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26/01/2023

Dispositif Pinel : une baisse de taux, mais pas pour tous !

Dès 2023, les taux de la réduction d'impôt sur le revenu dite « Pinel » vont progressivement baisser, sauf pour certains investissements, par exemple ceux qui respectent un niveau de qualité supérieur à la réglementation. Des précisions viennent justement d'être apportées à ce sujet pour les logements acquis ou construits en outre-mer…


Dispositif Pinel : c'est quoi un niveau de qualité supérieur à la réglementation ?

Jusqu'au 31 décembre 2024 (pour le moment), les personnes qui achètent ou qui font construire certains logements peuvent opter pour la réduction d'impôt sur le revenu dite « Pinel », sous réserve du respect de toutes les conditions requises.

Cet avantage fiscal repose sur un engagement de louer le logement en question à un locataire qui en fera sa résidence principale.

La durée de cet engagement est en principe fixée à 6 ou 9 ans. Toutefois, il est possible de le prolonger pour une durée de 3 ans renouvelable une fois (si l'engagement initial est de 6 ans) ou de 3 ans non renouvelable (si l'engagement initial est de 9 ans), ce qui porte la durée maximale possible à 12 ans.

La réduction d'impôt se calcule en appliquant au montant l'investissement réalisé, retenu dans la limite de 300 000 €, un taux qui varie en fonction de la durée de l'engagement de location et du lieu de réalisation de l'investissement (France métropolitaine ou outre-mer).

Depuis 2021, une baisse progressive de ces taux est prévue. À titre d'exemple, pour une durée d'engagement de 6 ans, le taux de la réduction d'impôt est fixé à :

  • 12 % (23 % en outre-mer) pour les investissements réalisés en 2022 ;
  • 10,5 % (21,5 % en outre-mer) pour les investissements réalisés en 2023 ;
  • 9 % (20 % en outre-mer) pour les investissements réalisés en 2024.

Toutefois, certains investissements ne sont pas concernés par cette baisse progressive, notamment ceux qui respectent un niveau de qualité supérieur à la réglementation.

En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna, les logements qui respectent un niveau de qualité supérieur à la réglementation sont ceux qui :

  • sont situés dans un bâtiment d'habitation collectif qui atteint un niveau de performance énergétique et environnementale supérieur à la réglementation en vigueur (variable selon la collectivité concernée), consultable ici ;
  • et qui présentent les caractéristiques d'usage et de confort suivantes :
  • ○ surface minimale : 28 m² pour un T1, 45 m² pour un T2, 62 m² pour un T3, 79 m² pour un T4 et 96 m² pour un T5 ;
  • ○ existence d'espaces extérieurs privatifs ou à jouissance privative d'une surface minimale : 3 m² pour un T1, 3 m² pour un T2, 5 m² pour un T3, 7 m² pour un T4 et 9 m² pour un T5 ;
  • ○ existence d'une ouverture sur l'extérieur de type fenêtre ou porte-fenêtre sur au moins deux façades d'orientations différentes pour les T3 et plus.

Source : Décret n° 2022-1691 du 28 décembre 2022 relatif au niveau de qualité des logements résultant de l'application outre-mer de l'article 168 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021

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25/01/2023

2023 : vers une refonte du bonus écologique, de la prime à la conversion et de la prime au rétrofit

Pour encourager le « verdissement » du parc automobile français, le Gouvernement vient refondre certaines aides financières. Au programme : bonus écologique, prime à la conversion et prime au rétrofit électrique. Revue de détails.


Le point sur le bonus écologique

Le bonus écologique pour les voitures neuves est attribué à tout particulier majeur justifiant d'un domicile en France, ou à toute entreprise justifiant d'un établissement en France, qui achète ou prend en location dans le cadre d'un contrat d'une durée supérieure ou égale à 2 ans, un véhicule :

  • qui appartient à la catégorie :
  • ○ des voitures particulières ou à une catégorie de véhicules faisant l'objet d'une mesure des émissions de CO2 ;
  • ○ des véhicules catégorisés M2, bénéficiant d'une dérogation de poids, et ayant un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes ;
  • qui n'a pas fait l'objet précédemment d'une 1re immatriculation en France ou à l'étranger ;
  • qui est immatriculé en France dans une série définitive ;
  • qui n'est pas cédé par le bénéficiaire dans l'année qui suit sa 1ère immatriculation, ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km ;
  • qui utilise l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des 2 comme source exclusive d'énergie ;
  • dont le coût d'achat est inférieur ou égal à 47 000 € TTC, incluant le prix d'achat ou de location de la batterie, le cas échéant ;
  • dont la masse en ordre de marche (donc son poids) est inférieur à 2 400 kg.

