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30/09/2022

C'est l'histoire d'un employeur pour qui seul le travail accompli mérite salaire…



C'est l'histoire d'un employeur pour qui seul le travail accompli mérite salaire…


Un employeur engage une intérimaire pour faire face à un surcroît d'activité, pour un total de 27 missions sur environ 6 mois. À la suite d'un 1er conflit, les contrats de mission de cette intérimaire ont été requalifiés en CDI…


D'où un 2d conflit : la salariée réclame un rappel de salaire pour les périodes intermissions… Périodes pendant lesquelles elle n'a toutefois pas travaillé, rétorque l'employeur pour qui cette dernière ne démontre pas s'être tenue à sa disposition pendant ce temps. Sauf qu'entre ces 27 missions qui se sont déroulées sur 6 mois avec des durées variables, il lui était impossible de travailler pour un autre employeur, conteste la salariée. D'autant plus qu'elle n'a jamais refusé une seule des missions proposées…


Ce que constate aussi le juge pour qui le rythme d'exécution de ces missions, qui n'étaient séparées que de quelques jours, obligeait bien la salariée à se tenir constamment à la disposition de l'employeur. D'où sa demande de rappel de salaire… validée !




Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 1er décembre 2021, n° 20-12712

La petite histoire du jour



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29/09/2022

BTP : des mesures pour soutenir les entreprises

Face à la hausse du prix des matériaux et aux difficultés d'approvisionnement, le Gouvernement a annoncé 13 mesures pour soutenir les entreprises du BTP. Quelles sont-elles ?


Hausse du prix des matériaux, difficultés d'approvisionnement : le Gouvernement vous soutient !

Le 22 septembre 2022, le Gouvernement a annoncé la mise en place de certaines mesures pour soutenir les entreprises du BTP dans le cadre de la crise économique, les accompagner dans la transition écologique, et répondre à leurs besoins de formation.

Elles sont actuellement au nombre de 13 :

  • relèvement de 20 % à 30 % des seuils planchers des avances pour l'ensemble des marchés publics passés avec des PME ;
  • amélioration de l'échelonnement du remboursement de ces avances pour modifier la situation actuelle qui conduit les donneurs d'ordres à exiger trop rapidement le remboursement intégral ;
  • publication d'un guide de bonnes pratiques en matière de pénalités de retard payées par les acteurs du BTP, pour éviter que les situations de pénurie actuelles ne leur soient injustement reprochées ;
  • révision des prix dans les marchés publics en cours, pour prendre en compte les surcoûts engendrés par les circonstances exceptionnelles ;
  • amélioration de la prévisibilité des prix des matières premières ;
  • pérennisation à 100 000 € du seuil de gré à gré qui exempte d'appels d'offres les marchés publics de travaux ;
  • abaissement de 6 à 4 mois du délai inscrit dans le cahier des clauses administratives générales des marchés publics, entre la notification d'un marché et l'ordre de service de démarrage effectif des travaux ;
  • ciblage et meilleure articulation des contrôles sur les chantiers pour lutter contre le travail illégal ;
  • publicité obligatoire et rapide du montant d'éco-contributions payées pour les entreprises dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur (REP) ;
  • mise en place d'une période de tolérance de 4 mois pour la mise en conformité des entreprises à la REP ;
  • prolongation de l'expérimentation chantier par chantier du label « Responsable Garant de l'environnement » (RGE) au-delà du 31 décembre 2022 ;
  • renforcement de l'offre globale de rénovation performante par un appel d'offres spécifique France 2030 ;
  • lancement d'une concertation sur la mise en place d'un carbone-score des matériaux.

Notez que d'ici la fin de l'année 2022, d'autres mesures devraient voir le jour. Affaire à suivre…

Source : Communiqué de presse n° 159 du ministère de l'Économie du 22 septembre 2022 : « Le Gouvernement annonce 13 premières mesures issues des Assises du bâtiment et des travaux publics pour soutenir et simplifier les opérations économiques du secteur »

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29/09/2022

Collecte de déchets = collecte de taxes ?

Parce qu'une société paye déjà la redevance spéciale pour l'enlèvement des déchets instituée par sa commune, elle demande à être exonérée de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)… Une demande refusée par l'administration, puis par le juge… Pourquoi ?


