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22/03/2022

Cinéma et image animée : de nouveaux ajustements

L'exploitation d'une œuvre cinématographique et audiovisuelle fait l'objet d'une règlementation stricte. De nouvelles précisions viennent d'être apportées à celle-ci. Lesquelles ?


Cinéma et image animée : de nouvelles précisions au 13 mars 2022

Dans la continuité des récents aménagements apportés à la règlementation encadrant le cinéma et l'image animée, des ajustements sont de nouveau mis en place.

Ceux-ci prévoient notamment :

  • la possibilité d'effectuer le dépôt des documents nécessaires à la tenue des registres du cinéma et de l'audiovisuel par voie dématérialisée. Pour mémoire, toute œuvre cinématographique et audiovisuelle, destinée à être présentée au public français doit être déposée dans ce registre ;
  • l'amélioration de la qualité de l'information contenue dans la déclaration hebdomadaire de recettes fournie par les exploitants de salles. Celle-ci devra détailler les informations pour chaque séance, et plus uniquement pour chaque journée (à partir du 1er juillet 2022) ;
  • la suppression de certaines dispositions obsolètes concernant le classement art et essai des cinémas. Celui-ci sera désormais effectué selon les mêmes critères que ceux prévus pour l'attribution des aides financières allouées à ces mêmes établissements par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) ;
  • des précisions concernant la détermination de la date de sortie des œuvres cinématographiques exceptionnelles (œuvres qui présentent certaines spécificités) ;
  • la suppression du délai permettant de déposer une demande de dérogation au délai d'exploitation des œuvres cinématographiques en vidéo. Pour mémoire, ce délai est de 4 mois après la date de sortie en salle ;
  • la fixation du contenu du dossier de notification adressé au ministre de la culture en cas de cession (ou de toute opération ayant des effets équivalents à la cession) d'une ou plusieurs œuvres cinématographiques.

Vous pouvez retrouver le détail de ces dispositions applicables depuis le 13 mars 2022 ici.

Source : Décret n° 2022-344 du 10 mars 2022 modifiant la partie réglementaire du code du cinéma et de l'image animée

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22/03/2022

Taux des droits d'enregistrement en matière de vente immobilière - Année 2022


Taux des droits d'enregistrement en matière de vente immobilière

Année 2022

1/ Taux de droit commun : en principe, le taux de droit commun est de 5,70 % dans la plupart des départements.

Il se décompose de la façon suivante :

Nature de la taxation

Taux

Droit départemental

4,50 % sauf dans l'Indre, Mayotte et le Morbihan où le taux est de 3,80 % **

Taxe communale additionnelle

1,20 %

Prélèvement pour frais d'assiette et de recouvrement

2,37 %***

** En principe, le taux du droit départemental est fixé à 3,80 %, mais la Loi permet aux départements de le moduler à la hausse (taux maximum 4,50 %) ou à la baisse (taux minimum 1,20 %).

***Ce prélèvement est calculé sur le montant du droit départemental.


2/ Taux réduit :

Nature de la taxation

Taux

Droit départemental

0,70 %

Prélèvement pour frais d'assiette et de recouvrement du droit départemental

2,14 %***

***Ce prélèvement est calculé sur le montant du droit départemental.


3 / Taxe additionnelle sur les ventes de bureaux en Ile de France
: le taux est de 0,6 %.

Attention : il existe un certain nombre de ventes immobilières bénéficiant d'un régime de faveur, soit suite à :

  • l'application d'un droit de vente à taux réduit : c'est le cas par exemple des mutations soumises de plein droit à la TVA ;
  • l'exonération de droit proportionnel (soit générale, soit limitée à certains départements) : c'est le cas par exemple des acquisitions et cessions par les SAFER ;
  • l'application d'un abattement sur l'assiette des droits : c'est le cas par exemple des ventes d'immeubles d'habitation situés en zone de revitalisation rurale (ZRR)

Sources :

  • www.impots.gouv.fr
  • BOFiP – impôts – BOI-ENR-DMTOI
  • Articles 1594 D et 1594 E du Code général des Impôts
  • Article 1584 du Code général des Impôts
  • Article 1595 bis du Code général des Impôts
  • Article 1599 sexies du Code général des Impôts
  • Article 1647 du Code général des Impôts
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21/03/2022

