Actu juridique

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16/11/2021

Perturbateurs endocriniens : une obligation d'information

A compter du 1er janvier 2022, les professionnels qui utilisent des perturbateurs endocriniens dans la composition de leurs produits seront soumis à de nouvelles obligations. Lesquelles ?


Perturbateurs endocriniens : une obligation d'information des consommateurs !

Les perturbateurs endocriniens sont des substances susceptibles d'engendrer des conséquences néfastes sur la santé des consommateurs (conséquences délétères sur le système hormonal, développement de maladies, etc.).

Pour limiter ces risques, les professionnels souhaitant mettre sur le marché des produits contenant des substances ayant des propriétés avérées, présumées ou suspectées de perturbateurs endocriniens devront en publier la liste détaillée, à compter du 1er janvier 2022.

Les produits concernés sont notamment :

  • les denrées alimentaires ;
  • les substances chimiques naturelles ou obtenues par un processus de fabrication ;
  • les mélanges de substances ;
  • etc.

L'objectif est de permettre aux consommateurs d'accéder facilement et sans frais à ces informations (par le biais d'un site internet ou d'une application par exemple) .

Notez toutefois que des précisions sont toujours attendues à propos du contenu de l'information délivrée aux consommateurs, des conditions de présentation, et de la liste détaillée des substances concernées.

Enfin, le non-respect de cette obligation d'information des consommateurs est sanctionné par une amende de 1 500 € pouvant être portée à 3 000 € en cas de récidive.

Source : Décret n° 2021-1110 du 23 août 2021 relatif à la mise à disposition des informations permettant d'identifier les perturbateurs endocriniens dans un produit

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16/11/2021

Débitants de tabac : fin des aides financières ?

Le gouvernement mène une politique de lutte contre le tabagisme qui impacte nécessairement les débitants de tabac. En contrepartie, diverses aides financières temporaires ont été mises en place. Des aides dont les échéances approchent…


Débitants de tabac : des aides financières prolongées jusqu'en 2022 !

Les aides financières dont peuvent bénéficier les débitants de tabac, dès lors qu'ils remplissent les conditions prévues, sont prolongées :

  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour la remise compensatoire ;
  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour l'indemnité de fin d'activité classique et de fin d'activité rurale ;
  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour la prime de diversification des activités (notez que le plafond de chiffre d'affaires annuel réalisé sur les ventes de tabacs manufacturés au-delà duquel la prime n'est pas versée est relevé de 300 000 € à 400 000 €) ;
  • jusqu'au 31 décembre 2022 pour l'aide à la transformation à destination du réseau des buralistes.

Sources :

  • Décret n° 2021-1439 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2017-1109 du 26 juin 2017 portant sur la remise compensatoire en faveur des débitants de tabac
  • Décret n° 2021-1440 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2017-977 du 10 mai 2017 relatif aux indemnités de fin d'activité en faveur des débitants de tabac
  • Décret n° 2021-1441 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2017-1239 du 4 août 2017 portant création d'une prime de diversification des activités à destination des débitants de tabacs
  • Décret n° 2021-1442 du 3 novembre 2021 modifiant le décret n° 2018-895 du 17 octobre 2018 portant création d'une aide à la transformation des débits de tabacs

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16/11/2021

Grippe saisonnière : il faut plus de mains pour vacciner !

Pour vacciner le plus grand nombre de personnes contre la grippe saisonnière, le gouvernement a décidé d'étendre le champ d'intervention des infirmiers. Comment ?


Vaccination contre la grippe saisonnière : par un infirmier ?

Depuis le 8 novembre 2021, les infirmiers peuvent administrer le vaccin contre la grippe saisonnière sans avoir à respecter la condition relative à l'existence d'éventuelles pathologies du patient.

Ils peuvent donc vacciner toutes les personnes majeures, à l'exception toutefois de celles présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l'ovalbumine ou à une vaccination antérieure.

Sources :

  • Décret n° 2021-1454 du 6 novembre 2021 relatif aux conditions de réalisation de la vaccination antigrippale par les infirmiers ou infirmières
  • Arrêté du 6 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 14 novembre 2017 fixant la liste des personnes pouvant bénéficier de l'injection du vaccin antigrippal saisonnier pratiquée par un infirmier ou une infirmière
  • Arrêté du 6 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 23 avril 2019 fixant la liste des vaccinations que les pharmaciens d'officine peuvent effectuer en application du 9° de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santé publique

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) et fraude au pass sanitaire : quelles sanctions ?

