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Bandeau général
22/07/2025

Exonération de taxe foncière : sous conditions de revenus

Certaines personnes bénéficient, toutes conditions par ailleurs remplies, d'une exonération ou d'un dégrèvement de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) dès lors que le montant de leurs revenus de l'année précédente ne dépasse pas des plafonds qui viennent d'être publiés pour 2025…

TFPB et exonération : les plafonds 2025 sont désormais connus

Pour rappel, les particuliers âgés de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année de l'imposition sont exonérés de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) au titre du bien qu'ils occupent, lorsque le montant de leurs revenus de l'année précédente n'excède pas une certaine limite.

Pour les particuliers de plus de 65 ans, autres que ceux visés précédemment, il est appliqué, sur le montant de leur TFPB, un dégrèvement d'office de 100 € dès lors que le montant de leurs revenus de l'année précédente n'excède pas, là encore, une certaine limite.

Ces plafonds sont revalorisés chaque année. Ils viennent d'être publiés pour 2025.

Limites prévues pour les abattements, exonérations et dégrèvements de TFPB 2025 (revenus perçus en 2024)

 

Métropole

Martinique, Guadeloupe et La Réunion

Guyane et Mayotte

Plafond de revenu pour la 1re part de quotient familial

12 679 €

15 004 €

15 686 €

Majoration pour la 1re demi-part supplémentaire

3 386 €

3 583 €

4 317 €

Majoration pour les demi-parts supplémentaires suivantes

3 386 €

3 386 €

3 386 €

Majoration en cas de 1erquart de part supplémentaire

1 693 €

1 792 €

2 159 €

Limites prévues pour abattements, exonérations et dégrèvements de TFPB 2025 (revenus perçus en 2024)

 

Métropole

Martinique, Guadeloupe et La Réunion

Guyane et Mayotte

Majoration en cas de quarts de part suivants

1 693 €

1 693 €

1 693 €

 

Notez que, depuis les impositions de 2017, l'exonération de TFPB en faveur des particuliers de plus de 75 ans est maintenue pour ceux qui ont bénéficié de l'exonération au titre de 2014 et dont le revenu fiscal de référence de l'année précédant celle au titre de laquelle l'imposition est établie n'excède pas les limites suivantes : Limites prévues pour les exonérations de TFPB 2025 (revenus perçus en 2024)

Limites prévues pour les exonérations de TFPB 2025 (revenus perçus en 2024)

 

Métropole

Martinique, Guadeloupe et La Réunion

Guyane et Mayotte

Plafond de revenu pour la 1re part de quotient familial

16 064 €

18 589 €

20 006 €

Majoration pour les demi-parts supplémentaires

3 386 €

3 386 €

3 386 €

Majoration en cas de quarts de part

1 693 €

1 693 €

1 693 €

 

Par ailleurs, les particuliers qui ne sont pas soumis à l'impôt sur la fortune immobilière au titre de l'année précédant et dont le montant des revenus de l'année précédente n'excède pas une certaine limite bénéficient d'un dégrèvement de TFPB afférente à leur habitation principale pour la fraction de leur cotisation qui excède 50 % de leur revenu. Cette limite vient d'être publiée pour l'année 2025 :

Limites prévues pour les dégrèvements de TFPB 2025 (revenus perçus en 2024)

 

Métropole

Martinique, Guadeloupe et La Réunion

Guyane et Mayotte

Plafond de revenu pour la 1re part de quotient familial

29 815€

36 032 €

39 488 €

Majoration pour la 1re demi-part supplémentaire

6 966 €

7 643 €

7 643 €

Majoration pour la 2e demi-part supplémentaire

5 484 €

7 288 €

7 643 €

Majoration pour la 3e demi-part supplémentaire

5 484 €

5 484 €

6 507 €

Majoration pour les demi-parts supplémentaires suivantes

5 484 €

5 484 €

5 484 €

Majoration en cas de 1erquart de part supplémentaire

3 483 €

3 822 €

3 822 €

Majoration en cas de 2e quart de part supplémentaire

2 742 €

3 644 €

3 822 €

Majoration en cas de 3e quart de part supplémentaire

2 742 €

2 742 €

3 254 €

Majoration en cas de quarts de part suivants

2 742 €

2 742 €

2 742 €

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21/07/2025

Indice de référence des loyers - Année 2025

Indice de référence des loyers (référence 100 au 4e trimestre 1998)

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2025

145,47

+ 1,40 %

2e trimestre 2025

146,68

+ 1,04 %

3e trimestre 2025

 

 

4e trimestre 2025

 

 


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21/07/2025

Indice de référence des loyers – Outre-mer – Année 2025

Indice de référence des loyers (référence 100 au 4e trimestre 1998)

Période

Indice

Variation sur 1 an

1er trimestre 2025

142,67

+ 1,40 %

2e trimestre 2025

145,27

+ 1,04 %

3e trimestre 2025

 

 

4e trimestre 2025

 

 


Source : 

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21/07/2025

Révision des classifications professionnelles : coup d'accélérateur pour 11 branches professionnelles !

