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18/02/2022

RGPD : les contrôles de la CNIL en 2022

Pour s'assurer du respect du règlement général sur la protection des données, la CNIL effectue chaque année de nombreux contrôles à la suite de signalements, ou dans le cadre d'un plan de contrôle qui s'articule autour de thématiques prioritaires. Quelles sont ces thématiques pour 2022 ?


Contrôle de la CNIL : les thématiques prioritaires en 2022

Pour veiller au respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) effectue chaque année de nombreux contrôles.

Ceux-ci sont menés à la suite de signalements, mais également dans le cadre d'un plan de contrôle qu'elle établit.

En 2022, ce plan de contrôle va s'articuler autour de 3 thématiques prioritaires :

  • la prospection commerciale ;
  • les outils de surveillance utilisés dans le cadre du télétravail ;
  • les services cloud.

Ainsi, la CNIL attend des responsables de traitement de données personnelles qu'ils :

  • garantissent la protection des données des consommateurs dans le cadre de la prospection commerciale, en s'appuyant notamment sur le cadre établi par le référentiel disponible ici ;
  • s'assurent d'un équilibre entre la vie privée des travailleurs et le contrôle légitime de leur activité lorsqu'ils sont en télétravail ;
  • garantissent la protection des données des utilisateurs dans le cadre de transferts de celles-ci à des sous-traitants fournissant des solutions cloud. Elle sera d'autant plus vigilante lorsque ces transferts sont effectués en dehors de l'Union européenne.

Source : Actualité du site de la CNIL du 15 février 2022

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18/02/2022

Indice des prix à la consommation - Année 2022

Indice des prix à la consommation

Année 2022

Ensemble des ménages

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2022

114,16

 - 0,1 % 

+ 5,9 %

Novembre 2022

 114,26 

 + 0,3 % 

 + 6,2 % 

Octobre 2022

 113,90 

 + 1,0 % 

+ 6,2 %

Septembre 2022

112,74

- 0,6 %

+ 5,6 %

Août 2022

113,38

 + 0,5 % 

 + 5,9 % 

Juillet 2022

112,87

 + 0,3 % 

+ 6,1 %

Juin 2022

 112,55 

 + 0,7 % 

 + 5,8 % 

Mai 2022

111,72

 + 0,7 % 

 + 5,2 % 

Avril 2022

 110,97 

+ 0,4 %

 + 4,8 % 

Mars 2022

 110,49 

+ 1,4 %

 + 4,5 % 

Février 2022

 108,94 

+ 0,8 %

 + 3,6 % 

Janvier 2022

108,12

+ 0,3 %

+ 2,9 %


Ensemble des ménages (hors tabac)

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Décembre 2022

 113,39 

 - 0,2 % 

+ 5,7 %

Novembre 2022

 113,53 

 + 0,3 % 

 + 6,3 % 

Octobre 2022

 113,16 

 + 1,0 % 

 + 6,3 % 

Septembre 2022

 111,99 

 - 0,6 % 

 + 5,7 % 

Août 2022

 112,63 

 + 0,5 % 

 + 6,0 % 

Juillet 2022

112,11

+ 0,3 %

+ 6,2 %

Juin 2022

111,80

+ 0,8 %

 + 6,0 % 

Mai 2022

 110,95 

 + 0,7 % 

 + 5,7 % 

Avril 2022

 110,19 

 + 0,4 % 

+ 4,9 %

Mars 2022

 109,70 

 + 1,4 % 

 + 4,6 % 

Février 2022

 108,14 

+ 0,8 %

 + 3,7 % 

Janvier 2022

107,69

+ 0,3 %

+ 3,1 %

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.


Source :

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18/02/2022

Barème fiscal des frais de carburants - Année 2022


Barème fiscal des frais de carburants

Barème 2022 applicable au titre des revenus 2021

Les exploitants individuels et certaines sociétés civiles de moyens tenant une comptabilité super-simplifiée peuvent évaluer forfaitairement leurs frais de carburant consommé lors de leurs déplacements professionnels en appliquant des barèmes spécifiques publiés chaque année par l'administration fiscale.

