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26/09/2022

Ordinateurs et téléphones portables, clés USB : comment (bien) réagir en cas de vol ?

Lorsque le matériel informatique de votre entreprise est perdu ou volé (ordinateur portable, téléphone portable, clé USB), outre le désagrément évident provoqué par cette situation, vous devez aussi vous interroger sur les actions à mener pour protéger les données personnelles contenues dans ces appareils. La CNIL fait le point à ce sujet…


Perte ou vol de matériel informatique : protéger les données personnelles

En cas de perte ou de vol d'un téléphone portable, d'une clé USB ou encore d'un ordinateur portable appartenant à l'entreprise, la CNIL indique qu'il faut :

  • prévenir le responsable de la sécurité informatique, s'il y en a un, afin d'évaluer les risques liés aux données personnelles ;
  • contacter le délégué à la protection des données de l'entreprise.

Ces 2 professionnels vont ensuite se répartir les tâches pour analyser les risques d'accès aux données personnelles, réinitialiser les mots de passe, voire révoquer certains accès du salarié, etc.

Le cas échéant, s'il y a un risque élevé de violation des données personnelles, il faut contacter la CNIL dans les 72 heures.

À toutes fins utiles, cette commission vous conseille de :

  • gérer le parc informatique et les ressources des utilisateurs :
  • ○ être capable de déterminer la nature du matériel affecté à chaque personne ;
  • ○ être capable de déterminer les profils ou les fonctions qui permettent d'accéder aux différents logiciels et ressources réseaux ;
  • ○ avoir à sa disposition les outils permettant de gérer les accès et avoir la possibilité de les révoquer ;
  • gérer les procédures d'authentification :
  • ○ mettre en place un dispositif d'authentification robuste ;
  • ○ ne pas stocker ses identifiants et mots de passe au sein de ses navigateurs ;
  • ○ mettre à disposition des utilisateurs des gestionnaires de mots de passe sécurisés ;
  • chiffrer les données :
  • ○ sur les postes nomades ;
  • ○ au repos des supports amovibles, comme les clé USB ou disques dur ;
  • ○ mettre en place une procédure de gestion des clés cryptographiques ;
  • effectuer des sauvegardes régulières ;
  • sensibiliser les utilisateurs sur les risques liés à la perte d'un support contenant des données personnelles.

Source : Actualité de la CNIL du 15 septembre 2022 : « Perte ou vol de matériel informatique nomade : les bons réflexes à avoir ! »

Ordinateurs et téléphones portables, clés USB : comment (bien) réagir en cas de vol ? © Copyright WebLex - 2022

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26/09/2022

Un plan d'action contre les pratiques illicites dans le milieu de l'influence

Alors que l'actualité s'intéresse activement aux activités des influenceurs et à leurs pratiques commerciales, le Gouvernement a été appelé à détailler son point de vue et ses intentions. Qu'en est-il ?


Les pouvoirs publics particulièrement vigilants sur la promotion de produits financiers risqués

Alors que l'Autorité des marchés financiers (AMF) et l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) ont récemment annoncé leur collaboration renforcée autour de la question des influenceurs promouvant des produits financiers à haut risque, cette problématique se trouve à nouveau au cœur de l'actualité.

Le 16 août 2022, le Gouvernement a été interpellé sur cette actualité et sur les nombreuses victimes d'arnaques ayant suivi les conseils d'investissements d'influenceurs.

À cette occasion, il affirme être pleinement conscient de la situation. Le Gouvernement indique, en effet, que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a reçu en 2021 environ 700 plaintes de ce type, une tendance à la hausse étant d'ailleurs observée.

Il est rappelé que depuis 2016, la publicité pour plusieurs produits financiers est interdite et que la liste est actualisée quand nécessaire, comme en 2019, notamment avec l'interdiction de la promotion des crypto-actifs.