11 branches professionnelles vont bénéficier, dès cet été, d'un accompagnement financier dans le cadre de l'appel à projets lancé en 2024 par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) et la Direction générale du travail (DGT) pour refondre leurs classifications du travail, un levier essentiel de la gestion des compétences et du dialogue social. Focus.

Un accompagnement financier pour les actions de révision et de refonte des classifications professionnelles

Conformément aux annonces gouvernementales faites en octobre dernier, un accompagnement financier a été débloqué afin de soutenir et d'encourager différentes branches professionnelles à refondre leur système de classification, élément central du dialogue social et de la gestion des emplois et compétences.

Cette aide financière, portant sur la période 2024-2025, s'élève à un montant total d'un million d'euros. Pour en bénéficier, les branches professionnelles étaient amenées à candidater auprès de l'ANACT et de la DGT.

Ces 11 branches professionnelles ont toute été retenues pour cet accompagnement financier, suite à la réunion d'un comité de sélection le 27 juin 2025. Y sont donc éligibles les secteurs suivants :

  • particuliers employeurs et de l'emploi à domicile ;
  • personnel sédentaire des entreprises de navigation ;
  • entreprises de services d'eaux et d'assainissement ;
  • golf ;
  • commerces de gros de l'habillement, de la mercerie, de la chaussure et du jouet ;
  • collaborateurs salariés des entreprises d'économistes de la construction et des métreurs-vérificateurs ;
  • prestataires de services du secteur tertiaire ;
  • pâtisserie, confiserie ;
  • expédition exportation de fruits et légumes ;
  • industrie du pétrole ;
  • publicité.

Rappelons que certaines de ces branches sont particulièrement concernées par cette refonte en raison de grilles de classifications n'ayant pas été révisées depuis plus de 20 ans, facteur de blocage des différentes négociations salariales.

L'aide financière ainsi attribuée pourrait permettre d'avancer dans les négociations pour réviser ces grilles, enjeu majeur de l'évolution des rémunérations, du déroulement des carrières et de la valorisation de la formation professionnelle.

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21/07/2025

Autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques : quelques nouveautés

En parallèle de la loi dite « Duplomb » visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur, qui n'a pas encore été promulguée, le Gouvernement a apporté des modifications à la procédure d'autorisation de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques qui relève de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Lesquelles ?

Produits phytopharmaceutiques : une liste des usages avec peu ou pas d'alternatives

Pour rappel, les produits phytopharmaceutiques ou phytosanitaires sont des produits utilisés pour :

  • protéger les végétaux ou les produits végétaux contre tous les organismes nuisibles ;
  • exercer une action sur les processus vitaux des végétaux ;
  • assurer la conservation des produits végétaux ;
  • détruire les végétaux ou les parties de végétaux indésirables ;
  • ralentir ou prévenir une croissance indésirable des végétaux.

Pour pouvoir être utilisés en France, ces produits doivent au préalable faire l'objet d'une autorisation de mise sur le marché (AMM), délivrée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Une AMM est temporaire. De plus, elle peut être modifiée, renouvelée ou retirée.

Depuis le 11 juillet 2025, le ministre chargé de l'agriculture a la possibilité d'attirer l'attention de l'Anses sur certains produits.

En effet, il peut établir la liste des usages ayant pour objet de lutter contre des organismes nuisibles ou des végétaux indésirables affectant de manière significative le potentiel de production agricole et alimentaire et contre lesquels les moyens de lutte sont inexistants, insuffisants ou susceptibles de disparaître à brève échéance.

Le ministre doit, avant de prendre un arrêté listant ces usages, demander l'avis de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement. De plus, sa liste est limitée à 15 % des usages répertoriés dans le catalogue national des usages phytopharmaceutiques.

