'Urssaf du 16 septembre 2022 : « Le guichet unique : un nouveau service pour les formalités d'entreprises »

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23/09/2022

Alternance : le point sur la rémunération

La rentrée scolaire 2022 marque le début de nombre de contrats de professionnalisation ou de contrats d'apprentissage. L'occasion pour le Gouvernement de rappeler les règles à respecter en matière de rémunération de ces salariés particuliers. Faisons le point.


Quid de la rémunération des alternants ?

Pour rappel, lorsque vous embauchez une personne en contrat de professionnalisation ou en contrat d'apprentissage, cette personne est considérée comme un salarié.

À ce titre, elle doit percevoir une rémunération de base minimum qui va dépendre de son âge, de son niveau de formation et du type de contrat d'alternance signé avec vous.

Ainsi, pour le contrat de professionnalisation, la rémunération minimale va s'appliquer aux titulaires d'un titre ou d'un diplôme non professionnel de niveau bac, d'un titre ou d'un diplôme professionnel inférieur au bac, ou d'un bac général.

Une majoration est appliquée pour les titulaires d'un titre ou d'un diplôme à finalité professionnelle égal ou supérieur au niveau bac.

Pour le contrat d'apprentissage, la rémunération minimale est fonction de l'âge et du nombre d'années en apprentissage.

Attention : il convient également de vérifier ce que prévoient les accords et conventions collectives applicables qui peuvent fixer une rémunération plus favorable à l'alternant.

Notez que le Gouvernement se mobilise particulièrement en faveur de l'apprentissage. Ainsi, une campagne d'incitation à la conclusion de contrat d'apprentissage a été lancée, baptisée « Le ouii qui a changé ma vie », qui s'articule autour de 3 axes :

  • encourager les jeunes à recourir à l'apprentissage ;
  • poursuivre la communication autour des avantages de l'apprentissage pour les entreprises ;
  • contribuer à orienter vers les métiers en tension de recrutement dans certains secteurs.

Enfin, pour mémoire, l'aide financière exceptionnelle à l'apprentissage qui profite aux employeurs a été prolongée jusqu'au 31 décembre 2022 (d'un montant de 5 000 ou 8 000 € selon les cas).

Source :

  • Actualité Service-Public.fr du 13 septembre 2022 : « Contrat d'alternance : quel sera votre salaire à la rentrée 2022 ? »
  • Communiqué de presse du Ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion du 15 septembre 2022 : « Le ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion relance la mobilisation pour la nouvelle saison de l'apprentissage »

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23/09/2022

C'est l'histoire d'un propriétaire qui s'estime éligible à une exonération d'impôt… puisqu'il se douche chez son voisin…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui s'estime éligible à une exonération d'impôt… puisqu'il se douche chez son voisin…


Un particulier vend sa maison et réalise une plus-value à cette occasion. Parce qu'il s'agit de sa résidence principale, il demande à être exonéré de l'impôt applicable sur le gain réalisé. Refus de l'administration, pour qui rien ne prouve qu'il s'agisse de sa résidence « principale »…


« Pourtant les preuves sont là ! », rétorque le particulier : il a bien déclaré cette adresse comme étant sa résidence principale dans sa déclaration d'impôt. Sauf que le maire de la commune affirme que le propriétaire ne l'a jamais réellement habitée, rétorque l'administration : et la faible consommation en eau est là pour le prouver. « Normal ! », rétorque l'intéressé : pour économiser, il prend ses douches et fait ses lessives chez ses proches…


« Peu importe », tranche le juge : la faible consommation d'eau prouve bien que le particulier n'habite pas cette maison de manière habituelle. Elle ne peut donc pas être considérée comme étant sa résidence « principale » : sa vente est donc soumise aux impôts !




Arrêt de la Cour administrative d'appel de Lyon du 30 mars 2022, n° 20LY02224

La petite histoire du jour



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22/09/2022

Plan sobriété énergétique : à établir en septembre 2022 !

