Le coin du dirigeant

Bandeau général
23/06/2023

Impôt sur le revenu 2023 : la suite…

À la suite de votre déclaration d'impôt 2023 sur les revenus 2022, bonne nouvelle : vous allez percevoir le remboursement d'un trop-perçu d'impôt par l'administration fiscale. Mais vos coordonnées bancaires sont-elles à jour ?

Impôt sur le revenu 2023 : vos coordonnées bancaires sont-elles à jour ?

Après avoir rempli votre déclaration d'impôt 2023 sur les revenus 2022, 3 situations sont possibles

  • soit le montant de l'impôt qui vous a été prélevé par le biais du prélèvement à la source (PAS) correspond à celui que vous devez, auquel cas vous n'avez aucune démarche à effectuer ;
  • soit le montant de l'impôt qui vous a été prélevé est inférieur au montant que vous devez réellement, auquel cas vous devrez régulariser votre situation, via le versement d'un solde d'impôt ;
  • soit le montant de l'impôt qui vous a été prélevé est supérieur au montant réellement dû, auquel cas vous allez bénéficier d'un remboursement de trop-perçu de la part de l'administration fiscale.

Dans cette dernière situation, vous devez vous assurer que les coordonnées bancaires que vous avez transmises à l'administration fiscale sont correctes, au risque de ne pas percevoir le remboursement escompté.

Si tel n'est pas le cas, vous avez jusqu'au 3 juillet 2023 inclus pour transmettre vos nouvelles coordonnées bancaires :

  • par le biais de votre espace particulier sur le site Internet impots.gouv.fr ;
  • par téléphone au 0 809 401 401, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h.

Le remboursement du trop-perçu devrait vous parvenir soit le 24 juillet 2023, soit le 2 août 2023.

Impôt sur le revenu 2023 : la suite… - © Copyright WebLex

En savoir plus...
22/06/2023

Contrôle technique des motos : ça s'accélère ?

Verra ou verra pas le jour ? La question de la mise en place d'un contrôle technique pour les motos vient une nouvelle fois de faire la une de l'actualité… et voit encore s'affronter les opposants et les partisans d'un tel contrôle. Qui va gagner cette fois ?

Contrôle technique des motos : applicable dès l'été 2023 ?

La mise en œuvre du contrôle technique des motos est un serpent de mer.

Alors même que la réglementation européenne impose sa mise en place depuis le 1er janvier 2022, il n'est toujours pas effectif en France, le Gouvernement s'y refusant.

Un refus que contestent des associations, favorables à la mise en œuvre de ce contrôle.

Ces débats ont déjà donné lieu à une décision du juge, qui avait demandé au Gouvernement de mettre en place rapidement cette obligation et donc, de se conformer à la réglementation européenne. Une injonction demeurée vaine…

Et qui a amené les associations à faire appel au juge une nouvelle fois : là encore, elles ont obtenu gain de cause.

Cette fois, le juge donne 2 mois au Gouvernement à compter de la notification de la décision pour mettre en place le contrôle technique des motos.

Affaire (encore) à suivre…

Contrôle technique des motos : ça s'accélère ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
14/06/2023

Donation, présent d'usage : quelle différence ?

À la suite du décès de leur mère, un frère et une sœur sont en désaccord. Le motif : certaines sommes d'argent que la mère aurait versé au frère avant son décès. Une donation, pour la sœur, qui estime que cet argent doit être rapporté à la succession. Un présent d'usage, pour le frère, qui entend bien garder les « cadeaux » de sa mère. Qui a raison ?

Donation, présent d'usage : une distinction impérative !

Suite au décès de leur mère, une sœur demande à son frère de rapporter à la succession la somme de 23 697 € correspondant à des donations qu'il aurait reçue du vivant de leur mère.

Une demande que conteste le frère, notamment concernant deux retraits bancaires, d'une valeur respective de 2 200 € et 1 300 €. Pour lui, ces deux sommes ne sont pas des « donations », mais des « présents d'usage ».