Le montant du bonus écologique est fixé à 27 % du coût d'achat TTC, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 5 000 € pour les particuliers ou de 3 000 € pour les entreprises.

Notez que le montant de ce bonus est majoré de 2 000 € pour les véhicules achetés ou loués par une personne dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 €. Il est également majoré de 1 000 € lorsque le véhicule est acquis ou loué par un particulier domicilié en outre-mer et qu'il y circule dans les 6 mois suivant son acquisition.

Il existe de nombreux autres « bonus écologiques », dont le montant varie selon la nature des véhicules concernés :

La demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les 6 mois qui suivent la date de facturation du véhicule ou celle du versement du 1er loyer. Elle doit être accompagnée d'un certain nombre d'informations concernant l'identité du demandeur, le véhicule acquis ou loué, etc.


Le point sur la prime à la conversion

La prime à la conversion pour l'achat d'une voiture peu polluante est attribuée à tout particulier majeur justifiant d'un domicile en France, dont le revenu fiscal de référence par part (RFR) est inférieur ou égal à 22 983 €, ou à toute entreprise justifiant d'un établissement en France, qui achète ou prend en location dans le cadre d'un contrat d'une durée supérieure ou égale à 2 ans, un véhicule :

  • qui appartient à la catégorie :
  • ○ des voitures particulières ou à une catégorie de véhicules faisant l'objet d'une mesure des émissions de CO2 ;
  • ○ des véhicules catégorisés M2, bénéficiant d'une dérogation de poids, et ayant un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes ;
  • qui est immatriculé en France dans une série définitive ;
  • qui n'est pas cédé par le bénéficiaire dans l'année qui suit son acquisition, ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km ;
  • qui n'est pas considéré comme un véhicule endommagé ;
  • dont le coût d'achat est inférieur ou égal à 47 000 € TTC, incluant le prix d'achat ou de location de la batterie, le cas échéant ;
  • sa masse en ordre de marche (donc son poids) est inférieur à 2 400 kg.

Cette aide n'est attribuée que si l'achat ou la location d'un véhicule éligible s'accompagne du retrait de la circulation, à des fins de destruction d'un véhicule qui respectent un certain nombre de conditions limitativement énumérées.

Pour les véhicules qui utilisent l'électricité, l'hydrogène, ou une combinaison des 2 comme source exclusive d'énergie, le montant de la prime à la conversion est fixé à :

  • 80 % du coût d'achat, dans la limite de 6 000 € si le véhicule est acheté ou loué :
  • ○ par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 14 089 € et dont la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieure à 30 km, ou qui effectue plus de 12 000 km par an avec son véhicule personnel dans le cadre de son activité professionnelle ;
  • ○ par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 6 358 € ;
  • 2 500 € dans les autres cas.

Des montants différents s'appliquent, pour les véhicules dont les émissions de CO2 sont, selon les situations :

  • inférieures ou égales à 122 g/km (ou à 94 g/km) si le véhicule n'a pas fait l'objet précédemment d'une 1re immatriculation en France ou à l'étranger (ou s'il a fait l'objet d'une 1re immatriculation depuis moins de 6 mis) ;
  • inférieures ou égales à 132 g/km ( ou à 104 g/km), si le véhicule utilise l'essence, le gaz naturel, le GPL, l'éthanol, ou le superéthanol comme source partielle ou exclusive d'énergie et dont la date de 1re immatriculation est postérieure au 1er janvier 2011.

Dans ces hypothèses, le montant de la prime est fixé à :

  • 80 % du coût d'achat, dans la limite de 4 000 €, si le véhicule est acheté ou loué :
  • ○ par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 14 089 € et dont la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieure à 30 km, ou qui effectue plus de 12 000 km par an avec son véhicule personnel dans le cadre de son activité professionnelle ;
  • ○ par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 6 358 € ;
  • 1 500 €, dans la limite du coût d'achat du véhicule, s'il est acquis ou loué par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 14 089 €.

