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08/12/2025

Réforme de la facturation électronique : même pour les SCI ?

Dans un souci de simplification et d'accélération de la transition numérique des entreprises, une réforme d'ampleur est en cours depuis plusieurs années visant à généraliser le recours à la facturation électronique. Mais les sociétés civiles immobilières (SCI) sont-elles visées par cette réforme ? Réponse…

SCI et réforme de la facturation électronique : rappels utiles

Pour rappel, la mise en place de la réforme suit un calendrier précis fixé de la manière suivante : 

  • obligation de réception des factures sous forme électronique : 1er septembre 2026 pour toutes les entreprises ;
  • obligation d'émission des factures sous forme électronique et de transmission des données de transaction et de paiement :
    • 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
    • 1er septembre 2027 pour les PME et les microentreprises.

Concernant les sociétés civiles immobilières (SCI), il convient de distinguer selon que la SCI est ou non assujettie à la TVA.

En clair, si elle n'est pas assujettie à la TVA, elle n'est pas concernée par la réforme. En revanche, si elle est assujettie à la TVA, elle sera soumise à la réforme de la facturation électronique.

Pour rappel, l'activité de location d'immeubles nus est, en principe, exonérée de TVA.

Toutefois, les locations d'immeubles nus à usage industriel, commercial ou de bureau peuvent être assujetties à la TVA sur option.

Par ailleurs, une SCI est soumise à la TVA de plein droit si son activité consiste en :

  • la location de biens meublés comportant au moins 3 prestations accessoires assimilées à des prestations hôtelières (par exemple le petit déjeuner, le nettoyage, le repassage du linge, etc.) ;
  • la location de biens aménagés pour un usage professionnel ;
  • la location de places de parking (non accessoire à une location de bien à usage d'habitation).

SCI : application de la réforme de la facturation électronique

Concrètement, dès lors qu'elle est assujettie à la TVA, une SCI devra respecter les obligations suivantes :

  • recevoir les factures sous format électronique à compter du 1er septembre 2026 :
  • émettre des factures électroniques et/ou transmission des données de transaction et de paiement (e-reporting) :
    • à compter du 1er septembre 2026 si elle est considérée comme une grande entreprise (GE) ou une entreprise de taille intermédiaire (ETI) ;
    • à compter du 1erseptembre 2027 si elle est considérée comme une petite entreprise ou une entreprise de taille moyenne.

Dans ce cadre, en fonction de la qualité de son client et lorsqu'elle effectue une activité qui relève de la réforme de la facturation électronique, une SCI sera soumise à de nouvelles obligations selon les modalités suivantes :

  • si elle loue/facture une entreprise assujettie à la TVA établie en France, alors la facturation électronique sera obligatoire selon son calendrier d'émission ;
  • si elle loue/facture à un non-assujetti ou à un assujetti à l'international, l'opération fera l'objet d'une transmission des données de transaction (e-reporting de transaction) ;
  • dans les 2 cas, pour les prestations de services, elles feront l'objet d'une transmission de données de paiement (e-reporting de paiement), sauf si la SCI a opté pour le paiement de la TVA sur les débits.

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05/12/2025

Influence commerciale : le contrat est-il toujours obligatoire ?

L'activité d'influence commerciale s'est vu imposer un cadre afin de lutter contre ses dérives. En 2023, le principe d'un contrat écrit entre l'influenceur et l'annonceur a été décidé. Ce contrat est-il nécessaire dans tous les cas ?

Sous un certain seuil de rémunération, le contrat d'influence commerciale peut être non-écrit

En 2023, la loi visant à encadrer l'influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux prévoit la nécessité d'un contrat écrit entre les influenceurs et les annonceurs faisant appel à leurs services ou avec des personnes exerçant l'activité d'agent d'influenceur.

À peine de nullité, ce contrat entre les parties doit être rédigé à l'écrit.

Cependant, il était prévu qu'en dessous d'un certain seuil de rémunération les parties ne sont pas tenues à cette obligation.

Ce seuil vient d'être précisé.

