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31/08/2021

Conjoint de chef d'entreprise : comment choisir votre statut ?

Tout conjoint, partenaire de Pacs ou concubin de chef d'entreprise qui exerce une activité régulière dans l'entreprise doit opter pour le statut juridique qui lui semble le plus adapté. Comment faire ?


Conjoint de chef d'entreprise : les modalités de choix de votre statut à la loupe

  • En cas d'activité professionnelle régulière dans l'exploitation ou dans l'entreprise agricole

Pour mémoire, le conjoint, partenaire de pacte civil de solidarité (Pacs) ou concubin du chef d'exploitation ou d'entreprise agricole qui exerce une activité professionnelle régulière dans l'exploitation ou dans l'entreprise est tenu d'opter pour l'un des 3 statuts suivants :

  • salarié de l'exploitation ou de l'entreprise agricole ;
  • chef d'exploitation ou d'entreprise agricole ;
  • collaborateur d'exploitation ou d'entreprise agricole.

Le choix pour l'une ou l'autre de ces options s'effectue au moyen d'une déclaration déposée auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) compétent ou du guichet électronique des formalités des entreprises, accompagnée d'une attestation sur l'honneur remplie par le conjoint, le partenaire de Pacs ou le concubin, qui :

  • contient certaines informations, dont la teneur a été actualisée à la date du 1er septembre 2021 (dont le détail est disponible ici) ;
  • est rédigée en suivant le modèle mis en ligne à cette fin, récemment mis à jour à la date du 1er septembre 2021 (et disponible ici).

Le CFE transmet ensuite cette attestation à la caisse de mutualité sociale agricole (MSA) dont relève le chef d'exploitation ou d'entreprise agricole, qui est alors chargée de contrôler la concordance des éléments transmis par le chef d'exploitation ou d'entreprise agricole avec les éléments figurant dans l'attestation transmise par son conjoint, partenaire ou concubin.

  • En cas d'activité régulière dans l'entreprise commerciale, artisanale ou libérale

Dans le même sens, il est également prévu que le conjoint du chef d'une entreprise artisanale, commerciale ou libérale qui y exerce de manière régulière une activité professionnelle doit opter pour l'un des 3 statuts suivants :

  • conjoint collaborateur ;
  • conjoint salarié ;
  • conjoint associé.

Cette option, réalisée auprès du CFE ou du guichet électronique des formalités des entreprises, doit s'accompagner d'une attestation sur l'honneur remplie par le conjoint, le partenaire de Pacs ou le concubin, qui doit être rédigée selon un modèle précis et contenir certaines informations obligatoires.

Le modèle d'attestation et les informations requises sont actualisés à la date du 1er septembre 2021, et sont consultables en cliquant ici.

Sources :

  • Arrêté du 6 août 2021 relatif à l'attestation sur l'honneur du conjoint, du partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou du concubin du chef d'exploitation ou d'entreprise agricole, qui exerce une activité professionnelle régulière dans l'exploitation ou dans l'entreprise agricole
  • Arrêté du 6 août 2021 relatif à l'attestation sur l'honneur du conjoint ou du partenaire lié par un pacte civil de solidarité qui exerce une activité régulière dans l'entreprise commerciale, artisanale ou libérale dirigée par son conjoint ou son partenaire

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31/08/2021

Dossier médical partagé et espace numérique de santé : quelle(s) articulation(s) ?

Le dossier médical partagé (DMP) va prochainement intégrer l'espace numérique de santé (ENS), dont la mise en place est d'ores et déjà testée dans plusieurs départements, ce qui oblige à procéder à quelques aménagements. Lesquels ?


Dossier médical partagé et espace de santé : le point sur les nouveautés !

Pour rappel, le dossier médical partagé (DMP) est un dossier concentrant l'ensemble des actes ou consultations médicales relatifs à un assuré social.

Il est alimenté par le ou les professionnels de santé qui les réalise, le jour de la consultation, de l'examen ou de son résultat, et au plus tard le jour de la sortie du patient, dans l'hypothèse où celui-ci est hospitalisé.

Le DMP, dont la création sera automatique, à l'exception de certains départements, à compter du 1er janvier 2022, va bientôt intégrer l'espace numérique de santé (ENS), dont la création doit elle aussi être effective à cette date pour tous les usagers du système de santé.

