Actualités

Bandeau général
25/07/2022

Variole du singe (monkeypox) : mobilisation de la réserve sanitaire !

En raison de l'augmentation de la circulation de la variole du singe (monkeypox), le gouvernement a décidé de faire appel à la réserve sanitaire. Qu'est-ce que cela implique ?


Monkeypox : les conséquences de la mobilisation de la réserve sanitaire

Pour faire face à la propagation de la variole du singe (monkeypox), le gouvernement a décidé de mobiliser la réserve sanitaire à compter du 18 juillet 2022 pour une durée de 15 jours, renouvelable une fois.

Concrètement, 10 réservistes sont mobilisés pour renforcer la cellule nationale d'appui mise en place au sein de l'Agence nationale de santé publique.

Ils sont chargés de venir en appui des cellules régionales de l'Agence qui investiguent des cas confirmés et des personnes contacts d'infections à Monkeypox.

Notez que les réservistes mobilisés doivent avoir une expérience en épidémiologie et/ou en santé publique.

Source : Arrêté du 13 juillet 2022 relatif à la mobilisation de la réserve sanitaire

Variole du singe (monkeypox) : mobilisation de la réserve sanitaire ! © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
22/07/2022

Salaire impayé = prise d'acte justifiée ?

Un salarié ayant pris acte de la rupture de son contrat de travail à la suite du non-paiement de son salaire agit contre son employeur et demande que cette rupture soit requalifiée en licenciement sans cause réelle et sérieuse. L'objectif ? Obtenir non seulement le paiement de son salaire mais aussi, diverses indemnités… Mais peut-il réellement obtenir gain de cause ?


Prise d'acte de la rupture du contrat de travail : quid du non-paiement d'un mois de salaire ?

Pour rappel, la prise d'acte de la rupture du contrat de travail est un mode de rupture à l'initiative du salarié qui considère que son contrat de travail doit être rompu en raison de manquements suffisamment graves de son employeur.

A la suite de la prise d'acte, le salarié peut décider de saisir le juge pour obtenir la requalification de cette rupture en licenciement sans cause réelle et sérieuse… et donc, le paiement de diverses indemnités.

Dans une récente affaire, un salarié reproche à son employeur de ne pas lui avoir payé son salaire du mois de mai. Il décide alors de prendre acte de la rupture de son contrat de travail en juin et, quelques mois plus tard, de saisir le juge pour demander la requalification de cette rupture en licenciement, et des indemnités.

A tort, selon l'employeur, qui considère :

  • que le non-paiement du salaire invoqué par le salarié n'est pas une circonstance suffisamment grave pour justifier une prise d'acte ;
  • que le salarié a agi de manière prématurée.

« Non ! », estime le juge, qui rappelle qu'au mois de juin, le salaire du mois précédent n'était pas payé… Un manquement imputable à l'employeur qui empêchait donc la poursuite du contrat de travail du salarié !

Attention, retenez que suivant les cas, la prise d'acte de la rupture du contrat de travail peut être considérée par le juge comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse ou comme une démission. Il existe toujours un risque pour le salarié qui prend acte de la rupture du contrat de travail de ne pas obtenir gain de cause. De même, l'employeur s'expose à ce que cette prise d'acte soit assimilée à un licenciement et donc, à devoir verser des indemnités. N'hésitez donc pas à vous rapprocher d'un conseil !

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 6 juillet 2022, n° 20-21690

Salaire impayé = prise d'acte justifiée ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
22/07/2022

Feux de forêt en Gironde : aménagements exceptionnels pour le secteur du transport

La lutte contre les feux de forêt en Gironde donne lieu à diverses mesures d'aménagement pour le secteur des transports. Faisons le point…


Feux de forêt en Gironde : focus sur les réquisitions et les temps de repos

L'intensité des feux de forêt en Gironde nécessite la mise en place de certaines mesures exceptionnelles.

