Actualités

Bandeau général
07/01/2022

2022 : coup d'œil sur la fiscalité des cryptomonnaies

Parce que les règles encadrant l'imposition des gains réalisés lors de la vente ou de l'échange de cryptomonnaies méritaient quelques éclaircissements, le législateur s'est penché sur la question. Pour quelles conclusions ?


Fiscalité des cryptomonnaies : état des lieux

Pour le moment, les gains réalisés à l'occasion de la vente de cryptomonnaies (bitcoins par exemple) par un particulier domicilié en France sont soumis à l'impôt sur le revenu (IR) au titre du prélèvement forfaitaire unique (aussi appelé « flat tax ») au taux de 12,8 % auquel s'ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %, soit une imposition globale au taux de 30 %.

Il n'existe aucune possibilité d'option pour l'application du barème progressif de l'IR.

Ce mode d'imposition ne s'applique qu'aux gains occasionnels liés à la cession de cryptomonnaies ayant été achetées par le contribuable

Les gains habituels, quant à eux, sont imposés dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux).

Les critères de gains "habituels" et "occasionnels" ont été dégagés par l'administration fiscale elle-même. Ce qui peut parfois poser problème en cas de contentieux...


Fiscalité des cryptomonnaies : clarification des règles applicables

Pour remédier à cette situation, il est prévu que pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2023, les profits réalisés à l'occasion de l'achat, de la vente ou de l'échange de cryptomonnaies seront qualifiés de "professionnels" et imposés dans la catégorie des BNC (bénéfices non commerciaux), et non plus dans celle des BIC, dès lors que ces opérations seront effectuées dans des conditions analogues à celles qui caractérisent une activité exercée par une personne se livrant à titre professionnel à ce type d'opérations.

De même, toujours pour les ventes réalisées à compter du 1er janvier 2023, le vendeur normalement soumis au prélèvement forfaitaire unique pour le gain réalisé aura la possibilité d'opter pour l'application du barème progressif de l'IR.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (articles 70 et 79)

2022 : coup d'œil sur la fiscalité des cryptomonnaies © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
07/01/2022

Emploi d'un salarié à l'extérieur du domicile = crédit d'impôt ?

Les prestations réalisées à l'extérieur de votre résidence, lorsqu'elles sont comprises dans un ensemble de services incluant des activités effectuées à résidence vous permettent-elles de bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu ? Une réponse définitive vient d'être apportée à ce sujet…


Un crédit d'impôt pour certaines prestations réalisées hors du domicile !

Pour rappel, les particuliers qui bénéficient de services à la personne à leur résidence (principale ou secondaire) peuvent bénéficier, au titre des dépenses engagées dans ce cadre et sous réserve du respect de diverses conditions, d'un crédit d'impôt sur le revenu.

En principe, cet avantage fiscal ne vise que les services à la personne réalisés à la résidence du particulier située en France (ou sous conditions, à la résidence de l'un de ses ascendants).

Toutefois, dès l'imposition des revenus de l'année 2021, les prestations réalisées à l'extérieur de la résidence comprises dans un ensemble de services souscrit par la personne incluant des activités effectuées à résidence pourront ouvrir droit, toutes conditions remplies, au bénéfice de l'avantage fiscal.

A titre d'exemple, l'accompagnement des enfants sur le lieu d'une activité périscolaire est donc éligible au crédit d'impôt à partir du moment où il est lié à la garde d'enfants à domicile.

En outre, les services de téléassistance et de visio-assistance souscrits par des personnes âgées, handicapées ou qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile ou d'une aide à la mobilité, qui se matérialisent par la détection d'un accident à domicile et son signalement à une tierce personne ou au corps médical, sont considérés comme des services fournis à la résidence et ce, même s'ils ne sont pas compris dans un ensemble de services incluant des activités effectuées à résidence.

