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02/05/2022

Bonus écologique, prime à la conversion, prime au rétrofit : quoi de neuf ?

Une fois n'est pas coutume, le bonus écologique, la prime à la conversion et la prime au rétrofit font l'objet d'aménagements. Au programme, notamment : éligibilité des petits trains routiers touristiques, renforcement de la condition de possession minimale avant revente des véhicules, etc.


Bonus écologique

  • Véhicules éligibles

Le bonus écologique est attribué, toutes conditions remplies, aux personnes majeures justifiant d'un domicile en France, ou aux entreprises justifiant d'un établissement en France, qui achètent ou prennent en location certains véhicules.

Depuis le 28 avril 2022, la liste des véhicules éligibles au bonus est complétée. Elle intègre désormais les petits trains routiers touristiques.

  • Condition de possession avant revente

Parmi les conditions à remplir pour bénéficier du bonus, il est désormais prévu que le bénéficiaire ne doive pas revendre le véhicule :

  • dans l'année qui suit sa 1re immatriculation, ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km, pour les voitures particulières et les camionnettes ;
  • dans l'année qui suit sa 1re immatriculation, ni avant d'avoir parcouru au moins 40 000 km pour les véhicules appartenant aux catégories N2, N3, M2 ou M3, à l'exception des petits trains routiers touristiques et des véhicules tracteurs de ces petits trains ;
  • dans l'année qui suit sa 1re immatriculation, ni avant d'avoir parcouru au moins 10 000 km ou 700 heures de fonctionnement pour les petits trains routiers touristiques ou les véhicules tracteurs de ces petits trains.
  • Condition d'identification

Les personnes qui achètent un vélo ou un cycle à pédalage assisté neuf qui n'utilise pas de batterie au plomb, ou une remorque électrique pour cycle peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'un « bonus vélo ».

Depuis le 28 avril 2022, les vélos et les remorques électriques pour vélos doivent impérativement être identifiés pour ouvrir droit au bonus.


Prime à la conversion

Depuis le 28 avril 2022, le bénéficiaire de la prime à la conversion ne doit pas céder sa voiture ou sa camionnette dans l'année suivant son acquisition, ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km.

Auparavant, ce délai de possession minimale avant revente était fixé à 6 mois.


Prime au rétrofit électrique

Cette prime au rétrofit est, toutes conditions remplies, attribuée aux personnes (particuliers, entreprises, etc.) qui sont propriétaires d'un véhicule automobile terrestre à moteur qui :

  • appartient à la catégorie des voitures particulières ou des camionnettes ;
  • appartient à la catégorie des véhicules à moteur à 2 ou 3 roues et quadricycles à moteur ;
  • appartient aux catégories M2, M3, N2 ou N3 ;
  • est un véhicule tracteur d'un petit train routier touristique.

Ce véhicule, qui doit avoir été acheté depuis au moins 1 an, doit faire l'objet d'une transformation de véhicule à motorisation thermique en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible.

Il ne doit pas être vendu par le bénéficiaire :

  • dans l'année suivant sa transformation ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres pour les voitures particulières ou les camionnettes ;
  • dans l'année suivant sa transformation ni avant d'avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres pour les véhicules à moteur à 2 ou 3 roues et les quadricycles à moteur ;
  • dans l'année suivant sa transformation ni avant d'avoir parcouru au moins 40 000 kilomètres pour les véhicules appartenant aux catégories M2, M3, N2 ou N3 ;
  • dans l'année suivant sa transformation ni avant d'avoir parcouru au moins 10 000 kilomètres pour les véhicules tracteurs d'un petit train routier touristique.

Le montant de cette prime est :

  • identique au montant de la prime à la conversion pour les voitures particulières et les camionnettes ;
  • fixé à 1 100 € pour les 2 ou 3 roues et les quadricycles à moteur ;
  • fixé à 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 30 000 euros pour les véhicules des catégories M2 ou M3 et de 50 000 euros pour les véhicules des catégories N2 ou N3 ;
  • fixé à 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 30 000 euros, pour les véhicules tracteurs de petits trains routiers touristiques.