Pour être dispensé de l'obligation de rédiger un contrat écrit, il faut que la somme des rémunérations versées et de la valeur des avantages en nature accordés à l'influenceur par un annonceur, au cours de la même année, en contrepartie d'une prestation ou d'un ensemble de prestations d'influence commerciale en ligne poursuivant un même objectif promotionnel soit supérieure ou égale à un montant de 1 000 € hors taxes.

Pour rappel, si ce seuil est dépassé, le contrat écrit doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires :

  • les informations relatives à l'identité des parties, à leurs coordonnées postales et électroniques ainsi qu'à leur pays de résidence fiscale ;
  • la nature des missions confiées ;
  • la rémunération perçue par l'influenceur ou les modalités de sa détermination et, le cas échéant, la valeur de l'avantage en nature ainsi que les conditions et les modalités de son attribution ;
  • les droits et les obligations qui incombent aux parties, notamment en termes de droits de propriété intellectuelle ;
  • la soumission du contrat au droit français, notamment au Code de la consommation, au Code de la propriété intellectuelle et à la loi du 9 juin 2023, lorsque ledit contrat a pour objet ou pour effet de mettre en œuvre une activité d'influence commerciale par voie électronique visant notamment un public établi sur le territoire français.

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05/12/2025

Canne à sucre : quelle enveloppe d'aides pour les récoltes 2025 ?

Pour rappel, une aide financière a été mise en place au profit des planteurs de canne à sucre de Guadeloupe, de Martinique et de La Réunion afin de compenser les surcoûts liés à leur situation géographique. Une aide financière dont les montants ont été modifiés…

Aide financière : compenser les surcoûts de production

Pour rappel, l'État a mis en place une aide financière au profit des planteurs de canne à sucre, situés en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion, afin de compenser une partie des surcoûts de fonctionnement engendrés par leur situation ultrapériphérique.

Sont éligibles les planteurs de canne à sucre remplissant les 3 conditions suivantes :

  • être une petite ou moyenne entreprise, c'est-à-dire employer moins de 250 personnes et avoir un chiffre d'affaires annuel qui n'excède pas 50 M€ ou un total de bilan annuel qui n'excède pas 43 M€ ;
  • être actif dans le secteur de la culture de la canne à sucre destinée à la production de sucre, et être installé en Guadeloupe, en Martinique ou à La Réunion ;
  • cultiver des surfaces éligibles aux aides agricoles européennes prévues pour les régions ultrapériphériques.

Pour la récolte 2025, l'enveloppe totale de 19 M€ est répartie de la manière suivante :

  • 13,44 M€ pour La Réunion ;
  • 5,11 M€ pour la Guadeloupe ;
  • 0,45 M€ pour la Martinique.

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05/12/2025

C'est l'histoire d'un propriétaire qui « travaille » dans sa « résidence principale » …

Un propriétaire achète l'appartement accolé au sien, utilisant alors cet appartement, temporairement mis en location, comme bureau pour son activité professionnelle. Mais il décide finalement de le vendre et réclame l'exonération fiscale propre aux résidences principales…

Ce que lui refuse l'administration : non seulement l'appartement vendu a été temporairement mis en location, mais il était depuis utilisé comme bureau pour son activité professionnelle. Ce qui empêche tout bénéfice de l'exonération fiscale « résidence principale » … « Faux ! », conteste le propriétaire : son locataire n'est pas resté longtemps et, une fois parti, les 2 appartements ne formaient plus qu'une seule et même résidence principale, le 2d étant simplement utilisé comme bureau…

Mais même si le logement vendu, accolé à l'appartement habité, était toujours utilisé par le propriétaire comme bureau, il ne s'agissait pas pour autant d'une « résidence principale », tranche le juge… qui refuse l'exonération !

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05/12/2025

BTP : fermeture définitive du service net intempéries

Pour anticiper la fin du service Net-Intempéries à partir du 31 décembre 2025, Net-Entreprises guide les employeurs du BTP sur le nouveau canal de déclaration des arrêts de travail et des demandes de remboursement intempéries. Faisons le point à ce sujet…

Net-Intempéries : une fermeture définitive à partir du 1er janvier 2026

Rappelons que dans le secteur du BTP, l'employeur peut arrêter un chantier en raison des conditions climatiques. On parle alors d'un « arrêt de travail intempéries ».