Le montant de la prime à la conversion est majoré de 1 000 € lorsque le bénéficiaire de l'aide est un particulier dont le lieu de travail ou le domicile est situé dans une zone à faibles émissions mobilité, ou une entreprise disposant d'un établissement dans une telle zone. En cas de cumul avec une aide ayant le même objet versé par une collectivité territoriale, le montant de la majoration est augmenté du montant de l'aide dans la limite de 2 000 €.

Il existe de nombreuses autres « primes à la conversion », dont le montant varie selon la nature des véhicules concernés :

La demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les 6 mois qui suivent la date de facturation du véhicule ou celle du versement du 1er loyer. Elle doit être accompagnée d'un certain nombre d'informations concernant l'identité du demandeur, le véhicule acquis ou loué, etc.


Le point sur la prime au rétrofit

Cette prime au rétrofit est attribuée à tout particulier majeur justifiant d'un domicile en France, dont le revenu fiscal de référence par part (RFR) est inférieur ou égal à 22 983 €, ou à toute entreprise justifiant d'un établissement en France qui est propriétaire d'un véhicule automobile terrestre à moteur :

  • qui appartient à la catégorie :
  • ○ des voitures particulières ou à une catégorie de véhicules faisant l'objet d'une mesure des émissions de CO2 ;
  • ○ des véhicules catégorisés M2, bénéficiant d'une dérogation de poids, et ayant un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes ;
  • qui a fait l'objet d'une transformation de véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible ;
  • qui n'est pas cédé par le bénéficiaire dans l'année suivant sa transformation, ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km.

Le montant de cette prime est fixé à :

  • 80 % du coût de la transformation, dans la limite de 6 000 € si le véhicule est acquis ou loué :
  • ○ par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 14 089 € et dont la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieure à 30 km, ou qui effectue plus de 12 000 km par an avec son véhicule personnel dans le cadre de son activité professionnelle ;
  • ○ par un particulier dont le RFR est inférieur ou égal à 6 358 € ;
  • 2 500 € dans les autres cas.

Le montant de la prime au rétrofit est majoré de 1 000 € lorsque le bénéficiaire de l'aide est un particulier dont le lieu de travail ou le domicile est situé dans une zone à faibles émissions mobilité, ou une entreprise disposant d'un établissement dans une telle zone. En cas de cumul avec une aide ayant le même objet versé par une collectivité territoriale, le montant de la majoration est augmenté du montant de l'aide dans la limite de 2 000 €.

Il existe de nombreuses autres « primes au rétrofit », dont le montant varie selon la nature des véhicules concernés :

La demande d'aide doit être formulée au plus tard dans les 6 mois qui suivent la facturation de l'installation du dispositif de conversion électrique. Elle doit être accompagnée d'un certain nombre d'informations concernant l'identité du demandeur, le véhicule acquis ou loué, etc.

Source :

  • Décret n° 2022-1761 du 30 décembre 2022 relatif aux aides à l'acquisition ou à la location de véhicules peu polluants
  • Arrêté du 4 décembre 2022 modifiant l'arrêté du 29 décembre 2017 relatif aux modalités de gestion des aides à l'acquisition et à la location des véhicules peu polluants

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24/01/2023

Exonération sociale des aides versées par l'employeur : une nouvelle revalorisation

Comme chaque année, certains montants versés par l'employeur et soumis à exonération sociale sont revalorisés. Focus sur l'aide destinée à financer le service à la personne et la garde d'enfants hors du domicile…


Une aide destinée à financer le service à la personne davantage exonérée…

L'employeur ou le CSE (comité social et économique) peuvent contribuer au financement des activités de service à la personne et de garde d'enfant de certains de leurs salariés, selon certaines conditions, soit via l'attribution de chèques emplois services universels préfinancés (CESU), soit via un versement direct.

Cette aide, facultative, est exonérée de cotisations sociales :

  • pour un montant fixé, depuis le 1er janvier 2023, à 2 301 € par an et par salarié ;
  • et, bien évidemment, dans la limite des coûts supportés par le salarié.

Notez qu'il ne s'agit là que d'une annonce et que des précisions complémentaires sont attendues. À suivre…

Source : Les aides finançant des activités de services à la personne et de garde d'enfant – URSSAF

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23/01/2023

Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu : du nouveau pour les couples ?

