Actualités

Bandeau général
18/07/2025

Indice des loyers commerciaux - Année 2025

L'indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) est constitué de la somme pondérée d'indices représentatifs de l'évolution des prix à la consommation, de celle des prix de la construction neuve et de celle du chiffre d'affaires du commerce de détail.

 

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2025

135,87

+ 0,96 %

2e trimestre 2025

 

 

3e trimestre 2025

 

 

4e trimestre 2025

 

 

 


Source : 

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17/07/2025

Pass'sport : il repart pour une année de plus

Créé en 2021, le Pass'sport est depuis reconduit annuellement. Pas d'exception pour 2025/2026 : le dispositif est de retour… Aux mêmes conditions ?

Pass'sport : faciliter l'inscription aux activités sportives

Pour rappel, le dispositif « Pass'Sport » a été créé en 2021 pour inciter les jeunes à s'inscrire dans des associations sportives. Reconduit chaque année, ce sera encore le cas pour la saison 2025/2026.

Il prend la forme d'une réduction de 70 € sur les frais d'adhésion ou de licence, ce qui correspond à une augmentation par rapport à l'année passée pour laquelle la réduction était de 50 €.

Peuvent en bénéficier les personnes remplissant au moins une des conditions suivantes au 31 décembre 2025 : 

  • être âgé de 14 à 17 ans révolus et bénéficier au titre de l'année 2024 ou 2025 de l'allocation de rentrée scolaire ;
  • être âgé de 6 à 19 ans révolus et bénéficier au titre de l'année 2024 ou 2025 de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé ;
  • être âgé de 16 à 30 ans et bénéficier au titre de l'année 2024 ou 2025 de l'allocation aux adultes handicapés.

Peuvent également en bénéficier les personnes remplissant une des conditions suivantes au 15 octobre 2025 :

  • être un étudiant âgé au plus de 28 ans révolus et bénéficier d'une bourse d'enseignement supérieur sous conditions de ressources attribuée ou financée par l'État ou d'une aide annuelle accordée par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires ;
  • être un étudiant âgé au plus de 28 ans révolus en formation initiale et bénéficier d'une aide annuelle sous conditions de ressources, dans le cadre des formations sanitaires et sociales.

Pour bénéficier du Pass'sport, il sera nécessaire d'adhérer ou de prendre une licence entre le 1er septembre 2025 et le 31 décembre 2025 auprès des structures suivantes :

  • les associations sportives et structures affiliées aux fédérations sportives agréées, à l'exclusion des fédérations scolaires ;
  • les associations sportives agréées SPORT, non affiliées à une fédération agréée ;
  • les associations proposant ou organisant une activité sportive et agréée JEP ;
  • les entités proposant ou organisant une activité sportive, de loisir ou non, ayant un but lucratif et relevant de l'un des codes de la nomenclature des activités françaises (NAF) suivants :
    • 9311Z : gestion d'installations sportives ;
    • 9312Z : activités clubs de sports ;
    • 9329Z : autres activités récréatives et de loisirs ;
    • 9313Z : activités des centres de culture physique ;
    • 8551Z : enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs ;
    • 6420Z : activités des sociétés holding.

Ces structures peuvent d'office appliquer la réduction de 70 € à leurs frais d'adhésion et en demander le remboursement auprès des services du ministère chargé des sports avant le 31 décembre 2025.

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17/07/2025

TVA et travaux sur les monuments mémoriaux : précisions utiles

Les travaux de construction, d'aménagement, de réparation et d'entretien des monuments, cimetières ou sépultures commémoratifs des victimes ou morts dans le cadre d'un attentat, effectués pour les collectivités publiques et les organismes sans but lucratif sont exonérés de TVA. Des précisions viennent d'être apportées sur le champ d'application de cette exonération : lesquelles ?

Travaux portant sur les monuments aux morts : une exonération de TVA encadrée

Pour rappel, les travaux de construction, d'aménagement, de réparation et d'entretien des monuments, cimetières ou sépultures commémoratifs des combattants, héros, victimes ou morts des guerres, effectués pour les collectivités publiques et les organismes sans but lucratif sont exonérés de TVA.

