Actualités

Bandeau général
01/02/2022

Tableau des cotisations sociales dues par les experts-comptables et comptables agréés - Année 2022

Tableau des cotisations sociales dues par les experts-comptables et comptables agréés

Année 2022


1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2022

Cotisation

Base de calcul

Taux/Montant

Maladie-maternité *

Revenus inférieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux variable*

Revenus égaux ou supérieurs à 45 250 € (soit 110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

6,50 %

Indemnités journalières

Revenus plafonnés à 123 408 € (3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale)

Une cotisation minimale est assise sur 40 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 16 454 €

0,30 %

Allocations familiales **

Revenus inférieurs à 45 250 € (110 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

0 %

Revenus compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité sociale)

Taux variable **

Revenus supérieurs à 57 590 € (140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale)

3,10 %

Retraite de base

Revenus de 2021 inférieurs à 4 731 €

478 € (forfaitaire)

Revenus de 2021 entre 4 731 € et 41 136 €

8,23 %

Revenus de 2021 jusqu'à 205 680 €

1,87 %

Revenus de 2021 supérieurs ou égaux à 205 680 €

3 385 € (maximum de la tranche 1) + 3 846 € (maximum de la tranche 2) = 7 231 €

Retraite complémentaire

(Basée sur les revenus de 2021)

Classe A : jusqu'à 16 190 €

670 €

Classe B : jusqu'à 32 350 €

2 511 €

Classe C : jusqu'à 44790 €

3 962 €

Classe D : jusqu'à 64 560 €

6 194 €

Classe E : jusqu'à 79 040 €

9 877 €

Classe F : jusqu'à 94 850 €

15 066 €

Classe G : jusqu'à 132 780 €

16 740 €

Classe H : au-delà de 132 780 €

20 925 €

Invalidité – Décès

Classe 1 : jusqu'à 16 190 €

288 €

Classe 2 : jusqu'à 44 790 €

396 €

Classe 3 : jusqu'à 79 040€

612 €

Classe 4 : au-delà de 79 040€

828 €

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

9,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 41 136 €

0,25 %

0,34 % en présence d'un conjoint collaborateur

* Taux variable des cotisations maladie-maternité

L'expert-comptable dont les revenus sont inférieurs à 110 % du PASS, soit 45 250 € pour 2022, bénéficie d'une réduction de cotisations d'assurance maladie selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) :

Taux = [(6,50 % - 1,5 %) / (1,1 × 41 136)] × r + 1,5

** Taux variable des cotisations d'allocations familiales

Pour un revenu compris entre 45 250 € et 57 590 € (entre 110 % et 140 % du plafond annuel de la Sécurité Sociale), le taux est déterminé selon la formule suivante (r = votre revenu d'activité) :

Taux = [(3,10/100) / (0,3 × 41 136)] × (r - 1,1 × 41 136)


2/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Formule

Base de calcul

Retraite de base

Forfaitaire

1/2 x 41 136 € = moitié de la limite supérieure de la tranche 1

Soit 2 077 €

Cotisation sans partage du revenu

 

25 % du revenu de l'expert-comptable

50 % du revenu de l'expert-comptable

Cotisation avec partage du revenu

25 % du revenu de l'expert-comptable

50 % du revenu de l'expert-comptable

Retraite complémentaire

25 % de la cotisation de l'expert-comptable

50 % de la cotisation de l'expert-comptable


3/ Cotisation facultative de conjoint

Cette cotisation permet au conjoint d'obtenir, le cas échéant, une pension de réversion fixée à 100 % des points du professionnel.

Classe de cotisation de l'expert-comptable

Cotisation facultative de conjoint

A

201 €

B

735 €

C

1 189 €

D

1 858 €

E

2 963 €

F

4 520 €

G

5 022 €

H

6 278 €


Sources :

En savoir plus...
01/02/2022

Base de calcul des cotisations pour le personnel du secteur CHR rémunéré au pourboire - Année 2022

Base de calcul des cotisations pour le personnel du secteur CHR rémunéré au pourboire

Année 2022


Dans les secteurs des hôtels, restaurants, cafés, bowlings, la base de calcul des cotisations est constituée soit par le salaire réel si le personnel est rémunéré au fixe, soit par un montant forfaitaire lorsque le personnel est uniquement rémunéré en pourboires.

