Actualités

Bandeau général
02/03/2022

Qui autorise l'exploitation d'une invention ?

Pour pouvoir divulguer et exploiter une invention ayant fait l'objet d'une demande de brevet auprès des services de l'INPI, une autorisation de divulgation et de libre exploitation des inventions est nécessaire. Qui peut accorder cette autorisation ?


Une nouvelle mission pour le directeur de l'INPI

Après un dépôt de brevet auprès des services de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), l'invention concernée ne peut pas être divulguée ou exploitée librement par la personne ou l'entreprise à l'origine du dépôt tant qu'une autorisation ne lui a pas été délivrée.

Dans la pratique, celle-ci est généralement délivrée quelques semaines après la demande de dépôt, bien que les autorités disposent d'un délai de 5 mois pour l'octroyer.

Jusqu'à présent, cette autorisation était accordée par le ministre chargé de la propriété industrielle, sur avis du ministre chargé de la défense.

Depuis le 20 février 2022, ces autorisations sont désormais accordées par le directeur de l'INPI, toujours sur avis du ministre en charge de la défense.

Cette modification a pour but de simplifier, fluidifier et sécuriser la procédure applicable en réduisant le nombre d'interlocuteurs.

Source : Décret n° 2022-196 du 17 février 2022 relatif au transfert au directeur de l'Institut national de la propriété industrielle des décisions relatives aux autorisations et interdictions de divulgation et de libre exploitation des inventions

Qui autorise l'exploitation d'une invention ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
02/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et port du masque : le début de la fin ?

En raison de l'évolution de l'épidémie de coronavirus, le port du masque n'est plus obligatoire dans certains lieux soumis à l'obligation de présentation du pass vaccinal. Lesquels ?


Coronavirus (COVID-19) : la fin du port du masque dans certains lieux

En raison d'une évolution favorable de l'épidémie de coronavirus, le port du masque n'est plus obligatoire depuis le 28 février 2022 dans certains lieux soumis à l'obligation de présentation d'un pass vaccinal.

Parmi ces lieux, on trouve notamment :

  • les cinémas ;
  • les restaurants ;
  • les bars ;
  • les établissements sportifs couverts ;
  • etc.

Toutefois, notez que le port du masque reste obligatoire dans les transports pour toute personne de plus de 6 ans.

Source : Décret n° 2022-247 du 25 février 2022 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

Coronavirus (COVID-19) et port du masque : le début de la fin ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
02/03/2022

Marché à forfait : pour des travaux d'aménagement ?

Est-il possible de conclure un marché à forfait pour des travaux d'aménagements intérieurs ? Réponse du juge…


Marché à forfait : pas pour les travaux d'aménagement !

Un artisan signe un marché à forfait avec un client pour la réalisation de travaux d'aménagements intérieurs.

Quelque temps plus tard, un litige survient à propos du prix des travaux, l'artisan réclamant une somme dépassant le prix convenu dans le marché à forfait.

Saisi du problème, le juge rappelle que le « marché à forfait » concerne uniquement la construction d'un bâtiment selon un plan arrêté et convenu avec le propriétaire du sol. Les travaux d'aménagements intérieurs ne peuvent donc pas donner lieu à la signature d'un tel marché.

Dans cette affaire, puisqu'il s'agit de travaux d'aménagements intérieurs et qu'un marché à forfait ne pouvait pas être conclu, l'artisan a droit au paiement de la somme réclamée.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 16 février 2022, n° 21-12060

Marché à forfait : pour des travaux d'aménagement ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
02/03/2022

Droit de délaissement = prix de vente + indemnité ?

Le propriétaire d'une parcelle faisant l'objet d'une « réserve » de la commune décident d'utiliser leur « droit de délaissement ». La commune accepte et rachète la parcelle concernée. Estimant que cette vente fait perdre de la valeur au reste de sa propriété, le couple demande alors le versement d'une indemnité pour « dépréciation » en plus du prix de vente convenu. A tort ou à raison ?


Droit de délaissement : une dépréciation qui doit être indemnisée !

Pour rappel, au nom de l'intérêt général, il peut arriver qu'une commune décide de créer une « réserve » sur un bien immobilier (terrain nu, maison, etc.) qui empêche le propriétaire de jouir pleinement de son bien.

S'il estime que la réserve est trop contraignante, il peut utiliser son « droit de délaissement ». Il s'agit d'une procédure administrative par laquelle il demande au bénéficiaire de la réserve d'acheter son bien.

