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14/03/2022

Coronavirus (COVID-19) : création d'une aide financière dite « nouvelle entreprise novembre »

Pour soutenir les entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de la covid-19, le gouvernement vient de créer une nouvelle aide financière dite « nouvelle entreprise novembre ». Quelles sont les conditions à remplir pour en bénéficier ?


Coronavirus (COVID-19) : les conditions d'éligibilité à l'aide « nouvelle entreprise novembre »

Une nouvelle aide financière dite « nouvelle entreprise novembre » vient de voir le jour : elle vise à compenser les charges fixes non couvertes des entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de la covid-19.

Cette aide est accessible aux entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 octobre 2021 et remplissant, pour la période éligible comprise entre le 1er novembre 2021 et le 30 novembre 2021, les conditions suivantes :

  • être domiciliées dans un territoire ayant été soumis entre le 1er novembre 2021 et le 30 novembre 2021 à l'état d'urgence sanitaire et ayant fait l'objet de confinement ou de couvre-feu pendant au moins 8 jours au cours du mois novembre 2021 ;
  • exercer leur activité principale dans un secteur S1 ou S1 bis (selon la liste en vigueur au 30 juin 2021 dans le cadre du fonds de solidarité) ;
  • avoir subi une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 % au cours de la période éligible ;
  • avoir un excédent brut d'exploitation (EBE) coûts fixes consolidation au cours de la période éligible négatif.

L'EBE coûts fixes consolidation est calculé ou vérifié, pour la période éligible, par un expert-comptable ou par un commissaire aux comptes.

Les demandes d'aide sont déposées par voie dématérialisée sur le site impots.gouv.fr avant le 30 avril 2022. Toutefois, pour les entreprises ayant bénéficié du fonds de solidarité pour le mois de novembre 2021, la demande devra être déposée dans les 45 jours suivant le versement de cette aide.

La demande est accompagnée des justificatifs suivants :

  • une déclaration sur l'honneur attestant que l'entreprise remplit les conditions prévues par la réglementation et l'exactitude des informations déclarées ;
  • une attestation d'un expert-comptable, délivrée à la suite d'une mission d'assurance de niveau raisonnable portant sur les chiffres d'affaires de l'année 2019 et 2021, mentionnant pour la période éligible au titre de laquelle l'aide est demandée :
  • ○ l'EBE coûts fixes consolidation ;
  • ○ le chiffre d'affaires ;
  • ○ le chiffre d'affaires de référence ;
  • ○ le numéro professionnel de l'expert-comptable.

Notez qu'un modèle de déclaration sur l'honneur et d'attestation sont disponibles sur le site impots.gouv.fr.

Par dérogation, pour les entreprises dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes, l'attestation de l'expert-comptable peut être remplacée par une attestation de l'entreprise et par une attestation du commissaire aux comptes.

Vous pouvez retrouver le détail des modalités de cette aide ici, notamment son montant.

Source : Décret n° 2022-349 du 12 mars 2022 instituant au titre du mois de novembre 2021 une aide dite « nouvelle entreprise novembre » visant à compenser les charges fixes non couvertes des entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par les mesures sanitaires de lutte contre l'épidémie de covid-19

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14/03/2022

Sous-traitance : attention à la solidarité financière

En raison d'un manquement à son obligation de vigilance, une entreprise (donneur d'ordre) se voit réclamer, par l'administration fiscale, le paiement des impositions et pénalités dues par un cocontractant mis en cause pour travail dissimulé. A tort ou à raison ?


Sous-traitance : pas coupable, mais responsable…

Au titre de son obligation de vigilance, tout donneur d'ordre doit notamment s'assurer que son cocontractant s'acquitte de ses obligations sociales et fiscales. A défaut, il peut être solidairement tenu au paiement des cotisations, impositions et pénalités correspondantes, éventuellement dues par son cocontractant.