Dans l'hypothèse où le personnel est rémunéré au pourboire, les cotisations sont calculées sur les bases forfaitaires applicables aux catégories correspondantes (la CSG et la CRDS sont calculées sur 100% de la base forfaitaire).

      => Première catégorie

Sont concernés les employés de lavabos et des vestiaires, les sommeliers verseurs, les commis débarrasseurs, les commis de suite, les commis de bar, l'homme et la femme de toutes mains.

Au 1er janvier 2022 :

• demi-journée (durée de travail inférieure ou égale à 5 heures)
     • 22 jours : 43 €
     • 24 jours : 39 €
     • 26 jours : 36 €

• Journée :
     • 22 jours : 85 €
     • 24 jours : 78 €
     • 26 jours : 72 €

• Mois :
     • 22 jours : 1 869 €
     • 24 jours : 1 877 €
     • 26 jours : 1 884 €

     => Deuxième catégorie

Sont concernés les grooms, les chasseurs, les portiers, les filles de salle, les garçons de restaurant, les garçons de comptoir, les garçons limonadiers, les garçons de café, les sommeliers de salle, les chefs de rang.

Au 1er janvier 2022 :

• demi-journée (durée de travail inférieure ou égale à 5 heures) : 50 €
• journée : 99 €
• mois : 2 571 €

     => Troisième catégorie

Sont concernés les chefs sommeliers, les maîtres d'hôtel, les premiers maîtres d'hôtel, les trancheurs, les barmans, les chefs barmans, ainsi que les chefs de rang et les garçons des restaurants de tourisme classés en catégorie 4 étoiles et 4 étoiles de luxe.

Au 1er janvier 2022 :

• demi-journée (durée de travail inférieure ou égale à 5 heures) : 66 €
• journée : 132 €
• mois : 3 428 €

Source : www.urssaf.fr

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : où peut-on trouver des autotests gratuits ?

Les pharmaciens tiennent une place importante dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus (COVID-19), notamment en ce qui concerne les campagnes de dépistages et de vaccination De nouvelles mesures viennent d'être prises les concernant. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : les nouveautés pour les pharmaciens au 30 janvier 2022

Pour mémoire, les pharmacies ayant déclaré une activité de vaccination contre la COVID-19, peuvent ouvrir le dimanche pour :

  • réaliser des tests de dépistage de type PCR ou antigénique ;
  • effectuer des vaccinations contre la COVID-19 et des doubles vaccinations contre la COVID-19 et la grippe saisonnière ;
  • dispenser des médicaments antalgiques.

A l'origine prévue pour durer jusqu'au 31 janvier 2022, cette autorisation est repoussée jusqu'au 31 mars 2022.

De plus, depuis le 3 janvier 2022, lorsqu'une personne est cas contact elle doit vérifier qu'elle n'est pas contaminée. Pour cela, elle peut bénéficier d'autotests gratuits.

Pour aider les personnes concernées à trouver une pharmacie délivrant des autotests gratuitement à proximité de chez eux, une plateforme a été mise en place par l'assurance-maladie. Vous pouvez la retrouver ici.

Pour rappel, les personnes pouvant bénéficier de ces autotests gratuits sont notamment :

  • les cas contacts présentant un schéma vaccinal complet ;
  • les enfants de moins de 12 ans cas contacts ;
  • les enfants de plus de 12 ans complètement vaccinés cas contacts ;
  • le personnel de l'éducation nationale exerçant dans les écoles maternelles, primaires, collèges et lycées ;
  • certains professionnels travaillant auprès des personnes âgées ou en situation de handicap ;
  • les personnes travaillant dans des services d'aide à domicile ;
  • les accueillants familiaux.

Sources :

  • Arrêté du 28 janvier 2022 modifiant l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Actualité du site du service public du 27 janvier 2022

Coronavirus (COVID-19) : où peut-on trouver des autotests gratuits ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : création d'une aide financière pour les travailleurs indépendants

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le gouvernement a décidé de créer une aide financière visant spécifiquement les travailleurs indépendants les plus impactés par la crise sanitaire. Qui peut y prétendre ?


Coronavirus (COVID-19) : quel soutien financier pour les travailleurs indépendants ?

Les travailleurs indépendants, y compris les micro-entrepreneurs, des secteurs de l'hôtellerie, de la restauration, du monde de la nuit, de l'évènementiel et des agences de voyage vont pouvoir bénéficier d'une aide financière exceptionnelle (AFE).