La loi de finances pour 2025 a étendu cette exonération, depuis le 16 février 2025, aux travaux de construction, d'aménagement, de réparation et d'entretien des monuments, cimetières ou sépultures commémoratifs des victimes ou morts dans le cadre d'un attentat.

Des précisions viennent d'être apportées sur le champ d'application de cette exonération s'agissant des mémoriaux et de leurs annexes, notamment sur les espaces verts et jardins. 

L'exonération concerne uniquement les opérations suivantes :

  • les travaux de construction d'ouvrages immobiliers ;
  • les travaux d'équipement, de réfection ou de réparation de tels ouvrages ;
  • les travaux d'entretien d'immeubles, même s'ils ne présentent pas le caractère de travaux immobiliers.

L'exonération ne bénéficie donc pas :

  • aux achats de biens meubles corporels destinés à garnir ces immeubles, tels que le matériel de jardinage, le mobilier de bureau, les équipements informatiques ou audio-visuels, les audio-guides ou encore les équipements scénographiques permettant, par exemple, la projection d'ombres ou la diffusion de bruits ;
  • aux ouvrages (monuments, plaques, etc.) destinés à commémorer des actes de courage ou de dévouement accomplis en temps de paix ou érigés en souvenir des victimes d'accidents ou de sinistres (accidents de la circulation, événements climatiques, catastrophes naturelles, etc.) ;
  • aux ouvrages, même restaurés et aménagés pour en permettre la visite, qui constituent les vestiges d'une guerre ou d'un attentat et qui ne pouvaient donc pas être destinés, dès l'origine, à perpétuer le souvenir d'une personne ou d'un événement.

En revanche, sont éligibles à l'exonération :

  • les ouvrages ou bâtiments réhabilités ou aménagés pour y accueillir des musées, des expositions temporaires, des lectures publiques, des témoignages de rescapés ou de familles de victimes, des salles pédagogiques ou tout autre espace dont l'usage futur ne saurait être séparé de la dimension mémorielle du projet d'ensemble auquel ils se rattachent ;
  • les annexes constituant le prolongement géographique d'un monument éligible : ainsi, les jardins et espaces verts, dès lors qu'ils sont contigus à un monument éligible ou à une annexe mentionnée ci-dessus, sont réputés, en les mettant en valeur sur le plan esthétique et ornemental, contribuer à la vocation mémorielle du site auquel ils se rattachent, et bénéficient donc de l'exonération de TVA, que les visiteurs aient ou non le droit d'y accéder.

À l'inverse, même lorsqu'ils facilitent l'accès à un monument commémoratif, voire se situent dans l'enceinte de ce dernier, les parkings desservant les bâtiments sont dépourvus de toute vocation mémorielle : dès lors, ils ne sauraient entrer dans le champ de l'exonération.

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17/07/2025

Crédit d'impôt « Haute Valeur Environnementale » : une fois, pas deux !

Prolongé jusqu'au 31 décembre 2025, le crédit d'impôt « Haute Valeur Environnementale » est ouvert, toutes conditions par ailleurs remplies, aux entreprises agricoles qui disposent d'une certification d'exploitation à haute valeur environnementale (EHVE). Mais peuvent-elles bénéficier plusieurs fois de ce crédit d'impôt ? Réponse de l'administration fiscale…

Crédit d'impôt HVE : une aide fiscale à versement unique

Pour rappel, les entreprises agricoles qui disposent d'une certification d'exploitation à haute valeur environnementale (EHVE) en cours de validité au 31 décembre ou délivrée au cours de l'une des années 2022, 2023 ou 2024 pouvaient bénéficier du crédit d'impôt en faveur des entreprises agricoles qui disposent d'une certification d'EHVE d'un montant de 2 500 €.