Dans le cadre de la lutte contre les violences économiques, est-il possible de modifier la dynamique du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, notamment pour les couples ? En clair, peut-on appliquer par défaut un taux individualisé de prélèvement à la source à chaque membre du couple, tout en leur laissant la possibilité d'opter pour un taux global s'ils le souhaitent ? Réponse…


Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu : taux individualisé ou taux global ?

Le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, en vigueur depuis le 1er janvier 2019, permet de supprimer le décalage d'un an existant entre la perception du revenu et le paiement de l'impôt correspondant.

Pour autant, sa mise en place n'est pas venue remettre en cause les règles de calcul de l'impôt. Rappelons, en effet, que l'impôt sur le revenu est fondé sur la notion de « foyer fiscal ». Il est donc calculé en fonction des capacités contributives de chaque foyer.

Dans ce cadre, le prélèvement à la source est effectué par le collecteur de l'impôt (par exemple l'employeur pour les salariés), pour le compte de l'administration fiscale, et sur la base d'un taux calculé directement par elle.

Par principe, l'administration applique à chaque foyer fiscal un taux dit de « droit commun » ou taux « global », tenant compte de l'ensemble des revenus et des charges du foyer.

Toutefois, il est toujours possible de demander l'application d'un taux individualisé de prélèvement. Cette situation se rencontre fréquemment lorsque dans un couple, il existe des différences de revenus importantes.

Interrogé sur la possibilité d'inverser cette dynamique, c'est-à-dire d'appliquer par défaut un taux individualisé et de laisser la possibilité aux couples qui le souhaitent de demander la mise en place d'un taux global, le Gouvernement répond par la négative !

Source : Réponse ministérielle Rixain du 17 janvier 2023, Assemblée nationale, no 13 : « Individualisation du taux de prélèvement à la source »

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20/01/2023

Paiement en ligne : les bonnes pratiques pour éviter les mauvaises surprises

Effectuer un paiement en ligne est devenu un geste courant, voire dans certains cas, quasi nécessaire, mais qui, parfois, peut aboutir à un piratage de comptes bancaires. Même si la sécurité absolue n'existe pas, de bonnes pratiques permettent de limiter fortement le risque de fraude et de mauvaises surprises. Lesquelles ?


Paiements en ligne : multiplier les sécurités

La sécurité des paiements en ligne passe par l'accumulation d'étapes de vérification et de bons réflexes à adopter.

  • Sécuriser votre paiement

Les établissements bancaires proposent des solutions de paiement avec une identification du propriétaire renforcée, allant au-delà de la simple saisie des numéros présents sur votre carte. Il s'agit, notamment :

  • des systèmes de double identification : après avoir rentré ses coordonnées bancaires, l'utilisateur doit, en plus, se connecter sur l'application de sa banque pour valider sa transaction ou renseigner un code envoyé par SMS sur son téléphone portable ;
  • des cartes bancaires virtuelles : l'utilisateur génère une carte bancaire virtuelle qui a toutes les caractéristiques d'une carte classique, à ceci près qu'elle n'est valable que pour un unique paiement. Chaque transaction fait l'objet d'une nouvelle e-carte avec des nouveaux chiffres, une nouvelle date de validité et un nouveau cryptogramme.

Afin de protéger vos données bancaires, ne prenez pas l'habitude d'enregistrer vos coordonnées, comme cela est généralement proposé par les sites marchands pour vous faire gagner du temps.

Si cette pratique, déconseillée par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), peut vous faire gagner quelques secondes de saisie de données, elle peut également, en cas de piratage, vous faire perdre quelques heures de tranquillité...

  • Sécuriser vos achats

Limitez les risques de piratage en vous méfiant des sites inconnus. Avant d'effectuer un paiement sur un nouveau site, vérifiez les commentaires d'utilisateurs sur d'autres sites pour contrôler son sérieux. Redoublez de vigilance lorsque les offres proposées sur le site sont beaucoup trop intéressantes.

Évitez les pages non sécurisées, c'est-à-dire celles dont l'adresse commence par « http » et non « https ». Ce « s », ainsi que le cadenas à côté de l'adresse Internet, indiquent que la page répond à un protocole de cryptage, gage de sécurité supplémentaire.

Appliquez ce principe de méfiance aux réseaux Wi-Fi publics : rentrer vos coordonnées bancaires lors de leur utilisation vous expose davantage à un risque de piratage…

  • Sécuriser votre navigation

La sécurité des paiements en ligne passe par un environnement numérique déjà sécurisé. Appliquez donc au quotidien certaines bonnes pratiques :

  • mettez à jour régulièrement votre matériel, utilisez un anti-virus etc. ;
  • sécurisez vos différents accès avec des mots de passe complexes et différents ;
  • méfiez-vous des courriels d'expéditeurs inconnus.