Pour cela, il faut que leur l'activité soit particulièrement affectée par la situation sanitaire (plus de 50 % de perte de chiffre d'affaires).

Les travailleurs indépendants et micro-entrepreneurs pourront en faire la demande sur les sites Web suivants :

L'aide financière est ouverte aux travailleurs indépendants et micro-entrepreneurs qui ne bénéficient pas de l'aide coûts fixes et qui subissent une perte d'activité comparable à celle qui ouvre droit à ce dispositif.

Le montant de l'aide peut être adapté en fonction de la fragilité de leur situation.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 28 janvier 2022, n° 1954

Coronavirus (COVID-19) : création d'une aide financière pour les travailleurs indépendants © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) et fonds de solidarité : qui peut en bénéficier pour novembre et décembre 2021 ?

Les conditions d'éligibilité au fonds de solidarité pour les mois de novembre et décembre 2021 sont désormais connues. Qui peut en bénéficier ?


Coronavirus (COVID-19) et fonds de solidarité : pour qui ?

Pour les mois de novembre et décembre 2021, les conditions relatives au fonds de solidarité sont identiques à celles du mois d'octobre 2021.

Ainsi, sont éligibles :

  • les entreprises qui ont subi une interdiction d'accueil du public sans interruption au cours de la période mensuelle considérée sous réserve d'avoir subi une perte de chiffre d'affaires (CA) d'au moins 20 % : elles bénéficient d'une aide mensuelle égale à 20 % du CA de référence (dans la limite de 200 000 €) ;
  • les entreprises qui ont fait l'objet au cours de la période mensuelle considérée d'une interdiction d'accueil du public partielle d'au moins 21 jours sous réserve d'avoir subi une perte de CA d'au moins 50 % : elles bénéficient d'une aide égale à 20 % du CA de référence (dans la limite de 200 000 €) ;
  • les entreprises qui ont fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public, sont domiciliées dans un territoire soumis à un confinement pendant au moins 8 jours au cours de la période mensuelle considérée et subissant une perte de CA d'au moins 20 % : elles bénéficient d'une aide égale au montant de la perte de CA dans la limite de 1 500 € ;
  • les entreprises des secteurs protégés (S1, S1 bis et assimilés),sous réserve d'avoir subi une perte de CA de 10 %, d'avoir touché le fonds de solidarité au moins 1 mois entre janvier 2021 et mai 2021, d'avoir réalisé 15 % du CA de référence, d'être domiciliées dans un territoire soumis à l'état d'urgence sanitaire et ayant fait l'objet d'un confinement ou couvre-feu pendant au moins 20 jours au cours de la période mensuelle considérée ; elles bénéficient d'une aide égale à 40 % de la perte de CA (dans la limite de 20 % du CA de référence, ou de 200 000 €) ;
  • les entreprises de moins de 50 salariés, domiciliées dans un territoire soumis à un confinement pendant au moins 8 jours au cours de la période mensuelle considérée et ayant perdu 50 % de leur CA : elles bénéficient d'une aide compensant la perte de CA dans la limite de 1 500 €.

Notez que les demandes d'aide doivent être réalisées par voie dématérialisée au plus tard le 31 mars 2022.

Enfin, sachez que pour décembre 2021, le fonds de solidarité ne peut pas être cumulé avec « l'aide renfort ».

Source : Décret n° 2022-74 du 28 janvier 2022 relatif à l'adaptation au titre des mois de novembre et décembre 2021 du fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation

Coronavirus (COVID-19) et fonds de solidarité : qui peut en bénéficier pour novembre et décembre 2021 ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : infection à la covid-19 = pas de vaccination ?

Une personne ayant été contaminée par la covid-19 et n'ayant pas pu recevoir sa dose de rappel, se voit remettre un certificat de rétablissement permettant d'obtenir, temporairement, un pass vaccinal. Combien de temps est-il valable ?


Coronavirus (COVID-19) : certificat de rétablissement = pass vaccinal pendant 4 mois !

A compter du 15 février 2022, le certificat de rétablissement sera valable à partir de 11 jours après l'infection et jusqu'à 4 mois après celle-ci (contre 6 mois auparavant) pour les personnes n'ayant pas pu réaliser leur rappel vaccinal dans les temps à cause de l'infection par la covid-19.

A l'issue de ce délai, la personne devra recevoir sa dose de rappel pour conserver son pass vaccinal.