Dans ce cas de figure, les salariés impactés peuvent se voir indemniser par l'employeur, indemnité ensuite remboursée à l'employeur par la caisse des congés payés.

Sur le plan formel et jusqu'alors, ce remboursement était conditionné par la déclaration des arrêts de travail consécutifs à cet arrêt du chantier par l'employeur sur le portail dédié net-intempéries. Mais c'était sans compter la fermeture définitive de ce service dès le 31 décembre 2025. 

Ainsi, dès le 1er janvier 2026, les déclarations d'arrêt de travail et demandes de remboursement « intempéries » s'effectueront directement auprès de la caisse CIBTP à laquelle l'entreprise est affiliée, depuis son espace personnel.

Les employeurs qui auraient une déclaration en brouillon sur le portail Net-Intempéries sont invités à finaliser dès que possible leur déclaration, avant la fermeture du service le 31 décembre 2025, étant précisé que passé cette date, ces déclarations seront perdues et devront faire l'objet d'une nouvelle saisie dans l'espace sécurisé CIBTP.

Par ailleurs, les employeurs qui auraient déjà une déclaration déposée et validée sur net-intempéries à l'heure où nous écrivons ces lignes peuvent d'ores et déjà la retrouver sur l'espace sécurisé CIBPT, pour en suivre le remboursement.

Enfin, pour toute nouvelle déclaration, les employeurs sont invités à se rendre dès à présent sur l'espace sécurisé CIBPT.

Notez qu'un guide pratique, mis à jour et consacré aux modalités déclaratives des arrêts intempéries est disponible pour guider les employeurs concernés.

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04/12/2025

Commerces : comment étendre son offre de produits sans emballage ?

Dans une optique de promotion de modes de consommations plus durables, certains commerces vont devoir, à l'horizon 2030, consacrer une partie de leur surface de vente à la commercialisation de produits sans emballage primaire. Des précisions concernant cet objectif sont apportées…

Produits vrac : un objectif, 3 méthodes de calcul

En 2021, la loi dite « Climat et résilience » prévoyait un objectif de développement de la vente de produits sans emballage primaire (notamment les produits vrac) à atteindre pour 2030 dans les commerces.

La réalisation de cet objectif incombe aux commerces de vente au détail de 400m² ou plus dont la vente de produits de grande consommation constitue plus de 5 % du chiffre d'affaires hors taxe annuel.

Cependant, le Gouvernement devait toujours préciser les méthodes de calcul permettant d'établir si le résultat attendu est atteint ou non par les commerces concernés.

C'est chose faite et 3 méthodes de calcul sont consacrées pour l'atteinte de cet objectif.

La surface de vente

La méthode initialement imaginée est celle de la prise en compte de la surface de vente consacrée aux produits sans emballages. Le minimum de surface à atteindre est de 20 % de la surface de vente de produits de grande consommation du commerce.

La surface de référence prise en compte pour la réalisation de cet objectif est le total de l'emprise au sol des meubles fixes servant à la présentation des produits de grande consommation, à laquelle sont déduits :

  • la surface de vente des produits dont la vente en vrac est interdite ;
  • 75 % de la surface de vente dédiée :
    • aux boissons alcoolisées ;
    • aux produits cosmétiques ;
    • aux détergents autres que les substances ou les mélanges dont l'emballage est muni d'une fermeture de sécurité pour enfants ou porte une indication de danger détectable au toucher et les détergents textiles liquides destinés aux consommateurs et conditionnés dans des emballages solubles à usage unique ;
    • aux couches pour bébé à usage unique, aux serviettes hygiéniques périodiques, au papier hygiénique, aux essuie-tout ménagers, aux serviettes en papier, aux mouchoirs en papier, au coton hydrophile et aux autres articles en coton ou en autres fibres végétales à usage unique destinés à la toilette du visage et du corps ou à leur essuyage et aux cotons-tiges à usage unique ;
    • aux autres produits de grande consommation vendus dans un emballage primaire réemployable ou dans des dispositifs de recharge.
Le chiffre d'affaires

Une autre méthode consacrée est celle du chiffre d'affaires. En effet, l'objectif de valorisation des produits sans emballage sera considéré comme validé dès lors que la vente des produits sans emballage primaire, y compris la vente de produits en vrac, représente au moins 20 % du chiffre d'affaires annuel hors taxes du commerce.

