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27/09/2022

Restauration collective : vive le vert ?

L'État demande aux restaurants collectifs de servir des repas « plus verts ». Pour les aider, il met à leur disposition une plateforme numérique spécifique, appelée « Ma cantine ». Que peut-on y trouver ?


Transition écologique des restaurants collectifs : pensez à « Ma cantine » !

Pour rappel, pour améliorer la qualité des repas servis par les professionnels de la restauration collective, il est fixé un objectif de taux d'approvisionnement de 50 % en produits durables et de qualité, dont 20 % issus de l'agriculture biologique.

À cet effet, afin d'accompagner les gestionnaires d'établissement de restauration collective dans cette transition alimentaire, une plateforme numérique a été créée : ma-cantine.agriculture.gouv.fr.

Sur cette plateforme, il est possible de trouver :

  • un accompagnement pour la mise en œuvre des obligations légales ;
  • des outils pratiques de pilotage et de gestion (autodiagnostic, suivi des achats alimentaires, calculatrice de scores EGalim, etc.) ;
  • des supports de communication et d'information pour valoriser auprès des usagers l'engagement et les initiatives prises ;
  • un accès aux guides et documents produits par le Conseil national de la restauration collective (CNRC) ;
  • un outil de déclaration annuelle de la valeur des aliments achetés.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire du 20 septembre 2022 : « “Ma cantine“ : une plateforme numérique pour aider la restauration collective à réussir sa transition alimentaire »

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27/09/2022

Numérisation : où en sont les entreprises ?

En avril 2022, une enquête a été réalisée pour savoir où en étaient les entreprises dans leur numérisation. 2 ans après la précédente enquête, le bilan est plutôt positif. Que faut-il en retenir ?


77 % des entreprises ont un site Web en 2022

L'enquête menée par France Num en avril 2022 révèle que 77 % des entreprise ont désormais un site Web, contre 66 % en 2020.

14 % des dirigeants d‘entreprises qui ne disposent pas d'un tel outil ont mis en avant une problématique budgétaire. Quant aux autres, il est question :

  • d'un manque de connaissance technique ;
  • du choix des réseaux sociaux plutôt que d'un site Web ;
  • de l'absence de pertinence d'un tel outil pour leur secteur d'activité.

S'agissant des motivations qui ont amené les entreprises à créer un site Web, il a été avancé :

  • les opportunités commerciales offertes ;
  • l'agrandissement de l'entreprise ;
  • le fait que la concurrence possède un site Web.

En ce qui concerne le budget de création, il se situe le plus souvent entre 1 000 € et 5 000 €.

L'enquête précise également que la création du site Web est faite à 50 % par un salarié de l'entreprise.

À propos de l'influence de la création d'un site sur les dépenses marketing et numériques de l'entreprise, 64 % des entrepreneurs estiment qu'après avoir créé leurs sites Web, ils ont investi davantage dans le marketing.

Il est à noter que les problématiques liées au fait d'avoir un site Web adapté aux téléphones (« responsive ») et à l'amélioration de la sécurité du site sont très peu prises en compte par les entreprises.

Pour finir, sachez que dans le cadre du plan Destination France, 10 000 petites entreprises contribuant à l'attractivité touristique du territoire peuvent bénéficier d'un diagnostic individuel de maturité numérique gratuit, accompagné d'un plan d'action pour développer leur activité avec le numérique. Si cela vous intéresse, cliquez ici.

Source :

  • Actualité de Francenum.gouv.fr du 24 août 2022 : « Sites internet : où en sont les TPE et PME en France en 2022 ? », à jour au 1er septembre 2022
  • Actualité de Francenum.gouv.fr du 20 septembre 2022 : « Destination France : numérisation des entreprises pour le tourisme », à jour au 21 septembre 2022

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26/09/2022

Ordinateurs et téléphones portables, clés USB : comment (bien) réagir en cas de vol ?

