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05/07/2022

Prix du gaz naturel : prolongation du bouclier tarifaire

Un bouclier tarifaire, mis en place pour limiter la hausse des prix du gaz naturel, devait prendre fin le 30 juin 2022. Ce dispositif est-il prolongé ?


Prix du gaz naturel : un bouclier tarifaire prolongé jusqu'au 31 décembre 2022

Face à la flambée du prix des énergies au niveau mondial, les tarifs règlementés de vente de gaz naturel ont été gelés à leur niveau (toutes taxes comprises) en vigueur au 31 octobre 2021, pour la période du 1er novembre 2021 au 30 juin 2022.

Finalement, le gouvernement vient de décider de prolonger ce dispositif jusqu'au 31 décembre 2022.

Pour rappel, à l'issue de la période de gel, il est prévu la mise en œuvre d'un dispositif de rattrapage des pertes de recettes des fournisseurs intervenues pendant cette période, qui s'ajoutera au prix facturé.

Ce rattrapage, dont la période ne peut excéder 12 mois ni aller au-delà du 30 juin 2023, est toutefois strictement encadré.

Source : Arrêté du 25 juin 2022 modifiant la date de fin de gel des tarifs réglementés de vente du gaz naturel

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05/07/2022

Pension alimentaire versée par un non-résident : (forcément) imposable en France ?

Vous bénéficiez d'une pension alimentaire versée par une personne non-résidente en France, et vous ne savez pas si vous devez la déclarer pour le calcul de votre impôt sur le revenu ? Suivez le guide…


Pension alimentaire versée par un non-résident : quel traitement fiscal ?

Pour mémoire, toute pension alimentaire est imposable (à l'impôt sur le revenu) entre les mains de celui qui la reçoit dès lors qu'elle est déductible du revenu global de celui qui la verse.

Récemment interrogé sur l'application de cette disposition dans le cas de personnes vivant en France qui touchent une pension alimentaire versée par une personne française résidant à l'étranger, le gouvernement vient d'apporter certaines précisions...

Concrètement, il a indiqué que la pension alimentaire reçue est imposable entre les mains de celui qui la reçoit en France, et doit être déclarée dans sa déclaration annuelle de revenus.

Peu importe, à ce sujet, que la personne qui réside à l'étranger ne déduise pas cette pension de son revenu imposable à l'étranger ou en France.

Source : Réponse ministérielle Latombe du 3 mai 2022, Assemblée Nationale, n° 22582

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04/07/2022

Défiscalisation : investisseur trompé, vente annulée ?

Parfois, des particuliers investissent dans l'immobilier dans le but d'obtenir un avantage fiscal… et l'opération échoue ! Mais lorsque l'échec tient au fait que l'investisseur a été trompé pour participer à l'opération immobilière, peut-il obtenir l'annulation de la vente ?


Défiscalisation : investisseur trompé = vente (parfois) annulée !

Un particulier achète des parts de propriété d'un navire, dans le but d'obtenir un avantage fiscal.

Sauf que le navire ne remplit pas les conditions requises pour bénéficier de ce dispositif de faveur, selon l'administration, qui refuse d'accéder à sa demande.

Mécontent, le particulier décide alors d'engager la responsabilité de la société qui lui a conseillé cet investissement…

Pour lui, il n'a consenti à l'investissement en question que par erreur puisqu'il a, à tort, pensé que le navire remplissait tous les critères nécessaires pour lui permettre de bénéficier de l'avantage fiscal qu'il considérait comme étant l'un des éléments déterminants de son consentement (techniquement, on parle de « qualité substantielle » du bien vendu).

« Pas ma faute », rétorque la société de conseil, qui rappelle que rien, dans cette affaire, ne prouve qu'elle avait l'intention de tromper le particulier. De fait, la vente ne peut donc pas être annulée…

« Faux », rétorque le juge : pour lui, il est essentiel de déterminer si l'éligibilité du navire au dispositif de défiscalisation en question constituait une « qualité substantielle » du bien vendu aux yeux de l'investisseur.

Si tel est le cas, le fait que le navire ne soit pas éligible au dispositif de faveur prouve bien que le consentement du particulier à investir a été donné par erreur… et peut donner lieu, le cas échéant, à l'annulation du contrat de vente.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 22 juin 2022, n° 20-11846

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01/07/2022

Impôt sur le revenu : attention au rattachement de vos enfants majeurs !

Pour bénéficier d'une réduction du montant de son impôt sur le revenu, un couple décide de rattacher ses enfants majeurs à son foyer fiscal. Mais son calcul est-il bon ?


Rattachement des enfants majeurs au foyer fiscal : si, et seulement si…

Un couple de particuliers rattache ses enfants majeurs à son foyer fiscal 3 années durant, dans le but de diminuer le montant de son impôt sur le revenu.