Pour mémoire, les présents d'usage se définissent comme étant « les cadeaux faits à l'occasion de certains évènements, conformément à un usage, et n'excédant pas une certaine valeur » (anniversaire, mariage, etc.).

La distinction entre une donation et un présent d'usage est importante car contrairement aux donations, les présents d'usage n'ont pas à être rapportés à la succession... et ne sont donc pas soumis aux droits de succession.

Dans cette affaire, le frère soutient que les 2 retraits bancaires sont bien des présents d'usage, car compatibles avec les capacités financières de sa mère. En outre, il indique qu'à l'époque, il vivait avec elle et avait la charge de son entretien quotidien…

Sauf qu'il ne précise ni la nature des évènements à l'occasion desquels sa mère lui aurait fait de tels cadeaux, ni l'usage justifiant d'une telle gratification, constate le juge.

L'affaire devra donc être rejugée pour éclaircir ces points…

Donation, présent d'usage : quelle différence ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/06/2023

Rejet d'une déclaration de succession : que peut (ou ne peut pas) faire l'administration fiscale ?

Après une mise en demeure de l'administration fiscale, des héritiers envoient la déclaration de succession demandée. Mais parce qu'elle a été rejetée et donc non enregistrée dans les temps, l'administration traite ce dossier comme si la déclaration n'avait pas été envoyée dans les délais…et redresse les héritiers ! Qu'en pense le juge ?

Rejet d'une déclaration de succession : après l'heure, ce n'est plus l'heure ?

Une femme décède et laisse 4 enfants qui doivent déposer une déclaration de succession. Ce document permet d'établir la composition du patrimoine de la défunte en indiquant ses actifs et son passif. Avec ces éléments, l'administration fiscale peut chiffrer le montant des droits de succession à payer.

Ce formulaire doit, en principe, être communiqué à l'administration dans les 6 mois à compter de la date du décès. Or ici, les héritiers ont pris du retard. L'administration fiscale leur envoie donc une mise en demeure.

Relance prise en compte par les enfants qui déposent la déclaration de succession dans les temps…avant de recevoir un avis de mise en recouvrement, l'administration fiscale ayant pris la décision de les taxer d'office !

« À tort ! », selon les héritiers qui rappellent que la taxation d'office, procédure mise en œuvre à l'encontre d'une personne n'ayant pas, ou pas correctement, fait sa déclaration, n'est pas applicable.

Pourquoi ? Parce que la déclaration de succession réclamée a été déposée dans le délai de 90 jours prévu par la loi suivant la mise en demeure. Une régularisation qui empêche l'administration d'avoir recours à la procédure de taxation d'office.

Sauf que, selon l'administration, la déclaration de succession était irrégulière : au lieu de payer les sommes réclamées, les héritiers ont uniquement versé un acompte symbolique, sans avoir, au préalable, fait une demande d'étalement… Ce qui a provoqué le rejet et donc, le non-enregistrement de la déclaration dans les délais, et autorise l'administration à mettre en œuvre la procédure de taxation d'office.

« Non ! », tranche le juge en faveur des héritiers : peu importe le rejet et le délai d'enregistrement de l'administration, la déclaration de succession a bien été déposée dans les délais prévus. Par conséquent, la taxation d'office ne peut pas être appliquée.

Rejet d'une déclaration de succession : que peut (ou ne peut pas) faire l'administration fiscale ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/06/2023

Réduction d'impôt au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise : c'est fini !

Comme chaque année, la loi de finances pour 2023 est venue procéder à la suppression de certains avantages fiscaux jugés « inefficients ». Parmi eux, la réduction d'impôt sur le revenu accordée au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise…

Toutes conditions remplies, les particuliers fiscalement domiciliés en France qui apportaient une aide bénévole à certaines personnes inscrites comme demandeurs d'emploi, titulaires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), créant ou reprenant une entreprise industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, pouvaient bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu.