Pour le calcul du chiffre d'affaires de référence, les mêmes déductions sont faites que pour le calcul de la surface de vente citée précédemment : le produit de la vente des biens cités est déduit dans les mêmes conditions.

L'offre de référence

La dernière méthode à laquelle les commerçants pourront se rattacher est la méthode de l'offre de référence permet aux commerces de satisfaire à l'objectif lorsque 20 % de leurs ventes en termes de références produits est réalisée avec des produits sans emballage primaire.

Encore une fois les mêmes exclusions sont faites pour le calcul du volume de référence des ventes.

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04/12/2025

Sécurité incendie des bâtiments professionnels : du nouveau

La sécurité incendie est un critère fondamental dans le secteur immobilier et celui du BTP. À ce titre, les bâtiments doivent respecter un certain nombre de normes et, pour les établissements recevant du public, obtenir des autorisations d'ouverture, en vue de les rendre conformes. Des conditions qui viennent de faire l'objet de quelques aménagements…

Établissements recevant du public : un assouplissement pour certaines catégories

Pour ouvrir un établissement recevant du public (ERP), une autorisation délivrée par les pouvoirs publics est nécessaire dans l'objectif de s'assurer que l'établissement est conforme aux normes de sécurité applicables.

Une évolution est à noter à ce sujet, spécialement en ce qui concerne les normes applicables au titre de la lutte contre les incendies.

Ainsi, pour les établissements classés en 5e catégorie et qui ne comportent pas de locaux d'hébergement pour le public, la demande d'autorisation d'ouverture au titre de l'incendie ne sera plus exigée.

Il en va de même pour les autorisations de travaux au titre de la sécurité incendie pour un ERP classé en 5e catégorie et sans locaux d'hébergement pour le public. Seule une description succincte des travaux envisagés devra être communiquée pour informer les autorités compétentes.

Sécurité incendie pour les bâtiments : des exigences précisées

En matière de sécurité et de lutte contre les incendies, les bâtiments doivent, à toutes les étapes de leur « vie », respecter des normes précises.

Ainsi, tous les bâtiments doivent être implantés, conçus, construits, exploités et entretenus dans l'objectif d'assurer la sécurité des personnes en contribuant à éviter les incendies. Ils doivent également intégrer des dispositifs permettant, en cas d'incendie, de limiter son développement, sa propagation, ses effets sur les personnes et de faciliter l'intervention des secours.

Des règles particulières s'appliquent alors en fonction des bâtiments (habitations, locaux professionnels ou établissements recevant du public).

Les exigences fonctionnelles à respecter pour assurer la sécurité des personnes sont précisées, de même que les modalités à respecter en cas de recours à « une solution d'effet équivalent ».

Ce type de solution permet au maître d'ouvrage de s'écarter d'une règle, dès lors qu'il démontre que la solution proposée assure un niveau de sécurité au moins équivalent, via des méthodes appropriées.

Ainsi, à partir du 1er juillet 2026, le maître d'ouvrage devra, pour recourir à une solution d'effet équivalent, procéder à une ou plusieurs études d'ingénierie de sécurité incendie.

Les exigences fonctionnelles, à respecter peu importe la solution adoptée, sont les suivantes :

  • les solutions techniques doivent contribuer à éviter l'éclosion d'un incendie ;
  • les produits, éléments de construction et matériaux d'aménagement doivent permettre de limiter le développement de l'incendie ;
  • les solutions techniques doivent limiter la propagation de l'incendie, y compris vers ou depuis un autre bâtiment ;
  • le bâtiment doit protéger les personnes :
    • en étant stable à un incendie et adapté au plan d'évacuation ;
    • en leur permettant de rejoindre rapidement et en sécurité l'extérieur ou de se réfugier dans un endroit les protégeant de l'incendie en attendant les secours ;
    • en limitant leur exposition aux fumées et au gaz de combustion ;
  • les solutions techniques doivent permettre l'intervention rapide, efficace et en sécurité des secours ;
  • des équipements de sécurité sont présents, principalement un système de coupure de l'alimentation principale.