La loi de finances pour 2025 a prolongé ce crédit d'impôt d'une année supplémentaire, soit jusqu'au 31 décembre 2025. Mais une entreprise peut-elle bénéficier plusieurs fois du crédit d'impôt au titre de l'obtention d'une certification HVE ?

Malheureusement, la réponse est négative : l'administration fiscale rappelle sur ce point que, dès sa création, ce crédit d'impôt a été conçu comme une aide fiscale à versement unique et temporaire.

L'objectif poursuivi par ce crédit d'impôt était d'inciter les exploitations agricoles à s'engager rapidement dans une démarche agricole responsable.

Si l'administration avait déjà rappelé cette règle l'an passé, elle vient de préciser que les prorogations successives de ce crédit d'impôt n'ont pas modifié les modalités d'application du dispositif sur ce point.

Partant de là, le dispositif concerne uniquement l'obtention initiale de la certification par un exploitant agricole qui ne pourra pas y être éligible une 2de fois, y compris si le renouvellement de la certification a été obtenu sur la base du nouveau référentiel entré en vigueur au 1er janvier 2023.

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17/07/2025

Vente transfontalière : quelle est la loi applicable ?

Un professionnel de la construction basé en France achète des matériaux à une société basée en Espagne. Une fois les produits reçus, le professionnel s'aperçoit qu'ils ne sont pas du tout de la qualité attendue. Le contrat et les conditions générales de vente du vendeur ne désignant pas la loi applicable à cette transaction, le professionnel estime qu'il va pouvoir demander l'application de la loi française pour demander réparation. 

À raison ?

La bonne réponse est...
Non

Par principe, les parties à un contrat commercial peuvent choisir au sein du contrat la loi qu'elles entendent appliquer à leur transaction. Cependant, lorsqu'aucun choix n'est fait, le Règlement Rome I désigne la loi qui doit être appliquée à plusieurs types de contrats. Pour les contrats de vente de biens, c'est la loi de la résidence du vendeur qui est appliquée.

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16/07/2025

Médicaments : réductions de prix reconduites pour les pharmacies !

En mai 2025, le montant maximum des réductions et avantages dont pouvaient bénéficier les pharmaciens d'officine sur les médicaments avait été fixé jusqu'au 1er juillet 2025. Des réductions reconduites depuis : jusqu'à quand ?

Plafonnement des réductions de médicaments reconduit jusqu'au 1er août 2025

La réglementation applicable autorise les exploitants de médicaments à appliquer des remises, ristournes et avantages commerciaux aux pharmacies d'officine afin de favoriser la vente des produits et d'adapter leur prix aux réalités économiques.

Toutefois, ces remises et avantages restent encadrés par le Code de la Sécurité sociale, qui en plafonne les montants à hauteur de :

  • 2,5 % du prix fabricant hors taxes (PFHT), pour l'ensemble des médicaments ;
  • 50 % au maximum du PFHT pour les médicaments inscrits au répertoire des groupes génériques, les spécialités de référence dont le prix de vente au public est identique à celui des autres spécialités du même groupe générique ou les spécialités non génériques soumises à un tarif forfaitaire de responsabilité.

Ainsi, conformément à ces dispositions, en mai 2025, les plafonds avaient été fixés à 40 % du prix fabricant hors taxes par année civile et par ligne de produit pour chaque officine pour certains médicaments.

Si initialement ce plafonnement était censé s'appliquer jusqu'au 1er juillet 2025, il a finalement été prolongé d'un mois supplémentaire et s'achèvera finalement, dans les mêmes conditions, au 1er août 2025.

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16/07/2025

Régime social des contrats d'apprentissage : une mise à jour à connaître

Dans une actualité récente, l'administration sociale précise sa position quant au statut de la rémunération versée à l'apprenti, en vertu d'un contrat conclu avant le 1ᵉʳ mars 2025, mais dont le 1ᵉʳ jour d'exécution est postérieur à cette date. Voilà qui mérite quelques explications pour en maîtriser les conséquences pour l'entreprise…

Quel régime social pour le contrat d'apprentissage conclu avant le 1er mars 2025, mais qui débute après cette date ?