Le montant de cet avantage fiscal était fixé à 1000 € par personne accompagnée. Le cas échéant, ce montant pouvait être majoré de 400 € lorsque la personne aidée était une « personne handicapée » au sens de la règlementation.

Cet avantage fiscal a été supprimé par la loi de finances pour 2023. Il n'est donc plus possible d'en bénéficier !

Réduction d'impôt au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise : c'est fini ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
09/06/2023

Piscines non déclarées : la chasse à la fraude est ouverte !

Dans le cadre du projet « Foncier innovant », l'administration fiscale a lancé, en 2021, une expérimentation dans quelques départements pour détecter les piscines non déclarées. Parce que les résultats sont très satisfaisants, notamment en termes de recettes pour les communes, ce dispositif vient d'être généralisé sur l'ensemble du territoire métropolitain…

Une expérimentation généralisée sur tout le territoire métropolitain !

Dans le cadre du projet « Foncier innovant », l'administration fiscale a lancé une expérimentation en 2021.

L'objectif : lutter contre la fraude et rétablir une juste imposition des biens.

Pour cela, elle a exploité les prises de vue aériennes réalisées par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) pour détecter les constructions et aménagements non déclarés… Ce qui, concrètement, lui a permis d'extraire des images prises par l'IGN, consultables par tous sur le site internet https://www.geoportail.gouv.fr/, le contour des piscines et des immeubles bâtis.

Ensuite, un traitement informatique s'est chargé de vérifier si les éléments détectés étaient correctement imposés aux impôts locaux, en croisant ces données avec les déclarations des propriétaires effectuées auprès des services de l'urbanisme et des services fiscaux.

Enfin, chaque anomalie a été vérifiée par un agent vérificateur avant toute opération de relance et de taxation du propriétaire.

Pour s'assurer du bon fonctionnement du dispositif, l'expérimentation portant sur la détection des piscines non imposées a été menée dans 9 départements :

  • Alpes-Maritimes ;
  • Var ;
  • Bouches-du-Rhône ;
  • Ardèche ;
  • Rhône ;
  • Haute-Savoie ;
  • Morbihan ;
  • Maine-et-Loire ;
  • Vendée.

Les résultats de ce test grandeur nature ont été publiés… et sont très satisfaisants ! Plus de 20 000 piscines ont été taxées pour l'année 2022 ce qui, pour les autorités, a représenté un gain supplémentaire de près de 10 M€.

C'est pourquoi, depuis la fin du mois de mai 2023, cette « expérimentation » est généralisée sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Des courriers ou des courriels sont en cours d'acheminement vers les 120 000 propriétaires de piscines détectées sur l'ensemble des départements, afin de leur demander de régulariser leur situation.

À réception, les propriétaires disposent d'un délai de 30 jours pour déclarer leur piscine en ligne, via le service « Biens immobiliers » disponible dans leur espace « Particulier » sur le site internet des impôts.

Pour les aider dans cette démarche, la piscine détectée porte une pastille électronique indiquant « déclaration foncière attendue ». De même, une vidéo de présentation de la démarche à réaliser est disponible.

Si vous êtes concerné, mais que vous n'avez pas d'accès internet, vous pouvez effectuer cette régularisation, par courrier, en renvoyant à votre service des impôts le formulaire no 6650-H1.

Piscines non déclarées : la chasse à la fraude est ouverte ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
06/06/2023

Loc'Avantages : location sociale contre réduction fiscale

Remplaçant le dispositif « Louer abordable » ou « Cosse », « Loc'Avantages » permet aux propriétaires qui acceptent de louer un bien immobilier, en tant que résidence principale, à un prix inférieur au prix du marché, de bénéficier d'une réduction d'impôt. Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de cet avantage fiscal ? Réponses.