Notez que, parmi les informations devant être retranscrites dans le registre de sécurité incendie, doivent être précisées les études relatives aux solutions d'effet équivalent.

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04/12/2025

Réforme de la facturation électronique : même pour les associations ?

Afin de simplifier la vie des entreprises et d'accélérer leur transition numérique, une réforme d'ampleur est en cours depuis plusieurs années visant à généraliser le recours à la facturation électronique. Mais les associations sont-elles visées par cette réforme ? Réponse…

Associations et réforme de la facturation électronique : brefs rappels

Pour rappel, la mise en place de la réforme suit un calendrier précis fixé de la manière suivante :

  • obligation de réception des factures sous forme électronique : 1er septembre 2026 pour toutes les entreprises ;
  • obligation d'émission des factures sous forme électronique et de transmission des données de transaction et de paiement :
    • 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
    • 1er septembre 2027 pour les PME et les microentreprises.

Pour les associations, l'application de cette réforme est liée à leur assujettissement ou non à la TVA.

Pour rappel, il existe fiscalement 3 types d'association :

  • les associations à but non lucratif non assujetties à la TVA ;
  • les associations à but non lucratif exerçant des activités lucratives accessoires ;
  • les associations à but non lucratif et assujetties à la TVA ou à but lucratif et assujetties à la TVA.
 Associations à but non lucratif non assujetties à la TVA

Les associations à but non lucratif qui ne réalisent aucune activité commerciale ne sont pas assujetties à la TVA. Par voie de conséquence, elles ne sont pas concernées par la réforme de la facturation électronique.

Associations à but non lucratif exerçant des activités lucratives accessoires

Les associations à but non lucratif qui réalisent une activité commerciale ne sont pas assujetties à la TVA, dès lors qu'elles remplissent les conditions suivantes :

  • leur gestion est désintéressée ;
  • leurs activités commerciales ne concurrencent pas le secteur privé ;
  • les activités lucratives représentent une part minime du budget de l'association et sont d'un montant inférieur à 80 011 € (pour l'année 2025).

Si elles remplissent ces conditions, les associations visées ne sont pas concernées par la réforme de la TVA.

Associations assujetties à la TVA

Les associations à but non lucratif qui réalisent des activités lucratives qui représentent la principale partie de leurs ressources ou dès lors que leurs recettes lucratives sont supérieures à 80 011 € (pour l'année 2025) sont assujetties à la TVA.

Dans ce cadre, elles sont concernées par la réforme de la facturation électronique et, par conséquent, elles seront tenues :

  • de recevoir les factures sous format électronique à compter du 1er septembre 2026 et de choisir une plateforme agréée pour les réceptionner ;
  • d'émettre des factures électroniques et/ou transmettre des données de transaction et de paiement (e-reporting) :
    • à compter du 1er septembre 2026 si elles sont considérées comme une grande entreprise (GE) ou une entreprise de taille intermédiaire (ETI) ;
    • à compter du 1erseptembre 2027 au plus tard si elles sont considérées comme une petite entreprise ou une entreprise de taille moyenne.

Les opérations réalisées par ces associations seront soumises à la réforme de la facturation électronique selon les modalités suivantes :

  • Si elles facturent une entreprise assujettie à la TVA : la facturation électronique sera obligatoire selon son calendrier d'émission ;
  • si elles facturent un non-assujetti ou un assujetti à l'international : l'opération fera l'objet d'une transmission des données de transaction (e-reporting de transaction) ;
  • si elles réalisent des prestations de services : l'opération fera également l'objet d'une transmission des données de paiement (e-reporting de paiement), une fois la prestation payée.
Sources :

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04/12/2025

Aides à l'embauche d'apprenti : une suspension de l'aide à prévoir !

Le versement des aides accordées aux employeurs lors de l'embauche d'un apprenti est désormais proratisé, dans certains cas. Voilà qui impose à l'administration d'ajuster ses contrôles d'éligibilité, avec à la clé une possible suspension temporaire des paiements. Quels sont les contrats concernés ?

Aides à l'embauche d'apprentis proratisées : un ajustement de calendrier dans les versements !