Pour mémoire, jusqu'au 1er mars 2025, la rémunération versée aux apprentis embauchés avant cette date était exonérée de cotisations sociales sur la part inférieure ou égale à 79 % du SMIC et totalement exonérée de CSG/CRDS.

Mais, dans un souci de rationalisation des coûts publics liés à l'apprentissage, la loi de financement de la Sécurité sociale a prévu :

  • d'abaisser le plafond d'exonération de cotisations sociales de 79 % à 50 % de la valeur du SMIC ;
  • de soumettre cette rémunération à la CSG/CRDS, pour sa part excédant 50 % de la valeur du SMIC.

Ce nouveau régime social est applicable à tous les contrats conclus à compter du 1er mars 2025, sans davantage de précision quant à sa date d'effet.

Jusqu'alors, l'administration sociale en avait déduit que seul le 1er jour d'exécution du contrat d'apprentissage faisait foi, indépendamment de la date de conclusion du contrat.

En d'autres termes et jusqu'à maintenant, le contrat d'apprentissage qui débutait avant le 1er mars 2025 était soumis à l'ancien régime social, plus favorable, tandis que les contrats qui débutaient après cette date devaient être soumis à ce nouveau régime social.

Mais, dans une nouvelle mise à jour du Bulletin officiel de la Sécurité sociale, l'administration vient repréciser sa position.

Désormais, l'administration considère que seule la date de conclusion du contrat d'apprentissage fait foi, indépendamment de la date du 1er jour d'exécution du contrat.

En d'autres termes, un contrat conclu avant le 1er mars 2025, mais dont le 1er jour d'exécution est fixé après cette date donnera lieu à :

  • une exonération de la totalité des cotisations salariales d'origine légale et conventionnelle s'applique à leur rémunération dans la limite de 79 % du SMIC ;
  • une exclusion totale de la rémunération versée à l'apprenti de l'assiette de la CSG et de la CRDS.

Dans cette configuration, seule la date de signature du contrat d'apprentissage permet désormais de déterminer les modalités d'assujettissement de la rémunération versée à l'apprenti.

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16/07/2025

Recyclage et élimination des sous-produits animaux : une nouvelle réglementation disponible

Les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) sont soumises à une réglementation stricte en fonction des spécificités de leurs activités. Le Gouvernement a établi un cadre réglementaire précis pour les abattoirs et les structures chargées de l'élimination ou du recyclage des carcasses et des déchets animaux.

ICPE d'élimination et de recyclage de carcasses : éviter les nuisances et pollutions

Le Gouvernement a posé le cadre applicable aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) ayant des activités :

  • d'élimination ou de recyclage de carcasses ou de sous-produits animaux (3650) ;
  • de traitement des eaux résiduaires (3710) pour lesquelles la charge polluante principale provient d'une ou plusieurs installations de la rubrique 3650.

Cette réglementation se caractérise par un travail de définitions disponible ici.

Parmi les règles applicables, l'exploitant de l'ICPE devra prendre les dispositions nécessaires pour prévenir les risques de pollution accidentelle de l'air, des eaux ou des sols et pour limiter les risques de nuisances de son activité, tant dans la conception, la construction que dans l'exploitation des installations.

Un travail de documentation et de conservation des données, notamment en cas de contrôle, doit également être effectué. Ainsi, par exemple, un schéma de tous les réseaux et un plan des égouts devront être établis et mis à jour par l'exploitant. Ils seront mis à disposition de l'inspection ICPE et des services d'incendie et de secours.

Le plan des réseaux d'alimentation et de collecte devra faire notamment apparaître :

  • l'origine et la distribution de l'eau d'alimentation ;
  • les dispositifs de protection de l'alimentation ;
  • les secteurs collectés et les réseaux associés ;
  • les ouvrages de toutes sortes (vannes, compteurs, etc.) ;
  • les ouvrages d'épuration interne, les points de surveillance et les points de rejet de toute nature.