Loc'Avantages : un partenariat avec l'Anah

Pour bénéficier du dispositif « Loc'Avantages » et donc, d'une réduction d'impôt sur le revenu, le propriétaire d'un bien immobilier doit remplir plusieurs conditions. Ainsi, il doit louer :

  • à un loyer dont le montant est inférieur au prix du marché local ;
  • un logement qui sera occupé à titre de résidence principale ;
  • à un locataire dont les ressources ne dépassent pas un plafond fixé par l'État ;
  • un bien non meublé ;
  • pour une durée de 6 ans minimum ;
  • à toute personne autre qu'un membre de sa famille ;
  • un logement classé A, B, C ou D par le diagnostic de performance énergétique (DPE).

Notez qu'une convention avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah) doit également être signée.

Concrètement, le montant de la réduction d'impôt varie selon le mode de location et l'écart entre le loyer et le prix du marché.

Si vous louez sans intermédiation locative, la réduction sera calculée en appliquant un taux de :

  • 15 %, à condition que le loyer se situe 15 % en dessous des prix du marché ;
  • 35 %, à condition que le loyer se situe 30 % en dessous des prix du marché.

Si vous louez avec intermédiation locative, la réduction sera calculée en appliquant un taux de :

  • 20 %, à condition que le loyer se situe 15 % en dessous des prix du marché ;
  • 40 %, à condition que le loyer se situe 30 % en dessous des prix du marché ;
  • 65 %, à condition que le loyer se situe 45 % en dessous des prix du marché.

Dans les hypothèses de location avec intermédiation locative, lorsque le loyer pratiqué est situé à 30 % ou 45 % en dessous des prix du marché, une prime pouvant aller jusqu'à 3 000 € peut également être perçue.

Le propriétaire peut ainsi toucher :

  • 1 000 € en cas de recours à la location / sous location ;
  • 2 000 € en cas de recours à un mandat de gestion ;
  • 1 000 € de majoration si la surface du logement est inférieure ou égale à 40 m².

Notez que ces conditions de prix de marché s'accompagnent de conditions de ressources du locataire : plus le loyer est bas et plus le plafond de ressources appliqué au locataire le sera également.

Retenez enfin que la démarche auprès de l'Anah doit être effectuée dans un délai de 2 mois à compter de la prise d'effet du bail.

Loc'Avantages : location sociale contre réduction fiscale - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/06/2023

Revenus fonciers : travaux effectués sur plusieurs années = reconstruction ?

Après avoir réalisé des travaux dans un immeuble donné en location, une SCI déduit les sommes correspondantes de ses revenus fonciers. Une erreur, selon l'administration fiscale, qui constate que ces travaux, qui se sont étendus sur près de 4 années, s'apparentent à une opération de reconstruction. Une qualification qui, selon elle, empêche toute déduction. Qu'en pense le juge ?

Revenus fonciers et travaux de reconstruction : prouvez-le !

Une société civile immobilière (SCI) achète un immeuble dans lequel elle fait réaliser des travaux en vue de le donner en location.

2 ans plus tard, elle effectue de nouveaux travaux (réfection de l'installation électrique, du chauffage, des menuiseries, des peintures, de l'isolation et des sols), qu'elle va venir déduire de son revenu foncier.

Ce que conteste l'administration fiscale, qui considère que les travaux en question sont, en réalité, indissociables des travaux de gros œuvre, réalisés 2 ans plus tôt…

Pour elle, les travaux entrepris par la SCI sur plusieurs années sont non seulement « importants », mais ont aussi, pour partie, affectés le gros œuvre du bâtiment.

Cet ensemble de travaux peut donc être assimilé à une opération de reconstruction… empêchant ainsi toute déduction des revenus fonciers.

Mais le juge n'est pas de cet avis ! Il estime que pour appuyer ses dires, l'administration fiscale n'a pas recherché si :

  • les premiers travaux pouvaient eux-mêmes être qualifiés de travaux de reconstruction ;
  • les travaux les plus récents étaient indissociables des premiers travaux réalisés.

