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15/10/2021

Fruits et légumes frais : quand la lutte contre l'emballage plastique se concrétise…

La Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire du début de l'année 2020 interdit progressivement la vente de certains fruits et légumes frais emballés dans du plastique. De nouveaux détails viennent d'être donnés à ce sujet…


Le point sur l'interdiction d'emballage plastique des fruits et légumes frais

Pour mémoire, à compter du 1er janvier 2022, tout commerçant de détail exposant à la vente des fruits et légumes frais considérés comme « non transformés » sera tenu de les exposer sans conditionnement plastique.

Cette obligation ne sera toutefois pas applicable :

  • aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kg ;
  • aux fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac dont la liste vient justement d'être publiée.

Celle-ci comprend :

  • jusqu'au 30 juin 2023, les tomates à côtes, les tomates allongées relevant du segment Cœur, les tomates cerises ou cocktail (variétés miniatures), les oignons primeurs, les navets primeurs, les choux de Bruxelles, les haricots verts, le raisin, les pêches, les nectarines, et les abricots ;
  • jusqu'au 31 décembre 2024 :
  • ○ les endives, les asperges, les brocolis, les champignons, les pommes de terre primeur, les carottes primeur, et les petites carottes ;
  • ○ la salade, la mâche, les jeunes pousses, les herbes aromatiques, les épinards, l'oseille, les fleurs comestibles, les pousses de haricot mungo ;
  • ○ les cerises, les canneberges, les airelles, et les physalis ;
  • jusqu'au 30 juin 2026 :
  • ○ les fruits mûrs à point, c'est-à-dire les fruits vendus au consommateur final à pleine maturité, et dont l'emballage présenté à la vente indique une telle mention ;
  • ○ les graines germées ;
  • ○ les framboises, les fraises, les myrtilles, les mûres, les groseilles, la surelle, la surette et la groseille pays, les cassis, et les kiwaïs.

Notez toutefois qu'il est prévu que les fruits et légumes produits ou importés avant le 1er janvier 2022 et qui ne sont pas exemptés de l'obligation ci-dessus peuvent être exposés à la vente avec un conditionnement plastique jusqu'au 1er juillet 2022 et ce, dans le but d'écouler les stocks d'emballage existants.

Source :

  • Décret n° 2021-1318 du 8 octobre 2021 relatif à l'obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique
  • Communiqué de presse du gouvernement du 11 octobre 2021, n° 1516

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15/10/2021

Centres de gestion et associations agréés : la liste de vos missions s'allonge

Afin de renforcer leur attractivité, la liste des prestations que peuvent proposer les centres de gestion et associations agréés aux entreprises et aux professionnels s'allonge. Quelles sont ces (nouvelles) prestations ?


CGA et AGA : de nouvelles missions

Les centres de gestion agréés (CGA) ont pour objet de fournir à leurs adhérents industriels, commerçants, artisans ou agriculteurs :

  • une assistance en matière de gestion dans les domaines de l'assistance technique et de la formation et l'information ayant trait au droit, à la fiscalité, à la comptabilité ou à la gestion ;
  • une analyse des informations économiques, comptables et financières en matière de prévention des difficultés économiques et financières.

Quant aux associations de gestion agréés (AGA) des professions libérales, elles ont pour objet :

  • de développer chez leurs membres l'usage de la comptabilité, sous réserve du respect de certaines conditions ;
  • de faciliter l'accomplissement de leurs obligations administratives et fiscales ;
  • de leur fournir une assistance en matière de gestion dans les domaines de l'assistance technique et de la formation et l'information ayant trait au droit, à la fiscalité, à la comptabilité ou à la gestion ;
  • de leur fournir une analyse des informations économiques, comptables et financières en matière de prévention des difficultés économiques et financières.

Les missions exercées par les CGA et les AGA sont redéfinies et complétées. Ainsi, ils peuvent fournir aux entreprises et aux professionnels des services d'assistance et de gestion dans les domaines suivants :

  • la dématérialisation et la télétransmission des déclarations fiscales ;
  • la formation et l'information ayant trait au droit, à la fiscalité, à la comptabilité ou à la gestion ;
  • la restitution de statistiques ;
  • l'examen de conformité fiscale ;
  • l'audit technique lié à l'activité de l'entreprise ou du professionnel ;
  • l'aide à la création de microentreprise ainsi que l'accompagnement en matière commerciale et dans les domaines de la communication et de la transition numérique.

