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20/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : extension du pass sanitaire au 21 juillet 2021

En raison de la nouvelle hausse de la propagation de la covid-19 et du variant delta, le gouvernement a décidé d'élargir la liste des lieux dans lesquels la présentation d'un pass sanitaire est obligatoire. Quels sont-ils ?


Coronavirus (COVID-19) : quels sont les lieux où le pass sanitaire est requis ?

A compter du 21 juillet 2021, la possession d'un pass sanitaire est nécessaire pour pouvoir accéder à de nouveaux établissements, lieux et évènements, qui accueillent au moins 50 visiteurs, spectateurs, clients ou passagers (contre 1 000 personnes auparavant).

Désormais, il est requis pour les lieux suivants :

  • les établissements suivants, pour les activités culturelles, sportives, ludiques ou festives et les foires ou salons professionnels qu'ils accueillent :
  • ○ les salles d'auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usages multiples, relevant du type L ;
  • ○ les chapiteaux, tentes et structures, relevant du type CTS ;
  • ○ les établissements de type X, PA et L qui accueillent des manifestations culturelles et sportives et les établissements d'enseignement artistique relevant du type R, lorsqu'ils accueillent des spectateurs extérieurs ;
  • ○ les salles de jeux et salles de danse, relevant du type P, ainsi que les établissements de restauration et les débits de boissons pour les activités de danse qu'ils sont légalement autorisés à proposer ;
  • ○ les établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foires-expositions ou des salons ayant un caractère temporaire, relevant du type T ;
  • ○ les établissements de plein air, relevant du type PA ;
  • ○ les établissements sportifs couverts, relevant du type X ;
  • ○ les établissements de culte, relevant du type V, pour les événements ne présentant pas un caractère cultuel organisés dans les établissements de culte ;
  • ○ les musées et salles destinées à recevoir des expositions à vocation culturelle ayant un caractère temporaire, relevant du type Y, sauf pour les personnes accédant à ces établissements pour des motifs professionnels ou à des fins de recherche ;
  • ○ les bibliothèques et centres de documentation relevant du type S, à l'exception, d'une part, des bibliothèques universitaires et des bibliothèques spécialisées et, sauf pour les expositions ou événements culturels qu'elles accueillent, de la Bibliothèque nationale de France et de la Bibliothèque publique d'information et, d'autre part, des personnes accédant à ces établissements pour des motifs professionnels ou à des fins de recherche ;
  • les événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs organisés dans l'espace public ou dans un lieu ouvert au public et susceptibles de donner lieu à un contrôle de l'accès des personnes ;
  • les navires et bateaux à passagers avec hébergement.

Le pass sanitaire doit aussi être présenté pour l'accès aux fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions.

Enfin, sachez qu'à l'intérieur de ces établissements, lieux et évènements, le port du masque n'est pas requis. Le préfet ou l'organisateur peut tout de même, le cas échéant, décider de rendre son port obligatoire.

Source : Décret n° 2021-955 du 19 juillet 2021 modifiant le décret n° 2021-699 du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire

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20/07/2021

Agriculteurs : une utilisation exceptionnelle de la déduction pour aléas (DPA)

Pour faire face à la crise sanitaire et pour soutenir les professionnels du secteur agricole, le Gouvernement les autorise, une nouvelle fois, à utiliser de manière exceptionnelle les sommes déduites au titre de l'ancienne déduction pour aléas (DPA). Dans quelles conditions ?


Utilisation exceptionnelle de la déduction pour aléas (DPA) : jusqu'à quand ?

Pour les exercices clos à partir du 1er janvier 2019 et jusqu'au 31 décembre 2022, la déduction pour épargne de précaution (DEP) est créée au profit des exploitants soumis à l'impôt sur le revenu (IR) et relevant d'un régime réel d'imposition.

Il s'agit d'un dispositif unique qui vient remplacer la déduction pour investissement (DPI) et la déduction pour aléas (DPA).

Pour mémoire, la DPA était un dispositif fiscal permettant aux agriculteurs de faire face aux aléas financiers de leur profession.

Schématiquement, il permettait aux professionnels de déduire une fraction de leur bénéfice imposable, dans la limite de 27 000 € par exercice de 12 mois, pour le placer en « réserve ».