L'affaire devra donc être rejugée…

Revenus fonciers : travaux effectués sur plusieurs années = reconstruction ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/06/2023

Vente de parts sociales et avantage fiscal : quand un boucher fait les choses à moitié…

Un boucher, qui exerce son activité au sein d'une société, vend une partie des parts qu'il détient dans cette structure à une tierce entreprise. Il demande ensuite à bénéficier d'une exonération d'impôt sur le gain réalisé à cette occasion… Ce que lui refuse l'administration fiscale, pour qui la vente d'une partie seulement des parts sociales est insuffisante... À tort ou à raison ?

Un avantage fiscal qui ne profite qu'aux personnes qui cèdent leur activité…

Le gain réalisé à l'occasion de la vente d'un fonds de commerce ou d'une branche complète d'activité peut, sous réserve du respect de toutes les conditions requises, échapper à la taxation, dès lors que la valeur des éléments cédés n'excède pas un certain seuil.

Dans une récente affaire, un boucher, qui exerce son activité au sein d'une société, décide de vendre 119 des 240 parts qu'il détient dans cette structure et demande à bénéficier de l'exonération d'impôt sur le gain réalisé.

Une demande rejetée par l'administration fiscale, pour une raison toute simple : le professionnel n'a ici vendu qu'une partie de ses parts sociales (119 sur 240) …

Il ne s'agit donc ni d'une vente de fonds de commerce ni d'une vente de branche complète d'activité.

Ce que confirme le juge ! Parce que les conditions requises pour bénéficier de ce dispositif d'exonération ne sont pas réunies, le boucher ne peut pas bénéficier de l'avantage fiscal réclamé.

Vente de parts sociales et avantage fiscal : quand un boucher fait les choses à moitié… - © Copyright WebLex

En savoir plus...
05/06/2023

Lotissement : qui paye le raccordement au réseau électrique ?

Comment est répartie la charge financière du raccordement au réseau électrique d'un lotissement entre le promoteur, les acquéreurs, la commune, le gestionnaire du réseau électrique, etc. ? Réponse du Gouvernement.

Lotissement et raccordement au réseau électrique : un rappel utile !

De nombreux acteurs interviennent dans le cadre d'un projet de construction de lotissement : le promoteur, la commune, les acquéreurs des lots, etc.

Au vu de la pluralité des acteurs et en raison des particularités propres au lotissement, un sénateur se demande qui doit assumer la charge financière du raccordement au réseau électrique des maisons composant le lotissement et si cette charge peut être répartie sur plusieurs personnes.

Interrogé, le Gouvernement rappelle que dans le cadre d'un lotissement, le raccordement au réseau électrique est à la charge du lotisseur jusqu'à la limite de propriété de chaque lot.

Il revient ensuite aux propriétaires des lots de solliciter le raccordement de leur parcelle au réseau électrique.

Lotissement : qui paye le raccordement au réseau électrique ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
02/06/2023

Fin des tarifs réglementés du gaz au 30 juin 2023 : comment faire la bascule ?

Clap de fin le 30 juin 2023 pour les tarifs réglementés de vente de gaz (TRVg). Les consommateurs encore concernés seront donc orientés vers une offre de marché « classique ». Cette transition inquiète une députée, qui interroge le Gouvernement sur le dispositif d'orientation et de protection des ménages mis en place.

Nouveau contrat ou « offre de bascule », au choix !

Pour rappel, en France, coexistent 2 types d'offres pour le gaz :

  • les offres avec tarifs réglementés de vente de gaz (TRVg), fixés par les pouvoirs publics et pouvant évoluer chaque mois ;
  • les offres de marché.