Enfin, retenez que le plafonnement des dépenses éligibles au crédit d'impôt, fixé à 12 000 € (sauf exceptions) est complété. En plus de cette limite, il est désormais prévu que :

  • le montant total des travaux de petit bricolage est plafonné à 500 € par an et par foyer fiscal, étant entendu que la durée d'une intervention de petit bricolage ne peut excéder 2 heures ;
  • le montant de l'assistance informatique et Internet à domicile est plafonné à 3 000 € par an et par foyer fiscal ;
  • le montant des interventions de petits travaux de jardinage des particuliers est plafonné à 5 000 € par an et par foyer fiscal.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (article 3)

Emploi d'un salarié à l'extérieur du domicile = crédit d'impôt ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
07/01/2022

Classement hôtelier : des étoiles temporairement maintenues

Les hôtels peuvent se voir attribuer un certain nombre d'étoiles, en fonction de leur classement. Mais que se passe-t-il si, à l'expiration de ce classement, ils ne déposent pas leur demande de renouvellement dans les délais impartis ?


Classement hôtelier : un maintien temporaire des étoiles sous conditions

Il peut arriver que les gérants d'établissements bénéficiaires d'un classement étoilé ne puissent pas déposer dans les délais impartis leur demande de renouvellement.

Dans ce cadre, il est prévu que l'établissement puisse, depuis le 1er janvier 2022, conserver temporairement son classement, à condition d'avoir initié la démarche relative à la visite de contrôle de l'hébergement concerné nécessaire au renouvellement de ce classement.

Notez que cette tolérance ne profite pas aux meublés de tourisme.

Source : Décret n° 2021-1760 du 22 décembre 2021 portant adaptation de la procédure de classement des hôtels, résidences de tourisme, terrains de camping, parcs résidentiels de loisirs et villages de vacances

Classement hôtelier : « un peu plus près des étoiles » © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
07/01/2022

Livraison de biens : acompte = TVA ?

Les règles relatives à l'exigibilité de la TVA, applicables en cas de versement d'un acompte avant la livraison d'un bien, viennent d'être aménagées. A quel niveau exactement ?


Livraison de biens : acompte= TVA !

En principe, et sauf exceptions, la TVA n'est exigible qu'au moment de la livraison du bien.

Désormais, en cas de versement d'un acompte avant la livraison, la TVA sera exigible au moment de l'encaissement de cet acompte, à concurrence du montant encaissé.

Cette nouveauté s'applique aux acomptes encaissés à compter du 1er janvier 2023.

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (article 30)

Livraison de biens : acompte = TVA ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
07/01/2022

Agriculteurs : ouverture de la procédure de télédéclaration des aides animales

Chaque année, les agriculteurs doivent se rendre sur le site Télépac pour demander l'obtention d'aides financières. A partir de quand en 2022 ?


Télépac : les télédéclarations sont déjà possibles

Depuis le 1er janvier 2022, les agriculteurs peuvent se rendre le site Télépac pour télédéclarer leurs demandes d'aides animales : aides ovines, aide caprine, aide aux bovins laitiers en zone de montagne, aide aux bovins laitiers hors zone de montagne, aide aux bovins allaitants, aides aux veaux sous la mère et prime aux petits ruminants (Outre-Mer).

Notez que la télédéclaration pour l'aide au développement et au maintien du cheptel allaitant (Outre-Mer) sera, elle, ouverte à partir du 1er mars 2022.

Pour rappel, la télédéclaration est obligatoire pour bénéficier de ces aides, le site Télépac permettant de déposer la demande d'aide et, le cas échéant, de la modifier.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture du 23 décembre 2021

Agriculteurs : ouverture de la procédure de télédéclaration des aides animales © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
07/01/2022

2022 : des fonds de commerce (fiscalement) amortissable ?

L'amortissement comptable de certains fonds de commerce va pouvoir être admis en déduction du résultat imposable de l'entreprise, temporairement, ce qui n'était pas autorisé jusqu'à présent. Quels sont les fonds de commerce concernés ?


En route vers l'amortissement (fiscal) de certains fonds de commerce !

Jusqu'à présent, s'il était possible d'amortir comptablement les fonds commerciaux ayant une durée d'utilisation limitée et les fonds de commerce acquis par les petites entreprises, les amortissements ainsi comptabilisés n'étaient pas fiscalement déductibles du résultat imposable de l'entreprise.

Par dérogation, pour les fonds acquis entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025, cet amortissement comptable sera admis en déduction du résultat imposable de l'entreprise.