Si cette liste n'a pas d'impact sur le travail de l'Anses dans ses arbitrages, l'agence doit tout de même en tenir compte dans le calendrier d'examen des demandes d'autorisation, de modification, de renouvellement ou de retrait d'un produit sur le marché.

Les reconnaissances mutuelles des PPP dans l'Union européenne

Les pays membres peuvent mettre en place des règles plus strictes que celles prévues par l'Union européenne (UE).

Ainsi, une autorisation délivrée dans un pays ne vaut pas nécessairement pour les autres. Les États peuvent refuser un produit sur leur territoire s'ils jugent qu'il présente un risque pour la santé humaine, animale ou l'environnement.

Il existe néanmoins une demande d'AMM au titre de la reconnaissance mutuelle. Le Gouvernement en a précisé les modalités.

Dans le cadre de l'examen d'une telle demande, l'Anses doit ainsi tenir compte des circonstances agronomiques, phytosanitaires, environnementales et climatiques du territoire national et qui, de fait, n'ont pas été prises en compte dans l'évaluation effectuée par l'État membre ayant autorisé le produit.

Cette prise en compte se fait de manière très concrète en autorisant le produit mais sous conditions ou restrictions. L'Anses peut également exclure certains territoires de cette autorisation.

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21/07/2025

Accréditation des représentants fiscaux : de nouvelles précisions

Sauf cas de dispense, les non-résidents qui réalisent un gain, appelé plus-value, en France lors de la vente d'un bien immobilier ou mobilier doivent payer l'impôt dû sous la responsabilité d'un représentant fiscal établi en France et accrédité par l'administration fiscale, selon des modalités qui sont encore précisées…

Modalités d'accréditation des représentants fiscaux

Pour rappel, sauf cas de dispense, les non-résidents qui réalisent un gain, appelé plus-value, en France lors de la vente d'un bien immobilier ou mobilier doivent payer l'impôt dû sous la responsabilité d'un représentant fiscal établi en France et accrédité par l'administration fiscale, selon des modalités qui ont récemment été précisées.

De nouvelles précisions viennent d'être apportées, notamment concernant l'autorité accréditrice, l'acte d'engagement à fournir et la date à laquelle certains documents doivent être transmis.

Autorité accréditrice

Le représentant fiscal peut être accrédité soit pour une vente en particulier (accréditation ponctuelle), soit de manière permanente (accréditation à durée indéterminée), sous réserve de remplir certaines conditions.

Le dossier de demande d'accréditation est transmis à l'administration fiscale qui décide de le valider ou de le rejeter. Il vient d'être précisé que l'autorité accréditrice, et donc celle auprès de qui le dossier de demande doit être transmis, est :

  • la sous-direction des professionnels et de l'action en recouvrement de la direction générale des finances publiques pour les demandes d'accréditation à durée indéterminée ;
  • la direction départementale ou régionale des finances publiques du domicile fiscal ou du siège social du représentant fiscal pour les demandes d'accréditation ponctuelle.
Acte d'engagement de représentation fiscale

Le dossier de demande d'accréditation doit comprendre, en outre, un engagement formel, signé selon un modèle officiel à paraître, à s'acquitter des impôts dus pour les personnes représentées.

Les modèles d'acte d'engagement viennent d'être publiés et sont disponibles ici.

Obligations après l'accréditation pour les agréments à durée indéterminée

Chaque année, en présence d'agréments à durée indéterminée, le représentant doit envoyer à l'administration, au titre de chaque année civile, avant une date fixée par arrêté du ministre chargé du budget :

  • une attestation sur l'honneur certifiant qu'il respecte toujours les conditions financières exigées ;
  • la liste des ventes de l'année précédente avec les détails suivants : identité des clients, dates, montants, plus-values déclarées et impôts payés.

Cette date est désormais fixée au 30 avril.

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18/07/2025

Indice du coût de la construction - Année 2025

 

Période

Indice

Variation sur 1 an

Moyenne des 4 derniers trimestres

1er trimestre 2025

2 146

- 3,64 %

2 150,50

2e trimestre 2025

 

 

 

3e trimestre 2025

 

 

 

4e trimestre 2025

 

 

 

 

Référence 100 au 4e trimestre 1953


Source : 

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18/07/2025

Activité partielle à Mayotte : prolongation des taux dérogatoires !

Pour soutenir les employeurs affectés par le passage du cyclone Chido à Mayotte en décembre 2024, les taux horaires des indemnités et allocations servies au titre de l'activité partielle pouvaient être temporairement réhaussés. Ces taux dérogatoires, jusqu'alors applicables jusqu'au 30 juin 2025, viennent de faire l'objet d'une nouvelle prolongation. Jusqu'à quand ?