Coronavirus (COVID-19) : un nouveau guide repère pour les entreprises

Face à la diminution de la circulation du virus de la Covid-19, le protocole sanitaire en entreprise a été supprimé. Toutefois, afin d'éviter toute reprise de l'épidémie, le Gouvernement vient de publier un guide repère à destination des entreprises pour maintenir les bonnes pratiques d'hygiène. Revue de détails…


Coronavirus (COVID-19) : un guide préventif

Le guide repère des mesures de prévention des risques de contamination à la Covid-19, mis en place le 15 mars 2022, vient prendre le relais du protocole sanitaire qui a disparu le 14 mars 2022.

Ce guide rappelle que le masque n'est plus obligatoire en entreprise (mais que ceux qui le désirent peuvent continuer à le porter) et que la vaccination est désormais seulement recommandée, sauf pour le personnel des établissements de soins, médico-sociaux et sociaux où elle reste obligatoire.

De plus, il est précisé que les personnes vulnérables peuvent revenir travailler dans leur entreprise, en bénéficiant de mesures de protection renforcées. Dans certains cas, ces mêmes personnes peuvent bénéficier d'une indemnisation si le travail à distance n'est pas possible.

Enfin, ce guide souligne que, malgré un contexte de diminution de la circulation du virus, doivent continuer à s'appliquer en entreprise :

  • les mesures d'hygiène ;
  • les règles d'aération régulière des locaux ;
  • la prévention des risques de contamination manuportée (nettoyage régulier des objets et points de contact que les salariés sont amenés à toucher).

A cet effet, le guide renvoie vers le document de recommandations sanitaires générales dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 du ministère de la Santé.

Notez que les employeurs doivent veiller à ce que les salariés soient bien informés de ces recommandations. De plus, ils doivent continuer à évaluer les risques d'exposition au virus et mettre en œuvre des mesures de prévention dans le cadre d'un dialogue social interne (en ce qui concerne par exemple l'organisation du travail, l'aménagement des lieux de travail, etc.).

Source : Guide repère des mesures de prévention des risques de contamination au Covid-19

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21/03/2022

Réduction d'impôt « IR-PME » : quoi de neuf ?

Initialement fixé à 18 %, le taux de la réduction d'impôt sur le revenu dite « IR-PME » a été porté à 25 % pour les investissements réalisés jusqu'au 31 décembre 2022. Une tolérance applicable à compter d'une date fixée par décret… qui vient tout juste d'être publié…

Focus sur le taux de la réduction d'impôt

Les particuliers qui souscrivent au capital d'une société en réalisant des apports peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu appelée « réduction d'impôt Madelin », ou « IR-PME ».

Initialement, la réduction d'impôt était égale à 18 % du montant versé, retenu dans la limite maximale de 50 000 € (pour les personnes seules) ou 100 000 € (pour les personnes mariées ou pacsées, et soumises à imposition commune).

Temporairement, le taux de cet avantage fiscal a été porté à 25 % pour les investissements réalisés jusqu'au 31 décembre 2021… puis jusqu'au 31 décembre 2022, sous réserve de la parution d'un décret… qui vient d'être publié !

En conséquence, pour les investissements réalisés entre le 18 mars 2022 et le 31 décembre 2022, le taux de la réduction d'impôt est effectivement porté à 25 %.

Cette tolérance s'applique non seulement pour les souscriptions au capital des PME, mais aussi pour les souscriptions au capital des ESUS (entreprises solidaires d'utilité sociale).

Source : Décret n° 2022-371 du 16 mars 2022 fixant la date d'entrée en vigueur des dispositions relatives à la réduction d'impôt pour souscription en numéraire au capital des petites et moyennes entreprises issues de l'article 19 de la loi n° 2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021

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21/03/2022

Hausse du prix de l'énergie = évolution de la réglementation ?

Face à la hausse des tarifs de l'énergie à venir, le gouvernement envisage-t-il de modifier la réglementation pour que la TVA ne s'applique plus à certaines taxes obligatoires payées par les consommateurs ? Réponse…


Hausse du prix de l'énergie : pas d'évolution réglementaire !

