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02/12/2021

« Indemnité inflation » : une aide exceptionnelle pour de nombreux français !

Le 21 octobre 2021, suite à la montée des prix du carburant, le gouvernement a annoncé le versement d'une « indemnité inflation » de 100 € aux français. Qui peut en bénéficier ? Comment sera-t-elle versée ? Les réponses à ces questions sont enfin connues…


« Indemnité inflation » : une aide financière sous conditions…

« L'indemnité inflation » est une aide exceptionnelle de 100 €, à la charge de l'Etat, qui va être versée, une seule fois, à toute personne :

  • âgée d'au moins 16 ans ;
  • qui réside régulièrement en France ;
  • que le montant de ses ressources, en fonction de sa situation, rend particulièrement vulnérable à la hausse du coût de la vie prévue pour le dernier trimestre 2021.

Cette indemnité est exonérée d'impôt sur le revenu, de CSG (contribution sociale généralisée) et de CRDS (contribution pour le remboursement de la dette sociale).

Elle est versée par les personnes débitrices de revenus d'activité (comme les employeurs), de remplacement ou de prestations sociales (comme Pôle emploi) ou, à défaut, par tout autre organisme qui sera désigné par décret (non encore paru à ce jour).

Les payeurs seront intégralement remboursés des sommes versées. Il est d'ores et déjà précisé que pour les payeurs tenus au paiement de cotisations et contribution sociales, le remboursement pourra être imputé sur le montant des cotisations et contributions dues.

Un décret (non encore paru à ce jour) viendra préciser :

  • les conditions de ressources requises des bénéficiaires, en fonction de leur situation ;
  • les modalités de versement de l'aide ;
  • les règles de priorité entre payeurs potentiels (en cas de pluralité) ;
  • les modalités de versement aux organismes des sommes dues au titre du remboursement intégral des aides versées ou de la perte de cotisations sociales liées à l'imputation.

Pour finir, notez que cette aide n'est pas prise en compte pour le calcul des revenus et ressources ouvrant droit aux allocations, prestations et avantages (contributifs ou non), ni pour déterminer le montant de ces allocations, prestations et avantages.

Source : Loi de finances rectificative pour 2021 du 1er décembre 2021, n°2021-1549 (article 13)

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02/12/2021

Discrimination sur les IBAN européens : quelles conséquences ?

Lorsqu'un consommateur utilise un relevé d'identité bancaire (RIB) sur lequel apparaît un IBAN européen dans le cadre de la réalisation d'un prélèvement ou d'un virement, son créancier peut-il le refuser ?


Peut-on refuser un IBAN européen ?

Depuis 2012, une règlementation prévoit un Espace unique de paiement en euros (SEPA) permettant à toute personne titulaire d'un compte bancaire situé dans un pays appartenant à cette zone, d'émettre des virements ou prélèvements vers un autre compte bancaire, également situé dans l'un de ces pays.

Concrètement, cela implique qu'il est interdit pour un créancier d'un pays de la zone SEPA, de refuser un virement ou un prélèvement provenant d'un compte domicilié dans un autre pays de la même zone économique et disposant donc d'un IBAN européen.

Notez que depuis le 8 octobre 2021, le non-respect de cette obligation peut être sanctionné par une amende de 75 000 € pour les personnes physiques ou de 375 000 € pour les personnes morales.

Enfin, les personnes ayant subi ce type de refus peuvent le signaler à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) via la plateforme : https://signal.conso.gouv.fr/

Source : Actualité du site de la DGCCRF du 24 novembre 2021

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02/12/2021

Additif E171 : autorisé pour les animaux ?

L'additif E171 est interdit pour les êtres humains. L'est-il aussi pour les animaux ? La réponse vient de changer…


Additif E171 : interdit aux animaux !

L'additif E171, qui est notamment utilisé comme colorant pour les produits alimentaires, n'est plus autorisé pour les produits destinés aux êtres humains.

Cette interdiction va être étendue aux produits pour les animaux, de la manière suivante :

  • les stocks existants de l'additif et les prémélanges qui en contiennent doivent être retirés du marché au plus tard le 20 mars 2022 ;
  • les matières premières des aliments pour animaux, ainsi que les aliments composés pour animaux produits, avant le 20 mars 2022, avec l'additif ou les prémélanges, doivent être retirés du marché au plus tard le 20 juin 2022.

Source : Règlement d'exécution (UE) 2021/2090 de la Commission du 25 novembre 2021 concernant le refus d'autorisation du dioxyde de titane en tant qu'additif dans l'alimentation de toutes les espèces animales

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01/12/2021

Formalités des entreprises : quoi de neuf pour le répertoire SIRENE ?

La tenue du répertoire SIRENE fait l'objet de nouveaux aménagements, notamment relatifs à la mise en place de la plateforme ProConnect. De quoi s'agit-il exactement ?