Lorsque le matériel informatique de votre entreprise est perdu ou volé (ordinateur portable, téléphone portable, clé USB), outre le désagrément évident provoqué par cette situation, vous devez aussi vous interroger sur les actions à mener pour protéger les données personnelles contenues dans ces appareils. La CNIL fait le point à ce sujet…


Perte ou vol de matériel informatique : protéger les données personnelles

En cas de perte ou de vol d'un téléphone portable, d'une clé USB ou encore d'un ordinateur portable appartenant à l'entreprise, la CNIL indique qu'il faut :

  • prévenir le responsable de la sécurité informatique, s'il y en a un, afin d'évaluer les risques liés aux données personnelles ;
  • contacter le délégué à la protection des données de l'entreprise.

Ces 2 professionnels vont ensuite se répartir les tâches pour analyser les risques d'accès aux données personnelles, réinitialiser les mots de passe, voire révoquer certains accès du salarié, etc.

Le cas échéant, s'il y a un risque élevé de violation des données personnelles, il faut contacter la CNIL dans les 72 heures.

À toutes fins utiles, cette commission vous conseille de :

  • gérer le parc informatique et les ressources des utilisateurs :
  • ○ être capable de déterminer la nature du matériel affecté à chaque personne ;
  • ○ être capable de déterminer les profils ou les fonctions qui permettent d'accéder aux différents logiciels et ressources réseaux ;
  • ○ avoir à sa disposition les outils permettant de gérer les accès et avoir la possibilité de les révoquer ;
  • gérer les procédures d'authentification :
  • ○ mettre en place un dispositif d'authentification robuste ;
  • ○ ne pas stocker ses identifiants et mots de passe au sein de ses navigateurs ;
  • ○ mettre à disposition des utilisateurs des gestionnaires de mots de passe sécurisés ;
  • chiffrer les données :
  • ○ sur les postes nomades ;
  • ○ au repos des supports amovibles, comme les clé USB ou disques dur ;
  • ○ mettre en place une procédure de gestion des clés cryptographiques ;
  • effectuer des sauvegardes régulières ;
  • sensibiliser les utilisateurs sur les risques liés à la perte d'un support contenant des données personnelles.

Source : Actualité de la CNIL du 15 septembre 2022 : « Perte ou vol de matériel informatique nomade : les bons réflexes à avoir ! »

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26/09/2022

Un plan d'action contre les pratiques illicites dans le milieu de l'influence

Alors que l'actualité s'intéresse activement aux activités des influenceurs et à leurs pratiques commerciales, le Gouvernement a été appelé à détailler son point de vue et ses intentions. Qu'en est-il ?


Les pouvoirs publics particulièrement vigilants sur la promotion de produits financiers risqués

Alors que l'Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) ont récemment annoncé leur collaboration renforcée autour de la question des influenceurs promouvant des produits financiers à haut risque, cette problématique se trouve à nouveau au cœur de l'actualité.

Le 16 août 2022, le Gouvernement a été interpellé sur cette actualité et sur les nombreuses victimes d'arnaques ayant suivi les conseils d'investissements d'influenceurs.

À cette occasion, il affirme être pleinement conscient de la situation. Le Gouvernement indique, en effet, que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a reçu en 2021 environ 700 plaintes de ce type, une tendance à la hausse étant d'ailleurs observée.

Il est rappelé que depuis 2016, la publicité pour plusieurs produits financiers est interdite et que la liste est actualisée quand nécessaire, comme en 2019, notamment avec l'interdiction de la promotion des crypto-actifs.

Le Gouvernement précise que la DGCCRF, l'AMF et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) sont pleinement mobilisées sur le sujet : réunies en une « task-force de lutte contre les fraudes et escroqueries », elles mettent en commun leurs moyens et leur savoir-faire pour œuvrer à la protection du consommateur.

Sous l'impulsion de ce groupe de travail, un guide de prévention des fraudes et escroqueries financières a vu le jour en mars 2021. Il est à destination autant des consommateurs que des professionnels et informe sur les bons réflexes à avoir pour éviter toute déconvenue.

S'agissant des influenceurs, la DGCCRF effectue de nombreux contrôles pour veiller au respect de la réglementation, pouvant déboucher sur des rappels à l'ordre et, le cas échéant, des procédures pénales.

Le défi principal auquel se heurtent les pouvoirs publics réside dans le fait que nombre des entreprises qui ne respectent pas les règles en matière de publicité interviennent depuis l'étranger, en promouvant leurs produits par le biais d'internet.