Pour rappel, l'ENS constituera un portail personnalisé de services médicalisés en ligne, dont la mise en place automatique pour chaque assuré devrait permettre de promouvoir la création d'un parcours de santé adapté en lien avec l'ensemble des acteurs des secteurs sanitaire, social et médico-social.

  • Concernant le dossier médical partagé

A ce titre, les modalités relatives aux DMP viennent de faire l'objet de divers aménagements, notamment relatifs :

  • à la création et la fermeture du DMP ;
  • au contenu du DMP (qui précisera les données relatives au titulaire du DMP, à son identité et à son identification, à la prévention, à la santé et au suivi médical, social et médico-social, etc.) ;
  • à l'accès au DMP par les professionnels de santé et aux droits de son titulaire, parmi lesquels figurent celui :
  • ○ de s'opposer, dans certaines situations, à l'accès à son DMP par un professionnel ou un établissement de santé ;
  • ○ d'accéder et de rectifier les informations personnelles qui sont contenues dans son DMP.

Notez que les droits des professionnels autorisés à accéder au DMP sont également précisés, notamment dans le cas où l'un d'eux estime qu'une donnée sur l'état de santé versée dans le DMP ne doit pas être portée à la connaissance du patient sans accompagnement.

A l'exception des assurés sociaux rattachés aux organismes d'assurance maladie de la Haute-Garonne, de la Loire-Atlantique et de la Somme (qui testent d'ores et déjà ce dispositif), l'ensemble de ces dispositions seront applicables à partir du 1er janvier 2022.

  • Concernant l'espace numérique de santé

Les dispositions relatives à l'espace numérique de santé viennent également de faire l'objet de plusieurs précisions concernant :

  • son contenu (données administratives du titulaire de l'espace, DMP, données relatives au remboursement de ses dépenses de santé par les régimes obligatoires d'assurance maladie, etc.) ;
  • sa création, qui sera précédée d'une information adressée à la personne concernée destinée à lui indiquer, entre autres éléments, toute information utile à son fonctionnement ;
  • son accès (notamment possible via « FranceConnect ») par son titulaire et aux droits de celui-ci, notamment dans l'hypothèse où il est mineur ;
  • le référencement des services et outils numériques en santé dans l'ENS, notamment ceux ayant trait à l'engagement éthique.

Les dispositions relatives à l'ENS seront également applicables à compter du 1er janvier 2022, sauf pour les assurés sociaux rattachés aux organismes d'assurance maladie situés dans les départements de la Haute-Garonne, de la Loire-Atlantique et de la Somme, qui constituent actuellement les départements « tests » de ce dispositif.

Sources :

  • Décret n° 2021-1047 du 4 août 2021 relatif au dossier médical partagé
  • Décret n° 2021-1048 du 4 août 2021 relatif à la mise en œuvre de l'espace numérique de santé

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31/08/2021

Transport routier : des limites à ne pas dépasser !

La règlementation relative aux dimensions et poids autorisés des véhicules effectuant des transports routiers vient de faire l'objet de modifications. Lesquelles ?


Des nouveautés concernant les dimensions et poids autorisés

Pour rappel, les véhicules de transport routier circulant sur les routes sont soumis au respect d'une règlementation stricte concernant leur dimension et leur poids total autorisé en charge (PTAC).

Ces dispositions viennent de faire l'objet de modifications prévoyant notamment :

  • les conditions de circulation à 42 tonnes et à 44 tonnes pour les véhicules réalisant le transport routier dans le cadre d'une opération de transport intermodal, c'est-à-dire une opération faisant intervenir plusieurs types de transports différents ;
  • le poids maximal autorisé en circulation des véhicules de transport routier ;
  • les conditions d'autorisation de dépassement des dimensions maximales des véhicules et ensembles de véhicules lorsque cela permet d'améliorer leur aérodynamisme en circulation ; vous pouvez retrouver le détail de ces conditions ici ;
  • la possibilité pour certains véhicules de dépasser les poids maximums autorisés afin de neutraliser le poids supplémentaire causé par les équipements limitant leurs émissions polluantes en circulation (batteries électriques par exemple), dans la limite d'1 à 2 tonnes maximum.

Notez que les modifications concernant le poids maximal autorisé des véhicules de transport routier ne seront toutefois applicables qu'à partir du 1er janvier 2022.