Une prolongation des taux dérogatoires d'activité partielle jusqu'au 30 septembre 2025

Rappelons que la loi d'urgence pour Mayotte avait prévu une augmentation des taux d'allocations d'activité partielle versées aux employeurs sinistrés par le cyclone Chindo, ainsi que du montant de l'indemnité d'activité partielle versée aux salariés affectés en raison d'un sinistre ou d'une intempérie de caractère exceptionnel.

Ainsi, le taux horaire de l'allocation d'activité partielle est fixé à 70 % de la rémunération brute annuelle, sans pouvoir être inférieur à 8,10 € et ni supérieur à 28,29 € maximum.

À titre de comparaison, rappelons que le taux horaire normal de l'activité partielle remboursée à l'employeur est de 36 % de la rémunération brute annuelle de référence.

Du côté de l'indemnité d'activité partielle versée au salarié placé en activité partielle, rappelons que les taux «  améliorés  » s'appliquent aux demandes d'indemnisation formulées depuis le 14 décembre 2024.

Ces taux majorés qui avaient été reconduits jusqu'au 30 juin 2025 viennent faire l'objet d'une nouvelle reconduction jusqu'au 30 septembre 2025.

Ces taux dérogatoires peuvent donc continuer à être appliqués à toutes les demandes de placement en activité partielle, formulées jusqu'au 30 septembre 2025. 

Notez qu'en tout état de cause, ces taux dérogatoires pourront potentiellement être reconduits jusqu'au 31 décembre 2025, conformément à ce qu'a prévu la loi d'urgence pour Mayotte.

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18/07/2025

Établissements de santé : un nouveau financement en faveur de la cybersécurité

Les établissements de santé sont amenés à traiter des données extrêmement sensibles au sujet de leurs patients. Cela fait d'eux des cibles de choix pour des personnes malintentionnées. C'est pourquoi un nouveau programme de financement est mis en place pour les accompagner dans leurs démarches de prévention et leur capacité de réaction…

PCRA : savoir anticiper et réagir aux attaques cyber

Les données personnelles liées à la santé des patients font partie des données les plus sensibles et doivent faire l'objet d'une protection particulièrement renforcée.

C'est pourquoi il est nécessaire que les établissements de santé mettent en place des mesures de prévention particulièrement efficaces et soient prêts à réagir efficacement en cas d'attaques.

Afin de les accompagner dans ce processus, un nouveau plan de financement est mis en place pour les aider à mettre en place et à développer des plans de continuité et de reprise d'activité (PCRA). Ce financement pourra être attribué aux établissements de santé publics et privés par l'Agence du numérique en santé (ANS).

Les établissements éligibles au financement sont ceux qui :

  • disposent d'une autorisation à jour, délivrée par l'ARS de rattachement, leur permettant d'exercer en tant qu'établissement de santé ;
  • ont déclaré une activité PMSI non nulle en termes de séjours hospitaliers en 2022 ;
  • possèdent un identifiant FINESS juridique, dont la catégorie FINESS est comprise dans les valeurs suivantes : 1101, 1102, 1103, 1104, 1106, 1107, 1109, 1110, 1111, 1201, 1203, 1205, 2205 ; - possèdent un identifiant FINESS géographique, dont la catégorie FINESS est comprise dans les valeurs suivantes : 101, 355, 292, 131, 106, 109, 362, 122, 128, 129, 365, 156, 161, 366, 412, 415, 425, 430, 444, 127, 141, 146, 114, 115, 697.

Ils doivent satisfaire à 2 prérequis avant de pouvoir demander le financement :

  • disposer d'une politique de sécurité des systèmes d'information (PSSI) formalisée et à jour ;
  • décrire l'organisation prévue pour la mise en œuvre du PCRA. Les différents objectifs qui devront être poursuivis grâce à ces financements sont détaillés ici (en annexe).

Les demandes de financement seront ouvertes du 2 septembre 2025 au 31 octobre 2025 sur la plateforme eCaRE.

L'enveloppe totale de ce programme s'élèvera à 45 millions d'euros.

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18/07/2025

Vente de droits de commercialité : quel régime fiscal au regard de la TVA ?

Un professionnel ou une société peut être amené à vendre ses droits de commercialité sur des locaux professionnels qui lui appartiennent. Mais quelles sont les règles de TVA applicables dans une telle situation ? Réponse…

Droits de commercialité = droits immobiliers = TVA ?