Pour contrer cette difficulté, la DGCCRF peut ordonner aux fournisseurs d'accès, opérateurs de plateformes en ligne, navigateurs et places de marchés en ligne, l'affichage d'avertissements concernant le risque de certains produits. Dans les cas les plus graves, la DGCCRF peut même ordonner le déréférencement ou le blocage de l'URL des plateformes les plus problématiques.

Les opérateurs recevant une demande de ce type de la part de la DGCCRF encourent des sanctions à ne pas y répondre favorablement puisqu'il est prévu des peines allant jusqu'à 1 an d'emprisonnement et 250 000 € d'amende.

Source : Réponse ministérielle Piquemal du 20 septembre 2022, Assemblée nationale, no 873 : « Influenceurs et publicité de produits financiers hautement spéculatifs »

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26/09/2022

Taxe foncière et séparation de biens : qui paie quoi ?

Par principe, et sous réserve d'exceptions, tout propriétaire d'un bien immobilier est soumis à la taxe foncière. Mais que se passe-t-il lorsque plusieurs personnes sont propriétaires d'un même bien, par exemple en cas de mariage… Qui paye quoi ?


Taxe foncière et la séparation des biens : rappels utiles

Il arrive parfois que l'administration fiscale doive se référer au régime matrimonial des époux pour connaitre l'identité du propriétaire d'un bien immobilier non bâti et donc, de la personne redevable de la taxe foncière.

Prenons l'exemple du régime de la séparation des biens. Pour mémoire, ce régime particulier permet à chacun des époux de conserver l'administration, la jouissance et la libre disposition de ses biens, qu'ils soient acquis avant ou pendant le mariage. Ainsi, chacun reste imposable sur ses propres biens immobiliers.

Dans l'hypothèse où l'un des époux ne peut pas justifier que le bien lui appartient en exclusivité, l'administration présume alors que la propriété du bien en question est commune aux époux (on parle juridiquement d'« indivision »), ce qui lui permet de réclamer le paiement de la taxe foncière à chacun des indivisaires (ici chacun des époux).

Source : Bulletin officiel des finances publiques : BOI-IF-TFB-10-20, § n° 175 : « IF – Taxe foncière sur les propriétés non bâties – Champ d'application et territorialité – Personnes imposables »

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26/09/2022

Épargne salariale : une foire aux questions pour le nouveau cas de déblocage exceptionnel !

À l'été 2022, un nouveau cas de déblocage anticipé de l'épargne salariale pour l'achat de biens ou la fourniture de prestations de service, limité dans le temps, a été mis en place. Le Gouvernement est venu apporter des précisions quant aux modalités de ce déblocage exceptionnel par le biais d'une foire aux questions…


Épargne salariale : des précisions sur le nouveau cas de déblocage anticipé et exceptionnel

Pour rappel, la loi pour la protection du pouvoir d'achat a mis en place un nouveau cas de déblocage anticipé et exceptionnel de l'épargne salariale.

Toutes conditions par ailleurs remplies, ce déblocage exceptionnel n'est autorisé que pour financer l'achat d'un ou de plusieurs biens ou la fourniture d'une ou de plusieurs prestations de services.

À ce sujet, le Gouvernement vient de publier une foire aux questions (FAQ) organisée en plusieurs thématiques :

  • les entreprises concernées et les bénéficiaires ;
  • l'épargne salariale concernée par la mesure ;
  • la demande du salarié ou du bénéficiaire ;
  • les modalités du déblocage ;
  • le régime social et fiscal.

