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06/10/2022

Coronavirus (COVID-19) : campagne automnale de vaccination, c'est parti !

Alors que le nombre de contaminations journalières à la Covid-19 est en hausse depuis le mois de septembre 2022, la période automnale vient augmenter les facteurs de risques. Par conséquent une nouvelle campagne de vaccination s'ouvre…


Vaccination possible pour les personnes les plus exposées

Depuis le 3 octobre 2022, des vaccins dits « adaptés » ou « bivalents » sont disponibles pour la vaccination de rappel contre la Covid-19. Ils sont, pour le moment, réservés aux personnes les plus exposées au virus, c'est-à-dire :

  • les personnes âgées de plus de 60 ans ;
  • les résidents d'EHPAD et d'USLD (unités de soins de longue durée) ;
  • les personnes à risque de forme grave de la maladie (immunodéprimées, femmes enceintes, personnes de moins de 60 ans identifiées comme étant à risque) ;
  • les personnes vivant dans l'entourage ou en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables ;
  • les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social.

Un délai minimum est à respecter pour les personnes ayant récemment reçu une dose du vaccin, ou ayant connu une contamination. Il est fixé à :

  • 3 mois après une dose de vaccin pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents d'EHPAD et d'USLD et les personnes immunodéprimées ;
  • 3 mois après l'infection pour les personnes ayant contracté le virus ;
  • 6 mois après une dose de vaccin pour les autres.

Pour les personnes qui ne sont pas encore vaccinées, les vaccins classiques sont les seuls autorisés.

De plus, pour lutter contre la propagation du coronavirus, les pharmaciens sont autorisés, jusqu'au 31 janvier 2023 (au lieu du 30 septembre 2022), à ouvrir le dimanche pour réaliser des tests de dépistage et administrer le vaccin.

Source :

  • Communiqué de presse du ministère de la Santé et de la Prévention du 29 septembre 2022 : « Covid-19 : Lancement de la campagne de vaccination automnale pour les publics fragiles »
  • Arrêté du 30 septembre 2022 modifiant l'arrêté du 1er juin 2021 relatif aux mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé maintenues en matière de lutte contre la covid 19 et les arrêtés des 14 octobre 2021 et 10 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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05/10/2022

Performances énergétiques et réparabilité de l'électroménager : la DGCCRF enquête !

En 2021, la DGCCRF a enquêté afin de s'assurer de la fiabilité des informations communiquées aux consommateurs concernant les performances énergétiques et les possibilités de réparation des équipements électriques et électroniques. Verdict ?


Performances énergétiques et réparabilité de certains équipements : des clients (mal) informés

En 2021, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a vérifié que les informations communiquées aux consommateurs de produits électriques et électroniques étaient fiables et conformes aux exigences règlementaires relatives à l'étiquetage énergétique et à l'indice de réparabilité.

Concernant les performances énergétiques, la DGCCRF a principalement contrôlé les appareils de réfrigération, les dispositifs d'affichage électroniques, les lave-linges et lave-linges séchants, les lave-vaisselles et les sources lumineuses.

S'agissant de l'indice de réparabilité, elle a ciblé les lave-linges frontaux, les ordinateurs portables, les smartphones et les téléviseurs.

Et le bilan de ces contrôles est négatif : elle a, en effet, relevé que 63 % des entreprises n'étaient pas en conformité avec la réglementation.

Un résultat qui a amené la DGCCRF a annoncé qu'elle allait poursuivre ses contrôles en 2022… À suivre…

Source : Actualité de la DGCCRF du 27 septembre 2022 : « Une information sur les performances énergétiques et sur la réparabilité des équipements électriques et électroniques encore largement à améliorer »

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05/10/2022

Annuaire national des avocats : une publication obligatoire ?

Le Conseil national des barreaux (CNB) doit-il obligatoirement publier un annuaire national des avocats ? Oui, mais dans un format fermé, selon le CNB. Oui, mais dans un format ouvert, selon une association. Qui a raison ?


Annuaire national des avocats : une publication dans un format ouvert !

Le Conseil national des barreaux (CNB) a l'obligation de publier un annuaire national des avocats sur son site web.

Ce qu'il a fait, mais dans un format fermé : l'internaute interroge la base de données et obtient un nombre limité de résultats. Par exemple, il peut effectuer une recherche à partir d'une ville et obtient la liste des avocats de ladite ville.

Une erreur, selon une association, pour qui la publication doit se faire dans un format ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé.