Celles-ci prévoient que dans le cadre d'un transport national, certains véhicules et ensembles de véhicules ne devront pas dépasser les 40 tonnes lorsqu'ils sont dotés de plus de 4 essieux, sauf s'ils respectent certaines conditions relatives à leur ancienneté ou à leur type leur permettant d'obtenir des dérogations temporaires. Vous pouvez retrouver le détail de ces dispositions ici.

Sources :

  • Décret n° 2021-1006 du 29 juillet 2021 relatif aux poids et dimensions des véhicules terrestres à moteur et modifiant le code de la route
  • Arrêté du 29 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 4 décembre 2012 modifié relatif au poids total roulant autorisé des véhicules terrestres à moteur
  • Arrêté du 13 août 2021 relatif au dépassement des longueurs maximales de certains véhicules ou ensembles de véhicules de transport routier

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30/08/2021

Outre-mer : une nouvelle aide pour certaines entreprises de presse !

Une nouvelle aide financière visant à soutenir certaines entreprises de presse situées en Outre-mer vient d'être mise en place. Qui peut en bénéficier ? Comment ?


Une aide financière pour qui ? Comment ?

Pour favoriser l'accès des habitants d'Outre-mer à la presse d'information politique générale, une nouvelle aide financière exceptionnelle vient d'être mise en place.

  • Pour qui ?

Elle s'adresse aux entreprises de presse écrite, imprimée ou bi-média dont le siège social ou le principal établissement est établi :

  • en Guadeloupe, à La Réunion, en Guyane, en Martinique, à Mayotte ;
  • à Saint-Martin ;
  • en Nouvelle-Calédonie ;
  • en Polynésie française.

Pour être éligibles à l'aide, ces entreprises doivent éditer un contenu rédactionnel consacré à l'actualité de ces collectivités et être à jour de leurs obligations fiscales et sociales.

Leurs publications doivent en outre remplir l'ensemble des conditions suivantes :

  • être écrites en langue française ou dans une langue régionale en usage en France ;
  • être inscrites sur les registres de la commission paritaire des publications et agences de presse ;
  • constituer une publication d'information politique générale.

Notez que l'aide ne peut bénéficier aux publications dont le contenu a donné lieu à une condamnation du directeur de la publication devenue définitive dans les 5 ans précédant la demande d'aide.

  • Montant de l'aide

Cette aide bénéficie :

  • aux quotidiens d'information politique et générale, pour un montant déterminé via la réalisation d'un calcul dont le détail est disponible ici ;
  • aux publications d'information politique et générale de périodicité au minimum hebdomadaire, pour un montant déterminé via la réalisation d'un calcul dont le détail est disponible ici.

Notez qu'une bonification est accordée chaque année par le directeur général des médias et des industries culturelles aux publications dont le chiffre d'affaires (CA) résultant de leurs ventes au numéro ou par abonnement représente au moins 25 % du CA total hors taxes enregistré au cours de l'exercice précédant l'année d'attribution de l'aide.

Le montant de l'aide ne peut excéder 25 % du montant des recettes totales (hors subventions publiques) enregistrées lors de l'exercice précédant l'année de son attribution.

  • Demande de l'aide

L'aide doit être demandée par le biais d'un formulaire spécifique (disponible ici en bas de page) à envoyer par voie électronique à l'adresse suivante : outremer.presse@culture.gouv.fr.

Notez qu'au titre de l'année 2021, les demandes doivent être envoyées, au plus tard le 30 septembre 2021 et être accompagnées de certains documents justificatifs dont le détail est disponible ici.

Source : Décret n° 2021-1067 du 10 août 2021 instituant une aide au pluralisme des titres ultramarins

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30/08/2021

Vers une revalorisation de l'aide à l'embauche de salariés dans le spectacle ?

De manière exceptionnelle et afin d'aider un secteur rencontrant d'importantes difficultés, le gouvernement est venu renforcer et étendre une aide à l'embauche issue du dispositif du Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS). Que faut-il en retenir ?


Aide à l'embauche de salariés dans le spectacle : quoi de neuf ?

Le Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS), mobilisable jusqu'au 31 décembre 2022, est un dispositif créé afin de pérenniser et d'allonger la durée des contrats de travail dans le secteur du spectacle.