Source : Décret n° 2022-669 du 26 avril 2022 relatif aux aides à l'acquisition ou à la location de véhicules peu polluants

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02/05/2022

CFE : tous les bâtiments ne sont pas des « locaux industriels »…

Parce que dans le cadre de son activité une société utilise d'importants moyens techniques, l'administration fiscale décide, pour le calcul de la cotisation foncière des entreprises due, que le bâtiment qu'elle exploite est un « local industriel ». Une qualification que conteste la société. Pourquoi ?


Moyens techniques importants = bâtiment industriel ?

Une société, qui achète et stocke des médicaments en vue de leur distribution en gros, exerce son activité dans un entrepôt de 5 809 m².

A l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration considère, au vu de l'importance des moyens techniques mis en œuvre pour les besoins de l'activité, que le local exploité par la société est un local industriel. Ce qui lui permet de rehausser le montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) due.

Pour preuves, elle rappelle, en effet, que la société utilise :

  • 3 transpalettes pour décharger les livraisons de médicaments ;
  • des installations froides permettant le stockage à basse température de médicaments ;
  • 2 automates de préparation de commandes ;
  • un système de convoyage commandé par ordinateur ;
  • un logiciel de gestion d'entrepôt ;
  • 2 cercleuses automatiques ;
  • des scanners, des camionnettes, des racks, bacs et couvercles, et du matériel permettant le contrôle des températures dans l'entrepôt.

Sauf que si elle utilise des moyens techniques importants, ils ne jouent pas un rôle prépondérant au regard de l'ensemble de l'activité exercée au sein de l'établissement, conteste la société, qui rappelle à son tour que :

  • si la préparation des commandes est réalisée à 62 % par des automates, cette méthode nécessite des interventions manuelles (approvisionnement de l'automate notamment) ;
  • la préparation des commandes représente moins de la moitié de son activité ; elle indique à ce titre que la panne récente de l'un des automates n'a pas désorganisé son activité ;
  • si elle exerce son activité dans un entrepôt de 5 809 m², les automates et les installations froides occupent moins de 3 % de la surface du bâtiment, le reste de l'espace étant affecté à la circulation des employés et au stockage des médicaments ;
  • etc.

Au vu de ces éléments, le juge conclut que l'établissement exploité par la société n'est pas un local industriel, et annule donc le redressement fiscal.

Source : Arrêt de la cour administrative d'appel de Marseille du 14 avril 2022, n°20MA02581

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02/05/2022

Production de biogaz : sur certificat ?

La méthanisation agricole est le processus permettant de transformer les matières organiques, générées par l'activité agricole, en biogaz qui est injecté dans les réseaux de gaz naturel. Pour favoriser la production de ce biogaz, un dispositif de certification a été mis en place…


Précisions sur le dispositif de certification de production de biogaz

Pour rappel, le gouvernement a mis en place un dispositif de certification de production de biogaz pour soutenir le développement de la production de biogaz injecté dans les réseaux de gaz naturel.

La réglementation qui encadre ce dispositif vient de faire l'objet de précisions, applicables à compter du 1er juillet 2023, concernant :

  • les modalités de gestion du registre des certificats de production de biogaz : par exemple, un certificat de production de biogaz ne peut être transféré qu'à une personne titulaire d'un compte sur le registre des certificats de production de biogaz ;
  • la modulation de la distribution des certificats de production de biogaz (d'ultimes précisions seront données par arrêté ministériel) ;
  • l'exonération de certains fournisseurs de gaz naturel ;
  • les modalités de contrôle des producteurs émettant des certificats : par exemple, les documents justificatifs (qui seront définis par arrêté ministériel) doivent être conservés pendant 9 ans à compter de la délivrance du certificat de production de biogaz ;
  • les modalités de sanction des producteurs en cas de manquement à la réglementation (pouvant aller jusqu'à l'interdiction de demander des certificats de production de biogaz).

Source : Décret n° 2022-640 du 25 avril 2022 relatif au dispositif de certificats de production de biogaz

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02/05/2022

Télésanté : de nouvelles précisions

Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le gouvernement avait pris de nombreuses mesures dans le cadre de la Loi Santé au travail, parmi lesquelles la possibilité de pratiquer la médecine du travail à distance. Cette dernière mesure est aujourd'hui précisée…


Télésanté : des précisions relatives aux modalités de recours

Pour rappel, depuis le 31 mars 2022, il est possible, avec l'accord du salarié, de recourir à des pratiques médicales ou de soins à distance. A ce titre, il était prévu que ce recours se fasse grâce à des technologies de l'information et de la communication adaptées, permettant la prise en compte de l'état de santé physique et mentale du salarié, tout en préservant la confidentialité des échanges.