Pour mémoire, rappelons que, depuis le 1er novembre 2025, le montant de l'aide accordée aux employeurs pour le recrutement d'un apprenti peut être proratisé.

Ainsi, lorsque le contrat d'apprentissage a une durée inférieure à un an, quelle qu'en soit la raison, le montant de l'aide est proratisé en fonction du nombre de jours réellement effectués par l'apprenti.

À la suite de cette évolution, l'administration vient d'actualiser sa fiche explicative dédiée à ces aides.

On y apprend notamment que le calendrier de versement a été ajusté afin de laisser à l'administration le temps de vérifier l'éligibilité de chaque contrat d'apprentissage au versement de l'aide, proratisée dans certains cas.

L'étude de l'éligibilité débutera à la mi-février 2026, sur la base des textes en vigueur au moment de la signature du contrat, et la proratisation s'appliquera dès lors que le premier ou le dernier mois du contrat ne sont pas complets.

Par conséquent, les contrats conclus à partir du 1er novembre 2025 feront l'objet d'une mise en attente des versements des aides à l'apprentissage entre novembre 2025 et février 2026, pour être versées à partir du mois de mars 2026. 

Du côté des contrats conclus avant le 1er novembre 2025 et toujours en cours à la mi-février 2026, les versements continueront d'être effectués normalement et sans proratisation jusqu'à la mi-février 2026. 

Attention : si ce contrat, conclu antérieurement au 1ernovembre 2025, prend fin ou est rompu avant la mi-février 2026, la proratisation sera appliquée sur le dernier mois incomplet, et l'ASP adressera une demande de remboursement aux employeurs concernés après la mi-février 2026. 

En revanche, si la fin ou la rupture du contrat intervient après la mi-février 2026, la proratisation sera appliquée automatiquement sans conséquence sur les délais de versement.

Enfin, pour les contrats déjà arrivés à leur terme avant le 1er novembre 2025, l'aide ayant été versée en totalité, aucune proratisation ne sera appliquée.

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04/12/2025

Tarifs des Commissaires de justice (anciennement huissiers de justice) – Indisponibilités, nantissements, opposabilités - 2024-2026

Du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants :

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION 

ÉMOLUMENT 

Acte de saisie-attribution 

44,05 € 

Acte de saisie-attribution, en cas de compte clôturé ou de solde négatif 

21,49 € 

Acte de saisie-vente ou acte de saisie-vente transformée en réception de deniers 

37,61 € 

Acte de saisie-vente transformée en carence 

20,42 € 

Acte d'opposition-jonction 

36,54 € 

Acte de saisie de récoltes sur pied 

78,14 € 

Acte de déclaration à la préfecture 

41,91 € 

Acte de saisie de droits d'associé et de valeurs mobilières 

37,61 € 

Acte de saisie conservatoire sur les biens meubles corporels 

45,13 € 

Acte de saisie conservatoire de créances 

39,76 € 

Acte de saisie conservatoire de droits d'associé et de valeurs mobilières 

37,61 € 

Signification à la société du nantissement des parts sociales 

22,56 € 

Signification à la société ou à la personne morale émettrice du nantissement des valeurs mobilières 

22,56 € 

Signification aux créanciers de l'acte de nantissement de l'outillage et du matériel d'équipement 

25,79 € 

Acte de saisie des biens placés dans un coffre-fort 

37,61 € 

Acte de saisie-revendication de biens meubles corporels 

53,74 € 

Acte d'appréhension 

46,21 € 

Acte d'immobilisation ou d'enlèvement d'un véhicule 

46,21 € 

Acte de saisie de navire ou aéronef 

78,44 € 

Acte de saisie-contrefaçon 

78,44 € 

Commandement de payer valant saisie immobilière 

64,47 € 

Commandement de payer au débiteur principal avec mention du commandement valant saisie délivré au tiers détenteur 

45,13 € 

Dénonciation au conjoint lorsque le bien est le siège du logement de la famille et qu'il appartient en propre à l'un des époux 

39,76 € 

Saisie des fruits 

39,76 € 

Opposition au paiement du prix de cession d'un lot de copropriété 

39,76 € 

Opposition au prix de vente du fonds de commerce ou de cession du droit au bail 

39,76 € 

Opposition à partage (entre les mains d'un notaire) 