En conséquence, les modalités de comptabilisation des dotations aux provisions pour dépréciation constatées au titre de ces mêmes fonds sont aménagées, afin d'éviter une double déduction (sur le plan fiscal).

Source : Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900 (article 23)

2022 : des fonds de commerce (fiscalement) amortissable ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
07/01/2022

C'est l'histoire d'une entreprise du bâtiment qui facture des travaux de rénovation et (ou ?) d'extension…



C'est l'histoire d'une entreprise du bâtiment qui facture des travaux de rénovation et (ou ?) d'extension…


Une entreprise du bâtiment est mandatée par des clients pour réaliser des travaux de rénovation et d'extension de leur habitation personnelle. Pour la partie rénovation, l'entreprise a facturé ses prestations en appliquant le taux réduit de TVA, la maison étant achevée depuis plus de 2 ans…


Factures que l'administration a étudiées avec attention pour en conclure que ces travaux devaient être facturés en appliquant le taux normal de TVA : aucune des factures ne permet de distinguer les travaux de rénovation des travaux d'extension de la maison, constate-t-elle. Elle remarque, au contraire, que, sur ces factures, ne sont mentionnées que la nature de la prestation et la pièce concernée, sans préciser si les dépenses visées portent sur la transformation ou l'aménagement de la partie existante de l'habitation sans concourir à la construction nouvelle.


Ce que constate aussi le juge qui donne raison à l'administration : ces travaux doivent donc être facturés en appliquant le taux normal de TVA.




Arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Douai du 2 avril 2020, n° 17DA02232

La petite histoire du jour



En savoir plus...
06/01/2022

Loi pour la confiance dans l'institution judiciaire : que faut-il savoir ?

A la fin de l'année 2021, 2 lois ont été publiées visant à réformer l'institution judiciaire. Quelques-unes des mesures prises concernent directement les professionnels du droit et doivent retenir votre attention. Revue de détails…


Loi pour la confiance dans l'institution judiciaire : des mesures pour les professionnels du droit

Retenez que la loi pour la confiance dans l'institution judiciaire comporte, notamment, les mesures suivantes :

  • le secret professionnel de la défense est renforcé en ce qui concerne les perquisitions au cabinet ou au domicile d'un avocat ;
  • les bâtonniers ou leurs délégués vont bénéficier d'un droit de visite, limité à leur ressort, des locaux de garde à vue, des lieux de rétention administrative, des zones d'attente, des établissements pénitentiaires et des centres éducatifs fermés ;
  • un code déontologie va voir le jour pour les officiers ministériels (notaires, commissaires de justice, greffiers des tribunaux de commerce, avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation) dont le respect sera contrôlé par le procureur général ;
  • le contrôle du respect des notaires et des commissaires de justice de leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est renforcé ;
  • les actes contresignés par les avocats dans le cadre des modes amiables de règlement des différends auxquels le greffe appose la formule exécutoire sont ajoutés à la liste des « titres exécutoires » ;
  • le recours préalable obligatoire à l'un des modes alternatifs de règlement amiable des différends est étendu aux troubles anormaux de voisinage ;
  • le Conseil national des barreaux peut désormais émettre des titres exécutoires pour le recouvrement des cotisations annuelles non payées par les avocats.

Source :

  • Loi organique n° 2021-1728 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire
  • Loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l'institution judiciaire

Loi pour la confiance dans l'institution judiciaire : que faut-il savoir ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
06/01/2022

Soldes d'hiver 2022 : à quelles dates ?

Chaque début d'année civile est marqué par les soldes d'hiver. Pour cette année 2022, quand débutent-ils ?


Soldes d'hiver 2022 : début le 12 janvier 2022

Cette année 2022, les soldes d'hiver débutent le mercredi 12 janvier 2022 et finiront le mardi 8 février 2022.

Des dates dérogatoires existent toutefois pour certains départements frontaliers et pour l'Outre-mer :

  • Meurthe-et-Moselle (54), Meuse (55), Moselle (57), Vosges (88) : du 3 janvier au 30 janvier 2022 ;
  • Guadeloupe (971) : du 1er janvier au 28 janvier 2022 ;
  • Réunion (974) : du 5 février au 4 mars 2022 (il s'agit des soldes d'été) ;
  • Saint-Pierre-et-Miquelon (975) : du 19 janvier au 15 février 2022 ;
  • Saint-Barthélemy (977) et Saint-Martin (978) : les soldes d'hiver ont lieu en mai et ceux d'été en octobre.