Le Gouvernement précise que la DGCCRF, l'AMF et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) sont pleinement mobilisées sur le sujet : réunies en une « task-force de lutte contre les fraudes et escroqueries », elles mettent en commun leurs moyens et leur savoir-faire pour œuvrer à la protection du consommateur.

Sous l'impulsion de ce groupe de travail, un guide de prévention des fraudes et escroqueries financières a vu le jour en mars 2021. Il est à destination autant des consommateurs que des professionnels et informe sur les bons réflexes à avoir pour éviter toute déconvenue.

S'agissant des influenceurs, la DGCCRF effectue de nombreux contrôles pour veiller au respect de la réglementation, pouvant déboucher sur des rappels à l'ordre et, le cas échéant, des procédures pénales.

Le défi principal auquel se heurtent les pouvoirs publics réside dans le fait que nombre des entreprises qui ne respectent pas les règles en matière de publicité interviennent depuis l'étranger, en promouvant leurs produits par le biais d'internet.

Pour contrer cette difficulté, la DGCCRF peut ordonner aux fournisseurs d'accès, opérateurs de plateformes en ligne, navigateurs et places de marchés en ligne, l'affichage d'avertissements concernant le risque de certains produits. Dans les cas les plus graves, la DGCCRF peut même ordonner le déréférencement ou le blocage de l'URL des plateformes les plus problématiques.

Les opérateurs recevant une demande de ce type de la part de la DGCCRF encourent des sanctions à ne pas y répondre favorablement puisqu'il est prévu des peines allant jusqu'à 1 an d'emprisonnement et 250 000 € d'amende.

Source : Réponse ministérielle Piquemal du 20 septembre 2022, Assemblée nationale, no 873 : « Influenceurs et publicité de produits financiers hautement spéculatifs »

Commerce sous influence : mobilisation générale © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Étiquetage des vins : quelle réglementation ?

Le Gouvernement vient de rappeler la réglementation relative aux mentions obligatoires et facultatives sur les étiquettes des bouteilles de vin. Que peut-on y apprendre ?


Des mentions obligatoires, d'autres facultatives

Le Gouvernement rappelle que la réglementation prévoit 2 grandes catégories de vin :

  • les vins sans indication géographique ;
  • les vins avec indication géographique, ces derniers étant soumis à des conditions de production strictes et étant eux-mêmes divisés en deux groupes :
  • ○ ceux avec indication géographique protégée (IGP) ;
  • ○ ceux avec appellation d'origine protégée (AOP).

Concernant l'étiquetage des bouteilles de vin, il existe 9 mentions obligatoires :

  • la dénomination de vente ;
  • le titre alcoométrique volumique acquis (pourcentage d'alcool) ;
  • le volume nominal (volume de liquide) ;
  • la provenance ;
  • les informations relatives à l'embouteilleur ;
  • la présence d'allergènes ;
  • l'indication de la teneur en sucre pour les vins mousseux, les vins mousseux gazéifiés, les vins mousseux de qualité et les vins mousseux de qualité de type aromatique ;
  • le numéro de lot ;
  • le message sanitaire pour les boissons dont le volume nominal est supérieur à 1,2 % d'alcool (message ou pictogramme déconseillant la consommation d'alcool pour les femmes enceintes).

Notez que deux nouvelles mentions deviendront obligatoires à compter du 8 décembre 2023 : la liste des ingrédients et la déclaration nutritionnelle.

Au-delà de ces mentions obligatoires, vous pouvez retrouver sur les étiquettes certaines mentions facultatives, comme :

  • le millésime (pour pouvoir faire valoir une année de millésime, le producteur doit avoir récolté au moins 85 % des raisins pendant l'année mentionnée sur la bouteille) ;
  • le cépage ;
  • la méthode de production (exemple : « élevé en fût de chêne » ou encore « fermentation en bouteille », « vin biologique ») ;
  • l'exploitation agricole, réservée aux AOP et IGP ;
  • les logos de l'Union européenne « AOP » et « IGP » ;
  • la teneur en sucre pour les vins dits « tranquilles ».