39,76 € 

Signification au débiteur de la cession de créances et autres droits incorporels 

23,65 € 

Signification au débiteur de la créance donnée en gage 

23,65 € 

Les prestations mentionnées ci-dessus donnent également lieu à la perception d'un « droit d'engagement de poursuite », à l'exception des prestations suivantes :

  • acte de saisie-attribution, en cas de compte clôturé ou de solde négatif ;
  • acte de saisie de récoltes sur pied ;
  • signification aux créanciers de l'acte de nantissement de l'outillage et du matériel d'équipement ;
  • acte de saisie-revendication de biens meubles corporels ;
  • acte d'appréhension ;
  • acte d'immobilisation ou d'enlèvement d'un véhicule ;
  • acte de saisie de navire ou aéronef ;
  • acte de saisie-contrefaçon ;
  • commandement de payer au débiteur principal avec mention du commandement valant saisie délivré au tiers détenteur ;
  • dénonciation au conjoint lorsque le bien est le siège du logement de la famille et qu'il appartient en propre à l'un des époux ;
  • saisie des fruits ;
  • signification au débiteur de la cession de créances et autres droits incorporels ;
  • signification au débiteur de la créance donnée en gage.

Lorsque la réalisation des prestations suivantes requiert un délai d'exécution supérieur à la durée de référence précisée ci-dessous, elles donnent lieu à la perception d'un émolument complémentaire de vacation égal à 75,15 € par demi-heure, chaque demi-heure supplémentaire étant due en entier :

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION 

DURÉE D'EXÉCUTION DE RÉFÉRENCE 

Acte de saisie de récoltes sur pied 

45 minutes 

Acte de saisie de droits d'associé et de valeurs mobilières 

20 minutes 

Acte de saisie conservatoire de droits d'associé et de valeurs mobilières 

20 minutes 

Acte de saisie de navire ou aéronef 

45 minutes 

Acte de saisie-contrefaçon 

45 minutes 

Les heures de début et de fin de réalisation de la prestation sont indiquées par l'huissier de justice sur l'acte qu'il dresse. L'exécution débute lorsque l'huissier de justice arrive sur les lieux de réalisation de la prestation.


Source : 

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04/12/2025

Tarifs des Commissaires de justice (anciennement huissiers de justice) – Convocations en justice et significations - 2024-2026

Du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants :

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION 

ÉMOLUMENT 

Assignation 

18,28 € 

Signification de décision de justice 

25,79 € 

Signification des autres titres exécutoires 

25,79 € 

Signification de requête et d'ordonnance d'injonction de payer 

25,79 € 

Si, à compter de la demande du client, les prestations suivantes sont réalisées dans un délai inférieur au délai de référence précisé dans le tableau ci-dessous, elles donnent lieu à la perception de l'émolument majoré qui est alors le suivant :

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION 

DÉLAI DE RÉFÉRENCE 

TARIF MAJORÉ

Assignation 

24 heures 

90,18 € 

Signification de décision de justice 

24 heures 

90,18 € 

Signification de l'ordonnance de fixation de la date d'audience de l'ordonnance de protection 

48 heures 

42,08 € 

L'huissier de justice indique, sur l'acte qu'il dresse, les dates et heures respectives de la demande du client et de la réalisation de la prestation. Il y précise également les raisons justifiant l'urgence.


Source : 

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04/12/2025

Tarifs des Commissaires de justice (anciennement huissiers de justice) – Formalités, requêtes et diligences - 2024-2026

Du 1er mars 2024 au 28 février 2026

Les prestations mentionnées ci-dessous donnent lieu à la perception des émoluments suivants

DÉSIGNATION DE LA PRESTATION

ÉMOLUMENT

Requête aux fins de recherche des informations

21,50 €

Copie des pièces accompagnant le bordereau annexé à l'assignation, par tranche de 100 feuilles

21,50 €

Requête au greffe aux fins de saisie des rémunérations ou en intervention

30,09 €

Notification à l'employeur d'un acte de saisie des rémunérations lorsque le courrier revient non réclamé au tribunal