Tout d'abord, il est prévu, dès le 22 juillet 2022, que les opérations de transport de produits, d'engins, d'équipements, de matériels et de machines qui sont nécessaires à la lutte contre les feux de forêt bénéficient de dérogations exceptionnelles jusqu'au 1er août 2022 inclus, à savoir :

  • le dépassement de la durée maximale de conduite quotidienne dans la limite de 2 heures ;
  • le dépassement de la durée maximale de conduite hebdomadaire dans la limite de 4 heures ;
  • la possibilité que tous les temps de repos journaliers pris entre 2 temps de repos hebdomadaires constituent des temps de repos journaliers réduits ;
  • la possibilité de prendre 2 temps de repos hebdomadaires réduits au cours de 2 semaines consécutives, à la condition toutefois que cette réduction soit compensée par un temps de repos équivalent pris en bloc avant la fin de la semaine suivant la prise du 2e temps de repos hebdomadaire réduit.

Notez par ailleurs que les services des sociétés de location d'hélicoptères qui sont en capacité de prendre part à la lutte contre les feux de forêt peuvent, de même que le personnel nécessaire à leur fonctionnement, être réquisitionnés.

Source :

  • Décret n° 2022-1028 du 21 juillet 2022 relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté
  • Arrêté du 21 juillet 2022 portant dérogation temporaire aux règles en matière de temps de conduite et de repos pour les opérations de transport nécessaires à la lutte contre les feux de forêt en Gironde
  • Décret n° 2022-1020 du 20 juillet 2022 portant ouverture du droit de réquisition des sociétés de location d'hélicoptères en capacité de participer à la lutte contre les feux de forêts

Feux de forêt en Gironde : aménagements exceptionnels pour le secteur du transport © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
22/07/2022

Direction des grandes entreprises de la DGFIP : qui doit y déposer ses déclarations fiscales ?

Le service chargé des grandes entreprises (DGE) de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) vient de récupérer une nouvelle compétence. Laquelle ?


DGE : le point sur sa compétence

Pour rappel, la Direction des grandes entreprises (DGE) est un service de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) en charge du recouvrement et du contrôle des impôts et taxes dus par certaines entreprises.

Parmi les entreprises concernées figurent celles dont le chiffre d'affaires hors taxe ou le total de l'actif brut du bilan est supérieur ou égal à 400 M€ à la clôture de l'exercice.

Ces dispositions viennent d'être aménagées et prévoient notamment que sur option, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui ont conclu un protocole de partenariat fiscal avec le service chargé des grandes entreprises peuvent y déposer leurs déclarations.

Pour mémoire, on parle « d'ETI » pour désigner les entreprises qui n'appartiennent pas à la catégorie des petites et moyennes entreprises (PME) et qui :

  • occupent plus de 249 personnes mais moins de 5 000 personnes ;
  • ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 1,5 Md € ou un total de bilan n'excédant pas 2 Mds €.

Dans ce cas, la nouvelle compétence de la DGE s'applique aux déclarations qui doivent être déposées :

  • à compter du 1er février de la première année suivant celle de la signature du protocole de partenariat fiscal lorsque celle-ci est intervenue entre le 1er janvier et le 31 octobre ;
  • ou à compter du 1er février de la deuxième année suivant cette signature lorsqu'elle est intervenue entre le 1er novembre et le 31 décembre.

Source : Décret n° 2022-1009 du 18 juillet 2022 modifiant les articles 344-0 A et 344-0 C de l'annexe III au code général des impôts relatifs aux déclarations souscrites auprès de la direction des grandes entreprises de la direction générale des finances publiques

Direction des grandes entreprises de la DGFIP : qui doit y déposer ses déclarations fiscales ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
22/07/2022

Guerre en Ukraine : un impact sur les produits cosmétiques

Entre autres conséquences, la guerre en Ukraine provoque des problèmes d'approvisionnement, notamment en produits contenant de l'huile de tournesol… Ce qui cause des difficultés aux professionnels de l'industrie alimentaire, mais aussi aux professionnels de l'industrie cosmétique. Pour quelles conséquences ?


Produits cosmétiques contenant du tournesol : dérogation temporaire aux règles d'étiquetage

En raison de la situation en Ukraine, les professionnels de la cosmétique rencontrent des difficultés à s'approvisionner en huile de tournesol, ce qui les conduit à modifier la composition de leurs produits, sans possibilité toutefois de corriger rapidement leurs emballages.