En raison de la guerre en Ukraine et des tensions en matière de livraison de gaz, le gouvernement appelle les entreprises à établir un plan sobriété énergétique en septembre 2022 pour éviter des coupures d'électricité durant l'hiver 2022/2023. Que doit-il contenir ?


Plan sobriété énergétique : quel contenu ?

Le Gouvernement a rappelé que la sobriété énergétique concerne les entreprises et pas seulement les particuliers, car elles seront les premières touchées en cas de mesures de rationnement.

Pour éviter cela, il invite toutes les entreprises à établir, durant le mois de septembre 2022, un plan « sobriété énergétique », pour permettre une réduction de leur consommation de 10 % sur 2 ans par rapport à 2019.

Pour cela, il est recommandé que dans chaque entreprise, un ambassadeur de la sobriété soit nommé, à l'instar des référents Covid qui ont vu le jour durant la crise sanitaire.

A titre d'exemple, dans le cadre de ce plan, l'entreprise peut :

  • revoir la mobilité des salariés : mise en place d'un plan mobilité employeur, engagement en faveur des différents dispositifs de soutien aux salariés (forfait mobilités durables, prime transport, autopartage, label employeur pro-vélo, etc.) ;
  • promouvoir des pratiques éco-responsables au bureau, notamment en matière d'éclairage, de températures et de choix informatiques ;
  • mettre à jour des plans de continuité de l'activité, actualiser des fiches métier en incluant, notamment, des consignes simples en cas de travail en période de « grand froid » ou de « fortes chaleurs ».

Notez que pour aider les entreprises, le gouvernement va mobiliser des organismes publics afin de produire des documents simples et didactiques et des outils de communication adapté.

Enfin, sachez que début octobre 2022, le Gouvernement tirera un bilan de la mise en place des plans de sobriété pour décider, par la suite, de la mise en place de mesures plus ou moins contraignantes. Affaire à suivre…

Source : Actualité du gouvernement.fr du 29 août 2022

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22/09/2022

Responsabilité des produits défectueux : quand la télévision prend feu…

Une télévision prend feu et endommage la maison d'un couple. Celui-ci réclame alors une indemnisation au fabricant de cette télévision au titre de la responsabilité des produits défectueux. « Trop tard », lui répond la société qui refuse de l'indemniser… À tort ou à raison ?


Responsabilité des produits défectueux : 3 ans pour agir !

La maison d'un couple est endommagée par un incendie provoqué par une télévision.

À l'issue de 2 expertises, le couple réclame des indemnités à la société qui a fabriqué cette télévision au titre de la responsabilité des produits défectueux.

Sauf que cela fait plus de 3 ans que le couple sait que l'incendie a pour origine la télévision, constate cette société. Or, la loi impose aux personnes qui réclament une indemnisation au titre de la responsabilité des produits défectueux d‘agir dans un délai de 3 ans…

L'action du couple est donc trop tardive, selon la société.

« Non », conteste celui-ci : ce n'est qu'à l'issue des 2 expertises qu'il a acquis la certitude que l'origine de l'incendie était la télévision, soit quelques mois avant son action en justice. Il a donc agi en temps voulu.

« Et non », le corrige le juge, qui donne raison au fabricant. Parce que l'origine de l'incendie était formellement connue depuis plus de 3 ans, l'action du couple contre le fabricant est tardive… et donc irrecevable !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1re chambre civile, du 14 septembre 2022, n° 21-15374

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22/09/2022

Recettes du terroir français : protégées par le droit d'auteur ?

Les recettes du terroir français peuvent-elles être protégées par le droit d'auteur ? À cette question d'un député, le Gouvernement vient de répondre… À quelle sauce a-t-il été mangé ?


Recettes du terroir français : de multiples protections à connaître

À l'occasion d'une question qui lui a été posé, le Gouvernement vient de rappeler que le droit d'auteur ne protège pas les recettes culinaires.