Pour mémoire, les enfants célibataires âgés de plus de 18 ans au 1er janvier de l'année d'imposition sont personnellement soumis à l'impôt. Sous conditions, ils peuvent toutefois échapper à ce principe d'imposition personnelle pour demander à être rattachés au foyer fiscal de leurs parents (donc à être considérés comme « à charge » sur le plan fiscal).

Ce rattachement a pour effet d'augmenter les parts de quotient familial de leurs parents, et par conséquent de minorer le montant de leur impôt sur le revenu.

Pour rappel, le quotient familial est un système qui consiste à diviser le revenu imposable du contribuable en un certain nombre de parts, nombre qui varie selon sa situation personnelle et selon ses charges de famille.

Dans cette affaire, l'administration fiscale remet en cause le rattachement au foyer fiscal des enfants majeurs et redresse les parents en conséquence : elle précise que pendant les 3 années en question, les enfants majeurs du couple ont déposé, de leur côté, des déclarations de revenus à titre séparé… Or, un enfant majeur qui effectue sa propre déclaration d'impôt ne peut plus être rattaché au foyer fiscal de ses parents.

« Une simple erreur », plaide le couple, qui explique que ses enfants majeurs ont, de bonne foi, pensé devoir effectuer leur propre déclaration de revenus, sans pour autant avoir eu l'intention de renoncer au rattachement au foyer fiscal de leurs parents.

« Peu importe », rétorque l'administration fiscale, pour qui cet argument est sans incidence…

« Et pourtant si », rétorque le juge : ici, l'erreur commise par les enfants majeurs peut, si elle a été commise de bonne foi, priver d'effet les déclarations d'impôt sur le revenu qu'ils ont remplies.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 21 juin 2022, n° 439846

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30/06/2022

Remboursement d'un trop-perçu d'IR : vos coordonnées bancaires sont-elles à jour ?

A la suite de votre déclaration d'impôt 2022 sur les revenus 2021, bonne nouvelle : vous allez percevoir le remboursement d'un trop-perçu d'impôt par l'administration fiscale. Mais vos coordonnées bancaires sont-elles à jour ?


Trop-perçu d'IR : jusqu'à quand pouvez-vous modifier vos coordonnées bancaires ?

Après avoir rempli votre déclaration d'impôt 2022 sur les revenus 2021, 3 situations sont possibles :

  • soit le montant de l'impôt qui vous a été prélevé par le biais du prélèvement à la source (PAS) correspond à celui que vous devez, auquel cas vous n'avez aucune démarche à effectuer ;
  • soit le montant de l'impôt qui vous a été prélevé est inférieur au montant que vous devez réellement, auquel cas vous devrez régulariser votre situation, via le versement d'un solde d'impôt ;
  • soit le montant de l'impôt qui vous a été prélevé est supérieur au montant réellement dû, auquel cas vous allez bénéficier d'un remboursement de trop-perçu de la part de l'administration fiscale.

Dans cette dernière situation, vous devez vous assurer que les coordonnées bancaires que vous avez transmises à l'administration fiscale sont correctes, au risque de ne pas percevoir le remboursement escompté.

Si tel n'est pas le cas, vous avez jusqu'au 1er juillet 2022 pour transmettre vos nouvelles coordonnées bancaires, par le biais de votre espace particulier sur le site Internet impots.gouv.fr.

Le remboursement du trop-perçu devrait vous parvenir soit le 21 juillet 2022, soit le 2 août 2022.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

Source : Actualité du site service-public.fr du 23 juin 2022

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28/06/2022

Coronavirus (COVID-19) et titres-restaurant : fin du plafond à 38 €

A titre exceptionnel, pour soutenir le secteur de la restauration, le plafond quotidien d'utilisation des titres-restaurant a été temporairement porté à 38 €, jusqu'au 30 juin 2022. Passé cette date, et en l'absence d'annonce gouvernementale, un retour à la normale est prévu…


Titres-restaurant : 19 € ou 38 € ?

Afin de soutenir le secteur de la restauration, le plafond d'utilisation des titres-restaurant a été fixé à 38 € maximum par jour, y compris les week-ends et jours fériés, jusqu'au 30 juin 2022.

A ce jour, il semblerait que le gouvernement n'envisage pas de prolonger la durée de ce dispositif dérogatoire. Par conséquent, au 1er juillet 2022, le plafond quotidien d'utilisation des titres-restaurant passerait, a priori, de 38 € à 19 €.

De plus, les titres-restaurant ne pourraient plus être utilisés les week-ends.

Sources :

  • Service-public.fr, actualité du 23 février 2022, « Le plafond à 38 € des titres-restaurant 2021 est maintenu jusqu'au 30 juin 2022 »
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, du 23 février 2022, n°2062

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28/06/2022

Emploi d'un salarié à domicile : une avance immédiate de crédit d'impôt ?