Dans ce cadre, des aides à l'embauche ont été créées pour toute nouvelle embauche en CDD ou CDI.

Pour venir en aide aux entreprises de ce secteur particulièrement impacté par la crise sanitaire, le gouvernement est venu, de manière temporaire et exceptionnelle :

  • revaloriser le montant de l'aide à l'embauche en CDD ;
  • étendre cette aide à l'embauche aux CDD fractionnés, ainsi qu'aux embauches de salariés rémunérés au cachet ;
  • élargir l'aide à la garde d'enfants des artistes et techniciens intermittents.
  • Revalorisation du montant de l'aide à l'embauche en CDD

A titre dérogatoire, pour les CDD à temps plein dont la date de début d'exécution se situe entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021, le montant de l'aide unique à l'embauche dans le spectacle est revalorisé. Elle est égale à :

  • 466 € par mois (au lieu de 200 €) pour un CDD dont la durée est supérieure ou égale à un mois et inférieure à 4 mois ;
  • 566 € par mois (au lieu de 300 €) pour un CDD dont la durée est supérieure ou égale à 4 mois et inférieure à 8 mois ;
  • 666 € par mois (au lieu de 400 €) pour un CDD dont la durée est supérieure ou égale à 8 mois.

Notez que le montant de cette aide est proratisé en fonction de la durée du travail du salarié en cas de CDD à temps partiel.

Les employeurs pourront demander le bénéfice de cette aide dans les 6 mois qui suivent le début d'exécution du contrat.

Toujours à titre dérogatoire, cette aide peut être versée dans le cas où plusieurs CDD sont exécutés sur des périodes discontinues sur une période de 12 mois consécutifs à compter de la date d'exécution du 1er contrat (avec le même employeur), à la condition que cette date intervienne entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021.

Les employeurs pourront demander le bénéfice de cette aide dans les 6 mois qui suivent le début d'exécution de la dernière période d'emploi.

  • Aide pour l'embauche de salariés rémunérés au cachet

Une aide peut désormais être versée pour l'embauche de tout salarié rémunéré au cachet entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2021, à la condition que la date d'exécution du 1er cachet intervienne au cours de cette même période.

Le montant de l'aide est fixé à :

  • 21,18 € par cachet, dès lors que le contrat prévoit un nombre de cachet supérieur ou égal à 22 et inférieur à 44, sur une période inférieure à 4 mois ; .
  • 25,73 € par cachet, dès lors que le contrat prévoit un nombre de cachet supérieur ou égal à 44 et inférieur à 66, sur une période inférieure à 8 mois ; .
  • 30,27 € par cachet, dès lors que le contrat prévoit un nombre de cachet supérieur ou égal à 66 sur une période inférieure à 8 mois.

Notez que pour bénéficier de cette aide, le montant du cachet brut doit impérativement être inférieur à 30 fois le montant horaire brut du smic (c'est-à-dire à 307,5 €).

Les employeurs pourront demander le bénéfice de cette aide dans les 6 mois qui suivent le début d'exécution du dernier cachet.

Pour l'ensemble de ces aides, l'Agence de services et de paiements (ASP) mettra à disposition des formulaires d'aide aux entrepreneurs du spectacle à l'adresse suivante : https://www.asp-public.fr/le-fonpeps-evolue-compter-du-1er-juillet-2021.

  • Aide à la garde d'enfants

Notez qu'à compter du 1er juillet 2021, le gouvernement élargit également l'aide à la garde d'enfants des artistes et techniciens intermittents à la prise en charge des frais de déplacement et d'hébergement quand le personnel gardant l'enfant du professionnel l'accompagne en tournée.

Pour rappel, cette aide peut être versée aux parents jusqu'au 12 mois de l'enfant et prend la forme d'un remboursement des frais de garde à hauteur de 50 %, sur présentation de justificatifs.

Sources :

  • Décret n° 2021-1066 du 9 août 2021 modifiant le décret n° 2019-1011 du 1er octobre 2019 relatif au Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS)
  • Communiqué de presse du Ministère du travail, du 12 août 2021 : Mesures de soutien à l'emploi artistique : renforcement temporaire et exceptionnel de deux aides du Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS) : l'aide aux petites salles du spectacle vivant et l'aide à l'embauche

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30/08/2021

Loi Climat : du nouveau pour les marchés publics ?