Toutefois, le juge admet que les recettes de cuisine soient protégées dans leur expression littéraire.

Plus précisément, sous réserve de satisfaire à la condition d'originalité, la présentation visuelle d'une recette ou d'un plat dans les ouvrages de recettes culinaires est éligible à la protection du droit d'auteur.

Par ailleurs, il existe d'autres moyens de protéger les recettes du terroir (signes, logos officiels, etc.). C'est notamment le cas du label « spécialité traditionnelle garantie » établi dans l'Union européenne (UE) pour sauvegarder les méthodes de production et recettes traditionnelles.

Pour finir, le Gouvernement estime que le mécanisme du secret des affaires peut être invoqué, le cas échéant, pour protéger une recette de terroir.

Source : Réponse ministérielle Borchio Fontimp du 15 septembre 2022, Sénat, n° 01110 : « Protection culinaire des recettes de cuisine régionale »

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22/09/2022

Une exonération de taxe foncière pour les associations qui exploitent des musées ?

Une association, parce qu'elle a pour objectif de préserver le patrimoine en réhabilitant et en exploitant un bâtiment historique et culturel non affecté à un culte, peut-elle bénéficier d'une exonération de taxe foncière ? Réponse du Gouvernement…


Le patrimoine français peut être soumis à la taxe foncière… sauf exceptions

Pour mémoire, la taxe foncière sur les propriétés bâties est due par le propriétaire d'un bien immobilier, quelle que soit l'utilité du bâtiment ou les revenus qui en sont tirés.

Il existe toutefois de nombreuses exceptions à ce principe de taxation. A titre d'exemple, les immeubles qui appartiennent à l'Etat, aux collectivités territoriales ou encore aux établissements d'assistance, scientifique ou d'enseignement (les musées par exemple) échappent à la taxe foncière sous réserve qu'ils :

  • soient affectés à une mission de service public ;
  • ne produisent pas de revenus pour le propriétaire.

Dans ce cadre, le Gouvernement a été interrogé sur la possibilité d'accorder le bénéfice de cette exonération à une association, propriétaire d'une fonderie de cloche, dont une partie du bâtiment est affectée à l'exploitation d'un musée.

La réponse est négative, puisque :

  • le bâtiment en question n'appartient pas à une personne publique ;
  • seuls certains bâtiments appartenant aux associations peuvent être exonérés de taxe foncière, au nombre desquels ne figurent pas les musées.

Source : Réponse ministérielle Gaultier du 16 novembre 2011, Assemblée nationale, n° 38834

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22/09/2022

Coronavirus (covid-19) et aide au paiement des cotisations sociales : quoi de neuf pour 2022 ?

Pendant la crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus (Covid-19), certaines entreprises ont pu bénéficier d'une aide au paiement des cotisations et contributions sociales. Que faire si vous êtes encore titulaire d'un reliquat d'aide ? Pouvez-vous l'utiliser pour payer vos cotisations pour l'année 2022 ?


Coronavirus (Covid-19) : un reliquat d'aide au paiement toujours utilisable en 2022 !

Certains employeurs impactés par la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19 ont pu bénéficier d'une aide au paiement des cotisations et contributions sociales égale, selon les situations, à 20 % ou à 15 % du montant des rémunérations brutes dues au titre des périodes éligibles.

S'il vous reste un reliquat d'aide non imputé sur les cotisations et contributions sociales dues au titre des années 2020 et 2021, vous allez pouvoir vous en servir pour régler celles dues pour l'année 2022.

Notez que si malgré cette tolérance, il vous reste encore un reliquat d'aide au paiement « Covid », vous ne pourrez plus vous en servir pour le paiement des échéances correspondant à des périodes d'emploi postérieures à 2022.