Redevance spéciale + TEOM : possible, mais sous quelles conditions ?

À l'occasion d'un litige l'opposant avec l'administration fiscale, une société demande à ne pas payer la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), au motif qu'elle s'acquitte déjà d'une redevance spéciale pour l'enlèvement de ses déchets ce qui, selon elle, est déjà suffisant.

Schématiquement, les professionnels comme les particuliers sont, en principe, soumis à la TEOM qui est destinée à financer la collecte et le traitement des déchets ménagers, voire non ménagers, par les communes.

En parallèle, ces mêmes communes peuvent mettre en place une redevance spéciale pour financer les dépenses relatives à la collecte et au traitement des déchets non ménagers et peuvent, si elles le souhaitent, exonérer de TEOM les locaux soumis à cette redevance spéciale.

Dans cette affaire, l'administration s'oppose à la demande d'exonération de TEOM de la société en rappelant que :

  • si les déchets non ménagers peuvent être collectés et traités par la commune sans technique particulière au vu de leurs caractéristiques et de la quantité gérée, alors celle-ci peut instaurer une redevance spéciale, même si la TEOM est déjà mise en place ;
  • ce n'est pas parce que la redevance est mise en place que son produit doit nécessairement financer la totalité des dépenses liées à la collecte et au traitement des déchets non ménagers : la TEOM peut aussi concourir au financement de ces dépenses.

Ici, non seulement la commune a mis en place la TEOM et la redevance spéciale pour financer la collecte et le traitement des déchets non ménagers, mais rien ne prouve que les montants fixés sont manifestement disproportionnés par rapport au service apporté !

Ce que confirme le juge qui, à son tour, rejette la demande d'exonération de TEOM de la société.

Source : Arrêt du Conseil d'État du 29 novembre 2021, n° 454684

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29/09/2022

Aide au tonnage de canne : les montants 2021 sont connus !

À chaque nouvelle campagne de récolte de canne, le montant de l'aide au tonnage livré dans les centres de réception est mis à jour. Les nouveaux chiffres pour 2021 ont été publiés.


Campagne de récolte de canne 2021 : mise à jour des montants de l'aide au tonnage

Pour mémoire, l'aide au tonnage de canne livré dans les centres de réception est un dispositif permettant aux agriculteurs d'être indemnisés pour la production des quantités de tonnes de marchandises (tonnages) de cannes livrées aux industriels des usines sucrières et aux distilleries.

Cette aide est octroyée dans la limite de certaines enveloppes départementales qui viennent d'être modifiées.

Ainsi, pour la campagne de récolte 2021, ces enveloppes sont les suivantes :

  • Guadeloupe : 2 467 841,47 € ;
  • Guyane : 23 703,91 € ;
  • Martinique : 523 697,32 € ;
  • La Réunion : 6 944 757,30 €.

Source : Arrêté du 15 septembre 2022 modifiant l'arrêté du 12 octobre 2018 modifié portant modalité de calcul de l'aide au tonnage de canne livré dans les centres de réception

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29/09/2022

Dépannages sur autoroutes et routes express : nouveaux tarifs pour 2022/2023

Lorsqu'un dépanneur intervient sur autoroute ou route express, il n'est pas (totalement) libre pour fixer ses tarifs. Lorsque le véhicule en panne est léger (moins de 3,5 tonnes) le professionnel doit, en effet, respecter un barème. Chaque année, ce barème est modifié : il est désormais connu pour 2022/2023 !


Un tarif forfaitaire à la hausse pour les dépannages sur autoroutes et routes express

Les sociétés de dépannage qui interviennent sur autoroute ou route express doivent appliquer 2 tarifs :

  • un tarif forfaitaire pour les véhicules légers (moins de 3,5 tonnes) ;
  • un tarif libre pour les véhicules lourds (plus de 3,5 tonnes).

Le tarif forfaitaire, qui varie selon l'heure et le jour d'intervention, est fixé de la manière suivante depuis le 25 septembre 2022 :

  • 138,01 € pour une intervention en semaine, de 8 heures à 18 heures (contre 132,70 € auparavant) ;
  • 170,65 € pour une invention en semaine, de 18 heures à 8 heures, le week-end et les jours fériés (contre 164,09 € auparavant).