Cette « réserve » pouvait ensuite être utilisée, au cours des 7 exercices suivants celui au cours duquel la DPA avait été pratiquée, pour faire face à une liste d'aléas prévus par la Loi : achat de fourrage destiné à être consommé par les animaux de l'exploitation dans les six mois qui précèdent ou qui suivent la reconnaissance du caractère de calamité agricole sur le canton de l'exploitation ou les cantons limitrophes, règlement au cours de l'exercice des primes et cotisations d'assurance de dommage aux biens ou pour perte d'exploitation souscrite par l'exploitant, etc.

Exceptionnellement, pour l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année 2021, les sommes déduites au titre de la DPA (et leurs intérêts capitalisés) non encore rapportées au 1er avril 2021, pourront être utilisées au cours des exercices clos entre le 1er avril 2021 et le 31 décembre 2021 pour faire face aux dépenses nécessitées par l'activité professionnelle des exploitants agricoles.

Source : Loi de finances rectificative pour 2021 du 19 juillet 2021, n°2021-953 (article 3)

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20/07/2021

Agression d'un salarié : menace non prise au sérieux = employeur fautif ?

Bien qu'il ait signalé à son employeur le risque d'agression auquel il était exposé dans l'entreprise, l'employeur n'a rien fait : pour le salarié, l'employeur a commis une faute inexcusable… Et pour le juge ?


Précisions sur la notion de faute inexcusable de l'employeur…

Un salarié, victime d'une violente agression sur son lieu de travail, demande à voir reconnue la faute inexcusable de son employeur. Voici pourquoi : peu avant l'accident, il a reçu une lettre anonyme malveillante le menaçant de mort. Un fait qu'il s'est empressé de signaler à son employeur, qui est toutefois resté sans réaction.

Or, le bénéfice de la faute inexcusable est de droit pour les personnes victimes d'un accident du travail, alors même qu'elles ont signalé ce risque à l'employeur avant qu'il se réalise, rappelle le salarié.

Mais, pour l'employeur, la faute inexcusable ne peut pas être ici retenue, puisque le salarié lui a seulement transmis la lettre anonyme : selon lui, il ne s'agissait pas d'une « véritable » alerte…

Mais pour le juge, la seule transmission à l'employeur de la lettre de menaces, dans un contexte de tensions internes à l'entreprise, suffit à prouver que la victime a bel et bien signalé le risque d'agression auquel elle était exposée, avant que ce risque ne se matérialise…

Par conséquent, l'employeur n'ayant pas rempli son obligation de sécurité envers le salarié, sa faute inexcusable doit être retenue.

Source : Arrêt de la Cour de Cassation, 2ème chambre civile, du 08 juillet 2021, n° 19-25550 (NP)

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20/07/2021

Contrôle fiscal : attention à la rédaction du mandat de représentation !

Parce qu'elle estime que la procédure de contrôle fiscal engagée à son encontre est irrégulière, une société en demande l'annulation. Mais est-elle suffisamment armée pour cela ?


Mandat de représentation : si, et seulement si…

A la suite du contrôle d'une société, l'administration fiscale lui envoie une proposition de rectification à l'adresse de son siège social.

Estimant cette notification irrégulière, la société demande l'annulation de la procédure de contrôle…

Et pour cause : elle souligne que la proposition de rectification lui a été notifiée personnellement, alors même qu'elle a désigné une autre société comme son mandataire auprès des services administratifs et fiscaux français, notamment pour signer, adresser et recevoir des documents, correspondances, demandes d'information et déclarations.

Or rappelle-t-elle, tout mandat donné à un mandataire par un contribuable pour recevoir l'ensemble des actes de la procédure d'imposition et y répondre, emporte élection de domicile auprès de ce mandataire.

Dès lors, faute d'avoir respecté le mandat établi, la procédure engagée par l'administration fiscale doit être annulée…

« Faux », rétorque l'administration fiscale qui souligne à son tour que le mandat en question ne précise (justement) pas qu'il autorise le mandataire à recevoir des documents adressés dans le cadre d'éventuelles procédures, notamment de rectification fiscales.