Et c'est justement un manquement à cette obligation de vigilance que reproche l'administration fiscale et le juge à une société, ici condamnée au paiement des impositions et pénalités (TVA, taxe d'apprentissage, etc.) dues par son cocontractant défaillant, au titre de la solidarité financière.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 3 mars 2022, n°448421

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14/03/2022

Grève : l'employeur est-il libre d'imposer des congés ?

Si l'employeur a le droit d'imposer des congés payés, il se doit de respecter certaines conditions. Toutefois, la question s'est posée de savoir si ces conditions s'appliquaient aussi à la 5e semaine de congés. Une question à laquelle le juge est récemment venu apporter une réponse…


Congés imposés = conditions à respecter

En principe, l'employeur qui souhaite imposer des congés payés doit respecter un délai légal d'un mois pour fixer l'ordre des départs en vacances, sauf circonstances exceptionnelles.

Ce principe, qui vaut pour les 4 premières semaines de congés payés annuels, s'applique-t-il aussi à la 5e qui, rappelons-le, répond à un régime particulier, distinct de celui qui s'applique aux 4 autres ?

Une question à laquelle vient justement de répondre le juge…

Dans cette affaire, en effet, à l'occasion d'un mouvement de grève, l'employeur a imposé aux salariés non-grévistes de poser leurs congés payés, au motif qu'il s'agissait de leur 5e semaine de congés payés.

Sauf qu'en l'absence de circonstances exceptionnelles, l'employeur ne pouvait pas imposer la prise de congés payés à ses salariés sans respecter le délai légal d'un mois, rappelle le juge, qui ne fait donc pas ici de différence entre les 4 premières semaines de congés payés et la 5e.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 2 mars 2022, n°20-22261

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14/03/2022

CNIL et sanction : création d'une procédure simplifiée

Pour permettre à la CNIL d'être plus efficace et réactive face aux nombreuses plaintes qu'elle reçoit, notamment en matière de protection des données, une procédure de sanction simplifiée vient d'être mise en place…


Procédure de sanction simplifiée : quels avantages ?

Une procédure de sanction simplifiée vient de voir le jour pour permettre à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) d'être plus efficace et réactive face aux nombreuses plaintes qu'elle reçoit.

Pour l'essentiel, cette procédure simplifiée va notamment permettre :

  • d'adapter la procédure de sanction aux affaires simples et sans gravité ;
  • d'accélérer le traitement des dossiers et des plaintes reçus par la CNIL ;
  • d'attribuer 3 types de sanctions :
  • ○ rappel à l'ordre ;
  • ○ injonction de mise en conformité avec le RGPD, pouvant être assortie d'une astreinte maximum de 100 € par jour de retard ;
  • ○ amende administrative d'un montant maximum de 20 000 €.
  • de basculer vers une procédure classique, s'il apparaît que la procédure simplifiée n'est finalement pas adaptée à la situation (sanctions non adaptées, faits plus compliqués que prévus, etc.).

Source : Loi n° 2022-52 du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure

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14/03/2022

Produits connectés : un contrôle parental obligatoire

Pour protéger les enfants qui se connectent sur le Web par l'intermédiaire d'équipements connectés, une nouvelle obligation vient d'être mise en place à l'encontre des fabricants de ces produits. Laquelle ?


Produits connectés : protéger les mineurs

Pour renforcer la protection des enfants utilisant internet, les fabricants de produits connectés (smartphones, consoles de jeux, ordinateurs, etc.) ont désormais l'obligation de les équiper d'un dispositif de contrôle parental gratuit, accessible et compréhensible.

Dans le cadre de cette exigence, les fabricants concernés doivent également :

  • s'assurer que l'activation du dispositif sera proposée à l'utilisateur dès la 1re utilisation du produit ;
  • s'assurer que les données personnelles des enfants, collectées au moment de l'activation du dispositif, ne puissent pas être utilisées dans un but commercial (même après leur majorité) ;
  • certifier aux distributeurs et importateurs que les produits sont équipés du dispositif. De même, les distributeurs et importateurs doivent s'assurer de l'existence de cette certification.