Source : Décret n° 2021-1303 du 7 octobre 2021 relatif aux services fournis par les centres de gestion et associations agréés aux entreprises et professionnels non-adhérents et adhérents

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15/10/2021

Pas d'impôt foncier pour les activités de méthanisation ?

Les activités de production de biogaz, d'électricité ou de chaleur par la méthanisation agricole, ainsi que les bâtiments et installations affectés à cette production peuvent bénéficier d'une exonération de cotisation foncière des entreprises et de taxe foncière. Dans quelles conditions ?


Activité de méthanisation : une exonération d'impôts fonciers sous conditions

Une exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties profite aux entreprises qui produisent du biogaz, de l'électricité ou de la chaleur par la méthanisation, sous réserve :

  • que l'activité soit réalisée par un ou plusieurs exploitants agricoles ;
  • qu'elle soit issue, pour au moins 50 %, de matières provenant d'exploitation agricole.

Cette activité est considérée comme réalisée par un ou plusieurs exploitants agricoles dès lors que l'unité de méthanisation est exploitée et l'énergie commercialisée par un exploitant agricole ou une structure détenue majoritairement par des exploitants agricoles.

Pour mémoire, les exploitants agricoles sont :

  • soit des personnes physiques inscrites au registre des actifs agricoles ;
  • soit des sociétés dont au moins un des associés détenant, directement ou indirectement, au moins 50 % des parts, est un exploitant agricole inscrit à ce registre.

Notez que dans cette 2nde hypothèse, en cas de détention indirecte, la société qui s'interpose entre celle qui réalise l'activité de méthanisation et l'exploitant agricole personne physique doit elle-même exercer une activité agricole.

Source : Réponse ministérielle Warsmann du 12 octobre 2021, Assemblée nationale, n°38298

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15/10/2021

Multinationales : conclusion d'un accord fiscal international

Après de longues et difficiles années de négociation, un accord historique sur l'adaptation des règles fiscales internationales vient d'être signé par 136 pays, dont la France. Au menu : une répartition plus équitable entre les pays des bénéfices et droits d'imposition et la mise en place d'un taux d'imposition minimum pour les multinationales.


Un accord fiscal international : pour quoi ?

Après plusieurs années de négociation, 136 des 140 membres du cadre inclusif de l'OCDE (organisation de coopération et de développement économiques), dont la France, ont adhéré à la « Déclaration sur la solution reposant sur deux piliers pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l'économie ».

L'objectif de cette déclaration est de finaliser l'accord politique, conclu en juillet 2021, destiné :

  • à réformer la fiscalité internationale en prévoyant une répartition plus équitable entre les pays des bénéfices et droits d'imposition qui concernent les entreprises multinationales ;
  • à garantir l'application, dès 2023, d'un taux d'imposition minimum de 15 % aux entreprises multinationales qui réalisent un chiffre d'affaires d'au moins 750 M€.

Une convention multilatérale est en cours d'élaboration afin de rendre effective la mise en œuvre des dispositions contenues dans la déclaration et ce, dès 2023. Affaire à suivre…

Source : Communiqué de presse de l'OCDE du 8 octobre 2021 « la communauté internationale conclut un accord fiscal sans précédent adapté à l'ère du numérique »

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15/10/2021

Certificats d'économie d'énergie : un financement immédiatement imposable ?

Les sommes versées aux entreprises dans le cadre du dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE) constituent, sur le plan fiscal, des recettes imposables. Mais est-il possible d'étaler l'imposition correspondante dans le temps ? Réponse du gouvernement.


Certificats d'économie d'énergie et financement : un étalement de l'impôt ?

Les aides à l'investissement ou au fonctionnement accordées à une entreprise sous forme de subvention sont, par principe, imposables. Elles doivent donc être comprises dans le résultat imposable de l'entreprise de l'exercice au cours duquel elles ont été versées.

Toutefois, l'imposition des subventions d'équipement accordées par l'Union européenne, l'État, les collectivités publiques ou tout autre organisme public à raison de la création ou de l'acquisition d'immobilisations déterminées peut, sur option de l'entreprise, être étalée dans le temps.