Répertoire SIRENE : de nouveaux renseignements (bientôt) à fournir ?

Pour mémoire, l'INSEE tient un répertoire SIRENE (Système Informatique pour le Répertoire des Entreprises et des Etablissements) qui recense l'ensemble des entreprises établies en France et ce, quel que soit leur statut.

A compter du 1er janvier 2022, s'ajouteront aux renseignements devant être transmis, l'ensemble des informations permettant d'identifier les représentants légaux des personnes morales de type société et les personnes physiques inscrites au répertoire, notamment dans le but d'améliorer la communication avec eux par voie électronique.

Le but est d'assurer la mise en place de l'identité numérique des entreprises par le biais de la plateforme ProConnect, qui est l'équivalent de FranceConnect pour les particuliers.

Pour renforcer la lutte contre la fraude, il est également prévu que les données d'identité relatives aux personnes physiques soient complétées, dans l'objectif d'aligner le contenu du répertoire SIRENE sur celui du Répertoire national d'identification des personnes physiques (RNIPP).

Point important : notez qu'aucune de ces nouvelles informations ne sera accessible au public.

Enfin, il est prévu que les personnes physiques ayant des obligations fiscales spécifiques ont désormais l'obligation de s'inscrire au répertoire SIRENE. Plus précisément, sont concernés :

  • les particuliers employeurs qui collectent le prélèvement à la source ;
  • les loueurs en meublés non professionnels.

Source : Décret n° 2021-1500 du 17 novembre 2021 relatif à l'ajout de renseignements au répertoire national mentionné à l'article R. 123-220 du code de commerce

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01/12/2021

RGPD : quid des données de journalisation ?

Les outils de journalisation participent à la protection des données personnelles en enregistrant les activités des utilisateurs ainsi que les anomalies et les différents événements liés à la sécurité. Quelles sont les précautions à prendre concernant les données collectées dans le cadre de cette journalisation ?


Quelles précautions pour les données de journalisation ?

Pour mémoire, le traitement de données personnelles (c'est-à-dire leur collecte, leur stockage, leur utilisation, etc.) fait l'objet d'un encadrement légal strict destiné à préserver les droits des personnes qu'elles concernent.

Dans ce cadre, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) rappelle aux responsables de traitement de données qu'il est nécessaire de mettre en place un dispositif spécifique visant à enregistrer :

  • les activités des utilisateurs ;
  • les anomalies et les événements liés à la sécurité des données personnelles traitées (accès frauduleux, utilisation abusive de données personnelles, etc.).

Toutefois, les données collectées dans le cadre de ce dispositif de sécurité, appelées « données de journalisation », contiennent également des informations particulières (identifiants, équipement utilisé pour se connecter, etc.) nécessitant de prendre certaines précautions concernant, notamment, leur durée de conservation.

La CNIL précise, qu'en principe, la durée de conservation des données de journalisation doit être comprise entre 6 mois et 1 an. Cependant, certaines exceptions sont prévues. Ainsi :

  • la durée de conservation peut être plus longue lorsque la spécificité du traitement le justifie (par exemple dans le cas de l'existence d'une obligation légale de conservation, d'une finalité particulière, etc.) ; Dans ce cas, elle sera déterminée au cas par cas ;
  • les traitements faisant l'objet d'un contrôle en interne peuvent permettre une conservation des données pendant 3 ans maximum si le responsable justifie que cela est effectivement nécessaire.

Dans tous les cas, la mise en place d'un dispositif technique permettant de limiter les risques de détournement de ces données de journalisation est fortement conseillée.

Source : Communiqué de presse de la CNIL du 18 novembre 2021

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01/12/2021

Maison non conforme = maison à reconstruire ?

Parce que sa maison, construite par un professionnel du bâtiment, ne correspond pas à ce qui était convenu, un propriétaire en réclame la démolition et la reconstruction dans le respect strict du contrat. Une demande (dis)proportionnée ?


Une démolition pas si automatique que ça…

Un propriétaire fait appel à un constructeur pour l'édification de sa maison. Mais, au cours des travaux, un litige survient, les clauses initialement convenues n'étant pas respectées.

Concrètement :

  • des injections périphériques contre les remontées d'humidités ont été réalisées ;
  • la maison n'est pas construite sur un terre-plein, mais sur un vide sanitaire.

Une situation qui conduit le propriétaire à demander la démolition de la maison, puis sa reconstruction dans le strict respect du contrat.

Ce que conteste le constructeur : il a réalisé des injections périphériques sur préconisation d'un expert et dans les règles de l'art, pour qu'il n'y ait plus de problèmes d'humidité. Il a aussi dû construire la maison sur un vide sanitaire pour lutter contre les mêmes problèmes d'humidité. Et avec succès, puisque ces problèmes n'existent plus.