Il est désormais prévu que ces visites effectuées à distance, à l'initiative du professionnel de santé ou du salarié, devront se faire par vidéotransmission, la pertinence du recours à de telles visites étant appréciée par le professionnel de santé.

Dans tous les cas, il est précisé que chaque visite ou examen effectué à distance doit être réalisé dans des conditions qui garantissent le consentement du salarié, recueilli par tout moyen et consigné dans son dossier médical, en ce qui concerne :

  • le principe de visite à distance ;
  • le cas échéant, la participation de son médecin traitant ou d'un professionnel de santé de son choix, et la prise en charge par l'assurance maladie de cette participation.

Pour information, c'est au professionnel de santé de s'assurer que la visite ou l'examen en vidéotransmission peut être réalisé dans des conditions sonores et visuelles satisfaisantes et de nature à garantir la confidentialité des échanges.

En cas de refus du salarié, une consultation physique doit être fixée dans les meilleurs délais ou, le cas échéant, dans les délais légaux.

Notez que si la visite ou l'examen en vidéotransmission est réalisé sur le lieu de travail, l'employeur met, si nécessaire, à disposition du travailleur un local adapté permettant le respect de la confidentialité des échanges.

Enfin, notez que toutes ces nouvelles précisions s'appliquent au secteur agricole.

Source : Décret n° 2022-679 du 26 avril 2022 relatif aux délégations de missions par les médecins du travail, aux infirmiers en santé au travail et à la télésanté au travail

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02/05/2022

Copropriété : focus sur le projet de plan pluriannuel de travaux

Pour rappel, dès le 1er janvier 2023, dans certaines copropriétés, des projets de plan pluriannuel de travaux vont devoir être élaborés. La liste des personnes compétentes pour établir ces documents vient d'être précisée…


Plan pluriannuel de travaux : qui peut l'établir ?

A l'expiration d'un délai de 15 ans à compter de la date de réception des travaux de construction de l'immeuble en copropriété, un projet de plan pluriannuel de travaux (PPT) doit être élaboré.

Ce projet est établi par une personne (physique ou morale) disposant des compétences dans les domaines suivants :

  • les modes constructifs traditionnels et contemporains, tant en gros œuvre qu'en second œuvre
  • les bâtiments, les produits de construction, les matériaux de construction, les équipements techniques ;
  • les pathologies du bâtiment et de ses équipements ;
  • la thermique des bâtiments et les possibilités d'amélioration énergétique et de réhabilitation thermique et leurs impacts potentiels notamment acoustiques ;
  • l'évaluation des émissions de gaz à effet de serre du bâtiment et des possibilités de réduction de celles-ci ;
  • la terminologie technique et juridique du bâtiment, dans son acception par l'ensemble des corps d'état, en rapport avec l'ensemble des domaines de connaissance précités ;
  • les textes législatifs et réglementaires relatifs aux normes sanitaires et de sécurité afférentes à l'habitat ;
  • les équipements nécessaires au bon déroulement de la mission.

En outre, cette personne doit attester sur l'honneur de son impartialité et de son indépendance à l'égard du syndic, des fournisseurs d'énergie et des entreprises intervenant sur l'immeuble et les équipements sur lesquels porte le projet de plan pluriannuel de travaux.

Vous pouvez prendre connaissance de l'ensemble des conditions relatives aux compétences et aux garanties requises ici.

Pour rappel, la réglementation des PPT s'applique :

  • à compter du 1er janvier 2023, pour les copropriétés de plus de 200 lots ;
  • à compter du 1er janvier 2024, pour les copropriétés comprenant entre 51 et 200 lots ;
  • à compter du 1er janvier 2025, pour les copropriétés de moins de 50 lots.

Source : Décret n° 2022-663 du 25 avril 2022 fixant les compétences et les garanties exigées pour les personnes établissant le projet de plan pluriannuel de travaux des immeubles soumis au statut de la copropriété

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29/04/2022

Coronavirus (Covid-19) et TGAP : un calcul aménagé

Au vu du contexte sanitaire, le gouvernement aménage une nouvelle fois les modalités de calcul de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). De quelles façons ?