Source : Actualité de l'Urssaf du 19 septembre 2022 : « Aide au paiement Covid-19 : possibilité d'imputer le solde sur les cotisations et contributions dues en 2022 »

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22/09/2022

Suppression du ticket de caisse : des précisions bienvenues…

La suppression du ticket de caisse prévue au 1er janvier 2023 suscite des interrogations. C'est pourquoi le ministère de l'Économie, des finances et de la Souveraineté industrielle et numérique apporte quelques éléments de réponse dans l'attente du texte définitif. Que faut-il en retenir ?


Suppression du ticket de caisse au 1er janvier 2023 : des précisions attendues

La disparition annoncée du ticket de caisse au 1er janvier 2023 suscite de nombreuses questions quant aux risques d'inexactitudes ou de fraudes du fait de cette suppression.

C'est pourquoi le ministère de l'Économie a rappelé la réglementation à ce sujet et apporté des précisions sur les modalités d'application de cette mesure.

Ainsi, l'impression et la distribution systématique des tickets de caisse, de carte bancaire, des tickets d'automates, de bons d'achat et autres seront interdites au plus tard à compter du 1er janvier 2023, sauf demande contraire du client, dans les surfaces de vente et dans les établissements recevant du public.

Selon le ministère, l'application de ce nouveau principe doit prendre en compte 2 axes principaux :

  • assurer la protection du consommateur (afin de permettre la traçabilité adéquate des transactions pour la mise en œuvre des garanties par exemple) ;
  • respecter les objectifs de la politique de transition écologique (lutte contre le gaspillage et la production inutile de déchets).

Pour cela, il indique que la réglementation à venir précisera, notamment, que le consommateur sera informé, à l'endroit où s'effectue le paiement, par voie d'affichage et de manière lisible et compréhensible, que, sauf exception légale, l'impression et la remise des tickets de caisse et de carte bancaire ne seront réalisées qu'à sa demande, ou que ces mêmes tickets seront envoyés par courriel.

Il est par ailleurs rappelé que l'envoi d'un ticket de caisse par courriel ne peut pas être utilisé à d'autres fins par le commerçant, comme de la prospection commerciale, sans le consentement explicite du consommateur.

Source : Réponse ministérielle Meizonnet du 20 septembre 2022, Assemblée nationale, no 442 : « Disparition du ticket de caisse : craintes des consommateurs »

Passage en caisse en 2023 : « Vous voulez le ticket ? » © Copyright WebLex - 2022

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22/09/2022

Gardes champêtres équipés de caméra : début de l'expérimentation

Dans le cadre de leur mission, les gardes champêtres peuvent être autorisés à s'équiper de caméra pour filmer leurs interventions. De fait, cela occasionne une collecte et un traitement de données à caractère personnel. Un cadre doit donc être fixé…


Traitement des données filmées par les gardes champêtres : un cadre légal

Depuis le 18 septembre 2022, les gardes champêtres peuvent, sur autorisation du préfet, porter une caméra afin de filmer leurs interventions. L'enregistrement ne peut pas être permanent : il n'est possible que si un incident se produit ou est susceptible de se produire du fait de la nature de l'intervention ou du comportement des personnes concernées.

Même si le garde champêtre lui-même n'est pas autorisé à accéder aux enregistrements, il en résulte nécessairement un traitement de données à caractère personnel qui doit être encadré.

Selon le territoire sur lequel intervient le garde champêtre il appartient aux maires des communes concernées de présenter un dossier au préfet du département afin d'obtenir l'autorisation de l'usage des caméras. Les pièces nécessaires à la constitution de ce dossier sont consultables ici.

Il est précisé que ce sont les communes qui sont responsables du traitement des données récoltées. Les enregistrements doivent être remis par le garde champêtre dès son retour au service et transférés sur un support informatique sécurisé. Ils ne pourront être consultés qu'à ce moment et ne peuvent en aucun cas faire l'objet d'un visionnage en temps réel.

Sauf le cas où les enregistrements doivent être utilisés pour une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire, ils sont supprimés 6 mois après leur captation.

Cette expérimentation prendra fin le 24 novembre 2024.