Ce que confirme le juge, qui ordonne au CNB de procéder à l'ouverture de l'annuaire national des avocats d'ici le 27 octobre 2022.

Source : Arrêt du Conseil d'État du 27 septembre 2022, n° 450739

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04/10/2022

Vol de données personnelles : vigilance et réactivité sont de mise !

Les données personnelles sont souvent une ressource à la valeur insoupçonnée, objet des désirs tant de professionnels que de personnes malveillantes. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) alertent sur les risques qui pèsent sur chacun…


Convoitises autour des données personnelles : savoir se protéger

La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) se fait le relais de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) en rappelant que parmi les diverses arnaques qui existent autour des données personnelles, il en existe une qui se démarque dans sa manière de faire.

Il s'agit des arnaques dans lesquelles des personnes malveillantes se font passer pour la CNIL elle-même pour semer la confusion et profiter de la situation.

Les professionnels visés par ce type d'escroquerie reçoivent généralement des mails, courriers, faxes et appels téléphoniques supposément adressés par des agents de la CNIL et leur proposant des services pour les aider, contre rémunération, à se mettre en conformité avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD).

Les particuliers ne sont pas épargnés ! Les escrocs visent, en effet, les personnes victimes d'une première arnaque et leur proposent une indemnisation en leur qualité « d'agent » de la CNIL… À cette occasion, ils parviennent à soutirer de nouveaux fonds aux victimes.

Attention, il est également indiqué que les arnaqueurs parviennent parfois à usurper le numéro de téléphone officiel de la CNIL pour joindre les potentielles victimes (01 53 73 22 22).

Rappelons que la CNIL ne propose jamais, elle-même ou par l'intermédiaire de sous-traitants, de services payants.

Le plus souvent, retenez que les arnaques liées au RGPD et aux données personnelles ne visent pas soutirer de l'argent mais les données elles-mêmes. Que ce soit en les obtenant directement auprès de la personne concernée ou en piratant une base exploitée par un tiers, les dangers sont importants.

Si la violation de données présente des risques qualifiés d'importants pour la personne concernée, elle est normalement avertie directement par l'entité qui gère ces données.

Mais il est également possible que la personne concernée soit elle-même à l'origine de la fuite de données, notamment lorsqu'elle est victime d'hameçonnage ou phishing. Peu de chance alors d'être alerté sur la situation !

Pour mémoire, le phishing (ou hameçonnage en français) est une technique qui consiste, pour un escroc, à se faire passer pour une entreprise ou une administration dans le but de recueillir des données personnelles (numéro de compte bancaire, identité, etc.) lui permettant de détourner des fonds.

Après une violation de données, la vigilance est de rigueur, les risques étant nombreux, usurpation d'identité, nouvel hameçonnage, etc.

En cas de doutes ou de certitude sur une arnaque, vous pouvez vous rapprocher de la DGCCRF ou de la CNIL afin d'être accompagné voire, le cas échéant, déposer une plainte.

Source :

  • Actualité de la DGCCRF du 26 septembre 2022 : « Arnaques au RGPD : comment les reconnaître et que faire ? »
  • Actualité de la CNIL du 26 septembre 2022 : « Diffusion de données piratées à la suite d'une cyberattaque : quels sont les risques et les précautions à prendre ? »

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04/10/2022

Euro numérique : bientôt le top départ ?

L'Union européenne travaille activement à la mise en place d'un euro numérique. À l'occasion d'un discours du Gouverneur de la Banque de France, on en sait désormais un peu plus sur sa date de lancement. Il va falloir encore patienter un peu…


Euro numérique : une arrivée en 2026 au plus tôt

Pour rappel, l'euro numérique ou monnaie numérique de banque centrale (MNBC) est l'équivalent dématérialisé de la monnaie de la zone euro. Cette monnaie électronique est en préparation et sera émise par l'Eurosystème (Banque Centrale européenne et banques centrales nationales de la zone euro).

Le Comité européen de la protection des données (CEPD) s'est déjà prononcé sur l'importance, à ses yeux, du respect de la vie privée et de la protection des données dès la conception de cet euro numérique.

Le Gouverneur de la Banque de France vient de préciser que cette monnaie devrait être lancée en 2026 au plus tôt ou, plus probablement, en 2027. En outre, il précise qu'il faut, en réalité, distinguer 2 MNBC :

  • le MNBC de détail, qui jouera un rôle d'ancrage dans le monde numérique, similaire à celui du billet dans le monde physique ;
  • le MNBC de gros, qui permettra d'améliorer les paiements transfrontières et en devises, et d'accompagner la tokenisation des titres en servant d'actif de règlement sûr.