Compte tenu de la situation exceptionnelle, il a été décidé d'autoriser les entreprises concernées à commercialiser des produits qui ne correspondent pas à ce qui est indiqué sur l'étiquette, si les 4 conditions cumulatives suivantes sont respectées :

  • la sécurité des consommateurs n'est pas mise en danger (la dérogation doit être accompagnée d'une attestation confirmant la non remise en cause de la sécurité du produit) ;
  • la dérogation est accordée pour une durée limitée dans le temps (6 mois maximum à compter de son octroi) ;
  • il faut justifier de difficultés avérées d'approvisionnement en matières premières ;
  • des conditions minimales d'information des consommateurs, proportionnées aux changements de composition, doivent être respectées.

Source : Actualité de la DGCCRF du 13 juillet 2022

Guerre en Ukraine : un impact sur les produits cosmétiques © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
22/07/2022

C'est l'histoire d'une société qui fait l'objet d'un contrôle fiscal… un peu trop long à son goût…



C'est l'histoire d'une société qui fait l'objet d'un contrôle fiscal… un peu trop long à son goût…


Une société fait l'objet d'un contrôle qui aboutira à un redressement fiscal. Un contrôle qui traîne en longueur, constate la société, alors qu'en principe, il ne doit pas durer plus de 3 mois, voire 6 mois sous conditions. Or, ici, le contrôle a duré plus de 6 mois…


Parce que l'administration a poursuivi son examen en contrôlant les comptes d'un de ses fournisseurs pour recouper les éléments qu'elle a déjà recueillis dans l'entreprise pour justifier son redressement fiscal, la durée de son contrôle fiscal a été prolongé d'autant, pour une durée finale de plus de 6 mois, constate la société, qui réclame l'annulation du contrôle… « Aucun rapport », rétorque l'administration, pour qui les 2 contrôles sont indépendants l'un de l'autre…


Ce que confirme le juge : le fait que l'administration fiscale exploite les éléments recueillis lors du contrôle d'un fournisseur de la société n'influe pas sur la durée de son propre contrôle... qui est ici régulier, puisque réalisé dans les délais impartis !




Arrêt du Conseil d'Etat du 20 mai 2022, n° 446817

La petite histoire du jour



En savoir plus...
21/07/2022

Impôt sur le revenu 2022 : et si vous bénéficiez d'un remboursement ?

A la suite de votre déclaration d'impôt sur les revenus 2021, vous vous apercevez que vous êtes éligible à un remboursement de la part de l'administration fiscale. Quand celui-ci sera-t-il versé ?


Remboursement de l'IR, mode d'emploi

La période de déclaration des revenus 2021 est clôturée. A la suite du calcul de votre impôt sur le revenu définitif, vous allez savoir si vous pouvez bénéficier d'un remboursement.

  • Les situations visées

Ce remboursement concerne 2 situations particulières :

  • la première vise la restitution de crédits d'impôt pour les dépenses effectuées en 2021 auxquels vous êtes éligible ; c'est le cas, par exemple, si vous avez engagé des dépenses liées à la garde de vos enfants, à l'emploi d'un salarié à domicile, etc. ;
  • la seconde concerne le trop-versé d'impôt : en pratique, il s'agit de la situation dans laquelle le montant de votre prélèvement à la source est supérieur au montant total de l'impôt dû.
  • Quand ?

En principe, le remboursement s'effectue soit le 21 juillet 2022, soit le 2 août 2022.

  • Comment obtenir ce remboursement

Vous n'avez aucune démarche à effectuer : le remboursement, si vous y êtes éligible, est automatique.

Il s'effectue prioritairement par virement, si l'administration fiscale dispose de vos coordonnées bancaires, ou par chèque.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 18 juillet 2022, n° 16

Impôt sur le revenu 2022 : et si vous bénéficiez d'un remboursement ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
21/07/2022

Crédits d'impôt pour dépenses de recherche (CIR et CICo) : le point sur les nouveautés

Les dépenses de recherche engagées par certaines entreprises peuvent donner lieu à l'octroi de crédits d'impôt, actuellement au nombre de 2 : le crédit d'impôt recherche ou le nouvellement créé crédit d'impôt pour la recherche collaborative. Faisons le point sur les dernières nouveautés à ce sujet…


CICo : nouveau dispositif, nouvelles modalités

Pour mémoire, les entreprises industrielles et commerciales ou agricoles qui sont imposées d'après leur bénéfice réel (ou qui sont exonérées d'impôt au titre de certains dispositifs) peuvent bénéficier, toutes conditions remplies, d'un crédit d'impôt au titre des dépenses de recherche (CIR) qu'elles exposent au cours de l'année.