C'est justement cette procédure qu'un couple a utilisée pour se séparer d'une parcelle de terrain située au bord de la voie publique. Une vente qui fait toutefois perdre de la valeur au reste de sa propriété, selon lui, ce qui mérite indemnisation.

« Non », conteste la commune, pour qui le prix de vente de la parcelle couvre aussi la dépréciation du reste de la propriété…

« Non », conclu le juge, qui suit le raisonnement du couple et condamne la commune à l'indemniser pour la perte de valeur du reste de sa propriété.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 16 février 2022, n° 20-21310

Droit de délaissement = prix de vente + indemnité ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
02/03/2022

Indice Syntec - Année 2022

Indice Syntec

Année 2022

L'indice Syntec sert à mesurer l'évolution du coût de la main d'œuvre, essentiellement de nature intellectuelle, pour des prestations fournies. Il est utilisé dans les branches professionnelles représentées par la fédération Syntec (informatique, études et conseils, ingénierie, etc.).

Période

Indice

Janvier 2022

277,5

Février 2022

278,2

Mars 2022

 279,9 

Avril 2022

279,8

Mai 2022

 280,0 

Juin 2022

280,0

Juillet 2022

 280,4 

Août 2022

286,4

Septembre 2022

 287,2 

Octobre 2022

 289,4 

Novembre 2022

 289,9 

Décembre 2022

 292,6 


Source :
www.syntec.fr

En savoir plus...
01/03/2022

Crise ukrainienne : l'impact sur les entreprises

La guerre entre la Russie et l'Ukraine a de nombreux impacts, y compris sur le monde économique. Pour répondre aux inquiétudes des entreprises, le gouvernement a mis en place un service dédié…


Crise ukrainienne : des points de contact pour les entreprises

En raison de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, le gouvernement a créé plusieurs points de contact dédiés aux entreprises pour les informer et répondre à leurs préoccupations, en fonction de la problématique rencontrée :

Source : Actualité du ministère de l'Economie du 28 février 2022

Crise ukrainienne : l'impact sur les entreprises © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
01/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : une prolongation pour un public restreint

La crise sanitaire persistant, le Gouvernement reconduit certaines mesures, et notamment celles relatives au taux de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle. Toutefois, cette prolongation ne concerne pas tous les secteurs d'activité…


Un zéro reste à charge qui disparaît pour certains secteurs

L'indemnité majorée que reçoivent les salariés de certaines entreprises dans le cadre de l'activité partielle, fixée à 70 % de la rémunération horaire brute, devait prendre fin au 28 février 2022. Pour tenir compte des conséquences de la persistance de la crise sanitaire, cette majoration est prolongée jusqu'au 31 mars 2022.

De la même manière, certains employeurs continueront de percevoir une allocation au titre de cette activité partielle au taux de 70 % jusqu'au 31 mars 2022, et non plus jusqu'au 28 février 2022.

Cette prolongation ne concerne plus que les entreprises dont :

  • l'activité principale implique l'accueil du public et est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • l'établissement est situé dans une région soumise à des restrictions spécifiques des conditions d'exercice de l'activité économique et de circulation des personnes prises par l'administration dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, et qui subit une forte baisse de chiffre d'affaires.

Vous l'aurez compris, les établissements qui appartiennent à l'un des secteurs protégés (S1 ou S1 bis) et qui ont subi une très forte baisse de chiffre d'affaires ne sont pas concernés par cette nouvelle prolongation.

Sources :

  • Décret n° 2022-242 du 24 février 2022 relatif à la détermination du taux de l'allocation d'activité partielle
  • Décret n° 2022-241 du 24 février 2022 relatif aux modalités de fixation de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle : une prolongation pour un public restreint © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
01/03/2022

Coronavirus (COVID-19) et « garde d'enfants » : des précisions concernant l'activité partielle

Afin de gérer la propagation du virus, le Gouvernement avait mis en place des mesures exceptionnelles, notamment en ce qui concerne les parents salariés contraints de rester chez eux pour garder leurs enfants. Ces mesures viennent d'être précisées…


Activité partielle « garde d'enfants » : des conditions précisées

Pour rappel, les parents ne pouvant pas télétravailler placés en activité partielle pour raison de « garde d'enfants » perçoivent une indemnité équivalant à 70 % de leur salaire antérieur brut, dans la limite de 70 % de 4,5 SMIC.