Ces barèmes peuvent aussi être utilisés par les titulaires de bénéfices non commerciaux (pour les véhicules pris en location) et par les associés de sociétés de personnes qui exercent leur activité professionnelle dans la société (pour évaluer leurs frais de déplacement domicile – lieu de travail)

Barème applicable aux voitures pour l'imposition des revenus 2021

CV

Gazole (en € / km)

Super sans plomb (en € / km)

GPL (en € / km)

3 à 4

0,079

0,102

0,064

5 à 7

0,097

0,125

0,079

8 et 9

0,116

0,149

0,094

10 et 11

0,131

0,168

0,105

12 et plus

0,145

0,187

0,117


Barème applicable aux deux-roues (vélomoteurs, scooters et motocyclettes) pour l'imposition des revenus 2021

Puissance fiscale

Frais de carburant au kilomètre (en € / km)

< à 50 CC

0,033

De 50 CC à 125 CC

0,067

De 3 à 5 CV

0,085

Au-delà de 5 CV

0,118

 
 

Source :

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18/02/2022

Frais supplémentaires de repas - Année 2022


Frais supplémentaires de repas

Année 2022

Frais de repas

Montant

Valeur du repas pris à domicile

5 € TTC

Montant au-delà duquel la valeur du repas n'est plus considérée comme raisonnable

19,40 € TTC


1/ Bénéfices industriels et commerciaux

Par principe, les frais supplémentaires de repas sont déductibles du résultat imposable, pour les titulaires de bénéfices industriels et commerciaux, dès lors qu'ils sont nécessités par l'exercice de la profession, justifiés et d'un montant raisonnable.

Seuls les frais supplémentaires de repas sont réputés nécessités par l'exercice de la profession : la fraction de la dépense qui correspond aux frais que vous auriez engagés si vous aviez pris votre repas à votre domicile constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être prise en compte pour la détermination du bénéfice imposable. Pour les exercices clos en 2022, le prix du repas à domicile est fixé forfaitairement à 5 € pour un repas (montant TTC).

Exemple : un commerçant dont le magasin et le domicile sont situés sur la même commune effectue un déplacement l'obligeant à exposer des frais de restaurant pour un montant de 15,90 €, régulièrement justifiés. Les frais qu'il peut déduire s'élèvent à 15,90 € - 5 € = 10,90 €.

Par ailleurs, le repas pris en dehors du domicile doit avoir un coût raisonnable sous peine de ne plus être considéré comme une dépense professionnelle. Pour apprécier ce montant, sera considéré comme raisonnable un repas dont le prix n'excède pas la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail, soit 19,40 € pour l'année 2022 (montant TTC). La fraction qui excède ce seuil constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être admise en déduction, à moins de justifier ce dépassement par des circonstances exceptionnelles nécessaires pour l'exercice de l'activité ou de démontrer qu'il n'existe pas de possibilité de déjeuner à moindre coût dans les environs.

Exemple : si, dans l'exemple précédent, les frais supplémentaires de repas s'élèvent à 25 €, les frais de repas déductibles s'élèvent, par principe, à 19,40 € - 5 € = 14,40 €.


2/ Bénéfices non commerciaux

Les frais supplémentaires de repas exposés régulièrement sur les lieux d'exercice de leur activité professionnelle par les titulaires de bénéfices non commerciaux sont considérés, sous certaines conditions, comme des dépenses nécessitées par l'exercice de la profession et sont donc pris en compte pour la détermination du bénéfice non commercial imposable. Pour cela, les dépenses exposées doivent résulter de l'exercice normal de la profession et non de convenances personnelles et correspondre à une charge effective et justifiée.

Seuls les frais supplémentaires de repas sont réputés nécessités par l'exercice de la profession : la fraction de la dépense qui correspond aux frais que vous auriez engagés si vous aviez pris votre repas à votre domicile constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être prise en compte pour la détermination du bénéfice imposable. Pour les exercices clos en 2022, le prix du repas à domicile est fixé forfaitairement à 5 € pour un repas (montant TTC).