Dans le cadre de la crise sanitaire, et pour lutter contre les fraudes au pass sanitaire, le gouvernement ajoute de nouvelles sanctions à la liste. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : mise en place de nouvelles sanctions

Pour lutter contre les différentes fraudes au pass sanitaire et ainsi, assurer l'efficacité de ce dispositif dans la lutte contre le virus de la covid-19, de nouvelles sanctions sont mises en place :

  • la présentation d'un pass sanitaire appartenant à quelqu'un d'autre peut être sanctionné par une amende de 135 € minimum ; si 3 récidives sont constatées au cours d'une période de 30 jours, la peine peut être portée à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 € d'amende ;
  • la transmission d'un pass en vue d'une utilisation frauduleuse est également sanctionnée par une amende de 135 € minimum ; il semble que 3 récidives au cours d'une période de 30 jours conduise là encore à une peine pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 € d'amende ;
  • l'établissement d'un faux pass sanitaire est puni de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : la lutte continue !

Pour continuer de lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19) tout en pérennisant la reprise des activités, de nombreuses mesures viennent d'être prolongées par le gouvernement. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) : une prolongation des mesures visant à lutter contre la propagation de la covid-19

Pour lutter contre la propagation du virus, de nombreuses dispositions ont été mises en place depuis le début de la crise sanitaire. Certaines d'entre elles sont prolongées.

Ainsi, jusqu'au 31 juillet 2022, et uniquement si la situation sanitaire le justifie, le gouvernement aura la possibilité :

  • de déclarer l'état d'urgence sanitaire ;
  • de restreindre la circulation et les déplacements des personnes et des véhicules en cas de propagation active du virus ;
  • de réorganiser le système de santé ;
  • de mettre en place des mesures de quarantaine ou d'isolement ;
  • de réglementer l'accès à certains établissements recevant du public ;
  • de fermer provisoirement certains établissements recevant du public ;
  • de réglementer les rassemblements de personnes, réunions et activités sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public ;
  • d'imposer la présentation d'un pass sanitaire aux personnes souhaitant se déplacer à destination ou en provenance de la métropole, de la Corse ou des collectivités d'Outre-mer, ou à celles qui souhaitent se rendre dans certains lieux, établissements ou évènements ;
  • etc.

En outre, l'état d'urgence mis en place dans certains territoires d'Outre-mer jusqu'au 15 novembre 2021 est prolongé jusqu'au 31 décembre 2021, uniquement pour la Guyane et la Martinique.

Enfin, depuis mars 2020, il est prévu que les organismes de gestion collective des droits d'auteurs et droits voisins, telles que la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), la Société civile des auteurs multimédia (SCAM), etc., peuvent utiliser l'argent qu'ils récoltent (rémunération pour copie privée, droit de transmission, etc.) pour aider financièrement les titulaires de droits d'auteurs et de droits voisins dont l'activité a été fortement impactée par la crise.

Ce dispositif d'aide est également prolongé jusqu'au 31 juillet 2022.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : prolongation de l'utilisation des outils numériques

Pour continuer de lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19) tout en pérennisant la reprise des activités, le gouvernement prolonge l'utilisation des outils numériques. Jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) et outils numériques : utilisables jusqu'au 31 juillet 2022

Pour lutter contre la propagation du virus de la covid-19, des systèmes d'information ont été mis en place (application « TousAntiCovid » par exemple). Ceux-ci permettent de récolter des données qui concernent la santé des personnes atteintes par le virus et des personnes ayant été en contact avec elles.

Dans le cadre de la crise sanitaire, ces données peuvent, toutes conditions remplies, être traitées et partagées sans le consentement des intéressés.

Le Gouvernement a pris de nouvelles dispositions qui mettent l'accent sur la nécessité de garantir la sécurité, l'intégrité et la confidentialité des données traitées par ces dispositifs. Ainsi, la fourniture d'un système qui ne respecte pas cette obligation est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 300 000 € d'amende.

De plus, l'utilisation de ces systèmes d'information est maintenue jusqu'au 31 juillet 2022 et est étendue aux territoires de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie Française selon les modalités suivantes :

  • les dispositifs doivent impérativement poursuivre des objectifs spécifiques : identification des personnes infectées, identification des personnes présentant un risque d'infection, orientation des personnes infectées et des personnes susceptibles de l'être vers des prescriptions médicales d'isolement, en fonction de leur situation, identification des personnes soumises à l'obligation vaccinale, surveillance de l'évolution de l'épidémie, recherches sur le virus et le moyens de lutter contre, etc. ;
  • les données personnelles ne peuvent être conservées plus de 3 mois après leur collecte, ou plus de 6 mois si elles concernent des personnes positives à un examen de dépistage de la covid-19 ;
  • les données personnelles collectées sont limitées au statut virologique, sérologique ou vaccinal ;
  • les données personnelles ne peuvent être collectées que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et ne peuvent être données ou partagées qu'avec le consentement des personnes concernées ;
  • les personnes ayant accès à ces données sont soumises au secret professionnel ; le non-respect de cette obligation est puni d'1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende ;
  • les propriétaires des données concernées doivent disposer d'un droit d'accès, d'information, d'opposition et de rectification de leurs informations.

Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire

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15/11/2021

Taxi et VTC : la lutte contre la fraude s'organise…

En 2016, le gouvernement a voté une loi pour mieux encadrer l'activité des taxis et des VTC. Certaines de ces mesures, visant à lutter contre la fraude, vont (enfin) pouvoir être appliquées. Lesquelles ?


Taxis et VTC : une lutte contre la fraude qui passe par un Etat informé

Les chauffeurs de taxi et les VTC doivent obligatoirement transmettre certaines données à l'Observatoire national des transports publics particuliers de personnes à des fins de statistiques. La liste de ces données est consultable ici.

L'objectif est notamment de connaître les caractéristiques générales des acteurs et du marché, des véhicules utilisés, des revenus et du temps de travail des conducteurs, et de l'activité des plateformes Web de mise en relation entre les chauffeurs et les clients.

Par ailleurs, des agents du ministère de l'Intérieur sont spécifiquement habilités pour contrôler le respect de leurs obligations par les chauffeurs de taxis et les VTC. A cet effet, ils sont autorisés à réclamer la communication d'un certain nombre de données dont la liste est consultable ici.

Sources :

  • Communiqué de presse du ministère de la Transition Ecologique du 5 novembre 2021
  • Arrêté du 20 octobre 2021 pris en application de l'article R. 3120-41 du code des transports
  • Arrêté du 20 octobre 2021 portant création d'un traitement de données à caractère personnel relatif à la transmission des données des personnes intervenant dans le secteur du transport public particulier de personnes dénommé « Données du transport public particulier de personnes »
  • Arrêté du 20 octobre 2021 pris en application du I de l'article R. 3120-40 du code des transports

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15/11/2021

Vétérinaires et soins aux animaux d'élevage : une aide financière… pour qui ?

Les vétérinaires dont l'activité contribue à la permanence des soins aux animaux d'élevage dans des zones identifiées comme fragiles peuvent percevoir une aide de la part des collectivités territoriales. Dans quels départements ?


Vétérinaires : une aide financière sous condition de localisation

Pour mémoire, les collectivités territoriales (ou leurs groupements) ont la possibilité d'attribuer des aides aux vétérinaires qui contribuent à la protection de la santé publique et qui assurent la continuité et la permanence des soins aux animaux d'élevage dans certaines zones caractérisées par une offre de soins et un suivi sanitaire insuffisants des animaux d'élevage, ainsi que dans les zones rurales à faible densité d'élevage.

La liste des départements dans lesquels il est possible d'obtenir cette aide est consultable ici.

Source : Arrêté du 8 novembre 2021 pris pour application de l'article L. 241-13 du code rural et de la pêche maritime et relatif à la désignation de zones caractérisées par une offre insuffisante de soins et un suivi sanitaire insuffisant des animaux d'élevage, dans les zones rurales à faible densité d'élevages

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12/11/2021

Agriculture et inondations : une (nouvelle) aide financière est débloquée !

Pour aider les entreprises agricoles dont l'activité a été touchée par les inondations des mois d'été 2021, le gouvernement vient d'annoncer la mise en place d'un nouveau dispositif de soutien. Lequel ?


Inondations et destruction de cultures : à quoi pouvez-vous prétendre ?

Pour mémoire, plusieurs départements de France métropolitaine ont été touchés par des inondations au cours de l'été 2021.

Pour soutenir les agriculteurs dont les récoltes ont été impactées par ces événements, le gouvernement vient d'annoncer le renforcement du dispositif de prise en charge des cotisations sociales déjà mis en place par la Mutualité sociale agricole (MSA).

Pour déposer une demande, il faut se connecter sur le site de la MSA (disponible ici), sur lequel sont détaillées les conditions d'accès à l'aide et les modalités d'application de celle-ci.

Notez par ailleurs que les services de l'Etat restent mobilisés au niveau local et national et que les cellules de crise qui ont été constituées aux fins d'accompagner les entreprises fragilisées sont prolongées.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation du 4 novembre 2021

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11/11/2021

Piscines : la sécurité avant tout !