Par conséquent, il n'emporte pas élection de domicile de la société auprès du mandataire… et l'autorise donc à notifier la proposition de rectification à la société elle-même.

Ce que confirme le juge.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 7 juillet 2021, n° 19-16970

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20/07/2021

Médicaments sans prescription médicale : commercialisables dans toute l'UE ?

Un médicament non soumis à prescription médicale dans un Etat membre de l'UE peut-il être commercialisé librement dans un autre Etat membre de l'UE ? Réponse…


Commercialisation des médicaments : que prévoit la réglementation européenne ?

La réglementation européenne prévoit qu'aucun médicament ne peut être mis en vente sur le marché d'un État membre sans qu'une autorisation de mise sur le marché (AMM) n'ait été délivrée par l'autorité compétente de cet État membre ou, en application de la procédure centralisée prévue à cet effet, par la Commission européenne.

Ainsi, si un médicament ne bénéficie pas d'une AMM délivrée par l'autorité compétente de l'État membre dans lequel il est proposé à la vente ou d'une AMM délivrée à l'issue de la procédure centralisée, il ne peut pas être commercialisé dans cet État… Et ce, même si ce médicament peut être vendu dans un autre État membre sans prescription médicale.

En effet, ce n'est pas parce que la délivrance d'un médicament sans prescription médicale a été autorisée par un État membre qu'il est automatiquement qualifié de « médicament non soumis à prescription médicale » par un autre État membre qui n'a pas autorisé sa commercialisation.

Source : Arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 8 juillet 2021, n° C-178/20

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20/07/2021

Indemnité transactionnelle : avec ou sans impôt ?

A l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration réclame à un salarié un supplément d'impôt sur le revenu au titre d'une indemnité versée dans le cadre d'une transaction conclue à la suite d'une rupture conventionnelle de contrat de travail. A tort ou à raison ?


Indemnité transactionnelle : une exonération d'impôt sous conditions…

Les indemnités transactionnelles versées à un salarié à l'occasion de la rupture de son contrat de travail sont, par principe, imposables à l'impôt sur le revenu.

Elles ne peuvent être exonérées (partiellement ou totalement) d'impôt que dans l'hypothèse où le salarié est en mesure d'apporter la preuve que la rupture de son contrat de travail est assimilable à un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Et c'est précisément ce que le juge vient de rappeler à un salarié…

Dans cette affaire, le salarié a conclu avec son employeur, le 28 juin, une rupture conventionnelle comportant le versement d'une indemnité de rupture.

Le 31 août, les deux parties ont signé un protocole d'accord transactionnel prévoyant le versement d'une indemnité complémentaire au profit du salarié.

Quelque temps plus tard, à l'issue d'un contrôle fiscal, l'administration a estimé que les sommes versées à l'occasion de la transaction devaient être soumises à l'impôt.

Elle rappelle, en effet, que les sommes perçues par un salarié en exécution d'une transaction avec son employeur ne peuvent être regardées comme des indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuses exonérées d'impôt que si la rupture des relations de travail est assimilable à un tel licenciement.

Or, ici, parce que le salarié et l'employeur ont conclu une rupture conventionnelle, et parce que le salarié s'est bel et bien vu remettre son exemplaire de la convention de rupture, la rupture des relations de travail n'est pas assimilable à un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

L'indemnité transactionnelle doit donc, par voie de conséquence, être soumise à l'impôt.

Ce que confirme le juge : la conclusion et l'homologation d'une rupture conventionnelle fait en principe obstacle à ce que l'indemnité allouée ultérieurement au salarié dans le cadre d'une transaction puisse être regardée comme une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse exonérée d'impôt.

Toutefois, parce que la remise au salarié d'un exemplaire de la convention de rupture est impérative pour préserver ses droits, le fait de ne pas lui remettre cet exemplaire rend nulle la rupture conventionnelle et produit les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Sauf qu'ici, le salarié s'est bien vu remettre son exemplaire de la rupture conventionnelle… qui porte d'ailleurs la mention « lu et approuvé » accompagnée de sa signature.

Le juge maintient donc le redressement fiscal.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 21 juin 2021, n°438532

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20/07/2021

Intelligence artificielle : comment limiter les risques ?