De plus, le fournisseur du système d'exploitation intégré dans le produit doit s'assurer, et certifier au fabricant de ce dernier, que le système est compatible avec le dispositif de contrôle parental, lorsque le fabricant lui en fait la demande.

Cette obligation concerne également les produits connectés d'occasion. En revanche, elle ne concerne pas ceux qui sont vendus sans système d'exploitation, qu'ils soient neuf ou d'occasion.

En outre, certaines précisions seront apportées par le gouvernement par la suite, telles que :

  • la date précise à laquelle cette obligation devra être respectée ;
  • les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques du dispositif de contrôle parental ;
  • les modalités de certification par les fabricants et les fournisseurs du système d'exploitation ;
  • les conditions de restriction ou d'interdiction de mise sur le marché d'un produit ;
  • les modalités de diffusion de l'information concernant les risques liés à l'utilisation d'internet par les enfants, à leur exposition précoce aux écrans et aux moyens de prévenir ces risques.

Source : Loi n° 2022-300 du 2 mars 2022 visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d'accès à internet

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14/03/2022

Coronavirus (COVID-19) : la fin du protocole sanitaire en entreprise

Face au ralentissement de la circulation de la Covid-19 sur le territoire français, certaines restrictions sanitaires disparaissent en cette veille de printemps. Dans ce contexte, le protocole sanitaire en entreprise a-t-il un avenir ?


Coronavirus (COVID-19) : une disparition nuancée du protocole

Le protocole sanitaire en entreprise, qui édictait de nombreuses mesures sanitaires obligatoires, disparaît en ce lundi 14 mars 2022.

Dès lors, le port du masque en entreprise n'est plus obligatoire, tout comme le respect des règles de distanciation sociale.

Toutefois, certaines mesures sanitaires devraient continuer à s'appliquer, comme le nettoyage des surfaces, l'aération des bureaux, etc.

Dans ce cadre, un guide sanitaire applicable en entreprise devrait prendre le relais du protocole. Affaire à suivre…

Source : Actualité du Service Public du 10 mars 2022

Coronavirus (COVID-19) : le protocole sanitaire est mort, vive le guide sanitaire ! © Copyright WebLex - 2022

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11/03/2022

Dispositifs Girardin et achat de navires : c'est parti !

Il y a quelques années, il a été décidé d'ouvrir le bénéfice de certains avantages fiscaux réservés aux investissements productifs outre-mer, sous conditions, aux achats de navires de croisière. Une décision qui va enfin pouvoir produire tous ses effets…


Dispositifs Girardin : la fin d'une longue attente…

Fin décembre 2018, il a été décidé que les achats de navires de croisière neufs d'une capacité maximale de 400 passagers pouvaient, toutes conditions remplies, ouvrir droit au bénéfice de 4 dispositifs d'aide fiscale à l'investissement productif outre-mer (dits « dispositifs Girardin »).

Toutefois, il était prévu que cette décision ne serait pleinement effective qu'à compter d'une date qui serait déterminée par décret… et qui vient tout juste d'être fixée au 10 mars 2022.

En conséquence, les 4 dispositifs Girardin concernés peuvent désormais s'appliquer aux investissements mis en service en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin pour l'agrément desquels une demande a été déposée à compter du 10 mars 2022.