Voici ce qu'il en faut en retenir au sujet :

  • des entreprises concernées : toutes les entreprises disposant d'un régime de participation ou ayant mis en place un accord d'intéressement et un plan d'épargne salariale sont concernées par le dispositif. Sont également concernées, les entreprises de moins de 50 salariés disposant d'un régime de participation ;
  • des bénéficiaires : sont visés à la fois les salariés, les anciens salariés, et d'autres bénéficiaires tels que les chefs d'entreprise, les présidents, les directeurs généraux, les gérants ou les membres du directoire, le conjoint ou le partenaire lié par un pacs du chef d'entreprise s'il a le statut de conjoint collaborateur ou de conjoint associé ;
  • de l'épargne salariale concernée : peuvent être débloquées l'ensemble des sommes issues de la participation et de l'intéressement, y compris l'abondement de l'employeur qui s'y rattache. La FAQ liste également les sommes exclues ;
  • de la demande de déblocage : le déblocage n'est pas automatique. Le salarié (ou autre bénéficiaire) doit effectuer sa demande, au plus tard le 31 décembre 2022, auprès de l'entreprise ou de l'organisme gestionnaire, sur tout support proposé par le gestionnaire du dispositif ou sur papier libre. Il n'est possible de faire qu'une seule demande. Le déblocage est de droit, dans la limite de 10 000 € ;
  • de la période du déblocage exceptionnel : la période concernée s'étend du 18 août 2022 au 31 décembre 2022 au plus tard. Toutefois, si la demande est formulée à la fin de l'année 2022, il sera admis que le déblocage des fonds ne soit réalisé qu'au cours du mois de janvier 2023 ;
  • du régime social et fiscal : le Gouvernement confirme que les sommes ainsi débloquées bénéficient, sous condition, d'exonérations de cotisations de sécurité sociale et d'impôt sur le revenu, etc.

Source :

  • Foire aux questions du ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion du 13 septembre 2022 : « Intéressement et participation : le déblocage exceptionnel des sommes investies avant 2022 »
  • Loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat (article 5)

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23/09/2022

Travailleurs indépendants et aides financières : des spécificités en cas de maladie ou de handicap

Le statut de travailleur indépendant permet, dans certains cas, de bénéficier d'aides spécifiques. Afin de mieux s'y retrouver, l'Assurance maladie est venue faire un rappel des aides auxquelles le travailleur indépendant peut prétendre en cas de maladie ou de handicap… Tour d'horizon.


Des aides financières spécifiques…

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2020, les travailleurs indépendants relèvent du régime général de l'Assurance maladie. Toutefois, leur statut leur permet également de bénéficier d'aides spécifiques, en plus des aides dont bénéficient tous les assurés.

  • Aide financière exceptionnelle (AFE)

Cette aide vise à soutenir les travailleurs indépendants qui sont confrontés à des difficultés exceptionnelles et ponctuelles pouvant menacer la pérennité de leur activité.

Pour en bénéficier, il faut respecter les conditions suivantes :

  • être reconnu comme étant en « invalidité » au titre de l'activité indépendante ;
  • avoir effectué des versements de contributions et cotisations sociales personnelles ;
  • être dans le besoin et ce, de manière constatée et indiscutable.
  • Aide au répit du travailleur indépendant actif

Cette aide vise à soutenir les travailleurs indépendants qui doivent réduire leur activité ou dont l'activité normale est perturbée par la situation d'un de leur proche en état de perte d'autonomie et qui nécessite un accompagnement régulier.

Pour en bénéficier, il faut respecter les conditions suivantes :

  • être travailleur indépendant cotisant actif : votre statut est sans incidence ;
  • en cas de polyactivité, exercer une activité indépendante à titre principal ;
  • être aidant d'un parent.
  • Aide pour un accompagnement au maintien dans l'activité (AMA)

Cette aide fait partie du parcours « Prévention de la désinsertion professionnelle des travailleurs indépendants » (PDP TI) visant à aider les travailleurs indépendants à poursuivre leur activité ou à se reconvertir.

Pour en bénéficier, il faut respecter les conditions suivantes :

  • être cotisant indépendant actif ;
  • être en arrêt de travail depuis moins de 18 mois ;
  • être reconnu comme étant « travailleur handicapé » (RQTH).

Vous retrouverez les démarches à suivre pour demander chacune de ces aides ici.

Source : Actualité de l'Assurance maladie du 14 septembre 2022 : « Les travailleurs indépendants ont droit à des aides spécifiques en cas de difficulté : lesquelles ? »

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23/09/2022

Étiquetage des vins : quelle réglementation ?