Pour assurer le respect de la protection des données ainsi que des droits et libertés fondamentaux dans le cadre de l'utilisation de l'intelligence artificielle, un projet de règlement européen est en cours d'élaboration. Qu'en pensent les autorités de protection des données ?


Intelligence artificielle et protection des données : un projet de réglementation

L'intelligence artificielle (IA) est un ensemble de techniques permettant l'imitation de l'intelligence humaine par la création d'algorithmes. Schématiquement, elle permet aux machines et aux ordinateurs de penser et d'agir comme un être humain.

Son fonctionnement repose donc sur une récupération massive de données pour qu'elle puisse les analyser et prendre les décisions qui correspondent à une situation spécifique en fonction des informations qu'elle a récoltées.

De plus en plus utilisée dans de nombreux domaines (reconnaissance biométrique, voiture autonome, domotique, etc.), l'IA représente toutefois un risque en matière de protection des données personnelles et de respect des libertés individuelles.

C'est pour cette raison qu'un projet de règlement permettant d'harmoniser la règlementation encadrant l'IA est en cours d'élaboration au niveau européen.

Selon le Comité européen de la protection des données (CEPD) et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), celui-ci doit s'articuler autour de 4 enjeux principaux.

  • La construction d'une IA éthique et de confiance

Le CEPD estime qu'il faut définir un cadre clair sur les utilisations permises ou non de l'IA et propose l'interdiction automatique à certains usages comme :

  • les systèmes biométriques utilisés aux fins de classer les individus par genre, appartenance ethnique, orientation politique, etc. ;
  • les systèmes permettant la déduction des émotions d'une personne physique, sauf s'ils poursuivent un objectif de santé ;
  • les systèmes permettant la notation sociale (attribution d'une note en fonction du comportement d'un citoyen par exemple) ;
  • etc.
  • Le respect nécessaire et indispensable du RGPD

Les dispositifs utilisant l'IA sont majoritairement des systèmes amenés à exploiter des données personnelles (personnalisation d'un service, assistant domestique, etc.), il est donc indispensable qu'ils soient conformes avec le Règlement européen sur la protection des données (RGPD).

Pour cela, les autorités de protection des données proposent que le respect de cette réglementation soit une condition préalable à leur mise sur le marché européen et à l'apposition du marquage CE.

  • La création d'un comité de contrôle

Le projet de règlement prévoit la création d'un Comité européen de l'intelligence artificielle (CEIA) pour assurer le respect des règles qu'il prévoit et un système de contrôle dans chaque Etat membre reposant sur une structure existante. En France, ce contrôle pourrait donc être assuré par la CNIL.

  • L'accompagnement à l'innovation

L'un des enjeux majeurs de ce règlement est d'encadrer l'utilisation de l'IA sans freiner son développement au sein de l'Union européenne.

La CNIL précise qu'il est donc indispensable d'assurer un équilibre entre les exigences de protection et la compréhension des enjeux technologiques des fournisseurs de solutions.

Pour cela, le règlement préconise un accompagnement des professionnels à l'échelle nationale, en vue d'assurer la mise en place de mesures de soutien et notamment de « bacs à sable » réglementaires permettant aux acteurs de l'innovation de déroger à la réglementation pour tester leurs technologies ou services.

Notez cependant que l'ensemble de ces propositions effectuées par le CEPD et la CNIL ne sont, à ce jour, que des avis consultatifs.

Il faudra donc attendre l'adoption définitive du règlement européen pour connaitre le cadre légal applicable en matière d'IA. Affaire à suivre…

Source : Actualité du site de la CNIL du 8 juillet 2021

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20/07/2021

Indice national des fermages - Année 2021


Indice national des fermages

Année 2021

L'indice national des fermages est publié en base 100 = 2009

ANNEE

Indice

Variation annuelle

2021

106,48

+ 1,09 %

2020

105,33

+ 0,55 %

2019

104,76

+ 1,66 %

2018

103,05

- 3,04 %

2017

106,28

- 3,02 %

2016

109,59

- 0,42 %


Les loyers par hectare en 2021 sont le résultat de la multiplication du loyer par hectare 2020 par l'indice national des fermages 2021 divisé par l'indice des fermages 2020.