Depuis le 14 juin 2022, vous pouvez bénéficier d'une avance immédiate de votre crédit d'impôt relatif à l'emploi d'un salarié à domicile. Selon quelles modalités exactement ?


Focus sur le nouveau service « Avance immédiate »

Pour mémoire, si vous décidez d'employer un salarié à domicile, vous pouvez, toutes conditions remplies, bénéficier d'un crédit d'impôt, imputable sur le montant de votre impôt sur le revenu (IR), à hauteur de 50 % des dépenses que vous avez effectivement payées et dans la limite d'un plafond annuel.

Jusqu'à présent, le crédit d'impôt faisait l'objet de 2 versements : un premier acompte de 60 % en janvier, puis le solde au cours de l'été.

Depuis le 14 juin 2022, l'intégralité du crédit d'impôt peut faire l'objet d'une avance immédiate si vous faites appel à un organisme de services à la personne ou à un autoentrepreneur.

L'objectif de ce nouveau dispositif est de vous permettre de déduire, au fur et à mesure de vos paiements, le montant de votre crédit d'impôt du montant que vous devez payer à votre organisme de services à la personne.

Si vous souhaitez en bénéficier, il est nécessaire que l'organisme auquel vous faites appel ait activé son habilitation auprès de l'URSSAF pour vous inscrire à ce service d'avance immédiate.

Après vérification de votre numéro fiscal par l'administration, vous recevrez un mail vous invitant à activer votre compte en ligne sur le site Internet particulier.urssaf.fr.

Une fois ces formalités accomplies, vous pourrez bénéficier du service « Avance immédiate » de la manière suivante :

  • après que l'intervention à votre domicile a eu lieu, l'Urssaf vous envoie une notification pour vous faire part de la demande de paiement formulée par votre organisme de services ;
  • vous avez alors 48 heures pour valider cette demande de paiement, dont le montant est réduit du montant de votre crédit d'impôt.

Faute d'avoir agi dans les 48 heures, la demande de paiement sera automatiquement validée, et l'Urssaf prélèvera le montant dû sur votre compte bancaire, pour le reverser ensuite à l'organisme prestataire.

Notez que si vous employez directement des aides à domicile, ce service d'Avance immédiate est déjà disponible depuis le mois de janvier 2022, via le dispositif « Cesu avance immédiate ».

Pour plus d'informations, cliquez ici.

Source : Actualité du site service-public.fr du 15 juin 2022

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28/06/2022

Panneaux photovoltaïques : attention à la rédaction du bon de commande !

Parce qu'il estime que le bon de commande relatif à l'achat et à la pose de panneaux photovoltaïques qu'il a signé est trop vague, un particulier décide d'en demander l'annulation. A tort ou à raison ?


Bon de commande : est-il (ir)régulier ?

A la suite d'un démarchage à domicile, un particulier signe un bon de commande en vue de la fourniture et de l'installation de panneaux photovoltaïques.

Mais, peu de temps après, il décide finalement de demander l'annulation du contrat de vente. Selon lui, le bon de commande pré-imprimé qu'il a signé est irrégulier puisque le professionnel n'y a pas indiqué, avec précision, le délai dans lequel il s'engageait à l'exécuter… ce qu'il était pourtant tenu de faire !

« Faux », rétorque le professionnel, qui rappelle que le bon de commande précise que la livraison des matériaux et la pose auront lieu dans un « délai maximum de 120 jours »…

« Sans toutefois préciser le point de départ de ce délai », souligne le particulier. En outre, ce délai de 120 jours est « global » et ne lui permet pas de distinguer le délai de pose du matériel vendu du délai de réalisation des prestations administratives.

« Ce qui le rend trop vague », estime le juge : faute d'indiquer un délai permettant au particulier de déterminer précisément quand le vendeur doit exécuter ses différentes obligations, le bon de commande signé n'est pas régulier.

La vente est donc annulée…

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1re chambre civile, du 15 juin 2022, n° 21-11747

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27/06/2022

Expropriation : quel est le juste prix ?

Une commune est intéressée par une parcelle de terrain. Pour l'obtenir, elle exproprie les propriétaires. « Au mauvais prix », contestent ces derniers, puisque la commune a changé le zonage du terrain avant la vente pour faire baisser sa valeur vénale…


Expropriation : de l'importance du (bon) zonage du terrain

Une commune exproprie les propriétaires d'une parcelle de terrain qui l'intéresse pour y construire un établissement d'enseignement. Mais pas au bon prix, selon ces derniers.

Avant de les exproprier, en effet, la commune a modifié le plan local d'urbanisme (PLU) faisant passer la parcelle d'un zonage UB à un zonage UE, ce qui, mécaniquement, a fait baisser sa valeur vénale… et donc le montant de l'indemnité versée aux propriétaires expropriés !