Pour mémoire, dans le cadre du dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE), les fournisseurs d'énergie peuvent, sous conditions, attribuer une aide financière aux entreprises clientes pour les inciter à réaliser des opérations d'économie d'énergie.

A ce sujet, le gouvernement vient de rappeler que l'imposition de ces aides ne peut pas être étalée dans le temps, dès lors :

  • qu'elles sont versées par des entreprises soumises aux conditions du marché dans le cadre de leur activité industrielle et commerciale ; il ne s'agit donc pas de subventions « publiques » ;
  • qu'elles ne se limitent pas à financer des biens d'équipement déterminés, mais concernent toutes opérations d'économie d'énergie.

Source : Réponse ministérielle Menonville du 7 octobre 2021, Sénat, n°21138

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15/10/2021

Epargne des ménages : une source de financement des entreprises… garantie par l'Etat ?

Les investissements réalisés par des particuliers peuvent-ils bénéficier d'une garantie de l'Etat ? Réponse du Gouvernement…


Epargne des particuliers et investissement : pas de garantie de l'Etat !

A la suite de la crise sanitaire, le besoin de financement des entreprises est particulièrement fort. Parallèlement, et en raison des différents confinements, l'épargne des ménages français s'avère singulièrement haute.

Face à ce constat, le gouvernement a récemment été interrogé sur l'éventualité de la mise en place d'une garantie de l'Etat destinée, à l'instar du « prêt garanti par l'Etat », à couvrir les risques encourus par les ménages ayant choisi d'investir leur épargne dans le financement de certaines entreprises.

Après avoir rappelé les différents dispositifs actuellement en place pour favoriser l'investissement de l'épargne des ménages, et notamment la Garantie de Fonds propres Relance proposée par Bpifrance à certains fonds de capital-risque et de capital développement, le gouvernement a écarté ce projet, pour plusieurs raisons.

Parmi celles-ci, figure le fait que la mise en place d'une telle garantie conduirait l'Etat à supporter, seul, l'essentiel du risque afférent à l'investissement des particuliers, ce qui l'exposerait à une perte financière potentielle très importante en cas de retournement du marché.

En outre, une telle garantie ne suffirait pas, selon le gouvernement, à mobiliser l'épargne des ménages, puisqu'elle ne résoudrait pas la question de la baisse généralisée des rendements constatée sur les marchés financiers, qui demeure un frein certain à l'investissement des épargnants.

Source : Réponse ministérielle Rietmann n° 19832, Sénat, du 24 décembre 2020

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15/10/2021

C'est l'histoire d'un dirigeant, caution pour sa société, pour qui (tous ?) les mots comptent…



C'est l'histoire d'un dirigeant, caution pour sa société, pour qui (tous ?) les mots comptent…


Un dirigeant se porte caution d'un emprunt souscrit par sa société. 2 ans plus tard, la société étant placée en liquidation judiciaire, la banque se retourne contre le dirigeant, en sa qualité de caution, pour se faire rembourser des sommes encore dues…


… que le dirigeant refuse de payer : pour lui, le cautionnement est nul. Il rappelle à la banque que la loi l'oblige à réécrire, dans l'acte, une formule légale comportant notamment les mots suivants : « …couvrant le paiement du principal, des intérêts et, le cas échéant, des pénalités ou intérêts de retard… ». Or, le dirigeant a oublié d'écrire le mot « principal », ce qui affecte le sens et la portée de cette formule. Pour lui, son engagement de caution est donc nul…


« Non », estime le juge : l'omission du mot « principal » ne rend pas nul l'engagement de caution du dirigeant. Mais, sans affecter la validité du cautionnement, cet oubli a uniquement pour conséquence de limiter son obligation aux seuls intérêts et accessoires de la dette.


Attention, à compter du 1er janvier 2022, les règles de formalisme applicables au cautionnement, seront modifiées.




Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 14 mars 2018, n° 14-17931

La petite histoire du jour



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14/10/2021

Coronavirus (COVID-19) et secteur maritime : prolongation de certaines autorisations administratives

La crise sanitaire pousse à divers aménagements administratifs, dont certains ont trait au secteur maritime. Quoi de neuf à ce sujet ?