Notez que cette réglementation est applicable aux nouvelles installations dès leur mise en service.

Pour les installations existantes, les dispositions relatives aux meilleures techniques disponibles entreront en vigueur le 19 décembre 2027.

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16/07/2025

Bail de réhabilitation : lancement de l'expérimentation

Pour des raisons de sécurité ou de salubrité, les propriétaires d'immeubles peuvent se voir contraints de réaliser des travaux de réparations importants. Des travaux qui peuvent s'avérer trop coûteux : une solution est donc désormais proposée pour les propriétaires qui ne souhaiteraient pas assumer cette charge…

Habitat indigne : déléguer la remise en état

La loi relative à l'accélération et à la simplification de la rénovation de l'habitat dégradé de 2024 prévoyait la mise en place d'un bail à réhabilitation.

Une expérimentation va pouvoir être menée pendant 5 ans au sujet de ce type de bail, maintenant que toutes les informations à son sujet ont été publiées.

Pour rappel, le propriétaire d'un bien immeuble peut se voir contraint de réaliser certains travaux pour des raisons de sécurité ou de salubrité. Cela peut être le cas lorsqu'il faut remédier aux situations suivantes :

  • les risques présentés par les murs, bâtiments ou édifices quelconques lorsqu'ils n'offrent pas les garanties de solidité nécessaires au maintien de la sécurité des occupants ou des tiers ;
  • le fonctionnement défectueux ou le défaut d'entretien des équipements communs d'un immeuble collectif à usage principal d'habitation, lorsqu'il est de nature à créer des risques sérieux pour la sécurité des occupants ou des tiers ou à compromettre gravement leurs conditions d'habitation ou d'utilisation ;
  • l'entreposage, dans un local attenant ou compris dans un immeuble collectif à usage principal d'habitation, de matières explosives ou inflammables, lorsqu'il est en infraction avec les règles de sécurité applicables ou de nature à créer des risques sérieux pour la sécurité des occupants ou des tiers ;
  • l'insalubrité de l'immeuble.

Les travaux nécessaires pouvant s'avérer couteux et chronophages, certains propriétaires peuvent rechigner à s'en charger. C'est pourquoi le bail de réhabilitation est proposé.

Le propriétaire peut en effet donner à bail son bien à : 

  • un organisme d'habitations à loyer modéré ;
  • une société d'économie mixte dont l'objet est de construire ou de donner à bail des logements ;
  • un organisme de foncier solidaire ;
  • un organisme bénéficiant de l'agrément relatif à la maitrise d'ouvrage.

L'organisme auquel le bail est confié s'engage à réaliser les travaux d'amélioration nécessaires sur l'immeuble dans un temps déterminé.

Il aura ensuite la charge de mettre le bien en location pendant la durée du bail de réhabilitation qui est conclu pour une durée minimale de 12 ans.

À l'issue du bail, le propriétaire récupère son bien, les améliorations faites entre temps lui bénéficiant sans indemnisation.

Les préfets doivent publier, par arrêté, une liste des organismes volontaires pour conclure des baux de réhabilitation.

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16/07/2025

Filières des vins et des alcools : des obligations fiscales « allégées »

Chose promise, chose due : les entreprises des filières des vins et des alcools bénéficient depuis le 1er juillet 2025 d'une simplification de leurs obligations fiscales telle que promise par le Gouvernement. Voilà qui mérite quelques éclaircissements…

Secteur des vins et des alcools : allégements des contraintes fiscales

Les entreprises qui détiennent, produisent, stockent, transforment, expédient ou reçoivent des boissons alcooliques sont soumises à certaines obligations fiscales et notamment, pour les entreprises du secteur des vins et des alcools, à celles d'épaler leurs cuves périodiquement.

Plus précisément, jusqu'à présent, ces entreprises (distillateurs, vinificateurs, etc.) devaient faire contrôler leurs cuves tous les 10 ans afin de s'assurer de la précision des volumes d'alcool soumis à la fiscalité : c'est ce qu'on appelle « l'épalement ».