Pour l'actualisation des loyers entre le 1er octobre 2021 et le 30 septembre 2022, il faut donc appliquer une baisse de + 1,09 % sur le montant du fermage payé.


Source :
Arrêté du 12 juillet 2021 constatant pour 2021 l'indice national des fermages

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19/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : une obligation vaccinale pour certains salariés ?

Dans le cadre de la crise sanitaire et à la suite des annonces du Président de la République en date du 12 juillet 2021, il est question d'une obligation vaccinale pour certaines professions, ainsi que d'un élargissement du « pass sanitaire » à certains établissements recevant du public. Quelles sont les incidences de ces mesures sur les salariés concernés ?


Coronavirus (COVID-19) et élargissement du « pass sanitaire » : focus sur les délais accordés aux salariés

Pour mémoire, l'allocution du Président de la République en date du 12 juillet 2021 mentionne :

  • une obligation vaccinale pour les personnels soignants et non-soignants (professionnels et bénévoles) dans les établissements de santé, au contact des personnes fragiles ;
  • l'élargissement du pass sanitaire à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes à compter du 21 juillet 2021, ainsi qu'aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, voyages en avion, train et car pour les trajets de longue distance, à partir du mois d'août 2021.

Concernant les professions visées par l'obligation vaccinale, l'ensemble des salariés concernés peuvent, de manière temporaire, présenter un test de dépistage dont le résultat est négatif (test de moins de 48 heures). Ces derniers devront cependant être impérativement vaccinés à compter du 15 septembre 2021, afin de pouvoir continuer à exercer leur activité.

Notez que pour faciliter la vaccination des salariés, ces derniers pourront bénéficier d'une autorisation d'absence afin de se faire vacciner sur leur temps de travail, sans aucune perte de rémunération.

De la même manière, les salariés des établissements recevant du public devront être en possession d'un pass sanitaire complet à partir du 30 aout 2021. Entre temps, un simple test négatif suffit.

Les salariés ne se pliant pas à ces obligations (obligation vaccinale ou pass sanitaire valide) pourront voir leur contrat suspendu par leur employeur jusqu'à ce qu'ils attestent d'un parcours vaccinal complet. Le cas échéant, la suspension du contrat de travail pourra être de 2 mois maximum.

En cas de non-respect de ces obligations, les employeurs sont invités à effectuer des entretiens préalables avec les salariés concernés afin d'échanger sur les différents moyens possibles de régulariser la situation, avant d'en arriver à la suspension du contrat de travail. Les employeurs sont, à cet égard, invités à faire preuve de pédagogie.

Pour finir, notez qu'à l'issue du délai de 2 mois, l'employeur pourra, le cas échéant, engager une procédure de licenciement pour non-respect de l'obligation de vaccination ou de non-présentation d'un pass sanitaire valide.

Source : Communiqué de presse du Ministère du Travail, du 16 juillet 2020 : Accélération de la vaccination des salariés contre la Covid-19 : Élisabeth Borne et Laurent Pietraszewski ont réuni les partenaires sociaux

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19/07/2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau pour les salariés exposés au Covid-19 ?

Des précisions viennent d'être apportées en matière de prévention des risques biologiques pour les travailleurs exposés au virus de la Covid-19 en raison de leur activité professionnelle, alors même que cette activité ne relève pas, en principe, des dispositions habituelles en matière de prévention des risques biologiques. Revue de détails…


Coronavirus (COVID-19) : focus sur la prévention des risques biologiques

Le SARS-COV-2, responsable de l'épidémie de Covid-19 et du syndrome respiratoire aigu sévère est un agent biologique pathogène du groupe 3.

Les agents biologiques font l'objet d'une classification, en fonction du risque d'infection qu'ils représentent pour l'homme, en 4 groupes selon leur gravité croissante. 3 d'entre eux (les groupes 2, 3 et 4) comprennent les agents biologiques « pathogènes ».

Pour autant, cette classification n'est pas exhaustive : certains agents biologiques peuvent n'avoir pas encore été répertoriés ou identifiés comme pathogènes.