Source : Arrêté du 27 mai 2019 fixant les dates et heures de début des soldes ainsi que leur durée en application de l'article L. 310-3 du code de commerce

Soldes d'hiver 2022 : à quelles dates ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
06/01/2022

Coronavirus (COVID-19) : déclaration de l'état d'urgence sanitaire dans certains territoires d'Outre-mer

En raison de la circulation active du nouveau variant Omicron et des risques de pressions hospitalières dans certains territoires d'Outre-mer, l'état d'urgence sanitaire est à nouveau en vigueur dans certains d'entre eux. Lesquels ?


Coronavirus (COVID-19) : 7 territoires placés en état d'urgence sanitaire

A compter du 6 janvier 2022 à 0 heure, l'état d'urgence sanitaire est déclaré sur le territoire de la Guadeloupe, de la Guyane, de Mayotte, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin.

Pour rappel, il est déjà en vigueur à La Réunion et à la Martinique.

Dans ces territoires, un couvre-feu peut également y être mis en place de 18h à 6h dans les zones où les préfets estiment que la situation sanitaire l'exige.

Source :

  • Décret n° 2022-9 du 5 janvier 2022 déclarant l'état d'urgence sanitaire dans certains territoires de la République
  • Décret n° 2022-10 du 5 janvier 2022 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

Coronavirus (COVID-19) : déclaration de l'état d'urgence sanitaire dans certains territoires d'Outre-mer © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
05/01/2022

La télésurveillance médicale : enfin un cadre juridique !

La télésanté est depuis quelques années un enjeu clé du secteur médical. Avec la crise sanitaire, le Gouvernement a décidé de mieux définir son architecture et d'améliorer sa prise en charge. Que devez-vous savoir à ce sujet ?


Télésurveillance médicale : une définition et des obligations

  • Une définition

Les activités de télésurveillance médicale visent les interventions associant :

  • la surveillance médicale ;
  • et l'utilisation de dispositifs médicaux numériques (respectant la réglementation européenne) qui collectent, analysent et transmettent des données physiologiques cliniques ou psychologiques et qui émettent des alertes et, lorsqu'il y en a, des accessoires de collecte associés lorsqu'ils n'ont pas de visée thérapeutique et qu'ils ne sont ni implantables ni invasifs.
  • Une prise en charge

Ces activités sont prises en charge ou remboursées par l'assurance maladie dès lors :

  • qu'elles sont inscrites sur une liste établie par arrêté ;
  • que la surveillance médicale est assurée par un opérateur de télésurveillance disposant du récépissé remis par l'agence régionale de santé (ARS) ;
  • que l'opérateur a mis à disposition de l'assuré le dispositif médical numérique en tant qu'exploitant ou par l'intermédiaire d'un exploitant ou d'un distributeur au détail avec qui il a conclu une convention.

L'opérateur de télésurveillance doit avoir la qualité de professionnel médical, ou être une personne morale regroupant ou employant un ou plusieurs professionnels de santé dont au moins un professionnel médical.

Les opérateurs de télésurveillance qui souhaitent obtenir une prise en charge, par l'assurance maladie, de tout ou partie de leurs activités doivent, au préalable, les déclarer à l'ARS. La prise en charge ou le remboursement ne concernera que ce qui est mentionné dans le récépissé de déclaration.

De plus, si l'opérateur ne respecte pas ses obligations légales et ne se met pas en conformité, malgré les demandes de l'ARS, le récépissé cessera d'être valide et le remboursement par l'assurance maladie sera suspendu.

Pour pouvoir prétendre à une prise en charge ou un remboursement par l'assurance maladie, l'utilisation du dispositif par le patient devra être effective et, lorsqu'ils existent, les résultats individualisés ou nationaux en vie réelle devront être atteints.

  • Des expérimentations

Jusqu'au 1er août 2022, des expérimentations portant sur la réalisation d'actes de télésurveillance pour des patients pris en charge en médecine de ville, en établissement de santé ou en structure médico-sociale vont pouvoir être menées.