Un succès que constate aussi le juge, pour qui la demande de démolition du propriétaire est totalement disproportionnée.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 17 novembre 2021, n° 20-17218

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30/11/2021

Castration des porcs : de nouvelles précisions réglementaires

Les éleveurs ne peuvent faire procéder à la castration de leurs porcs que dans certaines conditions qui viennent de faire l'objet de nouvelles précisions, applicables à compter du 1er janvier 2022. Lesquelles ?


Castration des porcs : à quelles conditions ?

A compter du 1er janvier 2022, la castration des porcs est possible :

  • à des fins thérapeutiques ou de diagnostic ;
  • à d'autres fins, à condition d'être réalisée soit par castration chirurgicale avec anesthésie et analgésie par d'autres moyens que le déchirement des tissus, soit par immunocastration et lorsque l'une des conditions suivantes est remplie :
  • ○ la castration conditionne le respect d'un cahier des charges imposé pour l'obtention d'un signe d'identification de la qualité et de l'origine ;
  • ○ la castration répond à une exigence de qualité de la personne à laquelle est transférée la propriété du porc par l'éleveur, qui figure dans le contrat de vente ;
  • ○ la castration répond à une exigence de qualité de l'acheteur prouvée par tout moyen, ou est rendue nécessaire par des exigences de qualité attendues par les consommateurs dans le cadre de ventes directes.

Source : Arrêté du 17 novembre 2021 modifiant l'arrêté du 24 février 2020 modifiant l'arrêté du 16 janvier 2003 établissant les normes minimales relatives à la protection des porcs

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29/11/2021

Vendeurs et constructeurs auto : des véhicules « propres » pour l'Etat

Les services publics doivent désormais acquérir de plus en plus de véhicules à faibles et très faibles émissions lorsqu'ils renouvellent leur flotte. Pour être considérés comme tels, ces derniers doivent respecter certaines conditions. Lesquelles ?


Vendeurs et constructeurs auto : de nouvelles commandes en perspective ?

Lors du renouvellement annuel de leur flotte de véhicules, les services publics devront désormais acquérir des véhicules à faibles et très faibles émissions.

Pour être considérés comme tels, ces derniers doivent respecter des critères stricts qui varient en fonction de leurs spécificités.

A titre d'exemple :

  • les véhicules de moins de 3,5 tonnes ne doivent pas émettre plus de 50 g de CO2/km. Vous pouvez consulter le détail et l'ensemble des critères correspondant à cette catégorie de véhicule ici ;
  • les véhicules de plus de 3,5 tonnes doivent fonctionner (partiellement ou totalement) grâce à une source d'énergie renouvelable (électricité, hydrogène, gaz naturel, etc.). Vous pouvez consulter le détail et l'ensemble des critères correspondant à cette catégorie de véhicule ici ;
  • les autobus et autocars doivent également disposer d'une motorisation utilisant des énergies renouvelables telles que l'électricité, le gaz naturel, etc. ou d'une motorisation hybride. Vous pouvez consulter le détail et l'ensemble des critères correspondant à cette catégorie de véhicule ici.

Enfin, notez également que cette obligation intervient dans le cadre :

  • d'achats, de crédits-bails, de locations ou locations-ventes de véhicules de transport routier ;
  • de la fourniture de services de transport routier de voyageurs ;
  • de la fourniture de services de transport, de collecte, de livraison ou de distribution tels que les services de collecte des ordures, de transport et de livraison de colis, de distributions de courrier, etc.
  • Ordonnance n° 2021-1490 du 17 novembre 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/1161 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 modifiant la directive 2009/33/CE relative à la promotion de véhicules de transport routier propres et économes en énergie
  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1490 du 17 novembre 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/1161 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 modifiant la directive 2009/33/CE relative à la promotion de véhicules de transport routier propres et économes en énergie
  • Décret n° 2021-1494 du 17 novembre 2021 relatif aux critères définissant les véhicules à faibles et à très faibles émissions dont le poids total autorisé en charge n'excède pas 3,5 tonnes
  • Décret n° 2021-1493 du 17 novembre 2021 relatif aux critères caractérisant les véhicules à faibles émissions de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes
  • Décret n° 2021-1492 du 17 novembre 2021 relatif aux critères définissant les autobus et autocars à faibles émissions
  • Décret n° 2021-1491 du 17 novembre 2021 relatif aux obligations d'achat ou d'utilisation de véhicules automobiles routiers à faibles et à très faibles émissions en application de la directive (UE) 2019/1161 du Parlement européen et du Conseil

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29/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : le point sur le variant Omicron

Un variant Omicron de la covid-19, dont la contagiosité est importante, vient de faire son apparition en Afrique du Sud. En conséquence, le gouvernement a pris de nouvelles mesures restrictives. Lesquelles ?