Pour rappel, le certificat s'obtient soit sur la plateforme SI-DEP (pour une version numérique imprimable) soit auprès d'un laboratoire de biologie médicale ou d'un professionnel de santé habilité à réaliser des tests (en version papier).

Le certificat possède un QR-Code qu'il est possible d'intégrer dans l'application « TousAntiCovid ».

Source : Communiqué de presse du ministère de la Santé du 27 janvier 2022

Coronavirus (COVID-19) : infection à la covid-19 = pas de vaccination ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : quelles différences entre pass vaccinal et pass sanitaire ?

Depuis le 24 janvier 2022, le pass vaccinal a remplacé le pass sanitaire. Mais pas pour tout le monde ! Voici un point pour comprendre les différences entre ces 2 pass…


Coronavirus (COVID-19) et pass sanitaire : pour qui, pour quoi ?

Le pass sanitaire doit être présenté par les personnes âgées de 12 à 15 ans inclus pour accéder aux événements culturels et festifs et aux établissements recevant du public (cinémas, théâtres, musées, compétitions sportives, etc.).

Il doit également être présenté par les personnes âgées de 12 ans et plus pour accéder aux hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, sauf situation d'urgence. Cela concerne aussi bien les patients que les accompagnateurs.

Le pass sanitaire se justifie par la présentation :

  • d'un certificat de vaccination attestant d'un schéma vaccinal complet ;
  • d'un certificat de rétablissement datant d'au moins 11 jours et moins de 6 mois (4 mois à compter du 15 février 2022) ;
  • d'un certificat de test négatif de moins de 24 heures ;
  • d'un certificat de contre-indication à la vaccination.


Coronavirus (COVID-19) et pass vaccinal : pour qui, pour quoi ?

Le pass vaccinal doit être présenté par les personnes de 16 ans et plus pour accéder aux événements culturels et festifs et aux établissements recevant du public (cinémas, théâtres, bars, restaurants, discothèques, etc.).

Le pass vaccinal se justifie par la présentation :

  • d'un certificat de vaccination attestant d'un schéma vaccinal complet ;
  • d'un certificat de rétablissement datant d'au moins 11 jours et moins de 6 mois (4 mois à compter du 15 février 2022) pour les personnes n'ayant pas pu avoir leur dose de rappel du fait d'une contamination à la Covid-19 ;
  • d'un certificat de contre-indication à la vaccination.

Notez que jusqu'au 15 février 2022, à titre dérogatoire, il est possible de présenter un certificat de test négatif de moins de 24 h pour les personnes ayant reçu leur 1ère dose de vaccin et qui sont dans l'attente de leur 2e dose.

Source : https://www.gouvernement.fr/les-differences-entre-le-pass-sanitaire-et-le-pass-vaccinal

Coronavirus (COVID-19) : quelles différences entre pass vaccinal et pass sanitaire ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : nouvelle prolongation du « zéro reste à charge » pour l'employeur ?

Afin de faire face à la persistance de la crise sanitaire, le Gouvernement reconduit certaines mesures, et notamment celles relatives au taux de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle pour les entreprises les plus impactées par la crise. Explications…


Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : une nouvelle prolongation

L'indemnité majorée que reçoivent les salariés de certaines entreprises dans le cadre de l'activité partielle, fixée à 70 % de la rémunération horaire brute, devait prendre fin au 31 janvier 2022. Pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire, cette majoration est prolongée jusqu'au 28 février 2022.

De la même manière, certains employeurs continueront de percevoir une allocation au titre de cette activité partielle au taux de 70 % jusqu'au 28 février 2022, et non plus jusqu'au 31 janvier 2022.

Pour rappel, les entreprises concernées sont celles dont :

  • l'activité principale implique l'accueil du public et est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • l'établissement est situé dans une région soumise à des restrictions spécifiques des conditions d'exercice de l'activité économique et de circulation des personnes prises par l'administration dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, et qui subit une forte baisse de chiffre d'affaires ;
  • l'établissement appartient à l'un des secteurs protégés (S1 ou S1 bis) et subit une très forte baisse de chiffre d'affaires.

Sources :

  • Décret n° 2022-77 du 28 janvier 2022 relatif à la détermination du taux de l'indemnité d'activité partielle
  • Décret n° 2022-78 du 28 janvier 2022 relatif à la détermination du taux de l'allocation d'activité partielle

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : nouvelle prolongation du « zéro reste à charge » pour l'employeur ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : que prévoit le protocole sanitaire des assistantes maternelles ?