Coronavirus (COVID-19) : prolongation de crise = prolongation d'autorisations

Pour mémoire, le Gouvernement a précédemment prorogé la durée de validité de certains titres, certificats et attestations indispensables à la conduite des navires et à l'activité des marins en raison des circonstances liées au covid-19.

Dans le sillage de ces dispositions, il est désormais prévu que :

  • les décisions administratives individuelles ayant trait aux titres et attestations de formation professionnelle des gens de mer et des marins, ainsi que celles relatives aux conditions d'exercice de fonctions à bord des navires armés au commerce, à la plaisance, à la pêche et aux cultures marines qui ont expiré entre le 12 mars 2020 et le 10 janvier 2021 continuent de produire leur effet jusqu'à une date fixée ultérieurement, et au plus tard le 31 décembre 2021 ;
  • celles qui ont expiré entre le 11 janvier 2021 et le 15 octobre 2021, ou qui expirent postérieurement à cette date, continuent à produire leurs effets jusqu'à une date ultérieure et au plus tard le 31 décembre 2021.

Notez que des dispositions transitoires sont prévues lorsqu'un brevet d'aptitude ou un certificat d'aptitude arrivé à échéance durant l'une des 2 périodes ci-dessus est revalidé avant l'expiration de la période de prorogation.

Attention, les dispositions ci-dessus ne font toutefois pas obstacle à ce que l'autorité compétente lève la mesure de prorogation avant son terme si elle l'estime nécessaire.

Enfin, il est prévu que les brevets d'aptitude permettant l'exercice de fonctions à bord des navire armés pour la pêche et ceux relatifs aux conditions d'exercice des fonctions de capitaine et d'officier à bord des navires de commerce, de pêche et de plaisance, qui jusqu'à présent restaient valides pour l'exercice des fonctions à bord des navires armés à la pêche jusqu'à la date du 1er septembre 2021, le sont désormais jusqu'au 31 décembre 2021 au plus tard.

Notez que cette prolongation ne s'applique pas aux permis de conduire les moteurs marins et du brevet de mécanicien 750 kW, qui eux restent valides au-delà de cette date.

Source : Décret n° 2021-1331 du 13 octobre 2021 portant modification du décret n° 2020-480 du 27 avril 2020 portant mesures d'urgence en matière d'encadrement des activités et professions maritimes et du décret n° 2015-723 du 24 juin 2015 relatif à la délivrance des titres de formation professionnelle maritime et aux conditions d'exercice de fonctions à bord des navires armés au commerce, à la plaisance, à la pêche et aux cultures marines

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14/10/2021

Un guide pour tout savoir sur l'apprentissage

En cet automne 2021, le gouvernement vient de publier un guide qui peut s'avérer utile pour les employeurs souhaitant embaucher des apprentis. Que contient-il ?


Apprentissage : suivez le guide !

Le gouvernement vient de publier le « Précis de l'apprentissage », document exhaustif d'une centaine de pages ayant pour principal objectif l'harmonisation des pratiques des différents acteurs de l'apprentissage (employeurs, opérateurs de compétences, etc.).

Le contenu de ce document repose sur 3 axes :

  • le contrat d'apprentissage en tant que tel : durée, rémunération, rupture, etc. ;
  • le nouveau modèle des centre de formation d'apprentis (CFA) : définition, mission, etc. ;
  • le mode de financement de l'apprentissage : prise en charge financière par les opérateurs de compétence, etc.

Pour finir, notez que ce document a une vocation purement informative et sera régulièrement mis à jour.

Source : Ministère du travail, Documentation et publications officielles – Guides : Précis de l'apprentissage

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14/10/2021

Du nouveau concernant la conciliation de la vie personnelle et professionnelle des salariés ?

Avec la crise sanitaire, de nombreuses entreprises ont eu recours au télétravail, ce qui a entraîné de nouvelles problématiques concernant la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle des travailleurs. Un rapport vient d'être publié à ce sujet. Que faut-il en retenir ?


Télétravail = « télé-famille » ?