Coronavirus (COVID-19) et variant Omicron : quelles conséquences sanitaires ?

En raison de l'apparition du variant Omicron particulièrement contagieux en Afrique du Sud et dans les pays voisins (Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie et Zimbabwe), le gouvernement a décidé d'interdire les déplacements en provenance de ces pays vers la France jusqu'au 1er décembre 2021.

En outre, sachez que les personnes cas contact de ce nouveau variant doivent s'isoler et être mis en quarantaine, même si elles sont vaccinées.

Source :

  • Décret n° 2021-1527 du 26 novembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Décret n° 2021-1533 du 27 novembre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Communiqué de presse du ministère de la santé du 28 novembre 2021

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29/11/2021

Coronavirus (COVID-19) : report de l'obligation vaccinale pour les soignants aux Antilles

En raison de la situation tendue en Guadeloupe et en Martinique, le gouvernement a décidé d'y reporter la date limite de vaccination obligatoire contre la covid-19 pour les soignants. A quelle date ?


Coronavirus (COVID-19) et obligation vaccinale : une date fixée au 31 décembre 2021 dans les Antilles

Le gouvernement a décidé d'accorder un délai supplémentaire en Guadeloupe et en Martinique pour y finaliser la mise en œuvre effective de l'obligation vaccinale des soignants.

Désormais, les personnes devant se faire obligatoirement vacciner contre la covid-19 ont jusqu'au 31 décembre 2021 pour le faire.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Outre-mer du 26 novembre 2021

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29/11/2021

Pacte d'actionnaires : attention à la clause de non-concurrence !

Parce qu'il estime que la clause de non-concurrence qu'il a signée est invalide, l'actionnaire minoritaire et salarié d'une société décide d'en réclamer l'annulation. A tort ou à raison ?


Pacte d'actionnaires et actionnaire salarié : le point sur la clause de non-concurrence

Le salarié d'une société exerçant une activité de conseil en technologie digitale en devient actionnaire minoritaire.

Il signe un pacte d'actionnaires, qui comprend une clause de non-concurrence prévoyant qu'il s'engage à ne pas détenir ou être lié ou rémunéré par une société concurrente pendant toute la durée de sa qualité d'actionnaire et un an après celle-ci, sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne.

En cas de violation de la clause, il est prévu qu'il s'engage à vendre ses actions à l'actionnaire majoritaire de la société.

Peu de temps après, lui reprochant justement une violation de cette clause, la société réclame le rachat forcé de ses actions par l'actionnaire majoritaire.

« Sauf que la clause de non-concurrence est nulle », rétorque l'ex-salarié et actionnaire minoritaire, qui indique :

  • que la clause en question, si elle est bien limitée dans l'espace, est toutefois disproportionnée, puisqu'elle concerne l'ensemble de l'Union européenne, ce qui constitue un territoire trop large au regard de l'activité de la société et de son implantation réelle ;
  • qu'elle ne comporte aucune contrepartie financière, si ce n'est la possibilité (hypothétique) d'acquérir par la suite une plus forte participation au capital de la société.

Or, il rappelle avoir signé cette clause en sa qualité certes d'actionnaire minoritaire, mais également de salarié. Et la clause de non-concurrence signée par un salarié n'est valide qu'à la condition de comporter une réelle contrepartie financière !

Ce que confirme le juge, qui rappelle que la clause de non-concurrence doit, pour être valide :

  • être limitée dans l'espace : or ici, la clause interdit toute activité au salarié dans ses domaines de compétence sur un territoire extrêmement vaste, ce qui la rend en effet disproportionnée ;
  • comporter une contrepartie financière lorsqu'elle est signée par un salarié de la société, fût-il actionnaire.

Puisque tel n'est pas le cas ici, la clause de non-concurrence est nulle.

Source : Arrêt de la Cour d'appel de Paris du 21 octobre 2021, n° 18/21284 (NP)

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29/11/2021

Performance énergétique : de nouvelles données à prendre (bientôt) en compte !

Les DPE et les études relatives à la RT 2012 et à la RE2020 comprennent notamment des données liées aux émissions de dioxyde de carbone. Ces données viennent de faire l'objet d'une mise à jour dont il faudra prochainement tenir compte…


Performance énergétique : de nouvelles données à compter du 18 janvier 2022

A compter du 18 janvier 2022, il faudra tenir compte de nouvelles données d'exploitation relatives aux émissions de dioxyde de carbone, consultables ici :

  • pour établir les diagnostics de performance énergétiques (DPE) ;
  • pour établir les études imposées par la RT 2012 et la RE2020 ;
  • pour tenir compte des obligations d'actions de réduction de la consommation d'énergie finale dans des bâtiments à usage tertiaire.

Source : Arrêté du 21 octobre 2021 modifiant l'arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine

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