Source : Publication du ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du 14 septembre 2022 : « Conseils conso : quelles sont les mentions à vérifier sur les étiquettes des bouteilles de vin ? »

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23/09/2022

Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : rappel du mode d'emploi

Les résultats d'une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réalisée en 2020 sur les allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques ont été publiés… et font état de nombreuses anomalies ! L'occasion d'un rappel en la matière…


Allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques : de quoi parle-t-on ?

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté en 2020 afin de vérifier l'utilisation des allégations nutritionnelles, de santé et thérapeutiques accompagnant les compléments alimentaires vendus sur les places de marché sur internet.

La DGCCRF rappelle qu'il existe différentes catégories d'allégations. On trouve ainsi :

  • les allégations nutritionnelles, qui sont des messages ou des représentations qui affirment, suggèrent ou impliquent qu'un aliment possède un certain nombre de calories, de nutriments ou équivalents ayant un effet nutritionnel, comme « pauvre en matières grasses » ou encore « riche en vitamine C » ;
  • les allégations de santé, qui sont les messages qui avancent l'existence d'une relation entre une catégorie d'aliment et la santé, comme « la vitamine D est nécessaire à une croissance et un développement osseux normaux des enfants » ;
  • les allégations thérapeutiques, qui sont les messages qui affirment qu'une denrée alimentaire a des propriétés particulières de prévention, de traitement ou de guérison d'une maladie humaine, comme « réduit la douleur arthritique ».

L'utilisation de ces allégations est réglementée depuis le 1er juillet 2007. Ainsi, seules certaines allégations nutritionnelles et de santé sont autorisées. Les allégations thérapeutiques sont, quant à elles, interdites.


Des allégations encore mal utilisées

La DGCCRF a décelé, lors de son enquête, un taux d'anomalie de 60 % (75 opérateurs ont été contrôlés). Les non-conformités relevées portent sur tous les types d'allégations.

Ainsi, concernant :

  • les allégations nutritionnelles, il a été détecté, par exemple, que l'allégation « source de » a été utilisée à tort en raison d'une teneur en vitamine trop faible ;
  • les allégations de santé, il a été détecté des allégations non autorisées, comme « L'ananas est un actif minceur naturel », chez 33 des 75 opérateurs contrôlés ;
  • les allégations thérapeutiques, il a été détecté au moins une allégation interdite chez 38 des opérateurs contrôlés.

La DGCCRF indique également avoir relevé l'absence de certaines mentions, pourtant obligatoires.

Un nouvel outil est mis à disposition des professionnels permettant de retrouver plus facilement les allégations de santé qu'ils peuvent utiliser.

Source : Actualité de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) du 19 septembre 2022 : « Allégations nutritionnelles et de santé : une réglementation encore trop souvent méconnue »

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23/09/2022

Soldes : définitivement décalés d'1 mois ?

Est-il possible de décaler la date de début des soldes d'1 mois pour qu'ils soient plus profitables aux petits commerçants ? Réponse du Gouvernement…


Soldes : pas de changement de dates de prévu !

Conscient de l'effet de la multiplication des promotions, et afin de permettre aux commerçants d'écouler leurs stocks au meilleur prix, notamment dans un contexte de crise économique liée à la Covid-19, le Gouvernement a déjà décalé les dates des soldes à 3 reprises concernant :

  • les soldes d'été 2020 ;
  • les soldes d'hiver 2021 ;
  • les soldes d'été 2021.

Toutefois, ces reports n'ont pas vraiment eu un effet positif pour les commerçants.

Par conséquent, le Gouvernement ne compte pas les décaler à nouveau.

Source : Réponse ministérielle Bonnivard du 20 septembre 2022, Assemblée Nationale, n° 437 : « Dates des soldes »

Soldes : définitivement décalés d'1 mois ? © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Apiculteurs : des reines françaises ?