Actuellement, la base d'imposition à la TVA comprend l'ensemble des sommes dues par les consommateurs, notamment les impôts, taxes, etc., à l'exception de la TVA elle-même.

Concrètement, une personne se retrouve donc à payer de la TVA sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) au moment d'acheter son carburant.

Face à la hausse des tarifs de l'énergie à venir, et interrogé sur un éventuel changement de réglementation, le gouvernement répond par la négative.

A toutes fins utiles, il rappelle que pour soutenir les ménages, ont été mis en place :

  • les chèques énergies, pour aider les personnes les plus modestes à payer leurs factures énergétiques ;
  • le dispositif « MaPrimeRénov' », pour aider à financer les travaux de rénovation énergétique.

Source Réponse ministérielle Morel-A-L'Huissier du 15 mars 2022, Assemblée nationale, n°25866

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21/03/2022

Gel et pertes agricoles : une nouvelle aide financière !


Gel et pertes agricoles : comment percevoir l'aide complémentaire ?

L'épisode de gel tardif survenu entre le 4 et le 14 avril 2021 a occasionné de nombreuses pertes de récoltes. Pour soutenir les entreprises agricoles particulièrement affectées par cet évènement, une aide complémentaire vient d'être créée, pour compléter l'indemnisation qu'elles ont perçue au titre de leur contrat d'assurance climatique.

Pour pouvoir en bénéficier, ces entreprises doivent :

  • être une petite et moyenne entreprise (PME) c'est-à-dire qu'elles doivent respecter 2 des 3 seuils suivants :
  • ○ 40 M€ de chiffre d'affaires ;
  • ○ 20 M€ de total bilan ;
  • ○ 250 salariés (en moyenne sur l'exercice).
  • exercer une activité agricole ;
  • avoir souscrit un contrat d'assurance multirisque climatique dont une part des primes ou cotisations est prise en charge par le Fonds national de gestion des risques en agriculture, ou un autre contrat d'assurance couvrant le risque de gel pour la récolte 2021 pour au moins l'une des cultures éligibles (betterave à sucre, colza, houblon, lin, arbres fruitiers, etc.) ;
  • avoir subi une perte supérieure à 30 % de la production annuelle pour chacune des cultures éligibles au titre de la récolte 2021 ;
  • avoir été affectées par l'épisode de gel survenu du 4 au 14 avril 2021 ;
  • avoir leur siège d'exploitation dans un département faisant l'objet d'une reconnaissance en calamités agricoles pour les dommages liés au gel survenu du 4 au 14 avril 2021 sur les cultures concernées par la demande d'aide.

Le montant de l'aide est calculé en fonction du contrat d'assurance souscrit par le professionnel et selon les modalités disponibles ici.

Toutefois, le montant global perçu par l'entreprise (indemnisation de l'assurance + aide complémentaire) ne peut dépasser 80 % du montant total des pertes, et l'aide sera réduite de 50 % si le contrat d'assurance du professionnel ne couvre pas au moins 50 % de sa production annuelle moyenne, pour chacune des cultures éligibles sinistrées.

Notez enfin que ce dispositif est géré par l'Etablissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer). Les modalités de sa mise en œuvre seront donc communiquées par cet organisme.

Source : Décret n° 2022-366 du 15 mars 2022 relatif à la mise en place d'une aide complémentaire aux indemnités d'assurance en faveur des entreprises agricoles assurées contre les risques climatiques et particulièrement affectées par l'épisode de gel survenu du 4 au 14 avril 2021

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21/03/2022

CCMI : qu'en pense la DGCCRF ?

La DGCCRF a enquêté sur le respect de la réglementation par les professionnels du bâtiment qui construisent des maisons via des contrats de construction de maison individuelle (CCMI). Quels sont les résultats de cette enquête ?


CCMI : trop de manquements constatés par la DGCCRF

En 2019, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a enquêté pour rechercher des manquements et infractions à la protection du consommateur lors de la conclusion de CCMI (contrats de construction de maison individuelle), les précédents contrôles ayant relevé la persistance, chez certains professionnels, de pratiques non conformes à la réglementation.