La loi Climat a été publiée le 24 août 2021. Parmi le cortège de mesures mises en place, certaines concernent spécifiquement les marchés publics et visent à une meilleure prise en compte des préoccupations environnementales…


Tenir compte des préoccupations environnementales

La loi Climat prévoit 2 nouvelles obligations en matière de marchés publics :

  • l'obligation de prise en compte, dans les conditions d'exécution de l'offre, des considérations relatives à l'environnement ;
  • l'obligation d'insérer un critère prenant en compte les caractéristiques environnementales de l'offre parmi les critères d'attribution du marché.

Point important, notez que les marchés de défense et de sécurité ne sont pas concernés par ces 2 nouvelles obligations.

Ces dispositions doivent entrer en vigueur à une date fixée par des décrets à venir et au plus tard le 22 août 2026.


Tenir compte de la situation sanitaire

Jusqu'à l'expiration d'un délai de 12 mois à l'issue de la cessation de l'état d'urgence sanitaire, les acheteurs peuvent conclure, sans publicité ni mise en concurrence préalables, un marché répondant à un besoin dont la valeur estimée est inférieure à 100 000 € hors taxes et portant sur la fourniture de denrées alimentaires produites, transformées et stockées avant la date de cessation de l'état d'urgence sanitaire.

Cette tolérance est également applicable aux lots dont le montant est inférieur à 80 000 € hors taxes, à la condition toutefois que le montant cumulé de ces lots n'excède pas 20 % de la valeur totale estimée de tous les lots.

Dans ce contexte, les obligations des acheteurs sont diverses, et consistent notamment :

  • à choisir une offre pertinente ;
  • à faire une bonne utilisation des deniers publics ;
  • à ne pas contracter systématiquement avec un même opérateur économique lorsqu'il existe une pluralité d'offres susceptibles de répondre à leur besoin.


Tenir compte des matériaux biosourcés dans les marchés publics

Pour mémoire, la commande publique doit impérativement tenir compte de la performance environnementale des produits, notamment de leur caractère biosourcé.

En ce sens, il est prévu qu'à compter du 1er janvier 2030, l'usage des matériaux biosourcés ou bas‑carbone intervienne dans au moins 25 % des rénovations lourdes et des constructions relevant de la commande publique.

Source : Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets

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30/08/2021

Associés de SCI : le point sur l'abus de minorité

L'exercice de leur droit de vote par les associés d'une SCI ne doit pas constituer un « abus ». Mais de quelle situation parle-t-on exactement ? A quel moment y a-t-il « abus » ?


Abus de droit de vote : sous conditions

Pour rappel, les associés d'une SCI ont le droit de participer aux décisions collectives relatives à la vie de la société.

Si la liberté de vote est le principe, celle-ci peut toutefois donner lieu à indemnisation dans le cas d'un « abus », par les associés, de leur droit de vote.

L'abus de droit de vote peut prendre 2 formes distinctes :

  • l'abus de majorité, dans l'hypothèse où la décision adoptée par le ou les associés majoritaires de la société s'avère à la fois :
  • ○ contraire à l'intérêt social ;
  • ○ et n'a été prise que dans le seul but de favoriser les membres de la majorité au détriment des autres associés ;
  • l'abus de minorité, dans le cas où l'associé minoritaire de la société adopte une décision là encore :
  • ○ contraire à l'intérêt général de la société, en interdisant une opération jugée essentielle pour elle ;
  • ○ et ce, dans le seul but de favoriser ses propres intérêts au détriment des autres associés.

L'une ou l'autre des formes de l'abus de droit de vote nécessite donc la réunion de 2 critères différents, dont le caractère cumulatif est impératif.

C'est justement ce que vient de rappeler le juge : dans cette affaire, les associés majoritaires d'une SCI accusaient l'associé minoritaire d'un « abus de minorité » pour avoir refusé de consentir à la vente de l'unique bien immobilier de la société, ce qui constituait pourtant le seul moyen de renflouer sa trésorerie.