Source : Arrêté du 16 septembre 2022 modifiant l'arrêté du 12 juillet 2016 relatif au tarif de dépannage des véhicules légers sur autoroutes et routes express

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29/09/2022

Éoliennes : optimiser l'énergie… et la taxe foncière ?

Parce que des éoliennes ont été installées à proximité de chez lui, un propriétaire s'attend à une bonne nouvelle à l'heure de l'envoi des taxes foncières.

Mais à la lecture de son avis, il se rend compte que le montant à payer est identique à celui de l'an dernier.

Pourtant, avec ces éoliennes, et les nuisances qui vont avec, il pensait pouvoir bénéficier d'une baisse automatique de sa taxe.

À tort ou à raison ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
À tort
Pour déterminer la valeur locative des locaux à usage d'habitation retenue pour le calcul de la taxe foncière, l'administration fiscale détermine, le cas échéant, ce que l'on appelle un « coefficient de situation » : il s'agit d'un indicateur permettant de minorer ou de majorer la valeur locative retenue pour le calcul de la taxe.

Les nuisances sonores et visuelles résultant de l'installation d'éoliennes sont prises en compte pour fixer ce coefficient, de même que les avantages inhérents à ce type de travaux (création de larges voies d'accès, de certaines commodités, etc.).

Il n'est donc pas possible d'affirmer que l'implantation d'une éolienne à proximité d'une habitation entraîne automatiquement une baisse de la taxe foncière.
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28/09/2022

Vigilance autour des sociétés privées se faisant passer pour l'administration !

Sur Internet, des professionnels proposent d'effectuer, pour votre compte et à titre onéreux, des démarches administratives normalement gratuites. Si cela est parfaitement légal, la pratique peut manquer de transparence pour les internautes les moins avertis…


Démarches administratives en ligne : gare aux fraudes !

Demander une carte grise, entamer une procédure judiciaire, faire une demande de vignette Crit'Air, voici quelques exemples de démarches qui peuvent être effectuées par tout un chacun, gratuitement ou à moindre coût, mais que des sociétés privées proposent d'effectuer contre rémunération.

Si la démarche est légale, le Gouvernement est néanmoins interpellé sur le fait que plusieurs de ces sociétés ne sont pas transparentes dans leur approche. En floutant les lignes entre administration et sociétés privées, elles peuvent amener les internautes à penser qu'ils s'adressent aux services de l'État.

L'utilisation de la Marianne sur le site ou l'usage d'URL comme « gouv.com » et « gouv.org » sont notamment pointés du doigt.

Le Gouvernement indique que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est chargée du suivi de ces sociétés et de leurs pratiques. Ainsi, depuis 2020, 80 contrôles ont été réalisés, des suites administratives ou contentieuses ayant été données dans 45 d'entre eux.

Il est rappelé que pour améliorer la protection des internautes, les offices d'enregistrement qui se chargent de la réservation des noms de domaines de site Internet peuvent, dès lors qu'ils sont saisis par une personne ayant un intérêt à agir, refuser l'enregistrement ou le renouvellement d'un nom de domaine.

De plus, la DGCCRF a la possibilité de demander le déréférencement ou le blocage d'un site Internet qui serait susceptible de tromper les internautes.

Source : Réponse ministérielle Guerriau du 15 septembre 2022, Sénat, no 00428 : « Limiter les arnaques administratives et contrôler les sites frauduleux »

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28/09/2022

Fausses cagnottes en ligne : attention !

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) met en garde contre les appels frauduleux aux dons qui se sont multipliés ces dernières années en raison du coronavirus et de la guerre en Ukraine…


Fausses cagnottes en ligne : un appel aux intermédiaires en financement participatif

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) constate une hausse des fausses cagnottes solidaires en ligne.

Pour lutter contre ce phénomène, elle appelle les intermédiaires en financement participatif proposant des cagnottes en ligne à :

  • faire preuve de la vigilance la plus stricte face au risque d'utilisation, par des escrocs, pour relayer des appels frauduleux aux dons ;
  • s'assurer du respect des obligations de sélection des cagnottes (avant leur mise en ligne) et de la qualité de l'information fournie aux potentiels donateurs sur les projets et les porteurs de projets ;
  • veiller à ce que leurs procédures et dispositifs de contrôle garantissent le respect des obligations d'identification, de vigilance constante et de déclaration prévues en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, de l'entrée en relation jusqu'au versement des fonds collectés au bénéficiaire.