Source : Discours du Gouverneur de la Banque de France du 27 septembre 2022 : « Ancres et catalyseurs : le double rôle des banques centrales en matière d'innovation »

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04/10/2022

Agrandissement d'exploitations agricoles : quand la procédure est suspendue…

Quand un agriculteur agrandit son exploitation, il peut être contraint de solliciter une autorisation du contrôle des structures. Une procédure qui peut, parfois, être suspendue… Ce qui oblige le contrôle des structures à faire la publicité de cette suspension. Comment ?


Agrandissement d'exploitations agricoles : suspension de procédure = publicité !

Pour rappel, les agrandissements d'exploitations agricoles sont soumis à une autorisation préalable du contrôle des structures (un service de la préfecture), lorsque la surface totale qu'il est envisagé de mettre en valeur excède le seuil fixé par le schéma directeur régional des exploitations agricoles.

Cette autorisation peut être refusée dans certaines situations, par exemple si l'opération conduit à une concentration d'exploitations au bénéfice d'une même personne.

Mais avant d'en arriver là, le contrôle des structures peut, après avis de la commission départementale d'orientation de l'agriculture, suspendre l'instruction de la demande d'autorisation pour 8 mois.

Cette suspension fait alors l'objet de mesures de publicité et d'information des parties (demandeurs, propriétaires, locataires). Elle doit leur être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise contre récépissé.

En outre, la décision de suspension doit être affichée pendant 1 mois à la mairie des communes où sont situés les biens objet de la demande d'autorisation d'exploiter, et être publiée sur le site web de la préfecture chargée de l'instruction.

Enfin, il est indiqué que la publicité doit mentionner :

  • la localisation et la superficie des biens qui font l'objet de la demande d'autorisation d'exploiter ;
  • l'identité des propriétaires ou de leurs mandataires ;
  • la date d'enregistrement de la demande.

Source : Décret n° 2022-1247 du 22 septembre 2022 relatif aux mesures de publicité et d'information de la décision de suspension de l'instruction d'une demande d'autorisation d'exploiter en cas d'agrandissement excessif ou de concentration excessive

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03/10/2022

Entreprises en difficultés économiques : pensez à la Médiation du crédit

Crise économique liée à la covid-19, tensions sur les approvisionnements, hausse des prix de l'énergie, inflation, etc. : il existe de nombreuses raisons qui peuvent amener les entreprises à connaître des difficultés économiques. Pour les aider, la Médiation du crédit est là…


Médiation du crédit : un soutien aux entreprises

La Banque de France rappelle que les entreprises qui rencontrent des difficultés avec des établissements bancaires, notamment pour rembourser un prêt garanti par l'État (PGE) ou obtenir un prêt bancaire, peuvent faire appel à la Médiation du crédit.

Pour mémoire, la Médiation du crédit est un dispositif gratuit et confidentiel qui vient en aide à toute entreprise qui rencontre des difficultés avec un ou plusieurs établissements financiers (banques, crédits-bailleurs, sociétés d'affacturage, assureurs-crédits, etc.).

Enfin, sachez que la procédure de médiation se déroule de la façon suivante :

  • déclenchement de la procédure du fait de la saisine complète et validée du dossier de médiation en ligne ;
  • dans les 48 heures, le médiateur contacte l'entrepreneur et vérifie la recevabilité de sa demande ;
  • les établissements financiers disposent de 5 jours ouvrés pour revoir leurs positions ;
  • si les difficultés perdurent, le médiateur intervient pour résoudre les points de blocage ;
  • le médiateur propose une solution aux parties (dirigeant, actionnaires, créanciers, etc.).

Source : Communiqué de presse de la Banque de France du 27 septembre 2022 : « Face aux tensions et incertitudes économiques, la Médiation du crédit se tient à la disposition des entreprises en difficulté »

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03/10/2022

Marketing de réseau et systèmes pyramidaux : faites la différence !

Le marketing de réseau ou multi-level marketing (MLM) est une façon de commercer en impliquant directement son réseau dans la promotion et la distribution de son produit. Derrière la promesse d'un profit rapide, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) appelle à la vigilance…


Des indices pour déceler une situation de marketing de réseau frauduleuse

Souvent assimilé aux systèmes de Ponzi ou pyramidaux, le marketing de réseau s'en distingue néanmoins en ce qu'il s'agit d'une activité légale. Elle consiste à adhérer à un réseau de vente par le biais d'un parrainage et, une fois intégré, à chercher à vendre le produit tout en recrutant à son tour de nouveaux membres dans le réseau.