Notez que lors de son enquête, la DGCCRF a ciblé ses contrôles en tenant compte des mentions valorisantes, « maison clé en main » par exemple, figurant sur les supports de communication ou sur les réseaux sociaux, afin de vérifier leur bien-fondé.

Les vérifications ont en particulier porté sur :

  • l'existence d'un contrat écrit (obligatoire) ;
  • l'absence de clauses illicites ;
  • la garantie de livraison du constructeur ;
  • le respect de l'échéancier des appels de fonds ;
  • l'information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.

Et les résultats de l'enquête sont encore négatifs : le taux d'anomalies par établissement est stable (55 % contre 57 % lors de la précédente enquête), ce qui démontre la persistance de pratiques non conformes.

A ce propos, les agents de la DGCCRF soulignent que cette persistance d'anomalies s'explique, notamment, par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs.

Source : Actualité de la DGCCRF du 10 mars 2022

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21/03/2022

Vers une généralisation du pré-état des lieux ?

En matière de location immobilière, il est possible de réaliser des pré-états des lieux de sortie, quelques jours avant l'état des lieux lui-même, afin d'apaiser les relations entre le bailleur et le locataire et d'éviter d'éventuels litiges. Cette pratique va-t-elle être généralisée ?


Pas d'obligation d'établir un pré-état des lieux !

De plus en plus de bailleurs recourent à la pratique du pré-état des lieux de sortie avec les locataires, de manière à échanger, en amont de la fin du bail au sujet des réparations éventuelles. Ce qui permet aux locataires, le cas échéant, d'engager les actions nécessaires pour éviter une retenue sur le dépôt de garantie.

Une pratique que le gouvernement n'entend pas rendre obligatoire, pour le moment, même s'il la recommande.

Source : Réponse ministérielle Piron, Assemblée Nationale, du 15 mars 2022, n° 11595

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21/03/2022

Plan de résilience : une FAQ pour les entreprises

Le gouvernement a annoncé un plan de résilience pour soutenir les entreprises les plus impactées par les conséquences économiques de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Pour faciliter la compréhension de ce plan, une foire aux questions a été mise en place…


Plan de résilience : quelques exemples de la FAQ pour les entreprises

Le gouvernement met à la disposition des entreprises impactées par le conflit en Ukraine une foire aux questions (FAQ) qui revient sur l'ensemble des dispositifs mis en place dans le cadre du plan de résilience .

Cette FAQ fera régulièrement l'objet de mises à jour.

A titre d'exemple, elle répond aux questions suivantes :

  • En quoi consiste la tranche supplémentaire de PGE annoncée pour les entreprises particulièrement affectées par les conséquences économiques du conflit ukrainien ?
  • J'ai déjà obtenu un premier PGE dans le cadre de la crise sanitaire, puis-je d'ici juin 2022 solliciter un second PGE pour répondre à des difficultés liées au conflit ?
  • Qui contacter pour solliciter un prêt à taux bonifié ?
  • Mon entreprise risque de devoir ralentir ou arrêter sa production avec la crise actuelle, puis-je bénéficier du dispositif d'activité partielle ?

Source : Actualité du Ministère de l'Economie du 16 mars 2022

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21/03/2022

Droit au compte : quoi de neuf ?

Le droit au compte bancaire est un droit important : c'est pourquoi le gouvernement a décidé de le renforcer via 4 mesures, applicables à compter du 13 juin 2022. Lesquelles ?


4 mesures pour renforcer le droit au compte

Pour rappel, la procédure de droit au compte permet de saisir la Banque de France afin que celle-ci désigne un établissement qui sera tenu d'ouvrir un compte bancaire en cas de refus d'ouverture de compte ou de demande de fermeture de compte imposée par un autre établissement.

Sont notamment éligibles au dispositif du droit au compte les personnes physiques ou morales domiciliées en France, ainsi que les personnes physiques de nationalité française résidant hors de France.