Lorsqu'une assistante maternelle a la garde d'un enfant positif à la covid-19 ou cas contact, ou que l'assistante maternelle elle-même est positive ou cas contact, quel est le protocole sanitaire à suivre ?


Coronavirus (COVID-19) et assistante maternelle : un protocole sanitaire spécifique

  • Assistante maternelle positive à la covid-19

Les règles et les durées d'isolement sont différentes pour les personnes qui disposent d'un schéma vaccinal complet ou non :

  • schéma vaccinal complet : isolement pendant 7 jours ;
  • absence de schéma vaccinal complet : isolement pendant 10 jours.

Dès la confirmation de sa positivité, l'assistante maternelle doit prévenir les parents des enfants contacts à risque. Mais, elle ne peut pas exiger la récupération immédiate de l'enfant s'il ne présente pas de symptômes.

  • Assistante maternelle cas contact

Lorsque l'assistante maternelle est cas contact d'une personne qui n'habite pas avec elle et qu'elle est complètement vaccinée, elle n'a pas besoin de s'isoler si le test PCR ou antigénique réalisé immédiatement est négatif. Elle doit ensuite réaliser un autotest à J+2 et J+4.

En l'absence d'un schéma vaccinal complet, l'assistante maternelle doit s'isoler pendant 7 jours à partir de la date du dernier contact avec la personne positive et réaliser un test PCR ou antigénique à l'issue de l'isolement.

Lorsque l'assistante maternelle est cas contact d'une personne positive vaccinée vivant avec elle, elle doit suspendre l'accueil pendant 7 jours lorsque les enfants sont gardés chez elle. Ce délai peut être ramené à 5 jours en l'absence de symptômes depuis 48 heures et sur présentation d'un test négatif le 5e jour.

Lorsque l'assistante maternelle est cas contact d'une personne positive non vaccinée vivant avec elle, elle doit suspendre l'accueil pendant 10 jours lorsque les enfants sont gardés chez elle. Ce délai peut être ramené à 7 jours en l'absence de symptômes depuis 48 heures et sur présentation d'un test négatif le 7e jour.

  • Enfant accueilli positif à la covid-19

Lorsque l'enfant gardé est positif à la covid-19, il doit s'isoler au domicile de ses parents pendant 7 jours et ne peut plus être accueilli par l'assistante maternelle.

Ce délai peut être ramené à 5 jours en l'absence de symptômes depuis 48 heures et sur présentation d'un test négatif le 5e jour.

Notez que l'accueil au domicile de l'assistante maternelle ou chez les parents est suspendu pendant 7 jours si 3 enfants gardés par l'assistante maternelle (de familles différentes) sont testés positifs sur une période de 7 jours.

  • Enfant cas contact

Lorsque l'enfant est cas contact d'une personne infectée à la covid, il peut continuer à être accueilli par l'assistante maternelle à condition :

  • de présenter un test antigénique ou PCR négatif ;
  • ou de réaliser un autotest négatif accompagné d'une attestation sur l'honneur signée par les parents pour les enfants de 3 ans et plus.

La réalisation d'un nouveau test à J+7 est recommandé pour vérifier l'absence de contamination.

Pour rappel, les autotests sont interdits pour les enfants de moins de 3 ans.

Lorsque l'enfant de l'assistante maternelle est cas contact, celle-ci peut maintenir son activité dès lors que le test réalisé immédiatement est négatif. L'enfant doit ensuite réaliser un autotest à J+2 et J+4.

Source : Actualité de service-public.fr du 26 janvier 2022

Coronavirus (COVID-19) : que prévoit le protocole sanitaire des assistantes maternelles ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Victimes d'une escroquerie… et des impôts ?

Les sommes versées par une société à un couple d'investisseurs privés doivent-elle être soumises à l'impôt sur le revenu ? Tout va dépendre du contexte et de la qualification des sommes en question…


A quoi correspondent les sommes versées ?

Un couple conclut avec une société plusieurs contrats de prêts participatifs, destinés à financer des campagnes publicitaires télévisuelles, en contrepartie desquels ils pouvaient espérer une rémunération des sommes prêtées (fixée entre 8 et 30 % selon le contrat).

Pendant quelques années, la société leur a versé des sommes d'argent qui ont été soumises à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers, l'administration considérant qu'elles correspondaient aux intérêts générés par les investissements du couple.

Sauf que le couple va finir par découvrir qu'il a en réalité été victime d'une escroquerie du type « pyramide de Ponzi ».