Le coût du repas pris en dehors du domicile ne doit pas être anormalement élevé, auquel cas la dépense présenterait un caractère exagéré. A titre de règle pratique, il faut considérer comme normaux les frais supplémentaires de repas lorsque la dépense payée n'excède pas la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail. En cas de dépassement de ce montant, vous devez, pour pouvoir déduire la totalité des frais supplémentaires de repas, être en mesure de justifier de circonstances exceptionnelles, notamment au regard des nécessités de votre activité et des possibilités de restauration offertes à proximité de votre lieu d'activité, justifiant l'engagement d'une dépense plus élevée. A défaut, la différence constatée entre la dépense payée et la limite au-delà de laquelle la dépense est considérée comme excessive constitue une dépense d'ordre personnel qui ne peut être admise en déduction pour la détermination du bénéfice imposable.

Le montant déductible des frais supplémentaires de repas exposés par les titulaires de bénéfices non commerciaux correspond donc à la différence existant entre :

  • le montant forfaitaire représentatif de la valeur du repas pris à domicile, fixé à 5 € TTC pour l'année 2022 ;
  • et la limite d'exonération des indemnités pour frais de repas retenue lorsqu'un salarié est en déplacement professionnel et empêché de regagner sa résidence ou le lieu habituel de son travail, fixée à 19,40 € TTC pour l'année 2022.

Exemple : un architecte dont le cabinet et le domicile sont situés sur la même commune se rend sur un chantier dans un autre département. Il expose à cette occasion des frais de restaurant d'un montant de 25 €, dûment justifiés. Les frais qu'il peut déduire s'élèvent donc, par principe, à 19,40 € - 5 € = 14,40 €.


Sources :

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18/02/2022

C'est l'histoire d'un propriétaire qui effectue des travaux… et vend son logement…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui effectue des travaux… et vend son logement…


Le propriétaire d'un appartement, qu'il destine à la location, y fait faire une série de travaux d'aménagement dont il va déduire le montant de ses revenus fonciers pour le calcul de son impôt sur le revenu. Des travaux nécessaires pour faciliter la vente de cet appartement qu'il projette au bénéfice d'un potentiel acheteur, rappelle-t-il…


Une motivation qui fait réagir l'administration fiscale, laquelle rappelle que les dépenses ne sont déductibles des revenus fonciers que pour autant qu'elles soient engagées pour faciliter l'acquisition ou la conservation des loyers, et non la vente du logement loué. En clair, l'administration considère que déduire des travaux engagés pour faciliter la location du logement, oui, mais déduire des travaux engagés pour faciliter la vente du logement, non…


Une motivation qui fait aussi réagir le juge… qui donne raison à l'administration fiscale : des travaux d'aménagement réalisés dans un logement loué dans le but de le vendre ne sont pas déductibles !




Arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Lyon du 8 décembre 2021, n° 19LY01926

La petite histoire du jour



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17/02/2022

Coronavirus (Covid-19) et activité partielle : une prolongation pour le monde du spectacle

Face à la persistance de la crise sanitaire, le Gouvernement a pris de nombreuses mesures afin d'aider les secteurs les plus touchés, et notamment le secteur culturel. A ce titre, la possibilité de recourir à l'activité partielle est prolongée. Jusqu'à quand ?


Activité partielle pour le secteur culturel : une courte prolongation

Pour rappel, en cas de spectacles annulés, les employeurs du secteur culturel pouvaient recourir à l'activité partielle pour les salariés :

  • qui disposaient d'une promesse unilatérale de contrat de travail formalisée (ou d'un contrat de travail n'ayant pas reçu de commencement d'exécution) avant le 27 décembre 2021 ;
  • et dont le contrat devait réellement commencer entre le 27 décembre 2021 et le 31 janvier 2022.

Il est désormais prévu que le commencement d'exécution du contrat de travail doit avoir lieu entre le 27 décembre 2021 et le 28 février 2022 (soit un mois supplémentaire).

Source : Questions-Réponses du ministère du Travail

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17/02/2022

Agriculteurs : quel est le montant des aides couplées végétales ?

Quels sont les montants unitaires des différentes aides couplées végétales (légumineuses, blé dur, houblon, soja, etc.) pour la campagne 2021 ? Réponse du gouvernement…


Les montants unitaires des aides couplées végétales sont publiés

Les exploitations agricoles qui connaissent des difficultés économiques peuvent bénéficier d'une aide financière, dite « aide couplée », pour la production de certains produits (soja, riz, houblon, etc.).

Si un agriculteur cultive plusieurs de ces produits, il peut cumuler les différentes aides couplées.