La fin programmée des TRVg s'est faite progressivement. Si depuis 2019, les nouveaux contrats sont obligatoirement conclus avec des tarifs résultant du marché, 25 % des consommateurs sont toujours couverts par un contrat TRVg antérieur à 2019…

À partir du 30 juin 2023, ces contrats avec tarifs réglementés seront tous remplacés par des contrats avec tarifs de marché.

Ce qui conduit une députée à s'interroger sur les mesures prises pour bien informer et orienter les ménages dans leurs démarches, et sur les éventuelles conséquences financières en cette période d'inflation.

Le Gouvernement indique avoir envoyé un courrier explicatif aux 25 % de consommateurs encore concernés par le TRVg et rappelle que 2 situations sont possibles.

Signer un nouveau contrat avant le 1er juillet 2023

Le consommateur peut se rapprocher de son actuel fournisseur ou d'un concurrent, avant le 1er juillet 2023, pour signer un nouveau contrat qui résiliera automatiquement l'ancien.

Cette démarche est gratuite et n'entraîne pas de changement de compteur ni de coupure de gaz.

Notez d'ailleurs qu'un QR code est mentionné sur le courrier explicatif du Gouvernement. Il renvoie sur un comparateur d'offres du Médiateur National de l'Énergie et sur une liste des fournisseurs proposant des offres dans votre commune.

Ne pas faire de démarche

Le consommateur peut également choisir de ne rien faire. Le changement sera alors automatique : son fournisseur appliquera une « offre de bascule », validée au préalable par la Commission de Régulation de l'Énergie. 

Notez bien que, quel que soit la solution retenue, vous bénéficierez toujours du bouclier tarifaire qui protège actuellement les ménages de la hausse des prix du marché de l'énergie.

Fin des tarifs réglementés du gaz au 30 juin 2023 : comment faire la bascule ? - © Copyright WebLex

En savoir plus...
01/06/2023

Fusion de la carte vitale et de la carte d'identité : attention aux données sensibles !

Dans le cadre de son plan de lutte contre les fraudes, le Gouvernement a lancé une mission commune pour travailler sur la fusion de la carte nationale d'identité et de la carte vitale. Ce projet touchant des données personnelles très sensibles, la CNIL a d'ores et déjà soulevé certains points de vigilance. Lesquels ?

Protection des données et accès restreint au secteur médical : les points de vigilance de la CNIL

Si le Gouvernement a écarté la solution de la carte biométrique qui faisait l'objet de réticences de la part de la CNIL, le projet de fusion entre la carte nationale d'identité (CNI) et la carte vitale soulève également des questions en matière de protection des données personnelles.

Tout d'abord, la CNIL appelle à évaluer la fraude sociale, à l'origine du projet de fusion, afin d'apporter des solutions proportionnées et de s'assurer que l'utilisation de la CNI au lieu de la carte vitale participe bien à diminuer ce phénomène.

Elle rappelle ensuite que le numéro de sécurité sociale (NIR) est une donnée unique, propre à chacun et particulièrement sensible. La CNIL donc a formulé plusieurs recommandations : 

  • inscrire le NIR dans un compartiment cloisonné au sein de la puce électronique des nouvelles « cartes d'identité électroniques » et ne le rendre lisible que par le secteur médical et médico-social ;
  • adopter des mesures de sécurité afin de garantir que le NIR ne soit pas communiqué à d'autres acteurs ;
  • appliquer le secret professionnel à toute personne accédant au NIR (par exemple lors de la création de sa carte) ;
  • prévoir la possibilité pour l'assuré de s'opposer à l'inscription de son NIR sur son titre d'identité ;
  • maintenir des alternatives à l'utilisation de la CNI ;
  • laisser la possibilité aux assurés de confier leur carte vitale à un tiers (par exemple pour permettre à leur famille d'aller chercher leurs médicaments).

Carte vitale et carte d'identité : une pour toutes et toutes pour un ! - © Copyright WebLex

En savoir plus...
 << < 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 > >>