Constatant que le recours au télétravail durant la crise sanitaire a donné lieu à de nouvelles problématiques concernant la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle des salariés, le gouvernement a demandé la réalisation d'un rapport à ce sujet afin, notamment :

  • de réaliser un état des lieux en matière de conciliation des temps de vie dans le milieu professionnel ;
  • de mieux prendre en compte la question de la parentalité en entreprise ;
  • d'étudier les perspectives d'évolution du dispositif du congé parental, ainsi que l'impact de ces évolutions sur les modes d'accueil de la petite enfance.

Les conclusions de ce rapport viennent d'être publiées et s'articulent autour de 5 axes différents :

  • progresser par l'exemplarité, que ce soit du côté des chefs d'entreprises ou des syndicats ;
  • renforcer et/ou réorganiser l'offre des services : mieux structurer l'accueil de la petite enfance, revaloriser les métiers de la petite enfance, etc. ;
  • reformater la prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE), permettant à un ou aux 2 parents ayant au moins un enfant à charge de moins de 3 ans de cesser ou de réduire leur activité professionnelle pour s'en occuper ;
  • unifier les congés familiaux ;
  • impliquer et s'appuyer davantage sur les entreprises et les partenaires sociaux :
  • ○ repositionnement de la politique familiale comme élément important du dialogue social ;
  • ○ intégration systématique d'un volet sur la conciliation vie professionnelle / vie personnelle dans les accords d'entreprise concernant la qualité de vie au travail ;
  • ○ etc.

Source : Ministère du travail, Actualité du 6 octobre 2021, Rapport pour renforcer le modèle français de conciliation entre vie des enfants, vie des parents et vie des entreprises

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14/10/2021

Coronavirus (COVID-19) : fin de l'état d'urgence à La Réunion

La situation sanitaire s'améliore à La Réunion. De quoi justifier la fin de l'état d'urgence sanitaire ? Réponse…


Coronavirus (COVID-19) : une fin d'état d'urgence au 15 octobre 2021

En raison de l‘amélioration de la situation épidémique sur le territoire réunionnais, avec un taux d'incidence qui décroit depuis plusieurs semaines, le gouvernement a pris la décision de mettre fin à l'état d'urgence sanitaire sur ce territoire, à compter du 15 octobre 2021.

Cette fin d'état d'urgence sanitaire implique que les tests de détection de la covid dits « de confort » seront payants à compter du 15 octobre.

En revanche, les tests resteront gratuits pour les personnes vaccinées et pour les personnes non vaccinées qui disposent d'une prescription médicale (en cas de suspicion de la covid-19) ou d'une orientation de l'Assurance maladie (pour les cas contacts).

Source :

  • Décret n° 2021-1328 du 13 octobre 2021 mettant fin à l'état d'urgence sanitaire à La Réunion
  • Décret n° 2021-1329 du 13 octobre 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire
  • Communiqué de presse du ministère de la Santé du 13 octobre 2021

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14/10/2021

Epargne et investissement : connaissez-vous le « label ISR » ?

Vous souhaitez investir votre épargne dans un fonds soucieux de favoriser une économie plus responsable et durable ? Le « label ISR » est fait pour vous ! Explications…


Label ISR : qu'est-ce que « l'Investissement Socialement Responsable » ?

Le label ISR (pour « Investissement Socialement Responsable ») a pour but de favoriser un investissement plus responsable et respectueux des principes de développement durable.

Plus concrètement, il vise à permettre aux épargnants d'identifier les fonds d'investissement engagés dans une démarche de conciliation de la performance économique et de l'impact social et environnemental.

Pour candidater à l'obtention du label, les fonds doivent fournir des informations précises sur la nature et la composition de leur portefeuille, mais aussi prouver leur respect d'une série de critères, notamment relatifs à la transparence de leur gestion.

A l'issue de cette sélection, le label est attribué, toutes conditions par ailleurs remplies, pour une durée de 3 ans renouvelable.

Actuellement, plus de 650 fonds d'investissement sont labellisés ISR.

Tout épargnant qui souhaite investir dans l'un d'eux est invité :

  • à faire le point sur ses motivations personnelles (contribuer à une économie plus équitable et durable, exclure de son investissement certains secteurs comme l'armement, etc.) et sur son espérance de rendement du fonds ;
  • à se rapprocher de son conseiller financier habituel, pour déterminer avec lui son profil d'épargnant et le fonds d'investissement qui lui semble le plus adapté.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

Source : Site lelabelisr.fr

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