Le gérant de la société a, en effet, reconnu avoir commis une escroquerie qui consistait à emprunter des sommes d'argent, non pas pour financer des campagnes publicitaires, mais pour rembourser les premiers investisseurs, jusqu'à l'effondrement du système.

Lors de ces aveux, il a également avoué que les sommes versées au couple, présentées comme des intérêts de leurs investissements, correspondaient en fait à de simples remboursements de leurs investissements initiaux.

Une circonstance qui fait dire au couple que ces sommes n'auraient pas dû être soumises à l'impôt… Ce que confirme le juge.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Paris du 23 décembre 2021, n°20PA02599

Victimes d'une escroquerie… et des impôts ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Crédit d'impôt pour investissements en Corse : pour les hangars agricoles ?

Une société fait construire en Corse un hangar qui sert de support aux panneaux solaires qu'elle exploite. S'agissant, selon elle, d'un bâtiment industriel, elle demande à bénéficier du crédit d'impôt pour investissements en Corse. « Un bâtiment agricole », conteste l'administration qui lui refuse le bénéfice de cet avantage fiscal. A tort ou à raison ?


Un hangar agricole est-il un bâtiment industriel ?

Une société, qui a pour objet principal la construction et l'exploitation de centrales photovoltaïques en Corse, fait construire un hangar qui sert de support aux panneaux solaires et qui est utilisé par un agriculteur pour les besoins de son activité agricole.

Parce que selon elle, cette structure ouvre droit à l'amortissement dégressif s'agissant d'un bâtiment industriel dont la durée normale d'utilisation n'excède pas 15 ans, la société demande à bénéficier du crédit d'impôt pour investissements en Corse.

Sauf que cette structure n'est pas un « bâtiment industriel » au sens de cet avantage fiscal, constate l'administration : il s'agit d'un hangar à usage agricole n'ouvrant pas droit à l'amortissement dégressif… et donc au crédit d'impôt !

Ce que confirme le juge, qui valide le redressement fiscal.

Source : Arrêt de la Cour administrative d'appel de Marseille du 17 décembre 2021, n°21MA02599

Crédit d'impôt pour investissements en Corse : pour les hangars agricoles ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
31/01/2022

Responsabilité élargie du producteur : une nouvelle filière concernée !

Une nouvelle filière à responsabilité élargie du producteur a été mise en place depuis le 1er janvier 2022 et concerne les producteurs de produits et matériaux de construction destinés à la filière du bâtiment. Que faut-il retenir ?


REP : quelles obligations pour les producteurs de produits de construction ?

Pour mémoire, la responsabilité élargie du producteur (REP) oblige les professionnels qui mettent certains produits sur le marché à contribuer à la gestion des déchets qu'ils génèrent depuis leur production jusqu'à leur fin de vie.

Depuis le 1er janvier 2022, une nouvelle filière REP a été mise en place et oblige les producteurs de produits et matériaux de construction destinés à la filière du bâtiment à contribuer à la reprise sans frais des déchets issus de ces produits et matériaux, ainsi qu'à leur traitement (revalorisation, recyclage, destruction, etc.).

A titre d'exemple, les matériaux concernés par ces dispositions sont notamment :

  • les produits et matériaux de construction constitués majoritairement de minéraux et ne contenant ni verre, ni laines minérales ou plâtre (bêton et mortier, ardoise, granulat, céramique, etc.) ;
  • les produits et matériaux constitués majoritairement de métal ;
  • les mortiers, enduits, peintures, vernis, résines, etc. ;
  • les menuiseries comportant du verre et les parois vitrées ;
  • les produits et matériaux à base de laine de verre ou de laine de roche.

Notez toutefois que cette règlementation ne s'applique pas aux terres excavées, aux outils et équipements techniques industriels, aux installations nucléaires et aux monuments funéraires.

Enfin, les professionnels concernés peuvent, comme pour toutes les autres filières REP, confier la gestion de ces déchets à un éco-organisme, c'est-à-dire une entreprise privée ayant obtenu un agrément spécifique et devant respecter une règlementation stricte dont le détail est disponible ici.

Source : Décret n° 2021-1941 du 31 décembre 2021 relatif à la responsabilité élargie des producteurs pour les produits et les matériaux de construction du secteur du bâtiment

Responsabilité élargie du producteur : une nouvelle filière concernée ! © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
 << < 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 > >>