Dans la lignée de ce premier dispositif, un nouveau crédit d'impôt recherche a été mis en place par la Loi de Finances pour 2022.

Intitulé « crédit d'impôt en faveur de la recherche collaborative » (CICo), celui-ci vise à soutenir la recherche collaborative publique-privée.

Il bénéficie aux entreprises industrielles et commerciales ou agricoles qui sont imposées d'après leur bénéfice réel ou qui sont exonérées d'impôt en application de certains dispositifs fiscaux de faveur et qui financent, dans le cadre d'un contrat de collaboration de recherche conclu entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025, les dépenses engagées par des organismes de recherche et de diffusion des connaissances.

Les modalités d'application de ce nouveau dispositif viennent de faire l'objet de nouvelles précisions, notamment en ce qui concerne :

  • la définition des opérations de recherche scientifique ou technique qui y sont éligibles ;
  • les modalités d'appréciation du seuil minimal de dépenses devant être supportées par les organismes de recherche ;
  • les modalités de calcul et d'imputation de cet avantage fiscal ;
  • les obligations déclaratives des entreprises qui peuvent en bénéficier.

Notez par ailleurs que le comité consultatif, dont l'activité avait initialement trait au seul traitement des litiges relatifs au CIR, a vu son champ d'application élargi au CICo.

Sources :

  • Décret n° 2022-1005 du 15 juillet 2022 relatif au comité consultatif des crédits d'impôt pour dépenses de recherche
  • Décret n° 2022-1006 du 15 juillet 2022 pris pour l'application de l'article 244 quater B bis du code général des impôts relatif au crédit d'impôt en faveur de la recherche collaborative

Crédits d'impôt pour dépenses de recherche (CIR et CICo) : le point sur les nouveautés © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
21/07/2022

Ségur du numérique en santé : un bon logiciel, ça se finance !

Dans le cadre du Ségur du numérique en santé, une aide financière a vu le jour pour permettre aux professionnels de s'équiper en logiciels. La date limite de dépôt des commandes de ces logiciels, et donc des demandes d'avance, initialement fixée au 15 juillet 2022, a été reportée. Jusqu'à quand ?


Financement de logiciels : de nouvelles dates à connaître !

Pour rappel, les professionnels de santé peuvent bénéficier d'une aide financière dans le cadre de l'achat de certains logiciels plus performants d'un point de vue technique et fonctionnel.

La date limite de dépôt des commandes (pour réclamer une avance sur l'aide) est désormais fixée au 30 novembre 2022 à 14h, contre le 15 juillet 2022 initialement, pour les secteurs suivants : hôpital, radiologie, biologie médicale et médecins de ville.

En conséquence, la date limite de leur installation effective (pour pouvoir réclamer le versement du solde de l'aide) est aussi reportée : elle passe désormais au 28 avril 2023 à 14h.

Ces nouvelles dates doivent permettre aux éditeurs de logiciels de maximiser la prise de commandes et de mener à bien les mises à jour nécessaires.

Source : Actualité de l'Agence de services et de paiement du 7 juillet 2022

Ségur du numérique en santé : un bon logiciel, ça se finance ! © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
21/07/2022

15 août 2022 : permis de sortir pour les transporteurs ?

Certains transporteurs sont exceptionnellement autorisés à circuler le 15 août 2022, alors qu'ils n'en ont normalement pas le droit. Lesquels ?


Transporteurs : une circulation autorisée le 15 août 2022 sous conditions…

Exceptionnellement, certains transporteurs pourront circuler le lundi 15 août 2022, de 0 à 14 heures, malgré l'interdiction générale de circuler pour les transports de marchandises de plus de 7,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC).

Seuls bénéficient de cette dérogation les véhicules qui transportent exclusivement des denrées et produits pour l'alimentation humaine et animale, d'hygiène et de droguerie.

Le transport est autorisé entre le lieu d'entreposage et le lieu de commercialisation, dans la limite de la région de départ des marchandises et de ses départements limitrophes.

Le retour à vide des véhicules après déchargement est également autorisé.

Notez que les conducteurs doivent pouvoir justifier de la conformité du transport effectué en cas de contrôle. Pour cela, ils doivent conserver à bord du véhicule les documents justificatifs requis. Notez que si ces documents sont dématérialisés, ils doivent être immédiatement accessibles.