Enfin, pensez à consulter votre compte bancaire régulièrement afin d'être informé au plus vite d'un piratage.


Que faire en cas de piratage ?

Le risque 0 n'existant pas, en cas de piratage, contactez votre banque pour faire opposition à votre carte bancaire et connaître les démarches à mettre en place.

Vous pouvez également signaler le piratage sur la plateforme Perceval, afin d'obtenir un récépissé pour simplifier les démarches auprès de votre banque.

S'agissant d'une infraction, il est aussi conseillé de déposer une plainte auprès de la gendarmerie, du commissariat ou, le cas échéant, du Procureur de la République.

  • Article economie.gouv.fr du 16 janvier 2023, « Piratage en ligne : 7 conseils pour éviter les risques de piratage »
  • Article de la CNIL du 26 novembre 2019, « Les réflexes pour sécuriser vos achats en ligne »

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20/01/2023

Crise énergétique : l'Urssaf vous accompagne !

Face à la crise énergétique que traverse actuellement la France, de nombreuses mesures ont été prises, et l'Urssaf contribue à cet effort en accompagnant les employeurs et les travailleurs indépendants… De quelle manière ?


Crise énergétique : un recouvrement adapté

Afin d'aider les employeurs et les travailleurs indépendants à faire face à la hausse des prix de l'énergie, l'Urssaf adapte le recouvrement des cotisations pour ceux qui rencontrent des difficultés liées à cette crise.

Ainsi, les employeurs et travailleurs indépendants peuvent bénéficier de nouveaux délais de paiement, ainsi que d'une possibilité d'adapter les montants des échéances en cas de plan d'apurement déjà mis en place. L'Urssaf recommande, à cet égard, de préciser l'origine des difficultés rencontrées lors de la demande.

Notez que les travailleurs indépendants peuvent également solliciter une aide de la part du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).

Source : Actualité de l'Urssaf du 11 janvier 2023 : « Hausse des prix de l'énergie : les mesures d'accompagnement »

Crise énergétique : l'Urssaf ne vous laisse pas tomber ! © Copyright WebLex - 2023

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19/01/2023

Un chèque énergie exceptionnel pour les ménages chauffés au bois

Pour aider les foyers français qui se chauffent principalement au bois à faire face à la crise énergétique, le Gouvernement met en place un chèque énergie exceptionnel. Quel est le montant de ce chèque ? Qui peut en bénéficier ? Comment l'obtenir ? Réponses…


Chèque énergie « bois » : pour qui ? Combien ?

Dans un contexte de hausse des prix de l'énergie, le Gouvernement met en place un nouveau chèque énergie exceptionnel, qui profite aux ménages qui se chauffent au bois.

Peuvent en bénéficier les ménages :

  • dont le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation (RFR) est inférieur à 27 500 € ;
  • et qui utilisent le bois comme mode de chauffage principal.

Le montant du chèque dépend du combustible utilisé et du montant du RFR :

  • pour les ménages dont le RFR est inférieur à 14 400 €, le montant du chèque est fixé à :
  • ○ 200 € pour les granulés de bois ;
  • ○ 100 € pour les bûches ou autres combustibles bois (bûchettes, plaquettes) ;
  • pour les ménages dont le RFR est supérieur ou égal à 14 400 € et inférieur à 27 500 €, le montant du chèque est fixé à :
  • ○ 100 € pour les granulés de bois ;
  • ○ 50 € pour les bûches ou autres combustibles bois (bûchettes, plaquettes)

Ce chèque peut être utilisé jusqu'au 31 mars 2024.

Les ménages qui souhaitent en bénéficier doivent déposer une demande en ce sens auprès de l'Agence de services et de paiement (ASP), par voie électronique, au plus tard le 30 avril 2023, accompagnée :

  • d'une facture d'achat de bois de chauffage de moins de 18 mois, d'un montant minimum de 50 €, établie par un fournisseur de bois de chauffage immatriculé au registre du commerce et des sociétés, pour ceux qui utilisent un dispositif de chauffage individuel au bois ;
  • d'une attestation témoignant que le logement est chauffé au moyen d'un chauffage collectif au bois, pour les autres. Cette attestation, conforme à un modèle préétabli, doit être remplie par le syndic de copropriété, le gestionnaire locatif, l'organisme d'habitations à loyer modéré, etc. =

Une fois la demande instruite et validée, l'ASP adresse le chèque au bénéficiaire, au plus tard le dernier jour du mois suivant la date à laquelle la demande de chèque est considérée comme étant éligible.