A compter du 1er janvier 2022, la réglementation encadrant la gestion des piscines est modifiée. Objectif : accroître la sécurité ! Nous vous proposons un bref tour d'horizon des principales nouveautés…


Piscine : une nouvelle réglementation sécuritaire à venir

Compte tenu de l'évolution et de la diversification des prestations proposées dans les piscines, ainsi que des progrès accomplis en matière de traitement des eaux et de conception des bassins, les mesures de sécurité qui doivent être respectées sont modifiées à compter du 1er janvier 2022 :

  • la nouvelle réglementation générale est consultable ici ;
  • la nouvelle réglementation relative aux installations sanitaires est consultable ici ;
  • le nouveau dossier de demande d'autorisation d'une eau non destinée à la consommation humaine est consultable ici ;
  • les nouvelles limites de qualité des eaux de piscines sont consultables ici ;
  • le nouveau programme de prélèvement d'échantillons d'eau et d'analyse sanitaire des eaux de piscine est consultable ici.

Source :

  • Décret n° 2021-1238 du 27 septembre 2021 modifiant le décret n° 2021-656 du 26 mai 2021 relatif à la sécurité sanitaire des eaux de piscine
  • Décret n° 2021-656 du 26 mai 2021 relatif à la sécurité sanitaire des eaux de piscine
  • Arrêté du 26 mai 2021 modifiant l'arrêté du 7 avril 1981 modifié relatif aux dispositions techniques applicables aux piscines
  • Arrêté du 26 mai 2021 relatif à l'utilisation d'une eau ne provenant pas d'un réseau de distribution d'eau destinée à la consommation humaine pour l'alimentation d'un bassin de piscine, pris en application des articles D. 1332-4 et D. 1332-10 du code de la santé publique
  • Arrêté du 26 mai 2021 relatif aux limites et références de qualité des eaux de piscine pris en application de l'article D. 1332-2 du code de la santé publique
  • Arrêté du 26 mai 2021 relatif au contrôle sanitaire et à la surveillance des eaux de piscine pris en application des articles D. 1332-1 et D. 1332-10 du code de la santé publique

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10/11/2021

Sylviculteur : prolongation de l'aide financière pour lutter contre le scolyte

Pour soutenir les sylviculteurs dont les bois sont touchés par le scolyte, le gouvernement a mis en place un dispositif d'aide financière à l'abattage et à l'évacuation des bois malades. Un dispositif prolongé ?


Sylviculteur et scolyte : un dispositif prolongé jusqu'au 31 mai 2022

A la fin de l'année 2019, le gouvernement a créé un dispositif d'aide financière au profit des sylviculteurs touchés par le scolyte pour leur permettre d'abattre et d'évacuer les bois touchés par cette maladie.

L'objectif est de transformer ces bois en dehors des départements les plus touchés.

Cette aide bénéficie désormais aux bois évacués jusqu'au 31 mai 2022 au plus tard (contre le 31 août 2021 auparavant).

Source : Arrêté du 22 octobre 2021 modifiant l'arrêté du 20 décembre 2019 relatif à l'aide exceptionnelle à l'exploitation et à la commercialisation des bois qui ont été colonisés par des scolytes

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10/11/2021

Economie circulaire : ne jetez plus vos huiles usagées !

Dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur (REP), une nouvelle filière est mise en place à compter du 1er janvier 2022 pour assurer la gestion des huiles usagées utilisées par les garagistes, industriels, transporteurs, agriculteurs, etc. Selon quelles modalités ?


Economie circulaire : une nouvelle filière REP pour gérer les huiles usagées

A compter du 1er janvier 2022, les producteurs et importateurs d'huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles (utilisées pour les moteurs thermiques, engrenages, etc.) doivent mettre en place une filière à responsabilité élargie du producteur (REP) afin d'assurer la gestion des déchets qu'elles génèrent.

Les organismes en charge de celle-ci devront donc collecter gratuitement les huiles usagées auprès des professionnels qui les utilisent (garagistes, industriels, transporteurs, agriculteurs, etc.) et assurer leur transport ainsi que leur régénération ou leur recyclage.

En outre, certaines précisions sont apportées concernant les modalités de cette gestion et prévoient notamment :

  • l'obligation d'assurer une traçabilité des huiles usagées par l'établissement d'un bon d'enlèvement ;
  • l'obligation de collecter séparément les huiles présentant des caractéristiques différentes, afin de garantir leur régénération ou leur recyclage ;
  • les modalités de financement de cette gestion par les éco-organismes et les producteurs et importateurs des huiles concernées ;
  • les modalités administratives de la collecte et du traitement des huiles usagées ;
  • le traitement obligatoire des huiles usagées par des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) ;
  • etc.

Source : Décret n° 2021-1395 du 27 octobre 2021 relatif à la gestion des huiles usagées et à la responsabilité élargie des producteurs d'huiles minérales ou synthétiques, lubrifiantes ou industrielles

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