Dans un souci de simplification administrative pour les filières concernées, cette obligation est supprimée à compter du 1er juillet 2025. Seul l'épalement à la mise en service d'une cuve reste toutefois requis.

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15/07/2025

Élections professionnelles : quels sont les syndicats représentatifs au niveau national ?

À la suite de la présentation des résultats enregistrés à l'issue du cycle électoral au Haut Conseil du dialogue social les 8 avril et 12 juin derniers, on connaît enfin la liste des organisations syndicales représentatives au niveau national et interprofessionnel. Quelles sont-elles ?

Parution de la liste des organisations représentatives au niveau national et interprofessionnel

Rappelons que pour être représentative au niveau national et interprofessionnel, une organisation syndicale doit notamment avoir recueilli au moins 8 % des suffrages exprimés au niveau national et interprofessionnel au cours du dernier cycle électoral.

Comme pour chaque cycle électoral, le nombre de suffrages exprimés par organisation syndicale vient tout juste d'être publié. À la suite des dernières élections professionnelles, les organisations syndicales reconnues comme représentatives au niveau national et interprofessionnel sont les suivantes :

  • La CFDT à hauteur de 30,88 %
  • La CGT à hauteur de 25,70 %
  • La CGT-FO à hauteur de 17,27 %
  • La CFE-CGC à hauteur de 15,01 %
  • La CFTC à hauteur de 11,14 %

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15/07/2025

CDI de valorisation de l'expérience : déjà une fiche consigne en DSN !

Alors même que la transposition de l'accord portant sur le travail des seniors est encore en cours à l'heure où nous écrivons ces lignes, le contrat de valorisation de l'expérience à destination des salariés expérimentés, prévu par cet accord et le projet de loi, a d'ores et déjà fait l'objet d'une fiche DSN visant à guider les gestionnaires. Focus.

Mode d'emploi de la transmission en DSN du CDI de valorisation de l'expérience… pas encore instauré !

Rappelons qu'à date, le projet de loi relatif à l'emploi des seniors et au dialogue social prévoit l'instauration d'un contrat de valorisation de l'expérience, à titre expérimental.

En substance, ce CDI s'adresserait aux demandeurs d'emploi ayant au moins 60 ans, inscrits à France Travail, ne bénéficiant d'aucune pension de retraite à taux plein et n'ayant pas occupé d'emploi dans l'entreprise, dans les 6 mois précédents la conclusion de contrat.

Lors de la conclusion de ce contrat de valorisation de l'expérience, le salarié remettrait à l'employeur un document lui indiquant la date prévisionnelle à laquelle il pourra partir à la retraite à temps plein, lui permettant ainsi de le mettre d'office à la retraite, toutes conditions remplies.

En contrepartie, ce dispositif prévoit que l'indemnité de mise à la retraite payée par l'employeur sera, dans ce cas, exonérée de la contribution patronale de 30 % normalement due, pendant une partie de l'expérimentation.

Si, pour l'heure, ce CDI de valorisation de l'expérience n'est pas encore entré en vigueur et doit encore faire l'objet d'une adoption définitive par l'Assemblée nationale, une fiche disponible sur le site net-entreprises indique déjà la marche à suivre pour sa transmission en DSN.

Ainsi, cette fiche nous apprend que ce dispositif devra être déclaré en DSN dès 2026.

Plus précisément et en DSN, cette fiche nous indique que le contrat de valorisation de l'expérience est identifié par :

  • une nature « 01 – Contrat à durée indéterminée en droit privé » en rubrique Nature du contrat ;
  • et une valeur « 83 – Contrat de valorisation de l'expérience » en rubrique « Dispositif de politique publique et conventionnel ».

Notez enfin qu'en cas d'erreur, par exemple en cas de déclaration d'un contrat de valorisation d'expérience comme un « simple CDI », il est indiqué que le gestionnaire pourra la corriger dans la DSN mensuelle suivante.

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