Sources :

  • Décret n° 2022-1003 du 13 juillet 2022 relatif à l'entrée en vigueur immédiate d'un arrêté
  • Arrêté du 11 juillet 2022 portant levée de l'interdiction de circulation de certains types de véhicules de transport de marchandises les 14 juillet et 15 août 2022

15 août 2022 : permis de sortir pour les transporteurs ? © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
21/07/2022

Marchandises détruites, TVA déduite = risque fiscal ?

Après avoir commandé une quantité importante de marchandises en prévision de la période estivale, un commerçant la stocke dans un entrepôt, et déduit la TVA payée à ses fournisseurs, comme la loi l'y autorise.

Quelques jours plus tard, l'entrepôt ainsi que toute sa marchandise sont détruits par un incendie.

En plus de tous ces tracas, n'en risque-t-il pas un autre, fiscal cette fois : parce qu'il ne pourra pas reverser de TVA collectée sur une vente qui n'aura jamais lieu, doit-il reverser à l'administration la TVA initialement déduite ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
En principe, lorsque la marchandise achetée n'est pas « utilisée pour les besoins d'une opération ouvrant droit à déduction de la TVA », c'est-à-dire lorsqu'elle n'est pas effectivement vendue, il faut reverser à l'administration la TVA initialement déduite (c'est ce que l'on appelle une "régularisation de TVA").

Toutefois, le commerçant ne sera pas tenu d'opérer cette régularisation s'il peut apporter la preuve de la destruction effective de sa marchandise. Notez que la preuve se fait par tous moyens (dépôt de plainte, attestation d'assurance, etc.).
En savoir plus...
20/07/2022

Succession : le cas des personnes « mortes pour le service de la République »

Nouvellement créée, la mention « mort pour le service de la République » peut être apposée sur l'acte de décès de certains professionnels et donner lieu à l'application d'une exonération d'impôt qui profite à leurs héritiers. Voici ce qu'il faut savoir à ce sujet…


« Mort pour le service de la République » = exonération d'impôt pour les héritiers

Pour mémoire, toute personne qui hérite de tout ou partie de la succession d'un membre de sa famille ou d'un tiers doit en principe régler un impôt (appelé « droits de mutation ») calculé sur la valeur de l'ensemble des biens dont il devient propriétaire (appelé « actif successoral »).

Par exception toutefois, certaines situations donnent lieu à une exonération d'impôt, parmi lesquelles, depuis le 27 novembre 2021, les successions des personnes attributaires de la mention “ Mort pour le service de la République ”.

Cette mention, nouvellement créée, peut notamment être portée sur l'acte de décès de tout militaire, agent de la police nationale, agent de police municipale, agent des douanes, agent de l'administration pénitentiaire, sapeur-pompier ou marin-pompier décédé :

  • du fait de l'accomplissement de ses fonctions dans des circonstances exceptionnelles ;
  • en accomplissant un acte d'une particulière bravoure ou un acte de dévouement ou pour sauver la vie d'une ou de plusieurs personnes, dépassant l'exercice normal de ses fonctions ;
  • au cours de missions, services, tâches, manœuvres ou exercices exécutés sur ordre et présentant une dangerosité ou un risque particuliers.

Cette mention est applicable aux décès survenus à compter du 21 mars 2016.

Outre ces hypothèses, notez que la mention « Mort pour le service de la République » peut être portée sur l'acte de décès de certains professionnels de santé morts entre le 1er janvier 2020 et le 31 juillet 2022 en raison d'une infection à la Covid-19.

Sont notamment concernés ici les assistants médicaux ou les personnels travaillant au sein des établissements ou services sanitaires, sociaux ou médico-sociaux.

Sources:

  • Article 30 de la loi n° 2021-1520 du 25 novembre 2021 visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers et les sapeurs-pompiers professionnels
  • Décret n° 2022-425 du 25 mars 2022 relatif aux conditions de l'attribution de la mention « Mort pour le service de la République » aux professionnels de santé, des agences régionales de santé et des établissements et services médico-sociaux
  • Actualité BOFIP du 30 juin 2022

Succession : le cas des personnes « mortes pour le service de la République » © Copyright WebLex - 2022

En savoir plus...
 << < 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 > >>