A compter du 13 juin 2022, afin de renforcer ce droit, il est prévu que :

  • la procédure puisse être activée dès l'enclenchement de la période de préavis de clôture de son compte commercial ;
  • la saisine de la Banque de France soit possible, même si le demandeur ne dispose pas d'une attestation d'ouverture de compte (un silence de 15 jours de la banque sollicitée vaut refus et suffit pour saisir la Banque de France) ;
  • l'établissement bancaire désigné par la Banque de France doive indiquer les pièces justificatives dont il a besoin pour procéder à l'ouverture dans un délai maximal de 3 jours à compter de sa désignation ;
  • les établissements bancaires aient l'obligation d'informer la Banque de France des motifs de refus d'ouverture de compte ou de résiliation d'une convention de gestion de compte relevant du droit au compte.

Sources :

  • Décret n° 2022-347 du 11 mars 2022 relatif à la procédure de droit au compte
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 14 mars 2022, n° 2150
  • Actualité de service-public.fr du 15 mars 2022

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21/03/2022

Problème d'assurance : il faut agir vite !

A l'occasion d'un litige avec un client, une société découvre que le contrat d'assurance qu'elle a souscrit ne correspond pas à son activité professionnelle… Ce qu'elle reproche à son assureur. Un reproche tardif, selon ce dernier…


Problème d'assurance : 5 ans pour agir !

Une société dont l'activité consiste, notamment, à vendre des plants d'arbres fruitiers, souscrit un contrat d'assurance pour son activité professionnelle.

Quelque temps plus tard, mise en cause par un client mécontent des plants qu'elle lui a vendus, la société fait appel à son assureur… qui refuse de venir en garantie, le préjudice n'étant pas ici couvert, selon lui.

Ce qui étonne la société, qui réclame alors des indemnités à l'assurance, lui reprochant de ne pas lui avoir conseillé un contrat couvrant effectivement l'ensemble de ses activités.

Un reproche trop tardif, estime l'assureur : la société avait 5 ans, à compter du jour où elle savait qu'il ne viendrait pas en garantie, pour mettre en cause sa responsabilité. Or, ce délai est ici dépassé.

Ce que confirme le juge, qui rejette la demande d'indemnisation de la société.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 10 mars 2022, n° 20-16237

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18/03/2022

Contrat de sécurisation professionnelle : de nouvelles précisions

Face au succès du contrat de sécurisation professionnelle, il a été décidé de le prolonger jusqu'au 31 décembre 2022. Une prolongation qui nécessite d'apporter quelques précisions complémentaires…


Des modalités d'affiliation précisées

Pour rappel, le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif qui s'adresse aux salariés concernés par un licenciement économique et qui les accompagne dans leur reconversion professionnelle, dès lors qu'ils se trouvent :

  • soit dans une entreprise d'au moins 1 000 salariés ;
  • soit dans une entreprise concernée par une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire (quel que soit le nombre de salariés).

Cet accompagnement se traduit par un suivi personnalisé, le versement d'une allocation, ainsi que le maintien d'une protection sociale pendant 12 mois.

La prolongation de ce dispositif jusqu'au 31 décembre 2022 a été annoncée en septembre 2021. Dans ce cadre, les précisions suivantes viennent d'être apportées :

  • pour les salariés de moins de 53 ans à la date de fin de leur contrat de travail, la condition d'affiliation minimale, telle que définie par le règlement d'assurance chômage, reste fixée à 4 mois (88 jours travaillés ou 610 heures travaillées) au cours des 24 derniers mois ;
  • pour les salariés de 53 ans et plus à la date de fin de leur contrat de travail, la condition d'affiliation minimale, telle que définie par le règlement d'assurance chômage, reste fixée à 4 mois (88 jours travaillés ou 610 heures travaillées) au cours des 36 derniers mois ;
  • seules les rémunérations issues du contrat de travail concerné par le CSP peuvent servir de base pour établir le salaire de référence ;
  • les congés de paternité, d'adoption et de proche aidant peuvent désormais être pris en compte pour prolonger exceptionnellement la durée du CSP, qui est, normalement, de 12 mois ;
  • le taux de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP) reste fixé à 75 % pour les salariés ayant au moins un an d'ancienneté ;
  • etc.

Vous pouvez retrouver l'intégralité des précisions ici.

Source : Circulaire de l'Unedic du 28 février 2022, n°2022-04

Contrat de sécurisation professionnelle : il n'a pas fini de faire parler de lui ! © Copyright WebLex - 2022

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