Si vous avez un doute, signalez la cagnotte suspecte à la DGCCRF ou à l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

Source : Actualité de la DGCCRF du 14 septembre 2022 : « Appels frauduleux aux dons, fausses cagnottes – vigilance ! »

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28/09/2022

Secteur agricole et amiante : des explications bienvenues

Si l'amiante a été interdit en France à la fin des années 90, de nombreuses questions persistent en ce qui concerne les obligations des professionnels, notamment dans le secteur agricole. Afin d'accompagner au mieux ce secteur, le Gouvernement met à disposition une plaquette explicative… Faisons le point.


Secteur agricole et amiante : des obligations concernant certains bâtiments

Pour rappel, l'amiante est interdit en France depuis 1997. Toutefois, certains bâtiments, construits avant cette date, en contiennent encore.

Dès lors, en tant qu'exploitant agricole, vous devez respecter un certain nombre de règles si vous êtes propriétaire d'un bâtiment construit avant 1997.

Afin de vous aider dans ces démarches, un guide est désormais mis à votre disposition et rappelle :

  • ce qu'est l'amiante ;
  • vos obligations, comme faire appel à un diagnostiqueur ;
  • les précautions à prendre avant de réaliser des travaux sur ce type de bâtiments.

Vous pouvez également retrouver à la fin de ce document :

  • une foire aux questions ;
  • une liste des diagnostiqueurs d'amiante ;
  • une liste des entreprises certifiées habilitées à procéder au retrait ou à l'encapsulage d'amiante ;
  • etc.

Source : Actualité du ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion du 9 septembre 2022 : « Amiante : un guide pour accompagner les exploitants agricoles »

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28/09/2022

Diag Carto-Flux : un nouvel accompagnement pour les industriels

Pour soutenir les entreprises industrielles et les aider à gagner en performance, Bpifrance lance « Diag Carto-Flux ». Que permet ce nouvel accompagnement ?


Diag Carto-Flux : pour des entreprises industrielles plus performantes

Après avoir proposé des accompagnements spécifiques aux industriels via les Diag Eco-Flux, Diag Décarbon'action et Diag Perf'immo, BpiFrance lance un nouveau dispositif d'accompagnement appelé Diag Carto-Flux.

L'objectif est de proposer un plan d'action opérationnel, afin de :

  • réduire les gaspillages ;
  • améliorer le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie de l'entreprise ;
  • optimiser les tâches des opérateurs ;
  • gagner en temps d'écoulement de produit.

Pour être éligible, il faut être une entreprise disposant d'une activité de production, de fabrication et/ou de logistique présentant un flux de production ou de matière, et remplir les conditions suivantes :

  • 1 M€ de chiffre d'affaires au minimum ;
  • 3 ans d'existence ;
  • 10 salariés au minimum.

Notez que Bpifrance subventionne ce diagnostic à hauteur de 50 %, le reste à charge pour l'entreprise étant de 2 200 € hors taxes.

Source : Actualité de Bpifrance du 12 septembre 2022 : « Bpifrance lance le « Diag Carto-Flux », un nouvel accompagnement dédié aux enjeux de transformation industrielle des entreprises »

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28/09/2022

Démarchage, contrats de téléphonie : du nouveau chez les opérateurs…

Interdiction de l'utilisation des numéros commençant par 06 et 07 par les plateformes de démarchage commercial et clarification des possibilités, pour un opérateur de téléphonie, de modifier le contrat du consommateur… Retour sur les dernières actualités concernant les professionnels du secteur…


Démarchage : changement d'année, changement de numéro !

Les plateformes de démarchage commercial ne pourront plus passer leurs appels à partir de numéros commençant par 06 ou 07 à partir du 1er janvier 2023.

Constatant que ces indicatifs sont souvent associés aux numéros de téléphones portables, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) a décidé, le 1er septembre 2022, que ces plateformes devront, en effet, utiliser des numéros commençant par 09 37 ou 09 38.

L'usage des numéros en 09 ne s'arrête pas au démarchage : ils pourront aussi être utilisés pour l'envoi de messages d'une enseigne commerciale à ses clients ou encore pour des mises en relation particulières (livraison de colis, signalement de l'arrivée d'un chauffeur VTC par exemple).