Pour finir, retenez que ce chèque énergie exceptionnel n'est pas cumulable avec le chèque énergie exceptionnel « fioul ».

Source :

  • Décret n° 2022-1609 du 22 décembre 2022 relatif au chèque énergie pour les ménages chauffés au bois
  • Actualité du ministère de l'Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique du 23 décembre 2022, n°463

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18/01/2023

Service « CESU Avance immédiate » : pour tous ?

Depuis janvier 2022, le dispositif « Cesu Avance immédiate » permet aux particuliers-employeurs qui emploient des salariés à domicile et les rémunèrent via des CESU de bénéficier d'une avance immédiate de crédit d'impôt. Cela suppose toutefois d'adhérer à un service en ligne spécifique… Ce qui, pour certains, s'apparente à une rupture d'égalité d'accès au service public. À tort ou à raison ?


Service « CESU Avance immédiate » : pas de rupture d'égalité

En janvier 2022, le service « CESU Avance immédiate » a été lancé. Il permet aux particuliers employeurs qui emploient des salariés à domicile via CESU de bénéficier d'une avance immédiate de crédit d'impôt.

Concrètement, le crédit d'impôt est automatiquement déduit du montant à payer par le particulier employeur lors de chaque déclaration.

Cela suppose toutefois que le particulier et son salarié adhèrent au service en ligne CESU +.

Ce service permet au centre CESU de prélever les sommes dues au salarié directement sur le compte bancaire du particulier employeur, puis de les reverser au salarié dans les 3 jours qui suivent la déclaration en ligne effectuée par l'employeur.

Bien que certains estiment que ce dispositif est contraire au principe d'égalité d'accès au service public, il n'en est rien pour le Gouvernement, qui rappelle :

  • que le recours au numérique est impératif : un tel dispositif d'avance immédiate ne peut pas être mis en place pour les déclarations papiers, au regard des délais d'acheminements postaux ;
  • que l'adhésion au service « Avance immédiate » est optionnelle et réversible ;
  • que tous les usagers peuvent choisir d'opter pour la mise en place de ce service ;
  • que tous les usagers bénéficient, toutes conditions remplies, du même droit au crédit d'impôt : la seule différence liée à l'adhésion au service « Avance immédiate » est la périodicité du « versement » de l'avantage fiscal ;
  • qu'une attention particulière est portée aux usagers qui rencontrent des difficultés avec les outils numériques ;
  • que les démarches par voie dématérialisée ne sont pas nécessairement synonymes d'exclusion : elles permettent, comme c'est le cas avec le service « Avance immédiate », de simplifier et d'automatiser les démarches administratives des usagers.

Source : Réponse ministérielle Dagbert du 5 janvier 2023, Sénat, n°00548 : « Conséquences de la mise en place du chèque emploi service universel avance immédiate »

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17/01/2023

Dispositif « MaPrimeRénov' » : victime de son succès !

Lancé en 2020, le dispositif « MaPrimeRénov' » qui permet, sous conditions, de bénéficier d'une aide financière pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique des logements, serait victime de son succès : traitement des dossiers qui traîne en longueur, versement tardif de l'aide financière, etc. De quoi justifier une amélioration du dispositif ?


Dispositif « MaPrimeRénov' » : pas d'amélioration notable !

Selon le Gouvernement, le dispositif « MaPrimeRénov' » constitue, à l'heure actuelle, le principal levier quand il est question de rénovation énergétique des logements privés.

Un succès d'autant plus important qu'il a fait l'objet d'adaptations nécessaires dans le cadre de la mise en place, par l'État, des plans de relance et de résilience.

Une situation qui peut expliquer certains dysfonctionnements… Mais qui ne conduira pas le Gouvernement à aménager ce dispositif… En tout cas pour le moment.

Il rappelle, en effet, que malgré quelques points d'achoppement, le dispositif est globalement satisfaisant :

  • le délai moyen d'instruction des dossiers complets est de 15 jours ouvrés ;
  • le taux d'appels décrochés est de 83 %.