Dans ce cadre, les membres du réseau sont rémunérés de 2 façons : d'une part, par les ventes qu'ils effectuent et, d'autre part, par une commission touchée sur les ventes des personnes recrutées par eux.

La différence avec les systèmes pyramidaux se trouve dans le fait que ces derniers ne reposent pas ou peu sur la vente d'un produit, mais principalement sur l'adhésion onéreuse des nouveaux membres du réseau.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) donne quelques pistes pour débusquer ceux qui entretiennent le flou.

On y retrouve les promesses de :

  • profits très élevés et d'accès à des produits au rendement supérieur aux taux du marché ;
  • bénéficier d'offres promotionnelles exceptionnelles et exclusives ;
  • pouvoir accéder à des statuts prestigieux au sein du réseau ;
  • bonus sous forme de produits de luxe en fonction de la réussite du membre.

Les méthodes utilisées pour le recrutement sont :

  • un endoctrinement et une pression psychologique à prendre part au réseau ;
  • l'utilisation d'un champ lexical relatif à l'argent rapide et facile ;
  • l'utilisation de chaines vidéos dédiées et privatives ;
  • des réunions d'information payantes auxquelles on accède sur invitation ;
  • l'usage des réseaux sociaux pour mettre en avant le train de vie luxueux des membres importants du réseau.

Ces éléments (non exhaustifs) sont des indices permettant de s'apercevoir que l'on est face à un système frauduleux. La vigilance est donc de mise.

Chaque victime de ce genre de système peut se rapprocher de la DGCCRF ou déposer plainte auprès de la gendarmerie, de la police ou du procureur de la République.

Source : Actualité de la DGCCRF du 22 septembre 2022 : « Marketing de réseau (mlm) : méfiez-vous des promesses d'enrichissement facile ! »

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30/09/2022

Aides aux projets immobiliers donnant lieu à l'APL : simplification en vue !

Dans les cas d'acquisition, d'amélioration ou de construction de bâtiments destinés à la location, il est possible, pour le porteur du projet, d'obtenir des subventions de la part de l'État. Jusqu'à présent, les règles encadrant le plafonnement de ces aides pouvaient manquer de clarté… Ce qui a poussé le Gouvernement à les simplifier…


Plafonnement des aides aux projets immobiliers donnant lieu à l'APL : quoi de neuf ?

Certaines catégories d'opérations immobilières (dont la liste est disponible ici) permettent d'obtenir une subvention de la part de l'État : il s'agit des opérations qui ont pour objectif final la mise en location, à titre d'habitation principale, de logements sociaux.

Concrètement, ces logements doivent être proposés à la location à des personnes pouvant bénéficier de l'aide personnalisée au logement (APL) et ce, pour une durée minimale de 15 ans.

Jusqu'à présent, le montant des subventions accordées par l'État était fonction de certains plafonds calculés de façon différente selon la nature du projet concerné.

Parce que ces règles de calcul n'étaient pas toujours très lisibles, le Gouvernement a décidé d'adopter une règle de calcul commune à toutes les opérations visées.

Les plafonds sont donc dorénavant fixés à :

  • 20 000 € par logement ;
  • 60 000 € par logement, s'ils sont adaptés aux ménages rencontrant des difficultés d'insertion particulières.

En cas de surcoûts exceptionnels, le représentant régional de l'État peut décider d'accorder une somme complémentaire au porteur du projet allant jusqu'à :

  • 5 000 € par logement ;
  • 20 000 € par logement s'ils sont adaptés aux ménages rencontrant des difficultés d'insertion particulières.

Source :

  • Décret n° 2022-1256 du 26 septembre 2022 relatif aux subventions et prêts pour la construction, l'acquisition et l'amélioration d'habitations donnant lieu à l'aide personnalisée au logement
  • Décret n° 2022-1257 du 26 septembre 2022 relatif à la simplification du calcul des subventions pour la construction, l'acquisition et l'amélioration d'habitations donnant lieu à l'aide personnalisée au logement

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30/09/2022

Infrastructures de recharge pour véhicules électriques ou hybrides : des précisions techniques

Le déploiement d'infrastructures collectives de recharge pour les véhicules électriques ou hybrides rechargeables peut passer par le gestionnaire du réseau public de distribution. Des précisions techniques viennent d'être apportées à ce sujet... Quelles sont-elles ?