Pour la campagne 2021, les montants unitaires des aides en question sont les suivants :

  • 141 € pour la production de légumineuses fourragères ;
  • 35,20 € pour la production de soja ;
  • 141,50 € pour la production de protéagineux ;
  • 51,50 € pour la production de blé dur ;
  • 499 € pour la production de houblon ;
  • 158 € pour la production de riz.

Source : Arrêté du 7 février 2022 fixant le montant unitaire des aides couplées végétales pour la campagne 2021

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17/02/2022

Procédure accélérée d'expulsion : les huissiers de justice en première ligne

Depuis le 1er février 2022, il existe une nouvelle procédure accélérée d'expulsion des squatteurs. Un professionnel se trouve au cœur de ce dispositif : l'huissier de justice. Explications.


Huissiers de justice : quel rôle dans l'expulsion des squatteurs ?

Depuis le 1er février 2022, les huissiers de justice peuvent accompagner les victimes qui recourent à la procédure accélérée d'expulsion des squatteurs.

Dans le cadre de cet accompagnement, ils peuvent établir un constat de l'occupation illégale, proposer un accompagnement pour le dépôt de la plainte, rédiger la demande au préfet de mise en œuvre de la procédure accélérée d'expulsion et suivre les démarches auprès de la préfecture.

Si cette démarche administrative reste infructueuse, l'huissier de justice peut continuer à accompagner son client au cours de la procédure judiciaire.

Source : Actualité de service-public.fr du 14 février 2022

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17/02/2022

Transport : une subvention pour les poids lourds électriques

Pour favoriser l'émergence d'un secteur des transports « propres », le Gouvernement annonce un nouveau dispositif de soutien pour les poids lourds électriques. Lequel ?


Subvention pour les poids lourds électriques : quelles conditions ?

Pour accélérer la transition énergétique du secteur des transports, le Gouvernement vient d'annoncer un accompagnement des entreprises souhaitant développer des projets de véhicules lourds électriques.

Cette subvention pourra s'élever jusqu'à 65 % de la différence de prix entre le véhicule électrique et son équivalent diesel, sans pouvoir dépasser les seuils suivants :

  • 100 000 € par véhicule pour les poids lourds ayant un poids maximal de moins de 26 tonnes ;
  • 150 000 € par véhicule pour les poids lourds ayant un poids maximal de 26 tonnes ou plus ;
  • 100 000 € par véhicule pour les cars et bus.

De plus, pour assurer le bon fonctionnement de ces véhicules, le Gouvernement prévoit également une prise en charge de 60 % maximum des coûts engagés pour l'installation des bornes de recharge.

Les entreprises souhaitant bénéficier de cet accompagnement devront soumettre leur projet pour savoir si elles sont éligibles à cette subvention. Notez que celle-ci n'est pas cumulable avec les bonus déjà existants, mais peut l'être avec les autres dispositifs d'aide.

En outre, le rétrofit électrique, c'est-à-dire la modification d'un véhicule thermique en électrique pourra également faire l'objet d'une subvention.

Cet accompagnement s'inscrit dans la continuité des actions engagées pour le développement d'un secteur des transports décarbonés, telles que :

  • le renforcement des aides à l'acquisition de véhicules utilitaires ;
  • la création d'un bonus pour l'acquisition de véhicules lourds électriques ou à l'hydrogène ;
  • la création de 2 groupes de spécialistes (Task Force) ayant pour objet d'établir une feuille de route pour engager cette transition.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'écologie du 14 février 2022

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16/02/2022

DSN : pour les employeurs d'intermittents ?

Avec la mise en place de la déclaration sociale nominative (DSN), les modalités de déclaration du recouvrement des contributions d'assurance chômage et des cotisations au régime de garantie des salaires (AGS) relatives aux intermittents du spectacle évoluent. Revue de détails.


Employeurs d'intermittents et DSN : c'est parti !

Désormais, le recouvrement des contributions d'assurance chômage et des cotisations au régime de garantie des salaires (AGS) relatives aux intermittents du spectacle doit se faire via la déclaration sociale nominative (DSN). Cette obligation prend effet à compter de la période d'emploi de janvier 2022.