Malgré tout, pour tenter de résorber les difficultés rencontrées par une minorité d'usagers, l'Agence nationale de l'habitat (Anah), en charge du traitement des dossiers :

  • a mis en place une équipe dédiée aux situations les plus difficiles ;
  • propose chaque mois aux usagers concernés, un accompagnement personnalisé ;
  • met en place des guichets clairement identifiés sur l'ensemble du territoire, pour renseigner, conseiller et orienter les personnes.

Pour finir, notez qu'à compter de septembre 2023, l'accompagnement des ménages sera obligatoire pour les bouquets de travaux associés à un montant de prime supérieur à 10 000 €.

Source : Réponse ministérielle Courtial du 29 décembre 2022, Sénat, n°03903 : « Dysfonctionnements MaPrimeRenov »

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16/01/2023

Travailleurs handicapés en ESAT : un parcours professionnel encadré

Le Gouvernement est intervenu pour préciser les conditions dans lesquelles les travailleurs handicapés peuvent être orientés en établissements et services d'aide par le travail (ESAT)… mais pas seulement. Revue de détails.


Travailleurs handicapés : le point sur l'exercice de l'activité

Rappelons que plusieurs formes d'emploi sont ouvertes aux personnes en situation de handicap et ce, quelle que soit leur situation. Elles peuvent travailler :

  • au sein d'un milieu de travail dit « ordinaire », dans une entreprise du secteur privé ou dans la fonction publique ;
  • en alternance, soit en contrat d'apprentissage, soit en contrat de professionnalisation ;
  • au sein d'une entreprise adaptée qui propose un environnement de travail aménagé et plus sécurisé que le monde de l'entreprise ordinaire ;
  • au sein d'un établissement et service d'aide par le travail (ESAT) qui permet d'exercer une activité professionnelle rémunérée tout en bénéficiant d'un accompagnement renforcé au quotidien. Les personnes en situation de handicap qui travaillent en ESAT n'ont pas le statut de salarié soumis au code du travail. De ce fait, elles n'ont pas de contrat de travail et ne peuvent pas faire l'objet d'un licenciement ;
  • à leur compte, en créant une entreprise ou en reprenant une activité existante.

À ce titre, les précisions suivantes viennent d'être apportées :

  • l'activité peut être accomplie dans le cadre d'un CDI, d'un CDD, d'un contrat avec une entreprise de travail temporaire, d'un contrat d'accompagnement dans l'emploi, d'un contrat initiative-emploi, d'un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation ;
  • un délégué chargé de représenter les travailleurs handicapés au sein des ESAT sur des situations d'ordre individuel est élu, pour une durée de 3 ans, par l'ensemble des travailleurs handicapés accueillis dans l'établissement, quel que soit le lieu où ils exercent effectivement leur activité professionnelle ;
  • les travailleurs handicapés accueillis en ESAT peuvent disposer d'un carnet de parcours et de compétences (élaboré conformément à un modèle fixé par arrêté), leur permettant d'évaluer elles-mêmes leurs compétences, leurs formations et leurs expériences et d'exprimer leurs souhaits pour l'année à venir lors de chaque entretien annuel ;
  • les travailleurs bénéficient, sans nouvelle décision de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées, du parcours renforcé en emploi, lorsqu'ils quittent un ESAT : ils bénéficient alors de l'accompagnement de leur ESAT d'origine, organisé dans le cadre de la convention d'appui conclue entre cet établissement ou ce service et l'employeur et, éventuellement, d'un service d'accompagnement à la vie sociale.


Les droits des travailleurs en situation de handicap

Les travailleurs en situation de handicap bénéficient de nouveaux droits, notamment :

  • en matière de congés payés annuels (désormais ces congés sont pris au cours de l'année de leur acquisition), de congé de maternité ou d'adoption ;
  • concernant les contreparties en repos ou en rémunération en cas de travail le dimanche et/ou un jour férié ;
  • d'autorisations d'absence pour événements familiaux ;
  • etc.

Notez que certaines règles applicables normalement aux salariés le sont désormais aussi aux travailleurs handicapés accueillis à temps plein ou à temps partiel en ESAT. Tel est le cas, par exemple, de l'autorisation d'absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires dans le cadre de la grossesse et des suites de l'accouchement.

Enfin, retenez que la plupart de ces nouveautés sont applicables depuis le 15 décembre 2022.