La liste relative aux parents pouvant être placés en activité partielle est désormais précisée. Sont concernés les parents d'enfants de moins de 16 ans ou d'enfants en situation de handicap :

  • dès lors que la section, la classe ou l'établissement d'accueil de l'enfant fait l'objet d'une fermeture pour raison sanitaire ;
  • lorsque l'enfant, atteint d'une immunodépression grave, est cas contact et soumis à une mesure d'isolement ;
  • lorsqu'un assistant maternel à domicile est positif au Covid-19 ou est cas contact intrafamilial (personne positive au Covid-19 au sein du foyer de l'assistant maternel).

A l'inverse, les parents ne peuvent pas bénéficier de l'activité partielle si :

  • la fermeture de la section, classe ou établissement d'accueil de l'enfant, n'est pas liée à une raison sanitaire (comme l'interdiction du brassage entre classe) ;
  • l'enfant est soumis à une mesure d'isolement en raison du refus de ses parents de le faire tester ou en raison de son statut vaccinal incomplet ;
  • est accueilli chez un assistant maternel à domicile cas contact (hors cas contact intrafamilial).

Notez que le parent concerné devra remettre à son employeur, en fonction de la situation :

  • le document justificatif produit par l'établissement scolaire ou d'accueil lui notifiant la fermeture pour raison sanitaire ;
  • le document justificatif produit par l'établissement d'accueil de l'enfant ou la caisse primaire d'assurance maladie attestant que l'enfant est identifié comme cas contact et, le cas échéant, une attestation sur l'honneur du parent justifiant l'isolement de son enfant dès lors que ce dernier est atteint d'une immunodépression grave ;
  • le document justificatif produit par la caisse primaire d'assurance maladie attestant que l'assistant maternel ou un membre de son foyer est positif au Covid-19.

Le parent concerné devra également remettre à l'employeur une attestation sur l'honneur indiquant qu'il est le seul des deux parents demandant à bénéficier d'un placement en activité partielle au titre de la garde de son enfant.

Enfin, rappelons que le parent dont l'enfant est déclaré positif à la Covid-19 n'est pas placé en activité partielle, mais bénéficie d'un arrêt de travail dérogatoire, lui permettant de recevoir des indemnités journalières dérogatoires, sans délai de carence (dès lors qu'il remplit les conditions nécessaires).

Source : Fiche du ministère du Travail, mise à jour en février 2022

Coronavirus (COVID-19) et « garde d'enfants » : des précisions concernant l'activité partielle © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
01/03/2022

Importation de viande : une nouvelle interdiction !

Depuis le 23 février 2022, les professionnels du secteur alimentaire ont l'interdiction d'importer certaines viandes et produits provenant de pays situés en dehors de l'Union européenne. Lesquels ?


Une interdiction sous conditions…

L'importation de denrées alimentaires fait l'objet d'une règlementation stricte, afin de garantir la sécurité des consommateurs et de préserver leur santé.

Depuis le 23 février 2022, il est interdit d'importer ou de mettre sur le marché français, des viandes et des produits à base de viande issus d'animaux provenant de pays situés hors de l'Union européenne (UE) et ayant reçu des antimicrobiens pour favoriser la croissance ou augmenter le rendement.

Pour s'assurer du respect de cette obligation, les professionnels doivent :

  • collecter des informations concernant la provenance des animaux à l'origine de la viande ou des produits à base de viande qu'ils importent ou mettent sur le marché ;
  • évaluer le risque que les animaux aient reçu des médicaments antimicrobiens pour favoriser la croissance ou augmenter le rendement ;
  • mettre en œuvre des mesures permettant d'atténuer ce risque lorsqu'il n'est pas négligeable, comme obtenir des exportateurs tous les éléments garantissant que les produits concernés respectent bien ces exigences.

Notez toutefois que ces dispositions ne concernent pas les exploitants ayant acquis ce type de viandes ou produits avant le 23 avril 2022.

Source : Arrêté du 21 février 2022 portant suspension d'introduction, d'importation et de mise sur le marché en France de viandes et produits à base de viande issus d'animaux provenant de pays tiers à l'Union européenne ayant reçu des médicaments antimicrobiens pour favoriser la croissance ou augmenter le rendement

Importation de viande : une nouvelle interdiction ! © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
01/03/2022

Jeunes travailleurs : une nouvelle campagne de sensibilisation

Une nouvelle campagne pour sensibiliser les jeunes au bon port des équipements de protection individuelle a été lancée par l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS). Que faut-il en retenir ?