Le Gouvernement vient de rappeler la réglementation relative aux mentions obligatoires et facultatives sur les étiquettes des bouteilles de vin. Que peut-on y apprendre ?


Des mentions obligatoires, d'autres facultatives

Le Gouvernement rappelle que la réglementation prévoit 2 grandes catégories de vin :

  • les vins sans indication géographique ;
  • les vins avec indication géographique, ces derniers étant soumis à des conditions de production strictes et étant eux-mêmes divisés en deux groupes :
  • ○ ceux avec indication géographique protégée (IGP) ;
  • ○ ceux avec appellation d'origine protégée (AOP).

Concernant l'étiquetage des bouteilles de vin, il existe 9 mentions obligatoires :

  • la dénomination de vente ;
  • le titre alcoométrique volumique acquis (pourcentage d'alcool) ;
  • le volume nominal (volume de liquide) ;
  • la provenance ;
  • les informations relatives à l'embouteilleur ;
  • la présence d'allergènes ;
  • l'indication de la teneur en sucre pour les vins mousseux, les vins mousseux gazéifiés, les vins mousseux de qualité et les vins mousseux de qualité de type aromatique ;
  • le numéro de lot ;
  • le message sanitaire pour les boissons dont le volume nominal est supérieur à 1,2 % d'alcool (message ou pictogramme déconseillant la consommation d'alcool pour les femmes enceintes).

Notez que deux nouvelles mentions deviendront obligatoires à compter du 8 décembre 2023 : la liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle.

Au-delà de ces mentions obligatoires, vous pouvez retrouver sur les étiquettes certaines mentions facultatives, comme :

  • le millésime (pour pouvoir faire valoir une année de millésime, le producteur doit avoir récolté au moins 85 % des raisins pendant l'année mentionnée sur la bouteille) ;
  • le cépage ;
  • la méthode de production (exemple : « élevé en fût de chêne » ou encore « fermentation en bouteille », « vin biologique ») ;
  • l'exploitation agricole, réservée aux AOP et IGP ;
  • les logos de l'Union européenne « AOP » et « IGP » ;
  • la teneur en sucre pour les vins dits « tranquilles ».

Source : Publication du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 14 septembre 2022 : « Conseils conso : quelles sont les mentions à vérifier sur les étiquettes des bouteilles de vin ? »

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23/09/2022

Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : rappel du mode d'emploi

Les résultats d'une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalisée en 2020 sur les allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques ont été publiés… et font état de nombreuses anomalies ! L'occasion d'un rappel en la matière…


Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : de quoi parle-t-on ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté en 2020 afin de vérifier l'utilisation des allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques accompagnant les compléments alimentaires vendus sur les places de marché sur internet.

La DGCCRF rappelle qu'il existe différentes catégories d'allégations. On trouve ainsi :

  • les allégations nutritionnelles, qui sont des messages ou des représentations qui affirment, suggèrent ou impliquent qu'un aliment possède un certain nombre de calories, de nutriments ou équivalents ayant un effet nutritionnel, comme « pauvre en matières grasses » ou encore « riche en vitamine C » ;
  • les allégations de santé, qui sont les messages qui avancent l'existence d'une relation entre une catégorie d'aliment et la santé, comme « la vitamine D est nécessaire à une croissance et un développement osseux normaux des enfants » ;
  • les allégations thérapeutiques, qui sont les messages qui affirment qu'une denrée alimentaire a des propriétés particulières de prévention, de traitement ou de guérison d'une maladie humaine, comme « réduit la douleur arthritique ».

L'utilisation de ces allégations est réglementée depuis le 1er juillet 2007. Ainsi, seules certaines allégations nutritionnelles et de santé sont autorisées. Les allégations thérapeutiques sont, quant à elles, interdites.


Des allégations encore mal utilisées

La DGCCRF a décelé, lors de son enquête, un taux d'anomalie de 60 % (75 opérateurs ont été contrôlés). Les non-conformités relevées portent sur tous les types d'allégations.