Les dispositions relatives à l'exercice simultané d'une activité au sein d'un ESAT et en milieu ordinaire de travail, et à l'activité professionnelle en milieu ordinaire de travail sont, quant à elles, applicables depuis le 1er janvier 2023.

Source : Décret n° 2022-1561 du 13 décembre 2022 relatif au parcours professionnel et aux droits des travailleurs handicapés admis en établissements et services d'aide par le travail

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11/01/2023

Travailleurs indépendants : du nouveau pour vos indemnités journalières ?

Dans le cadre de la crise sanitaire, des mesures ont été mises en place à destination des travailleurs indépendants, notamment en ce qui concerne le calcul de leurs indemnités journalières (IJ) versées au titre des arrêts maladie et maternité. Ces mesures sont aujourd'hui prolongées. Explications.


Calcul des IJ et neutralisation des revenus de l'année 2020 : de nouvelles précisions

Pour rappel, dans le cadre de la crise sanitaire et afin de ne pas pénaliser les travailleurs indépendants, il était prévu que leurs revenus de l'année 2020 soient neutralisés en ce qui concerne le calcul des indemnités journalières (IJ) versées au titre des arrêts maladie et maternité.

Toutefois, cette neutralisation ne s'appliquait pas dès lors que le calcul des IJ incluant l'année 2020 aboutissait à un montant supérieur au montant de l'IJ calculée en ne retenant que les revenus d'activité 2019 et 2021.

Cette tolérance, qui devait prendre fin au 31 décembre 2022, est reconduite pour l'année 2023. Autrement dit, seuls les revenus d'activité des années 2021 et 2022 sont retenus pour le calcul des IJ versées au titre des arrêts maladie et maternité 2023.

Il est précisé que cette nouvelle dérogation s'applique aux arrêts de travail initiaux et de prolongation débutant entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

Source :

  • Décret n° 2022-1659 du 26 décembre 2022 relatif aux prestations en espèces de l'assurance maladie et maternité des travailleurs indépendants
  • Loi n° 2022-1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023 (article 27)

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11/01/2023

Taxe foncière : une évolution repoussée de 2 ans

Initialement, le mode de calcul de la taxe foncière due à raison des locaux d'habitation (et des locaux servant à l'exercice d'une activité salariée à domicile) devait évoluer dès 2023. Finalement, cette date est repoussée à 2025. Que va-t-il se passer en 2025 et quels sont les changements attendus ?


Taxe foncière : la révision des valeurs locatives des logements est reportée…

La valeur locative est l'un des éléments de calcul des différents impôts fonciers. Il est envisagé, depuis quelques années, de faire évoluer le calcul de la valeur locative des logements et des locaux servant à l'exercice d'une activité salariée à domicile.

Cette valeur locative devait être déterminée selon une méthode tarifaire, en fonction de l'état du marché locatif à la date de référence du 1er janvier 2023. Finalement, cette date est repoussée au 1er janvier 2025.

Quant à la valeur locative des locaux d'habitation qui présentent des caractéristiques exceptionnelles, elle sera déterminée par voie d'appréciation directe, en appliquant un taux de 8 % à la valeur vénale de la propriété (ou fraction de propriété), telle qu'elle serait constatée si elle était libre de toute location ou occupation à la date du 1er janvier 2025 (et non plus 2023) ou au 1er janvier de l'année de création si elle est postérieure à cette date.

À défaut, la valeur vénale de la propriété est déterminée en ajoutant à la valeur vénale du terrain, estimée à la date de référence par comparaison avec celle qui ressort de transactions relatives à des terrains à bâtir situés dans une zone comparable, la valeur de reconstruction de la propriété à la date du 1er janvier 2025 (et non plus 2023).

Avant le 1er juillet 2025 (et non plus 2023), les propriétaires de logements ou de locaux servant à l'exercice d'une activité salariée à domicile qui sont donnés en location devront déclarer à l'administration fiscale les informations relatives à chacune de leurs propriétés.

Sur la base des « déclarations de loyers » effectuées, la commission départementale des valeurs locatives devra déterminer les différents secteurs et les tarifs applicables dans ces secteurs à compter du 1er janvier 2027 (et non plus 2025).

Source : Loi de finances pour 2023 du 30 décembre 2022, n° 2022-1726, article 106

Taxe foncière : le calcul évoluera… en 2025 ! © Copyright WebLex - 2023

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