Quelques rappels sur l'installation des infrastructures de recharge

Pour rappel, tout propriétaire (ou syndicat des copropriétaires) d'immeuble collectif à usage principal d'habitation disposant de places de parkings privées peut décider d'installer une infrastructure collective relevant du réseau public d'électricité en faisant appel au gestionnaire de ce même réseau et ce, afin d'installer ultérieurement des points de recharge pour véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

Deux contributions sont dues par les utilisateurs qui demandent la création d'un ouvrage de branchement individuel alimenté par cette infrastructure collective :

  • une contribution au titre de l'infrastructure collective, qui est déterminée notamment en fonction :
  • ○ du coût de l'infrastructure collective de l'immeuble concerné ;
  • ○ de la puissance de raccordement demandée ;
  • ○ du nombre d'emplacements de stationnement accessibles à cette infrastructure collective ;
  • ○ de l'évaluation du taux moyen d'équipement à long terme en points de recharge ;
  • une contribution au titre des ouvrages de branchements individuels.

La contribution due au titre de l'infrastructure collective peut être plafonnée, ce plafonnement étant différencié selon la puissance du branchement individuel et le type de travaux rendus nécessaires par l'installation de l'infrastructure collective.

Les montants de ces 2 contributions sont inscrits dans une convention de raccordement, conclue entre le gestionnaire de réseau et le propriétaire (ou syndicat des copropriétaires). C'est d'ailleurs cette convention qui précise les délais d'installation, ainsi que les éventuels travaux complémentaires non pris en charge par le gestionnaire de réseau et qui indique les conditions matérielles et financières des raccordements individuels.


Des précisions techniques pour les infrastructures collectives

Des précisions viennent d'être apportées concernant ces infrastructures collectives. Il est expressément prévu qu'elles doivent :

  • permettre de desservir tout ou partie du parc de stationnement d'un immeuble collectif à usage principal d'habitation ;
  • relever du réseau public de distribution d'électricité ;
  • être installées sous maîtrise d'ouvrage du gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité, lorsque le propriétaire (ou le syndicat des copropriétaires) en fait la demande.

Des précisions sont également apportées concernant la convention de raccordement, qui doit quant à elle, inclure obligatoirement certains éléments, comme :

  • le périmètre de desserte de l'infrastructure collective ;
  • le détail des travaux effectués par le gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité, y compris les éventuels travaux annexes ;
  • le cas échéant, le détail des travaux complémentaires non effectués par le gestionnaire de réseau et nécessaires au déploiement de l'infrastructure collective ;
  • le délai de mise en service de l'infrastructure collective ;
  • le détail des coûts pris en compte pour le calcul de la contribution au titre de l'infrastructure collective à verser au gestionnaire du réseau public de distribution ;
  • les règles de calcul de cette contribution ;
  • les modalités techniques et tarifaires de création des ouvrages de branchement individuels alimentés par l'infrastructure collective ;
  • des indications sur le coût d'installation d'un point de recharge en aval d'un branchement individuel et les coûts récurrents associés à un contrat de fourniture d'électricité destiné à l'alimentation d'un ou plusieurs points de recharge et ce, à des fins de comparabilité.

La convention est limitée dans le temps, à savoir 20 ans à compter de sa signature par le gestionnaire du réseau public de distribution et le propriétaire (ou le syndicat des copropriétaires).

Source : Décret n° 2022-1249 du 21 septembre 2022 relatif au déploiement d'infrastructures collectives de recharge relevant du réseau public de distribution dans les immeubles collectifs en application des articles L353-12 et L342-3-1 du Code de l'énergie

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30/09/2022

Modulation de la variation de l'IRL en Corse : les données prises en compte sont connues !

Jusqu'au 30 juin 2023, l'indice de référence des loyers (IRL), qui permet de calculer le montant du loyer révisé, fait l'objet d'un plafonnement. Avec quelques spécificités pour la Corse…


La loi pouvoir d'achat limite la hausse de l'IRL…

Afin de limiter les effets de l'inflation sur les loyers, la récente loi pour la protection du pouvoir d'achat a prévu de limiter la hausse de l'indice de référence des loyers (IRL) pour les révisions faites du 3e trimestre 2022 au 2e trimestre 2023.