Source : Décret n° 2022-330 du 7 mars 2022 fixant l'entrée en vigueur des dispositions de l'article 138 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 et de l'article 109 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 pour les investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin

Dispositifs Girardin : « tout vient à point à qui sait attendre » © Copyright WebLex - 2022

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11/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et frais professionnels : faciliter votre déclaration de revenus

Parce que la lutte contre la propagation de la Covid-19 a nécessité, en 2021, un recours massif au télétravail, le gouvernement a annoncé qu'il reconduisait certaines mesures exceptionnelles pour le traitement fiscal des frais professionnels. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : des nouveautés en matière de frais professionnels

Comme en 2020, l'année 2021 a été marquée par un recours massif au télétravail. Une organisation de travail synonyme de frais professionnels pour un grand nombre de salariés…

Dans ce cadre, pour faciliter la déclaration des revenus de l'année 2021, le gouvernement vient d'annoncer que :

  • les allocations versées par les employeurs pour couvrir exclusivement les frais de télétravail à domicile, hors frais courants généralement nécessités par l'exercice de la profession, sont exonérées d'impôt sur le revenu, dans les limites de :
  • ○ 2,5 € par jour ;
  • ○ 55 € par mois ;
  • ○ 580 € par an ;
  • pour les salariés qui optent pour la déduction des frais professionnels « au réel », les frais professionnels engagés au titre du télétravail peuvent être déduits forfaitairement, à hauteur des mêmes montants ; notez toutefois que si cela leur est plus favorable, ils peuvent toujours déduire ces frais pour leur montant exact.

Pour finir, retenez que des précisions sur les modalités d'application de ces mesures, ainsi que sur la nature et le montant de déduction des frais seront apportées prochainement sur le site internet des impôts (impots.gouv.fr).

Source : Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 9 mars 2022, n°2126

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11/03/2022

Facturation électronique : l'administration répond à vos questions…

Dans l'attente du déploiement effectif de la réforme de la facturation électronique, l'administration fiscale répond déjà à quelques-unes de vos questions. Voici quelques exemples…


Facturation électronique : une foire aux questions régulièrement mise à jour

Courant janvier 2022, les autorités européennes ont donné leur accord pour le déploiement du dispositif de facturation électronique, en France, pour la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026.

Dans cette attente, l'administration fiscale répond déjà à vos questions, par l'intermédiaire d'une foire aux questions régulièrement mise à jour.

Voici quelques exemples des dernières questions qui lui ont été posées :

  • A quel moment un opérateur qui utilise un site de e-commerce entre-t-il dans la réforme ?

Pour répondre à cette question, l'administration précise que le seul critère à prendre en compte est la taille de l'entreprise (TPE/PME, ETI [entreprise de taille intermédiaire] ou grande entreprise).

  • Les TPE/PME pourront-elles anticiper leur entrée dans la réforme ?

Oui, les TPE/PME qui le souhaitent peuvent choisir de se soumettre aux obligations en matière de facturation électronique sans attendre le 1er janvier 2026.

  • Quelle facture sera à présenter à l'administration fiscale en cas de contrôle ?

Les factures qui devront être conservées et présentées en cas de contrôle sont :

  • pour le fournisseur, la facture émise par lui-même ou celle émise par toute autre personne en application d'un mandat de facturation ;
  • pour le client, la facture au format reçu de sa plateforme.

Vous pouvez retrouver ici l'intégralité des questions auxquelles l'administration fiscale a d'ores et déjà apporté une réponse.

Source : Facturation électronique, mise à jour de la foire aux questions en date du 3 mars 2022

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11/03/2022

Simplification des démarches administratives : le portail est ouvert !

Afin de simplifier la gestion des entreprises, un portail unique est désormais ouvert aux professionnels pour leur permettre d'effectuer leurs démarches administratives. Comment y accéder ?


Une simplification des démarches fiscales, sociales et douanières

Depuis le 24 février 2022, les professionnels (entreprises, travailleurs indépendants, responsables de TPE/PME, etc.) peuvent utiliser un portail unique pour effectuer leurs démarches fiscales, sociales et douanières : portailpro.gouv.fr.

Grâce à ce portail, vous pouvez accéder, sans nécessité de réauthentification, aux services proposés par les sites internet suivants :

  • impots.gouv.fr ;
  • urssaf.fr ;
  • douane.gouv.fr ;
  • net-entreprises.fr.