Coronavirus (covid-19) et calcul de la TGAP : des prolongations

La TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) est due par les entreprises ayant une activité polluante, ou dont l'activité nécessite l'utilisation de produits polluants.

Concrètement, devront payer cette taxe les entreprises qui exploitent une installation soumise à autorisation et dont l'activité consiste, notamment, à réceptionner des déchets dangereux ou non dangereux et à les stocker, les transférer vers un autre Etat, ou à pratiquer un traitement thermique (incinération par exemple).

Pour tenir compte de la situation sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus (Covid-19), les modalités de calcul de cette taxe sont partiellement aménagées. Ainsi :

  • pour les années 2020 et 2021, l'exploitant de l'installation de traitement thermique de déchets non dangereux peut neutraliser, dans la formule de calcul du rendement énergétique, tout ou partie des périodes comprises entre le 12 mars 2020 et le 23 juin 2020 inclus et entre le 17 octobre 2020 et la fin de l'état d'urgence sanitaire ;
  • l'exemption de TGAP pour les déchets d'activités de soins à risques infectieux et pour les déchets contenant des polluants organiques persistants est prolongée jusqu'au 31 décembre 2024 (au lieu du 31 décembre 2021) ;
  • pour les installations de stockage de déchets non dangereux, l'obligation de mise en conformité des compteurs de biogaz nécessaire pour bénéficier d'un tarif réduit est reportée au 1er janvier 2023 (au lieu du 1er janvier 2022).

Source : Arrêté du 30 mars 2022 modifiant les arrêtés du 28 décembre 2017 et du 31 décembre 2018 pris pour l'application des articles 266 sexies et 266 nonies du code des douanes

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29/04/2022

Salariés sous contrat britannique : toujours exonérés d'impôt ?

Les salariés domiciliés en France qui sont envoyés par leur employeur hors de France et dans un autre Etat que celui du lieu d'établissement de l'employeur peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu pour certaines de leurs rémunérations. Cette règle s'applique-t-elle aux salariés sous contrat britannique ?


Salariés sous contrat britannique et exonération d'impôt : c'est fini !

Les salariés qui sont domiciliés en France et qui sont envoyés à l'étranger par leur employeur, dans un autre Etat que celui du lieu d'établissement de l'employeur, peuvent bénéficier d'une exonération d'impôt sur le revenu (IR) pour tout ou partie de leurs salaires.

Cette exonération d'impôt est toutefois conditionnée au respect de plusieurs conditions et notamment, au fait que l'employeur doit être établi :

  • en France ;
  • dans un Etat membre de l'Union européenne (UE) ;
  • ou dans un Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen (EEE) ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales.

Depuis le 1er janvier 2021, à la suite du Brexit, le Royaume-Uni n'est plus membre de l'UE et de l'EEE.

En conséquence, les salariés d'employeurs britanniques domiciliés fiscalement en France et envoyés à l'étranger ne peuvent plus bénéficier de l'exonération d'IR.

Source : Réponse ministérielle Renaud-Garabedian du 21 avril 2022, Sénat, n°25103

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29/04/2022

Représentant fiscal : un point sur la procédure d'accréditation

Les entreprises non établies dans l'Union européenne et redevables de la TVA française doivent, dans certains cas, désigner un « représentant fiscal » en France. Des précisions sur la procédure d'accréditation de ces représentants viennent justement d'être publiées…


Accréditation des représentants fiscaux : quoi de neuf ?

Pour mémoire, lorsqu'une entreprise étrangère non établie dans l'Union européenne est redevable de la TVA française ou doit accomplir certaines obligations déclaratives en France, elle doit désigner en France un représentant fiscal qui s'engage à remplir les formalités qui lui incombent et, le cas échéant, à acquitter la taxe.

Depuis le 23 avril 2022, il est prévu que les demandes d'accréditation relative à l'activité de représentation fiscale doivent être déposées auprès du service des impôts, par voie électronique ou par lettre recommandée avec avis de réception, accompagnées d'un certain nombre de pièces justificatives (numéro unique d'identification du représentant, bulletin n°3 du casier judiciaire de moins de 3 mois, etc.).