Récemment, il a été demandé au Gouvernement quelles étaient les mesures prises pour permettre aux apiculteurs de développer l'élevage de reines et d'essaims en France. La réponse est désormais connue…


Apiculteurs : les mesures pour des abeilles françaises

Comme le rappelle le Gouvernement, la majorité des apiculteurs procèdent à une multiplication des ruches à partir de reines issues de leur cheptel.

Les autres achètent des reines qui sont principalement importées des pays du sud de l'Europe et de l'Amérique du Sud.

Pour favoriser la sélection ou l'élevage de reines françaises, quelques apiculteurs se sont organisés collectivement dans le cadre, par exemple, de la fédération nationale du réseau de développement apicole (ADA) ou de l'association nationale des éleveurs de reines et des centres d'élevage apicole.

Par ailleurs, le Gouvernement a mis en place un plan d'action pour accompagner le développement des activités de sélection apicole et de production de reines en France dans le cadre du plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation 2021-2026.

Source : Réponse ministérielle Schellenberger du 20 septembre 2022, Assemblée Nationale, n° 30 : « Élevage de reines et essaims en France »

Apiculteurs : « God Save the Queen ! » © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Vers une évolution de la pratique de la médecine pour contrer les déserts médicaux

Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) constate que la situation de l'accès aux soins de proximité ne va pas en s'améliorant. Les déserts médicaux s'agrandissent et 11 % de la population adulte n'aurait pas de médecin traitant déclaré. Si des mesures ont déjà été prises pour améliorer la situation, d'autres propositions sont faites. Quelles sont-elles ?


Des pistes pour garantir l'accès aux soins à tous

La notion de « désert médical » désigne une zone géographique dans laquelle l'accès aux soins est insuffisant pour la population du fait de l'absence ou du nombre réduit de médecins installés localement.

Le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) propose plusieurs pistes pour limiter les conséquences de ces déserts médicaux :

  • reporter l'âge de départ à la retraite pour les médecins ou faciliter le cumul emploi-retraite, sous réserve que cela se fasse à des conditions attractives pour les praticiens ;
  • améliorer la transmission avec les jeunes professionnels pour assurer une transition ;
  • décharger les praticiens des tâches administratives pour qu'ils se concentrent sur les soins.

Pour ce dernier point, des professions nouvelles ont été créées, comme les assistants médicaux et les infirmiers en pratique avancée, afin d'établir plusieurs niveaux de compétences au sein d'un établissement médical pour répartir plus efficacement les tâches et améliorer l'accueil de la patientèle.

D'après le HCAAM, c'est cette possibilité d'un travail en équipe qui offre la meilleure perspective d'amélioration de la situation. Constatant qu'en 2019, 39 % des médecins exerçaient toujours seuls dans leur cabinet, le Haut conseil note tout de même une tendance à la baisse de cette façon de pratiquer et prévoit que la pratique en profession regroupée devrait devenir majoritaire d'ici 10 ans.

Source : Actualité de Vie-publique.fr du 16 septembre 2022 « Soins de proximité : mieux garantir l'accès des patients aux médecins »

Déserts médicaux : l'union fait la force © Copyright WebLex - 2022

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23/09/2022

Analyse du risque numérique : une nouvelle méthodologie à connaître

Depuis 2010, les professionnels de l'analyse du risque numérique utilisent la méthode EBIOS 2010. Après 12 ans d'usage, force est de constater qu'elle ne permet plus de faire face aux nouveaux risques apparus ces dernières années. D'où la nécessité de la faire évoluer…


EBIOS Risk Manager remplace EBIOS 2010 !

En raison de l'évolution des menaces numériques, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) a déclaré que la méthode EBIOS 2010, utilisée par les professionnels de l'analyse du risque numérique, était désormais obsolète.

Elle ne permet plus, en effet, d'appréhender la complexité des risques portant sur la sécurité des systèmes d'information (SSI), ni de prendre en compte des scénarios d'attaque complexes.