Concrètement, cet accès centralisé, via une connexion unique et sécurisée, vous permet :

  • de bénéficier d'une vision d'ensemble de vos obligations et échéances, à l'aide notamment d'un tableau de bord ;
  • d'effectuer vos déclarations et de payer vos impôts et cotisations à partir d'un site unique ;
  • de disposer d'une messagerie intégrée vous permettant de dialoguer avec les différentes administrations.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie, du 7 mars 2022, n°3016

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11/03/2022

Propriété industrielle : e-Soleau protège vos créations !

Pour protéger ses créations, il existe plusieurs dispositifs tels que les dépôts de brevet, de marque, etc. Les créateurs peuvent également utiliser un service plus simple et moins couteux pour commencer, le service e-Soleau…


Comment fonctionne le service e-Soleau ?

Pour prouver l'existence d'une création à une date donnée, les créateurs peuvent déposer « une enveloppe Soleau ». Celle-ci présente 2 avantages :

  • la simplicité ;
  • le faible coût.

Dans ce cadre, vous pouvez déposer vos documents en version dématérialisée (images, PDF, vidéos, etc.), via le service e-Soleau, disponible sur la plateforme : https://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations/e-soleau.

Une fois déposés, ils seront conservés pendant 5 ans par l'INPI. A l'expiration de ce délai, celui-ci peut être reconduit une fois, pour une nouvelle durée de 5 ans.

Le coût de ce dépôt est de 15 € pour 10 Mo de fichiers, puis 10 € tous les 10 Mo supplémentaires. Notez toutefois que le nombre de fichiers par dépôt est limité : 3 fichiers et 300 Mo maximum.

En cas de litige vous pourrez demander la restitution de l'e-Soleau, afin de prouver au juge que vous étiez bien en possession de la création concernée à une date précise.

Pour finir, retenez que ce dispositif ne se substitue pas à un dépôt de titre de propriété industrielle auprès des services de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), tel que le dépôt de brevet, de marque, de modèle, etc. Il s'agit simplement d'une étape préalable ou complémentaire.

Source : Actualité du site de l'INPI du 8 mars 2022

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11/03/2022

Renforcement du droit à l'avortement

Début mars 2022, une loi visant à renforcer le droit à l'avortement a été publiée. Focus sur les principales mesures à retenir…


Droit à l'avortement : délai allongé, procédure assouplie, etc.

Pour renforcer le droit à l'avortement, les mesures suivantes ont été prises :

  • le délai au-delà duquel ne peut être pratiquée une IVG (interruption volontaire de grossesse) sans conditions passe de 12 semaines de grossesse à 14 semaines de grossesse (soit 16 semaines d'aménorrhée) ;
  • l'information de la femme sur les méthodes abortives disponibles est systématisée ;
  • une IVG peut être pratiquée par une sage-femme quel que soit le lieu où elle exerce ; lorsqu'une sage-femme la réalise par voie chirurgicale, l'IVG ne peut avoir lieu que dans un établissement de santé, dans des conditions qui seront fixées par un décret à venir ;
  • les établissements de santé, publics et privés, peuvent désormais tenir les consultations relatives à l'IVG à distance, afin de faciliter les parcours d'IVG médicamenteuses en ville ;
  • le délai de 2 jours que la femme enceinte doit observer à l'issue de l'entretien psychosocial, dans le cas où elle accepte un tel entretien, avant de confirmer par écrit son souhait de recourir à une IVG, est supprimé (l'objectif est d'alléger la procédure et d'améliorer la réactivité des services d'orthogénie, en particulier face à des situations d'IVG tardives) ;
  • les agences régionales de santé vont publier un répertoire recensant, sous réserve de leur accord, les professionnels de santé et les structures pratiquant l'IVG ;
  • un professionnel de santé ne peut pas refuser de délivrer un moyen de contraception en urgence ; à défaut, il s'expose aux sanctions prévues en cas de refus de soins susceptibles d'être prononcées par le directeur de l'organisme local d'assurance maladie.

Source : Loi n° 2022-295 du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l'avortement

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