Notez également que l'accréditation peut désormais être retirée :

  • sur demande du représentant fiscal ou de la personne représentée ;
  • par l'administration fiscale, en cas :
  • ○ de manquement du représentant à ses obligations en termes de moralité fiscale et commerciale, d'organisation administrative, de moyens humains et matériels et de solvabilité financière ;
  • ○ de non-respect de ses obligations déclaratives et de paiement des taxes.

Pour finir, pour les accréditations délivrées avant le 23 avril 2022, retenez que le respect de la condition tenant à la solvabilité financière du représentant ne sera vérifié par l'administration fiscale qu'à compter du 1er janvier 2024.

Source : Décret n° 2022-589 du 20 avril 2022 relatif aux modalités de délivrance et de retrait de l'accréditation des représentants fiscaux prévue à l'article 289 A du code général des impôts

N'est pas représentant fiscal qui veut… © Copyright WebLex - 2022

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29/04/2022

Filière automobile et reconversion professionnelle : du nouveau

Le Gouvernement vient de modifier les règles permettant de bénéficier du fonds exceptionnel d'accompagnement et de reconversion des salariés licenciés de la filière automobile, et d'ajouter de nouvelles mesures d'accompagnement pour les salariés. Revue de détails…


Reconversion professionnelle des ex-salariés de la filière automobile : changement de règles

Pour rappel, depuis le 1er juillet 2021, un fonds exceptionnel d'accompagnement et de reconversion des salariés licenciés pour motif économique de la filière automobile, est mis place.

Désormais, peuvent en bénéficier les salariés qui remplissent les 3 critères suivants :

  • ils étaient salariés d'entreprises sous-traitantes d'une ou plusieurs entreprises de la filière automobile définie comme l'ensemble des entreprises appartenant à la division 29 et à certaines catégories spécifiques de la nomenclature d'activités françaises, dont la liste est disponible ici ;
  • ils ont été licenciés pour motif économique, la notification du licenciement devant intervenir entre le 26 avril 2021 et le 30 juin 2023, ou ont adhéré au contrat de sécurisation professionnelle au cours de la même période ;
  • ils étaient salariés d'une entreprise faisant l'objet d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, ou étaient salariés d'une entreprise de moins de 1 000 salariés ou appartenant à un groupe de moins de 1 000 salariés faisant l'objet d'une procédure de sauvegarde.

Notez que ce fonds peut financer les actions suivantes :

  • la mise en œuvre de cellules d'appui à la sécurisation professionnelle ;
  • la mise en place de formations qualifiantes et de formations de reconversion ;
  • des aides à la création ou la reprise d'entreprise ;
  • des aides à la mobilité géographique ;
  • des aides à la garde d'enfants et aux familles ;
  • une prime exceptionnelle de reclassement, en cas de retour durable à l'emploi ;
  • une indemnité différentielle de revenu en cas de reprise d'un emploi durable moins rémunéré que l'emploi précédent ;
  • le versement pendant six mois supplémentaires, au-delà de la durée du contrat de sécurisation professionnelle, d'une allocation lorsque le salarié suit une formation de reconversion professionnelle ;
  • une aide au rachat de trimestres de retraite pour les salariés qui peuvent bénéficier de ce dispositif.

La mise en œuvre par Pôle emploi des actions financées par le fonds intervient sur décision de l'Etat qui vérifie le respect des critères d'éligibilité pour chaque entreprise et chaque salarié.

Source : Décret n° 2022-607 du 22 avril 2022 modifiant le décret n° 2021-844 du 29 juin 2021 relatif au fonds exceptionnel d'accompagnement et de reconversion des salariés licenciés de la filière automobile

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29/04/2022

=Débitant de tabac : une aide à la transformation revue et corrigée

En 2018, le gouvernement a créé une aide à la transformation des débits de tabac en commerces de proximité multi-services/produits. Une aide qui vient de faire l'objet d'une modification importante. Laquelle ?


Débitants de tabac : un point sur le remboursement de l'audit préalable

En 2018, le Gouvernement a créé une aide financière à la transformation des débits de tabac, en remplacement de l'aide à la modernisation.

Pour bénéficier de cette aide, le débitant doit, notamment, réaliser un audit préalable du point de vente pour définir les travaux à réaliser pour le transformer en commerce de proximité multi-services/produits.