25,79 €

Requête au secrétariat-greffe du juge de l'exécution aux fins de délivrance d'un certificat de non-contestation (saisie-attribution)

21,50 €

Etablissement du certificat de non-contestation par l'huissier de justice qui a procédé à la saisie-attribution

21,50 €

Dénonciation de la saisine du juge de l'exécution à l'huissier de justice en matière de contestation de saisie-attribution

15,05 €

Saisine du juge de l'exécution sur la difficulté d'exécution

21,50 €

Information aux parties de la difficulté d'exécution et des lieux, jour et heure de l'audience

21,50 €

Réquisition du concours de la force publique au préfet

30,09 €

Notification au procureur et au créancier du refus du concours de la force publique

21,50 €

Requête au juge de l'exécution aux fins d'autorisation de saisie-vente

21,50 €

Requête au juge de l'exécution aux fins de désignation d'un séquestre

15,05 €

Communication au créancier saisissant et aux créanciers opposants des propositions de vente amiable

21,50 €

Information des lieux, jour et heure de la vente

15,05 €

Notification à la personne tenue de délivrer ou de restituer le bien de l'acte de la remise volontaire ou de l'appréhension du bien

10,75 €

Notification à la personne tenue de délivrer ou de restituer le bien de la sommation de remettre

15,05 €

Requête au juge de l'exécution aux fins d'une autorisation spéciale d'appréhension dans les locaux servant à l'habitation du tiers

21,50 €

Notification au tiers de l'acte de saisie-appréhension

15,05 €

Requête au juge de l'exécution aux fins d'injonction d'avoir à délivrer ou restituer un bien meuble

21,50 €

Requête au juge de l'exécution aux fins de saisie-revendication

21,50 €

Mainlevée au préfet de la saisie par déclaration à la préfecture

15,05 €

Lettre au débiteur l'informant de l'immobilisation de son véhicule

21,50 €

Information au créancier gagiste des propositions de vente amiable ou de la mise en vente aux enchères du véhicule

21,50 €

Requête au secrétariat-greffe du juge de l'exécution d'un certificat de non-contestation

21,50 €

Rédaction du cahier des charges en matière de saisie des droits d'associé et des valeurs mobilières non admises à la cote officielle ou à celle du second marché

64,48 €

Notification à la société d'une copie du cahier des charges

15,05 €

Notification au représentant de l'Etat de l'assignation aux fins de constat de la résiliation

30,09 €

Information au représentant de l'Etat du commandement d'avoir à quitter les lieux

30,09 €

Notification à la personne expulsée de la consignation du produit de la vente

10,75 €

Notification à la personne expulsée de la mise sous enveloppe scellée des papiers et documents de nature personnelle

10,75 €

Notification du procès-verbal d'expulsion au percepteur

21,50 €

Requête aux fins de pratiquer une mesure conservatoire

53,74 €

Projet de répartition du prix en matière de distribution de deniers

53,74 €

Notification du projet de répartition amiable au débiteur et à chacun des créanciers

21,50 €

Convocation du débiteur et de tous les créanciers et dressant les points de désaccord

10,75 €

Acte constatant le désaccord des créanciers et dressant les points de désaccord

34,40 €

Requête aux fins d'injonction de payer ou de faire

21,50 €

Rédaction du bordereau en vue de la publication du commandement

42,99 €

Mention en marge au bureau des hypothèques

42,99 €

Levée d'extraits de la matrice cadastrale

15,05 €

Levée d'états des renseignements sommaires et des inscriptions d'hypothèques

15,05 €

Levée d'états au greffe du tribunal de commerce

10,75 €

Levée d'états auprès des services d'immatriculation des véhicules

17,20 €

Réquisitions d'état civil

10,75 €

Appels de cause

1,08 €

Actes du palais

1,08 €

Lettres de convocation des parties à l'état des lieux « locatif »

15,05 €

Demande de paiement direct

34,40 €

Demande de paiement direct faute d'accord entre les parties

15,05 €

Notification de la modification ou de la mainlevée de la demande

15,05 €

Inventaire en cas de succession vacante

53,74 €

Délivrance d'une copie de l'inventaire dressé en cas de succession vacante

21,50 €


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