Ainsi, concernant :

  • les allégations nutritionnelles, il a été détecté, par exemple, que l'allégation « source de » a été utilisée à tort en raison d'une teneur en vitamine trop faible ;
  • les allégations de santé, il a été détecté des allégations non autorisées, comme « L'ananas est un actif minceur naturel », chez 33 des 75 opérateurs contrôlés ;
  • les allégations thérapeutiques, il a été détecté au moins une allégation interdite chez 38 des opérateurs contrôlés.

La DGCCRF indique également avoir relevé l'absence de certaines mentions, pourtant obligatoires.

Un nouvel outil est mis à disposition des professionnels permettant de retrouver plus facilement les allégations de santé qu'ils peuvent utiliser.

Source : Actualité de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) du 19 septembre 2022 : « Allégations nutritionnelles et de santé : une réglementation encore trop souvent méconnue »

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23/09/2022

Soldes : définitivement décalés d'1 mois ?

Est-il possible de décaler la date de début des soldes d'1 mois pour qu'ils soient plus profitables aux petits commerçants ? Réponse du Gouvernement…


Soldes : pas de changement de dates de prévu !

Conscient de l'effet de la multiplication des promotions, et afin de permettre aux commerçants d'écouler leurs stocks au meilleur prix, notamment dans un contexte de crise économique liée à la Covid-19, le Gouvernement a déjà décalé les dates des soldes à 3 reprises concernant :

  • les soldes d'été 2020 ;
  • les soldes d'hiver 2021 ;
  • les soldes d'été 2021.

Toutefois, ces reports n'ont pas vraiment eu un effet positif pour les commerçants.

Par conséquent, le Gouvernement ne compte pas les décaler à nouveau.

Source : Réponse ministérielle Bonnivard du 20 septembre 2022, Assemblée Nationale, n° 437 : « Dates des soldes »

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23/09/2022

Apiculteurs : des reines françaises ?

Récemment, il a été demandé au Gouvernement quelles étaient les mesures prises pour permettre aux apiculteurs de développer l'élevage de reines et d'essaims en France. La réponse est désormais connue…


Apiculteurs : les mesures pour des abeilles françaises

Comme le rappelle le Gouvernement, la majorité des apiculteurs procèdent à une multiplication des ruches à partir de reines issues de leur cheptel.

Les autres achètent des reines qui sont principalement importées des pays du sud de l'Europe et de l'Amérique du Sud.

Pour favoriser la sélection ou l'élevage de reines françaises, quelques apiculteurs se sont organisés collectivement dans le cadre, par exemple, de la fédération nationale du réseau de développement apicole (ADA) ou de l'association nationale des éleveurs de reines et des centres d'élevage apicole.

Par ailleurs, le Gouvernement a mis en place un plan d'action pour accompagner le développement des activités de sélection apicole et de production de reines en France dans le cadre du plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation 2021-2026.

Source : Réponse ministérielle Schellenberger du 20 septembre 2022, Assemblée Nationale, n° 30 : « Élevage de reines et essaims en France »

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23/09/2022

Taxe d'habitation : la fin en 2023 ?

Depuis 2018, la taxe d'habitation est progressivement supprimée. Mais qui est encore concerné par cette taxe en 2022, et pour combien de temps ? Faisons le point.


Taxe d'habitation : qui est encore concerné ?

En 2020, 80 % des foyers français ont bénéficié de la suppression totale de la taxe d'habitation sur leur résidence principale.

Les 20 % qui demeurent encore soumis à cette taxe en 2022 vont bénéficier d'un dégrèvement de 65 %, quel que soit le montant de leurs revenus, avant de bénéficier, à leur tour, d'une exonération totale en 2023.

Notez que le règlement de la taxe d'habitation devra s'effectuer, selon les cas, avant le 15 novembre 2022 ou le 15 décembre 2022.

Pour finir, rappelez-vous que cette suppression définitive de la taxe d'habitation ne concerne que les résidences principales. Elle ne s'applique ni aux résidences secondaires, ni aux logements vacants.

  • Fiche pratique impots.gouv.fr : « Suis-je concerné par la réforme de la taxe d'habitation ? », à jour au 7 juillet 2022
  • Fiche pratique impots.gouv.fr : « À quelle date vais-je recevoir mon avis de taxe d'habitation et quand devrais-je la payer ? », à jour au 18 juillet 2022

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