Notez que seuls les employeurs qui relèvent du champ d'application du GUSO (guichet unique du spectacle occasionnel) ne sont pas concernés par cette nouvelle obligation déclarative.

Source : Actualité de Pôle emploi de janvier 2022

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16/02/2022

Entrepreneurs individuels : un nouveau statut

Courant septembre 2021, dans le cadre du « plan indépendants », le gouvernement avait notamment annoncé la création d'un statut unique et protecteur pour l'entrepreneur individuel, impliquant la suppression du statut d'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL). Une annonce qui vient de se concrétiser…


Un nouveau statut d'entrepreneur individuel plus protecteur

Le nouveau statut d'entrepreneur individuel profite aux personnes physiques qui exercent en nom propre une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.

Dans ce cadre, il est prévu que les biens, les droits, etc., dont ils sont titulaires et qui sont utiles à leur activité professionnelle constituent leur patrimoine professionnel. Corrélativement, les biens, droits, etc., non inclus dans ce patrimoine professionnel constituent leur patrimoine personnel.

Avec ce nouveau statut, le patrimoine personnel de l'entrepreneur est véritablement protégé, les créanciers professionnels ne pouvant se payer que sur le patrimoine professionnel, sauf à ce que l'entrepreneur en décide autrement.

Notez toutefois que ce principe ne s'applique pas à l'administration fiscale et aux organismes de recouvrement des cotisations et contributions sociales en cas de manœuvres frauduleuses ou d'inobservations graves et répétées des obligations fiscales et/ou sociales : ces administrations pourront continuer à se payer sur l'ensemble du patrimoine de l'entrepreneur (professionnel et personnel).

De plus, sauf exception, le paiement de l'impôt sur le revenu, des prélèvements sociaux ainsi que de la taxe foncière afférente aux immeubles utiles à l'activité professionnelle, pourra être recherché sur l'ensemble du patrimoine de l'entrepreneur, même en l'absence de fraude ou d'inobservations graves et répétées.

Ce nouveau statut, dont les modalités précises d'application seront précisées ultérieurement, ne s'appliquera qu'à partir du 15 mai 2022.


Un transfert de patrimoine facilité

Dans le cadre de ce nouveau statut, l'entrepreneur individuel peut dorénavant céder (à titre onéreux), donner ou apporter en société l'intégralité de son patrimoine professionnel, sans procéder à la liquidation de celui-ci.

Là encore, des précisions complémentaires sont attendues dans les semaines à venir.

Cette disposition ne s'appliquera qu'à partir du 15 mai 2022.


Une suppression du statut de l'EIRL

Avec la mise en place du nouveau statut d'entrepreneur individuel, le statut d'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) est amené à progressivement disparaître.

Ainsi, depuis le 15 février 2022, les entrepreneurs individuels ne peuvent plus affecter à leur activité professionnelle un patrimoine séparé de leur patrimoine personnel : concrètement, il n'est donc plus possible de créer de nouvelles EIRL.

De même, notez qu'à compter du 15 août 2022, en cas de décès de l'entrepreneur, les héritiers ne pourront plus reprendre le patrimoine affecté et donc, ne pourront pas poursuivre l'activité au sein de l'EIRL.

Source : Loi n° 2022-172 du 14 février 2022 en faveur de l'activité professionnelle indépendante (articles 1, 4 et 6)

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16/02/2022

Plan d'épargne retraite : un encadrement tarifaire

Dans le cadre de la mise en place du plan d'épargne retraite, il a été demandé aux professionnels proposant ce type de produit d'établir et de publier un document standard de « transparence tarifaire ». Où en est-on ?


Améliorer la transparence tarifaire

En 2019, dans le cadre de la loi Pacte, le gouvernement a créé le plan d'épargne retraite (PER) pour remplacer les différents instruments d'épargne retraite préexistants.

A la demande de certains consommateurs, il a ensuite demandé aux acteurs du secteur d'établir et surtout, de publier un document standard de « transparence tarifaire », applicable non seulement en matière de PER, mais aussi d'assurance-vie.

Le format de ce document a été arrêté dans le cadre d'un accord signé le 2 février 2022.

En conséquence, dès le 1er juin 2022, un tableau standard regroupant les frais par catégorie sera mis en ligne sur le site Internet des professionnels proposant ce type de produit.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 2 février 2022, n°1974

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