Source : Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 du 23 décembre 2021, n°2021-1754 (art 36)

La télésurveillance médicale : enfin un cadre juridique ! © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
05/01/2022

2022 : les principales nouveautés pour les travailleurs indépendants

La loi de finances pour 2022 et la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 ont toutes 2 été publiées fin décembre 2021. Elles contiennent de nombreuses mesures intéressant les travailleurs indépendants : voici un rapide résumé des principales mesures nouvellement adoptées qui peuvent vous concerner...


Des nouveautés « sociales »

  • Entreprise d'insertion par le travail indépendant

Il est prévu que l'État puisse expérimenter l'élargissement des formes d'insertion par l'activité économique au travail indépendant, pendant une durée de 5 ans à compter du 23 décembre 2018, soit jusqu'au 23 décembre 2023.

  • Conjoint collaborateur

Les dispositions qui visent les conjoints et partenaires de Pacs des chefs d'entreprise qui travaillent dans l'entreprise familiale sont ouvertes aux concubins.

De plus, depuis le 1er janvier 2022 :

  • le statut du conjoint collaborateur ne peut être conservé que pendant 5 ans ;
  • les modalités de calcul des cotisations sociales du conjoint collaborateur d'un micro-entrepreneur sont simplifiées.
  • Cotisations sociales

Attestation de vigilance

Une attestation de vigilance provisoire pourra être délivrée aux travailleurs indépendants qui débutent leur activité et qui ne sont pas encore tenus de déclarer ou payer des cotisations et contributions sociales, dès lors que :

  • l'activité a été régulièrement déclarée ;
  • l'ensemble des formalités et procédures relatives à la création d'activité ont bien été respectées.

Estimation des revenus

Un travailleur indépendant peut faire une estimation de son revenu et calculer ses cotisations provisionnelles sur la base de ce dernier. Jusqu'à présent, lorsque le revenu définitif était supérieur de plus d'un tiers à celui estimé, une majoration de retard pouvait être appliquée.

Cette majoration est désormais supprimée.

Modulation des acomptes

L'expérimentation permettant aux travailleurs indépendants volontaires de moduler, en temps réel, leurs acomptes de cotisations est prolongée jusqu'au 31 décembre 2023.

Unification du recouvrement

A compter du 1er janvier 2023, les cotisations et contributions sociales relatives à l'assurance vieillesse de base, de retraite complémentaire et d'invalidité-décès des professions libérales seront recouvrées par les Urssaf.

Cotisations vieillesse

Les professionnels qui exerçaient, avant le 1er janvier 2018, une activité qui relève désormais du régime de retraite de base des indépendants ou des professions libérales, et qui n'entraînait aucune affiliation à un régime obligatoire durant les périodes où elle était exercée, vont pouvoir racheter des trimestres de retraite de base.

  • Indemnités journalières de Sécurité sociale

A compter du 1er janvier 2022, le maintien des droits aux indemnités journalières (IJ) maladie pour les travailleurs indépendants qui reprennent une activité indépendante est élargi, même lorsque le calcul des prestations indique une indemnité nulle.

  • Congé paternité et congé d'adoption

Les durées de congé paternité et de congé d'adoption applicables aux salariés sont désormais applicables au père collaborateur libéral, ainsi qu'au conjoint ou concubin collaborateur libéral de la mère (pour le congé paternité), et au collaborateur libéral pour le congé d'adoption.

  • Travailleurs indépendants des plateformes Web

Dans le cadre du dialogue social, les plateformes Web pourront, à compter du 1er janvier 2023, proposer aux travailleurs indépendants des prestations de protection sociale complémentaires.

En outre, les indépendants exerçant, via les plateformes Web, une activité de conduite d'une voiture de transport avec chauffeur ou de livraison de marchandises peuvent opter, sous conditions, pour une affiliation au régime général de la Sécurité sociale.

Source :

  • Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 du 23 décembre 2021, n°2021-1754
  • Loi de finances pour 2022 du 30 décembre 2021, n°2021-1900

2022 : les principales nouveautés pour les travailleurs indépendants © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
 << < 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 > >>