Mais le juge rejette tout « abus de minorité » au motif qu'ici, si la décision de l'associé minoritaire est bien contraire à l'intérêt social de la société puisqu'elle l'empêche de faire face à ses difficultés financières, rien ne prouve qu'elle ait été prise dans le seul but de favoriser les intérêts propres de l'associé minoritaire au détriment des associés majoritaires.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 9 juin 2021, n° 19-17161

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30/08/2021

Véhicules agricoles ou forestiers : ce qui change en septembre 2021

Les véhicules agricoles ou forestiers sont soumis à une réglementation particulière lorsqu'ils circulent sur les routes, en vue de prendre en compte leurs spécificités (vitesses, dimensions, etc.) tout en assurant la sécurité des autres usagers. Mais quels sont les véhicules concernés ?


Circulation des véhicules agricoles ou forestiers : la liste s'allonge !

Certains véhicules et matériels agricoles ou forestiers sont soumis à des règles particulières en matière de circulation sur routes, en raison de leurs caractéristiques.

Ainsi, il est notamment prévu que lorsque ces véhicules circulent en convoi ou en train de convoi (circulation simultanée de plusieurs convois), les conducteurs doivent :

  • respecter des distances de sécurité spécifiques ;
  • prendre certaines précautions lors des franchissements de voies ferrées ;
  • respecter une vitesse maximale autorisée ;
  • installer des équipements obligatoires concernant l'éclairage et la signalisation des véhicules ;
  • respecter les zones géographiques autorisées ;
  • etc.

A partir du 23 septembre 2021, les véhicules suivants s'ajoutent à la liste des véhicules concernés par ces obligations, lorsque leur poids total autorisé en charge (PTAC) ou que leur charge à l'essieu respecte certains seuils :

  • les machines agricoles ou forestières automotrices à double essieux ;
  • les machines et instruments agricoles ou forestiers remorqués à double essieux.

Vous pouvez retrouver le détail des véhicules concernés ici.

Notez toutefois que ces dispositions ne s'appliquent pas aux véhicules agricoles ou forestiers de plus de 25 mètres de long et de plus de 4,50 mètres de large, qui sont soumis à la réglementation des transports exceptionnels de marchandises, d'engins ou de véhicules.

Source : Arrêté du 12 juillet 2021 modifiant l'arrêté du 4 mai 2006 modifié relatif à la circulation des véhicules et matériels agricoles ou forestiers et de leurs ensembles

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30/08/2021

Véhicules avec chauffeur : la limite d'ancienneté repoussée !

La limite d'ancienneté des véhicules utilisés par les professionnels réalisant des prestations de transport vient d'être temporairement repoussée. Pour combien de temps ?


VTC et moto-taxi : quelle limite d'ancienneté pour ces véhicules ?

Les professionnels effectuant des prestations de transport de personnes doivent utiliser des véhicules respectant une règlementation stricte prévoyant notamment une limite d'ancienneté.

Cela implique qu'ils ne peuvent donc pas utiliser de :

  • voiture âgée de plus de 6 ans, sauf s'il s'agit d'un véhicule de collection ;
  • véhicule motorisé à 2 et 3 roues âgé de plus de 5 ans.

Toutefois, cette limite est modifiée depuis le 5 août 2021 pour une durée d'1 an, afin de la porter à 7 ans pour les voitures et 6 ans pour les véhicules motorisés à 2 et 3 roues.

Source : Arrêté du 19 juillet 2021 modifiant temporairement la limite d'ancienneté des véhicules de transport avec chauffeur et des véhicules motorisés à deux ou trois roues

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30/08/2021

Loi Climat : un encadrement « local » de la publicité

La loi Climat a été publiée le 24 août 2021 et vient notamment renforcer les pouvoirs de police des maires en matière de publicité. Que faut-il retenir ?


De nouveaux pouvoirs pour le maire

Les pouvoirs de police en matière de publicité sont désormais confiés au maire, que la commune dispose ou non d'un règlement local de publicité. Le cas échéant, ces pouvoirs peuvent être transférés au président de l'intercommunalité.

Toujours dans cette optique de confier plus de pouvoirs au maire, la possibilité conférée au préfet de se substituer au maire en cas d'inaction de ce dernier est supprimée.

Cette mesure est applicable à compter du 1er janvier 2024.

Retenez également que pour renforcer la lutte contre les nuisances lumineuses la nuit, les maires vont désormais avoir le pouvoir d'ordonner une astreinte journalière au plus égale à 200 €. Le montant total des sommes résultant de l'astreinte ne pourra excéder 20 000 €.