Source : Décret n° 2022-1235 du 16 septembre 2022 portant application de l'article 46 de la loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés et relatif à la mise en œuvre à titre expérimental de traitements de données à caractère personnel provenant des caméras individuelles des gardes champêtres

Promenade en forêt : souriez, vous êtes filmés ! © Copyright WebLex - 2022

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22/09/2022

Secteur agricole et « Pec résilience » : un délai supplémentaire

Pour rappel, le Gouvernement a mis en place des aides sociales afin de soutenir le secteur agricole face à la crise ukrainienne. Pour pouvoir en bénéficier, les professionnels de ce secteur doivent adresser un dossier de demande avant une date limite… qui vient finalement d'être reportée…


« Pec résilience » et dépôt des dossiers de demande : une nouvelle date !

Pour rappel, des dispositifs de prise en charge (« Pec ») et de report des cotisations sociales sont prévus pour les exploitants agricoles touchés par la crise ukrainienne.

Pour bénéficier de ces aides, vous devez déposer un dossier de demande auprès de la MSA (mutualité sociale agricole) avant une date limite qui était jusque-là fixée au 1er octobre 2022.

Toutefois, l'administration vient de décider de vous accorder un délai supplémentaire : vous pouvez donc déposer vos demandes jusqu'au 12 octobre 2022, toujours à l'aide d'un formulaire type (étant précisé que les décisions d'attribution seront prises au plus tard le 31 décembre 2022).

Notez qu'une notice est mise à votre disposition, afin de vous présenter les dispositifs de prise en charge et de vous accompagner dans la constitution de votre dossier.

Source : Actualité de la Mutualité sociale agricole du 8 septembre 2022 : « Crise Ukraine : la date limite de dépôt des dossiers est désormais fixée au 12 octobre 2022 »

Secteur agricole et « Pec résilience » : bonne nouvelle, la date de dépôt est reportée ! © Copyright WebLex - 2022

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22/09/2022

Industriels : une exonération de taxe foncière pour les « sprinklers » ?

Pour calculer le montant de taxe foncière sur les propriétés bâties concernant un bâtiment industriel, il ne faut pas tenir compte des outillages et autres installations et moyens matériels d'exploitation de l'établissement… Sauf exceptions. Les « sprinklers » font-ils partie de ces exceptions ?


Calcul de la taxe foncière d'un bâtiment industriel : ce qu'il faut (ou non) prendre en compte…

Pour mémoire, pour déterminer le montant de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) concernant un bâtiment industriel, il faut prendre en compte la consistance, l'affectation, la situation et l'état de la construction.

En revanche, il ne faut pas tenir compte des outillages et autres installations et moyens matériels d'exploitation de l'établissement, sauf exceptions, à savoir :

  • les installations destinées à abriter des personnes ou des biens ou à stocker des produits, ainsi que les ouvrages en maçonnerie présentant le caractère de véritables constructions (cheminées d'usine, réfrigérants atmosphériques, etc.) ;
  • les ouvrages d'art et les voies de communication.

Dans le cadre d'une récente affaire, il a été demandé au juge si les « sprinklers », c'est-à-dire les réseaux de têtes d'extincteurs automatiques, gicleurs et aspergeurs, pouvaient être assimilés à des « outillages et autres installations et moyens matériels d'exploitation de l'établissement » exonérés de taxe foncière.

Bien qu'il ne réponde pas directement à cette question, le juge rappelle la règle applicable. Pour lui, pour savoir si les « sprinklers » peuvent être exonérés de taxe foncière, il faut rechercher si ce type de système :

  • est spécifiquement adapté aux activités susceptibles d'être exercées dans un établissement industriel ;
  • ne fait pas partie des exceptions au principe d'exonération (ouvrages d'art, voies de communication, installations destinées à abriter des personnes, etc.).

Source : Arrêt du Conseil d'État du 23 juin 2022, n°450247

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