Les frais liés à la réalisation de cet audit sont éligibles à l'aide à hauteur de :

  • 100 %, s'il est suivi de travaux de transformation ;
  • 50 % dans le cas contraire.

Il est désormais prévu que les débitants ayant bénéficié d'une aide à hauteur de 50 % du montant de l'audit peuvent à nouveau bénéficier de l'aide à la transformation si leur nouvelle demande est suivie de travaux de transformation.

Dans cette hypothèse, 2 situations peuvent se présenter :

  • soit le débitant joint à l'appui de sa 2nde demande l'audit déjà pris en charge à hauteur de 50 % : dans ce cas, il percevra une aide pour les 50 % restants ;
  • soit il joint un nouvel audit préalable : dans ce cas, cet audit sera éligible à l'aide à hauteur de 50 % de son montant.

Pour finir, retenez que le dispositif d'aide à la transformation des buralistes prend fin au 31 décembre 2022.

Source : Décret n° 2022-614 du 21 avril 2022 modifiant le décret n° 2018-895 du 17 octobre 2018 portant création d'une aide à la transformation des débits de tabacs

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29/04/2022

Cancer de la prostate : une maladie professionnelle… pour tous ?

Si le tableau des maladies professionnelles en agriculture a récemment été modifié afin d'intégrer le cancer de la prostate provoqué par les pesticides, c'est aujourd'hui le tour du tableau du régime général d'être mis à jour. Explications.


Cancer de la prostate : un nouveau tableau pour le régime général

Pour rappel, le cancer de la prostate provoqué par les pesticides a récemment été intégré dans le tableau des maladies professionnelles en agriculture.

C'est aujourd'hui au tour du régime général d'intégrer le cancer de la prostate au rang des maladies professionnelles, en créant un nouveau tableau dédié. Comme pour le tableau des maladies professionnelles en agriculture, le délai de prise en charge est de 40 ans, sous réserve d'une durée d'exposition aux pesticides de 10 ans.

Ce nouveau tableau prévoit une liste limitative des travaux susceptibles de provoquer cette maladie. Ainsi, ces travaux vont concerner ceux qui exposent le salarié :

  • lors de la manipulation ou l'emploi des pesticides, par contact ou par inhalation ;
  • par contact avec les cultures, les surfaces, les animaux traités ou lors de l'entretien des machines destinées à l'application des pesticides ;
  • lors de la fabrication des pesticides, de leur production, de leur stockage et de leur conditionnement ;
  • lors de la réparation et du nettoyage des équipements de production, de conditionnement et d'application des pesticides ;
  • lors des opérations de dépollution, de collecte et de gestion des déchets de pesticides.

Source : Décret n° 2022-573 du 19 avril 2022 révisant et complétant les tableaux des maladies professionnelles annexés au livre IV du code de la sécurité sociale

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29/04/2022

Gel d'avril 2021 : création d'une nouvelle aide financière

En avril 2021, un important épisode de gel a frappé la France métropolitaine, mettant à mal la production de fruits et légumes. D'où la nécessité de mettre en place une aide financière pour soutenir les entreprises impactées indirectement par ce gel…


Gel d'avril 2021 : une aide pour les entreprises indirectement touchées

Le gouvernement a décidé de créer une aide financière à destination des entreprises de première mise en marché de fruits, de transformation de fruits et de vinification, touchées indirectement par l'épisode de gel survenu du 4 au 14 avril 2021.

La finalité de cette aide est d'assurer la sauvegarde des outils de conditionnement et de transformation, pour pérenniser les débouchés des agriculteurs concernés. Pour cela, elle vise à prendre en charge une partie de la perte d'exploitation constatée à la suite de l'épisode de gel, dans la limite de 5 M€ par entreprise bénéficiaire, toutes conditions par ailleurs remplies.

Notez que le seuil minimal de versement de l'aide est fixé à 3 000 €, et qu'elle doit être demandée à FranceAgriMer.

Source : Décret n° 2022-661 du 25 avril 2022 relatif à la mise en place d'une aide sous forme de subvention à destination des entreprises à l'aval des exploitations agricoles touchées par les épisodes de gel survenus du 4 au 14 avril 2021

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