Du nouveau pour les publicités à l'intérieur des vitrines

Le règlement local de publicité (RLP) peut désormais comprendre des dispositions encadrant les publicités et enseignes situées à l'intérieur des vitrines et des baies d'un local à usage commercial, lorsqu'elles sont destinées à être visibles d'une voie ouverte à la circulation publique.

Les publicités et enseignes mises en place avant l'entrée en vigueur d'un RLP prenant ce type de mesure devront être mises en conformité avec ce règlement dans les 2 ans suivant son entrée en vigueur.

Source : Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets

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30/08/2021

Vétérinaires et sanctions disciplinaires : du nouveau à l'horizon

Les modalités auxquelles obéissent les procédures de sanctions disciplinaires visant les vétérinaires viennent de faire l'objet de menus aménagements. Lesquels ?


Chambre régionale de la discipline : une nouvelle obligation

Pour mémoire, les vétérinaires et les sociétés d'exercice de la profession de vétérinaire peuvent, en cas de manquements ou de fautes, faire l'objet de procédures disciplinaires strictement encadrées.

A ce titre, il est prévu que la procédure initiée devant les Chambres régionales de la discipline nécessite l'intervention d'un rapporteur qui conduit l'instruction dans le respect des principes de contradiction et d'impartialité et qui dresse un procès-verbal de chaque audition réalisée au cours de son enquête.

Il est tenu de rédiger un rapport dans les 6 mois de sa nomination, qui mentionne les diligences accomplies, les déclarations des parties, qui établit un exposé objectif des faits et souligne les divergences entre les parties.

Depuis le 4 août 2021, il est désormais prévu que ce rapport soit transmis au président du conseil régional de l'ordre, ainsi qu'au plaignant et à la personne poursuivie.

Notez que la lecture du rapport peut être réalisée par un membre de la formation de jugement, en cas d'absence du rapporteur au cours de l'audience.

Source : Décret n° 2021-1026 du 30 juillet 2021 relatif aux modalités de transmission et de lecture du rapport devant les chambres régionales et nationale de discipline des vétérinaires

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30/08/2021

Immobilier et construction : la RE 2020 est parue !

La règlementation environnementale (RE) 2020 régissant la construction de bâtiments neufs vient de paraître. Que contient-elle ?


RE 2020 : de nouvelles exigences de performance énergétique et environnementale

La nouvelle règlementation environnementale RE 2020 vient fixer les exigences requises en matière de performance énergétique et environnementale en France métropolitaine pour les bâtiments neufs suivants :

  • bâtiments ou parties de bâtiments à usage d'habitation ;
  • bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux ou d'enseignement primaire ou secondaire ;
  • extensions de ces constructions et constructions provisoires.

Les nouvelles exigences gravitent principalement autour de 5 thématiques :

  • l'optimisation de la conception énergétique du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre ;
  • la limitation de la consommation d'énergie primaire ;
  • la limitation de l'impact sur le changement climatique associé à ces consommations ;
  • la limitation de l'impact des composants du bâtiment sur le changement climatique ;
  • la limitation des situations d'inconfort dans le bâtiment en période estivale.

Chacune de ces notions fait l'objet d'une définition précise (disponible ici).

L'atteinte des résultats minimaux requis doit faire l'objet d'une vérification via l'application d'une méthode de calcul, dont le détail a été précisé (pour le visualiser, cliquez ici).

Ces dispositions doivent faire l'objet de précisions ultérieures et entreront en vigueur :

  • à compter du 1er janvier 2022 pour la construction de bâtiments ou parties de bâtiments à usage d'habitation ;
  • à compter du 1er juillet 2022 pour les constructions de bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux ou d'enseignement primaire ou secondaire ;
  • à compter du 1er janvier 2023 pour les extensions de ces constructions et les constructions provisoires.

Notez qu'il est prévu l'instauration d'un label règlementaire sur la performance énergétique et environnementale au plus tard le 31 décembre 2022.

Sources :

  • Décret n° 2021-1004 du 29 juillet 2021 relatif aux exigences de performance énergétique et environnementale des constructions de bâtiments en France métropolitaine
  • Arrêté du 4 août 2021 relatif aux exigences de performance énergétique et environnementale des constructions de bâtiments en France métropolitaine et portant approbation de la méthode de calcul prévue à l'article R. 172-6 du code de la construction et de l'habitation

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