L'ANSSI préconise dorénavant de recourir à la méthode EBIOS Risk Manager qui comporte de nouveaux axes d'étude :

  • l'analyse se focalise sur les risques intentionnels et numériques ;
  • elle combine l'étude de scénarios de menaces ciblées en complément de la conformité aux cadres règlementaires ;
  • l'écosystème est pris en compte dans la construction des scénarios d'attaque ;
  • l'analyse est réalisée à la fois selon le point de vue de l'organisation et de l'attaquant.

Source : Actualité de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information du 26 juillet 2022 : « Management du risque : obsolescence de la méthode EBIOS 2010 »

Analyse du risque numérique : « EBIOS 2010 est mort, vive EBIOS Risk Manager ! » © Copyright WebLex - 2022

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22/09/2022

Plan sobriété énergétique : à établir en septembre 2022 !

En raison de la guerre en Ukraine et des tensions en matière de livraison de gaz, le gouvernement appelle les entreprises à établir un plan sobriété énergétique en septembre 2022 pour éviter des coupures d'électricité durant l'hiver 2022/2023. Que doit-il contenir ?


Plan sobriété énergétique : quel contenu ?

Le Gouvernement a rappelé que la sobriété énergétique concerne les entreprises et pas seulement les particuliers, car elles seront les premières touchées en cas de mesures de rationnement.

Pour éviter cela, il invite toutes les entreprises à établir, durant le mois de septembre 2022, un plan « sobriété énergétique », pour permettre une réduction de leur consommation de 10 % sur 2 ans par rapport à 2019.

Pour cela, il est recommandé que dans chaque entreprise, un ambassadeur de la sobriété soit nommé, à l'instar des référents Covid qui ont vu le jour durant la crise sanitaire.

A titre d'exemple, dans le cadre de ce plan, l'entreprise peut :

  • revoir la mobilité des salariés : mise en place d'un plan mobilité employeur, engagement en faveur des différents dispositifs de soutien aux salariés (forfait mobilités durables, prime transport, autopartage, label employeur pro-vélo, etc.) ;
  • promouvoir des pratiques éco-responsables au bureau, notamment en matière d'éclairage, de températures et de choix informatiques ;
  • mettre à jour des plans de continuité de l'activité, actualiser des fiches métier en incluant, notamment, des consignes simples en cas de travail en période de « grand froid » ou de « fortes chaleurs ».

Notez que pour aider les entreprises, le gouvernement va mobiliser des organismes publics afin de produire des documents simples et didactiques et des outils de communication adapté.

Enfin, sachez que début octobre 2022, le Gouvernement tirera un bilan de la mise en place des plans de sobriété pour décider, par la suite, de la mise en place de mesures plus ou moins contraignantes. Affaire à suivre…

Source : Actualité du gouvernement.fr du 29 août 2022

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22/09/2022

Responsabilité des produits défectueux : quand la télévision prend feu…

Une télévision prend feu et endommage la maison d'un couple. Celui-ci réclame alors une indemnisation au fabricant de cette télévision au titre de la responsabilité des produits défectueux. « Trop tard », lui répond la société qui refuse de l'indemniser… À tort ou à raison ?


Responsabilité des produits défectueux : 3 ans pour agir !

La maison d'un couple est endommagée par un incendie provoqué par une télévision.

À l'issue de 2 expertises, le couple réclame des indemnités à la société qui a fabriqué cette télévision au titre de la responsabilité des produits défectueux.

Sauf que cela fait plus de 3 ans que le couple sait que l'incendie a pour origine la télévision, constate cette société. Or, la loi impose aux personnes qui réclament une indemnisation au titre de la responsabilité des produits défectueux d‘agir dans un délai de 3 ans…

L'action du couple est donc trop tardive, selon la société.

« Non », conteste celui-ci : ce n'est qu'à l'issue des 2 expertises qu'il a acquis la certitude que l'origine de l'incendie était la télévision, soit quelques mois avant son action en justice. Il a donc agi en temps voulu.