Pour faire face à la pénurie de logements, certaines communes imposent aux propriétaires de locaux destinés à l'habitation qui envisagent de les transformer en locaux professionnels de réaliser à titre de compensation l'opération inverse sur d'autres immeubles qui lui appartiennent ou de trouver une autre personne ou entreprise disposée à le faire sur ses propres immeubles.

Dans cette 2de hypothèse, le tiers vend au propriétaire du local d'habitation des droits de « commercialité », auxquels il renonce, condition indispensable pour obtenir l'autorisation de changement d'usage du bien immobilier.

Dans cette situation, quelles sont les règles de TVA applicables à la vente des droits de commercialité dès lors que l'autorisation de changement d'usage d'un immeuble est conditionnée à une compensation ?

Il est précisé que l'autorisation de changement d'usage présente la nature d'un droit réel immobilier attaché au bien immeuble. Concrètement, cela signifie que les droits de commercialité suivent le même régime que le bien immeuble auquel ils se rapportent.

Partant de là, la vente de droits de commercialité par une personne assujettie à la TVA est :

  • soumise de plein droit à la TVA lorsque ces droits se rapportent à un immeuble achevé depuis moins de 5 ans ;
  • exonérée de la TVA lorsque ces droits se rapportent à un immeuble achevé depuis plus de 5 ans.

En cas d'exonération, le vendeur peut toutefois opter pour la taxation de la vente, ce qui lui ouvre alors des droits à déduction de TVA dans cette hypothèse.

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18/07/2025

Zones France ruralités revitalisation « plus » : la liste des communes est dévoilée !

Le zonage unique « France ruralités revitalisation » a remplacé un certain nombre de dispositifs zonés avec la création de 2 niveaux de zonage : les zones « FRR » depuis le 1er juillet 2024, puis les zones « FRR+ », depuis le 1er janvier 2025 et pour lesquelles la liste des communes sélectionnées vient d'être publiée…

ZFRR+ : bienvenue aux nouvelles communes ! 

Pour rappel, les personnes qui, entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2029 et, toutes conditions par ailleurs remplies, créent ou reprennent des activités industrielles, commerciales, artisanales ou professionnelles dans les zones France ruralités revitalisation « plus » (ZFRR +) sont exonérées d'impôt sur le revenu ou d'impôt sur les sociétés au titre des bénéfices provenant des activités implantées dans la zone, à l'exclusion des plus-values constatées lors de la réévaluation des éléments d'actif, jusqu'au terme du 59e mois suivant celui de leur création d'activité ou celui de la reprise d'activité.

La liste des communes situées en ZFRR + vient d'être dévoilée. Elle est disponible ici.

Notez que les zones France ruralités revitalisation « plus » ciblent les communes les plus vulnérables, pour lesquelles le soutien de l'État doit être renforcé.

Elles sont sélectionnées parmi les communes rurales, au sens de la grille communale de densité de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), situées en zone France ruralités revitalisation, sur la base d'un indice synthétique tenant compte des dynamiques liées au revenu, à la population et à l'emploi sur une période d'au moins 10 ans dans les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ou les bassins de vie concernés.

Notez que ces mesures sont entrées en vigueur au 1er janvier 2025.

Zones France ruralités revitalisation « plus » : la liste des communes est dévoilée ! - © Copyright WebLex

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18/07/2025

C'est l'histoire d'un bailleur qui veut vendre tout ce qu'il a…

Le propriétaire d'un immeuble décide de le vendre en totalité à un acquéreur. Une cession qui n'est pas au goût du locataire qui occupe un local commercial dans l'immeuble : il estime que son « droit de préférence », lui offrant une priorité d'achat, n'a pas été respecté…

Il réclame donc la nullité de la vente… « Non ! », conteste le propriétaire : par exception, lorsqu'un immeuble est vendu dans son entièreté, il n'y a aucun droit de préférence pour le locataire d'un local commercial… « Non ! », conteste le locataire : l'exception ne vaut que pour la cession globale d'un immeuble contenant « des » locaux commerciaux ; or le lot qu'il occupe est ici le seul local commercial…

« Non ! », conclut le juge : l'expression « des locaux commerciaux » désigne une catégorie de locaux et ne doit pas être interprétée comme la condition de la présence de plusieurs locaux. Le droit de préférence ne s'applique donc pas ici, même si l'immeuble vendu dans sa globalité ne contient qu'un local commercial.

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