L'Arcep ajoute que cela permettra de mieux identifier les abus et les fraudes, ainsi que d'éviter l'épuisement des numéros de téléphone portable à dix chiffres commençant par 06 ou 07.

Les numéros polyvalents font aussi l'objet de changements : ces numéros, qui commencent par 01 62, 01 63 ou encore 02 70 ou 02 71, ou dont les racines vont de 09 475 à 09 479 (pour l'Outre-mer), pourront être utilisés par les plateformes d'appels, sous réserve d'avoir obtenu une autorisation de leur opérateur.


La modification unilatérale du contrat par l'opérateur n'est pas une vente forcée

Pour rappel, la loi permet aux opérateurs de télécommunication de modifier le contrat de leurs clients de leur propre chef : pour cela, l'opérateur doit, d'une part, informer le consommateur de ces nouveautés au moins 1 mois avant leur entrée en vigueur et, d'autre part, lui rappeler que s'il n'accepte pas ces nouvelles conditions, il peut résilier le contrat sans aucun frais (et sans droit à dédommagement) dans un délai de 4 mois suivant la notification des nouveautés.

En pratique, les consommateurs sont informés par courriel de la modification automatique et prochaine de leur forfait ou abonnement avec une augmentation du tarif.

Interrogé sur cette pratique qui, pour certains, s'apparente à de la vente forcée, le Gouvernement a indiqué que la loi ne prévoyait tout simplement pas la possibilité d'un refus du consommateur permettant de maintenir son contrat aux conditions initiales et que cela relevait de la politique commerciale de chaque opérateur.

Le Gouvernement explique que ces mesures proviennent de l'Union européenne et que, pour cette raison, la loi ne pourra pas changer. Le législateur européen a en effet considéré que les paramètres pour que le consommateur puisse toujours trouver une offre à prix compétitif étaient optimaux, le jeu de la concurrence jouant suffisamment librement.

Source :

  • Actualité Service-Public.fr du 14 septembre 2022 : « Le démarchage commercial à partir de numéros en 06 ou 07, bientôt fini ! »
  • Réponse ministérielle Dagbert du 15 septembre 2022, Sénat, no 00547

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27/09/2022

Grippe saisonnière : lancement de la campagne de vaccination 2022

Tous les ans, la période automnale marque le début de la campagne vaccinale contre la grippe saisonnière. Cette année, c'est le 18 octobre 2022 qu'elle sera lancée. Comment se faire vacciner ?


La campagne vaccinale contre la grippe saisonnière débute le 18 octobre 2022

La France métropolitaine, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane pourront avoir accès au vaccin contre la grippe saisonnière dès le 18 octobre 2022. Quant aux habitants de Mayotte, ils peuvent se faire vacciner depuis le 6 septembre 2022.

Du 18 octobre au 15 novembre 2022, seules les personnes les plus exposées pourront se faire vacciner, à savoir :

  • les personnes âgées de plus de 65 ans ;
  • les personnes atteintes de maladies chroniques ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes souffrant d'obésité ;
  • l'entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque et des personnes immunodéprimées ;
  • les professionnels de santé et des établissements médico-sociaux au contact des patients à risques ;
  • les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables ;
  • les professionnels exposés aux virus influenza porcins et aviaires.

Pour les personnes à risques, le vaccin est entièrement pris en charge par l'assurance maladie. Elles recevront un bon de prise en charge qui leur permettra de retirer un vaccin en pharmacie. Si vous êtes concernés comme « à risque » et ne recevez pas ce bon, vous pouvez vous rapprocher de votre médecin, sage-femme ou pharmacien qui pourront vous le délivrer.

Le vaccin pourra être administré par :

  • les médecins ;
  • les infirmier(e)s ;
  • les sages-femmes ;
  • les pharmaciens volontaires.

Il est possible que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière soit couplée avec la campagne vaccinale contre la Covid-19. Si tel est le cas, la Haute autorité de santé (HAS) recommande alors une vaccination simultanée pour les personnes concernées.

Source : Actualité Service-Public.fr du 13 septembre 2022 « Vaccination contre la grippe saisonnière : la campagne démarre le 18 octobre ! »

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