Sensibiliser au port des équipements de protection

Les jeunes travailleurs de moins de 25 ans étant les plus exposés aux accidents du travail, les efforts pour les former et les sensibiliser à la santé et sécurité au travail sont renforcés.

Ainsi, l'INRS a proposé une série de 4 nouvelles affiches pour sensibiliser les jeunes travailleurs aux bonnes pratiques liées à l'utilisation des équipements de protection individuelle (EPI). Ces équipements doivent :

  • ne pas être endommagés ;
  • être correctement portés ;
  • ne pas être rapportés au domicile ;
  • n'être portés qu'une seule fois, pour les équipements à usage unique ;
  • être utilisés selon les indications figurant dans leur notice d'instructions et leur marquage.

A notez que l'employeur, de son côté, doit :

  • mettre à disposition des EPI adaptés au travail et à la morphologie du salarié ;
  • former et informer les salariés à l'utilisation et au port des EPI ;
  • prendre en charge l'entretien des EPI.

Ces affiches peuvent être exposées dans les espaces de travail, les Centres de formation des apprentis ou dans les établissements d'enseignement professionnel. Vous pouvez les trouver ici.

Sources :

  • Communiqué de presse du ministère du Travail, du 17 février 2022
  • Actualité de l'Institut National de Recherche et de Sécurité du 17 février 2022

Jeunes travailleurs : une nouvelle campagne de sensibilisation © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
01/03/2022

« France Domaine » bientôt remplacé par les notaires ?

L'Etat va-t-il confier aux notaires l'évaluation des biens des collectivités locales vendus ou échangés, en lieu et place de « France Domaine » ? Réponse…


Une nouvelle tâche pour les notaires ?

« France Domaine » est le service de l'Etat en charge d'évaluer les biens des collectivités locales à l'occasion de ventes ou d'échanges.

Mais, parce que les délais de traitement des dossiers sont très longs, il a été demandé au gouvernement s'il était envisageable de confier cette tâche aux notaires, qui présentent également l'avantage d'être bien implantés territorialement.

« Non », répond le gouvernement :

  • d'une part, parce que « France Domaine », qui assume cette mission gratuitement, ne réalise pas une simple prestation de service, mais une réelle mission régalienne de contrôle des conditions financières des opérations immobilières des collectivités publiques ;
  • d'autre part, « France Domaine » recours à de nouveaux outils pour accélérer le traitement des dossiers (utilisation d'une intelligence artificielle pour certaines évaluations de maisons ou d'appartements, dématérialisation de la procédure de consultation, etc.).

Source : Réponse ministérielle Morel-A-L'Huissier, Assemblée Nationale, du 22 février 2022, n° 43701

« France Domaine » bientôt remplacé par les notaires ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
01/03/2022

Réseaux sociaux : attention à la publicité en faveur de l'alcool !

Sur les réseaux sociaux, de nombreux influenceurs font de la publicité en faveur de l'alcool, sans pour autant inscrire les mentions normalement obligatoires qui sont prévues par la loi Evin. Est-ce licite ?


Réseaux sociaux = respect de la loi Evin

En France, la réglementation encadrant la publicité de l'alcool est connue sous le nom de « loi Evin ».

Elle prévoit, notamment, que la publicité, directe ou indirecte, en faveur de l'alcool sur les services de communications (télévision, ordinateur, radio, etc.) est interdite lorsqu'elle vise la jeunesse.

En outre, toute publicité en faveur de l'alcool doit être assortie d'un message de caractère sanitaire précisant que « l'abus d'alcool est dangereux pour la santé ».

Enfin, la publicité est limitée à l'indication du degré volumique d'alcool, de l'origine, de la dénomination, de la composition du produit, du nom et de l'adresse du fabricant, des agents et des dépositaires, ainsi que du mode d'élaboration, des modalités de vente et du mode de consommation du produit.

La loi Evin doit être impérativement respectée par les « influenceurs » et les marques qui signent des contrats avec eux. A défaut, ils peuvent être attaqués en justice. A cet effet, notez que le gouvernement a habilité des associations de lutte contre les addictions à agir en justice et à veiller au respect de la réglementation.

Source : Réponse ministérielle Paluszkiewicz, Assemblée Nationale, du 22 février 2022, n° 22450

Réseaux sociaux : attention à la publicité en faveur de l'alcool ! © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
 << < 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 > >>