Pour rappel, tout propriétaire bailleur peut, sous réserve du respect de certaines conditions et si une clause du bail le prévoit, réviser le montant du loyer chaque année. L'IRL constitue la base pour calculer la révision du loyer et cet indice est déterminé chaque trimestre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en fonction de l'évolution des prix. Ainsi, le loyer suit la variation annuelle de l'IRL qui, en 2022, est en nette augmentation du fait de l'inflation.

Concrètement, avec le dispositif temporaire mis en place par la loi, les révisions qui seront faites avec l'IRL publié en octobre 2022 seront plafonnées et ce, jusqu'en juillet 2023.

La hausse de l'IRL est plafonnée à :

  • 3,5 % en métropole ;
  • de 2 % à 3,5 % en Corse ;
  • 2,5 % en Outre-mer.

Ce « bouclier loyer » a notamment été adapté pour la Corse en raison des spécificités de l'île au regard des caractères de son parc de logement, considéré comme insuffisant et avec un niveau élevé des loyers.


… avec une adaptation pour la Corse

La loi permet au préfet de moduler la variation de l'IRL (entre 2 % et 3,5 %) pendant cette période en Corse.

Si cette modulation est mise en place, le préfet doit prendre en compte 3 critères, en utilisant certaines données… désormais connues.

Le 1er critère est celui des caractéristiques démographiques et sociales de la population locale, dont le taux de pauvreté de la collectivité de Corse, (entendu comme la part de la population dont le revenu est inférieur à 60 % du revenu médian). Dans ce cas, 2 taux doivent être pris en compte :

  • le taux annuel moyen de variation de la population entre 2013 et 2019 ;
  • le taux de pauvreté.

Le 2e critère à prendre en compte est celui de l'existence d'un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant (qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social). Pour caractériser ce déséquilibre, les données suivantes doivent être prises en compte :

  • le niveau des loyers ;
  • le niveau des prix d'acquisition des logements anciens ;
  • le nombre de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social ;
  • la part des résidences secondaires et logements occasionnels dans le parc de logements.

Enfin, le 3e critère porte sur l'écart entre l'inflation annuelle constatée en France métropolitaine et celle constatée sur le territoire de la collectivité de Corse. Pour évaluer cet écart, le préfet devra considérer le dernier indice des prix à la consommation publié par l'Insee.

Source : Arrêté du 21 septembre 2022 pris pour l'application de l'article 12 de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat

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30/09/2022

Dispositif Éco Énergie Tertiaire : une tolérance pour la déclaration 2022 ?

Dans le cadre du dispositif Éco Énergie Tertiaire, les propriétaires, locataires ou occupants de bâtiments à usage tertiaire doivent tendre vers un objectif de sobriété énergétique. À ce titre, ils doivent déclarer leur consommation d'énergie, par l'intermédiaire d'une plateforme Web dédiée. Quelle est la date limite pour réaliser cette démarche ?


Dispositif Éco Énergie Tertiaire : une déclaration à faire au 31 décembre 2022 au plus tard !

Dans le cadre du dispositif Éco Énergie Tertiaire, la plateforme OPERAT permet d'assurer un suivi de la réduction de la consommation d'énergie finale des bâtiments à usage tertiaire.

Notez qu'en principe, le propriétaire, le locataire, ou, le cas échéant, l'occupant du bâtiment, doit déclarer sa consommation d'énergie, sur cette plateforme Web, avant le 30 septembre de chaque année.

L'année 2022 est la première année de mise en œuvre du dispositif : les personnes concernées doivent donc déclarer les données de consommations des années 2020 et 2021, ainsi que les données de consommation de l'année de référence (choisie par elles).

Comme il s'agit d'une année « d'apprentissage », le Gouvernement les autorise à faire cette déclaration jusqu'au 31 décembre 2022 (au lieu du 30 septembre). En outre, il sera possible de la modifier autant de fois que nécessaire, jusqu'à cette date.

Enfin, retenez que les données de consommation de l'année de référence pourront également être modifiées, y compris au cours de l'année 2023, afin de laisser le temps à chacun de sélectionner l'année de référence la plus adaptée à sa stratégie de réduction des consommations d'énergie.

Source : Communiqué de presse des ministères de la Transition énergétique, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires du 22 septembre 2022 : « Dispositif Eco Energie Tertiaire : une tolérance est accordée jusqu'au 31 décembre 2022 pour remplir ses déclarations »

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