Ce que la commune conteste : si elle a changé le zonage de la parcelle, ce n'est pas dans le but de verser une indemnité d'expropriation plus faible aux propriétaires, mais simplement pour anticiper la création du futur établissement d'enseignement.

Un argument qui ne convainc pas le juge : la commune a bel et bien agi pour réduire le montant de l'indemnité d'expropriation.

Le juste prix de la parcelle doit donc être fixé au regard de son classement initial en zone UB… et le montant de l'indemnité d'expropriation doit être revu à la hausse !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 15 juin 2022, n° 21-16988

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27/06/2022

Travaux immobiliers : professionnel un jour, professionnel toujours ?

L'acheteur d'une ancienne ferme réhabilitée en maison par le vendeur lui-même constate de nombreux désordres et décide d'engager sa responsabilité et de réclamer une indemnisation. Va-t-il obtenir satisfaction ?


Travaux immobiliers : un particulier peut être un professionnel

Un propriétaire, maçon de profession, réalise des travaux de rénovation assez importants sur une ancienne ferme qu'il souhaite habiter. Une fois les travaux terminés, il décide finalement de la vendre.

Quelque temps plus tard, le nouveau propriétaire constate de nombreuses malfaçons, notamment au niveau du sol. Il engage alors la responsabilité du vendeur au titre de la garantie légale des vices cachés afin d'obtenir une indemnisation.

Pour mémoire, la garantie légale des vices cachés protège l'acheteur contre les défauts qui, par définition, ne sont pas visibles au moment de l'achat, mais qui rendent le bien impropre à l'usage auquel il est destiné ou qui en diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acheté, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus.

« Impossible », rétorque le vendeur qui rappelle que le contrat de vente de la ferme comprend justement une clause qui l'exonère de la garantie des vices cachés. En pratique, cette clause prévoit que le vendeur ne puisse voir sa responsabilité engagée par l'acquéreur si celui-ci s'aperçoit, après la vente, de l'existence de vices cachés sur le bien.

Mais dans cette affaire, l'acheteur du bien estime que le vendeur ne peut se retrancher derrière une telle clause. Il rappelle, en effet, qu'un professionnel du bâtiment ne peut pas inclure ce type de clause dans l'acte de vente de l'un de ses biens. Or, ici, le vendeur est maçon de profession…

Ce que confirme le juge : le vendeur, qui est effectivement maçon, doit être assimilé à un « professionnel » et, à ce titre, peut voir sa responsabilité engagée au titre de la garantie légale des vices cachés.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 15 juin 2022, no 21-21143)

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27/06/2022

« Chargeur universel » : la solution européenne de demain ?

Dans un souci environnemental mais également de facilitation de la vie des consommateurs, le Parlement européen vient d'annoncer l'arrivée prochaine d'un chargeur universel au sein de l'Union européenne. Explications…


Un nouveau chargeur dès 2024

Afin de réduire les déchets électroniques et d'améliorer la qualité de vie des consommateurs, un nouveau chargeur européen verra le jour à l'automne 2024.

Ce nouveau chargeur, dit « USB Type-C », deviendra ainsi la solution de charge unique des petits appareils électroniques (téléphones mobiles, tablettes, etc.) dans l'Union européenne.

Notez, enfin, que les ordinateurs portables devront être équipés d'un port « USB Type-C » dans les 40 mois suivant l'entrée en vigueur de cette nouvelle législation.

Source : Communiqué de presse du Parlement européen du 7 juin 2022

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24/06/2022

Hausse du prix de l'essence = baisse de taxes ?

Face à la hausse du prix de l'essence, le gouvernement envisage-t-il de revoir à la baisse le montant des taxes appliquées aux carburants ? Réponse…


Hausse du prix de l'essence = maintien des taxes

Depuis un an, le prix de l'essence en France a considérablement augmenté, notamment en raison de désaccords existants entre les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur les quotas de production.

Dans ce contexte, interrogé sur une éventuelle révision à la baisse des taxes frappant le prix du carburant, le gouvernement vient de répondre par la négative.

Il rappelle que la fiscalité sur les carburants repose principalement sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), qui est assise sur les volumes de carburant consommés, et sur laquelle la hausse du cours du pétrole n'a pas d'impact.

Par conséquent, aucune mesure d'ajustement de cette taxe n'est prévue, d'autant que la flambée des prix de l'énergie a déjà donné lieu à la revalorisation du chèque énergie.

Pour mémoire, ce dispositif prévoit, sous condition de ressources, l'octroi d'une aide aux ménages les moins aisés en vue du paiement de leurs factures d'énergie.

Source : Réponse ministérielle Tamarelle-Verhaeghe, Assemblée Nationale, n° 40805

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