« Et non », le corrige le juge, qui donne raison au fabricant. Parce que l'origine de l'incendie était formellement connue depuis plus de 3 ans, l'action du couple contre le fabricant est tardive… et donc irrecevable !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1re chambre civile, du 14 septembre 2022, n° 21-15374

Responsabilité des produits défectueux : « Allumez le feu ! »© Copyright WebLex - 2022

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22/09/2022

Recettes du terroir français : protégées par le droit d'auteur ?

Les recettes du terroir français peuvent-elles être protégées par le droit d'auteur ? À cette question d'un député, le Gouvernement vient de répondre… À quelle sauce a-t-il été mangé ?


Recettes du terroir français : de multiples protections à connaître

À l'occasion d'une question qui lui a été posé, le Gouvernement vient de rappeler que le droit d'auteur ne protège pas les recettes culinaires.

Toutefois, le juge admet que les recettes de cuisine soient protégées dans leur expression littéraire.

Plus précisément, sous réserve de satisfaire à la condition d'originalité, la présentation visuelle d'une recette ou d'un plat dans les ouvrages de recettes culinaires est éligible à la protection du droit d'auteur.

Par ailleurs, il existe d'autres moyens de protéger les recettes du terroir (signes, logos officiels, etc.). C'est notamment le cas du label « spécialité traditionnelle garantie » établi dans l'Union européenne (UE) pour sauvegarder les méthodes de production et recettes traditionnelles.

Pour finir, le Gouvernement estime que le mécanisme du secret des affaires peut être invoqué, le cas échéant, pour protéger une recette de terroir.

Source : Réponse ministérielle Borchio Fontimp du 15 septembre 2022, Sénat, n° 01110 : « Protection culinaire des recettes de cuisine régionale »

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22/09/2022

Suppression du ticket de caisse : des précisions bienvenues…

La suppression du ticket de caisse prévue au 1er janvier 2023 suscite des interrogations. C'est pourquoi le ministère de l'Économie, des finances et de la Souveraineté industrielle et numérique apporte quelques éléments de réponse dans l'attente du texte définitif. Que faut-il en retenir ?


Suppression du ticket de caisse au 1er janvier 2023 : des précisions attendues

La disparition annoncée du ticket de caisse au 1er janvier 2023 suscite de nombreuses questions quant aux risques d'inexactitudes ou de fraudes du fait de cette suppression.

C'est pourquoi le ministère de l'Économie a rappelé la réglementation à ce sujet et apporté des précisions sur les modalités d'application de cette mesure.

Ainsi, l'impression et la distribution systématique des tickets de caisse, de carte bancaire, des tickets d'automates, de bons d'achat et autres seront interdites au plus tard à compter du 1er janvier 2023, sauf demande contraire du client, dans les surfaces de vente et dans les établissements recevant du public.

Selon le ministère, l'application de ce nouveau principe doit prendre en compte 2 axes principaux :

  • assurer la protection du consommateur (afin de permettre la traçabilité adéquate des transactions pour la mise en œuvre des garanties par exemple) ;
  • respecter les objectifs de la politique de transition écologique (lutte contre le gaspillage et la production inutile de déchets).

Pour cela, il indique que la réglementation à venir précisera, notamment, que le consommateur sera informé, à l'endroit où s'effectue le paiement, par voie d'affichage et de manière lisible et compréhensible, que, sauf exception légale, l'impression et la remise des tickets de caisse et de carte bancaire ne seront réalisées qu'à sa demande, ou que ces mêmes tickets seront envoyés par courriel.

Il est par ailleurs rappelé que l'envoi d'un ticket de caisse par courriel ne peut pas être utilisé à d'autres fins par le commerçant, comme de la prospection commerciale, sans le consentement explicite du consommateur.

Source : Réponse ministérielle Meizonnet du 20 septembre 2022, Assemblée nationale, no 442 : « Disparition du ticket de caisse : craintes des consommateurs »

Passage en caisse en 2023 : « Vous voulez le ticket ? » © Copyright WebLex - 2022

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