Lorsque l'activité peut conduire à une exposition à des agents biologiques pathogènes :

  • les moyens de protection individuelle à usage unique contre les agents biologiques pathogènes sont considérés comme des déchets contaminés ;
  • l'employeur doit interdire l'introduction, par les travailleurs et pour leur propre usage, dans les lieux de travail où existe un risque de contamination :
  • ○ de nourriture et de boissons ;
  • ○ d'articles pour fumeurs ;
  • ○ de cosmétiques et de mouchoirs autres que les mouchoirs en papier, qui devront être éliminés comme des déchets contaminés.

Dans le cadre de la crise sanitaire, certains travailleurs se trouvent exposés au virus du SARS-COV-2, alors même que la nature de leur activité ne relève pas des dispositions relatives à la prévention des risques biologiques.

Pour ces derniers, l'employeur doit, en principe, prendre l'ensemble des mesures de prévention applicables aux salariés dont l'activité conduit par nature à l'exposition à des agents pathogènes, sauf dans le cas où une évaluation des risques estime que cela n'est pas utile.

Certaines mesures de prévention propres aux agents pathogènes de groupe 3 ne s'appliquent cependant pas à ces salariés. Ainsi :

  • ils n'ont pas à bénéficier d'un suivi individuel et renforcé : une simple visite d'information et de prévention suffit ;
  • ils peuvent être âgés d'au moins 15 ans et de moins de 18 ans.

Notez enfin que le gouvernement peut édicter des recommandations à destination des employeurs en matière d'évaluation des risques et de détermination des mesures visant à assurer la protection des salariés exposés au virus du SARS-COV-2 en raison de leur activité professionnelle.

Source : Décret n° 2021-951 du 16 juillet 2021 fixant le cadre applicable des dispositions du code du travail en matière de prévention des risques biologiques dans le cadre de la pandémie de SARS-CoV-2

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19/07/2021

Coronavirus (COVID-19) et Fonds de solidarité : le formulaire de l'aide du mois de juin 2021 est en ligne !

Le Fonds de solidarité verse une aide mensuelle aux entreprises mises en difficulté par la crise sanitaire. Le formulaire de demande de l'aide du mois de juin 2021 vient justement d'être mis en ligne !


Coronavirus (COVID-19) et Fonds de solidarité : à vos demandes !

Pour rappel, les entreprises dont l'activité a été entravée par la crise sanitaire peuvent, toutes conditions remplies, prétendre à l'octroi d'une aide financière mensuelle de la part du Fonds de solidarité.

Au vu de l'évolution de la situation sanitaire, l'action de celui-ci se poursuit au titre des mois de juin et juillet 2021, et bénéficie, sous réserve du respect de diverses conditions :

  • aux entreprises ayant fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public, ou relevant des secteurs identifiés comme prioritairement touchés par la crise (S1 et S1 bis), ainsi qu'à celles exerçant leur activité principale dans le commerce de détail (à l'exception des automobiles et des motocycles), ou dans la réparation et maintenance navale et qui sont domiciliées à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy ou en Polynésie française ;
  • aux entreprises enregistrant une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 % et domiciliées dans un territoire ayant fait l'objet de mesures de confinement pendant un délai d'au moins 10 jours au cours de la période mensuelle considérée.

Les entreprises éligibles doivent formuler leur demande dans un délai de 2 mois à compter de la fin de la période au titre de laquelle l'aide est demandée, par le biais d'un formulaire que la DGFIP vient justement de mettre en ligne.

Celui-ci peut être consulté sur l'espace particulier sur le site impôts.gouv.fr.

Source : Tweet de la DGFIP du 19 juillet 2021

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19/07/2021

Coronavirus (COVID-19) et aide à la prise en charge des coûts fixes : nouveaux bénéficiaires en vue !

Déjà particulièrement dense et complexe, le dispositif de soutien visant à la prise en charge des coûts fixes de certaines entreprises vient de faire l'objet d'un nouvel aménagement. Lequel ?


Coronavirus (COVID-19) et aide à la prise en charge des coûts fixes : quoi de nouveau ?

Pour mémoire, un dispositif de prise en charge des coûts fixes de certaines entreprises touchées par la crise sanitaire a été mis en place en mars 2021, et profondément remanié en mai de cette même année.

Il comprend désormais 3 volets distincts, que sont :

  • un volet consacré à l'aide initiale originale, destinée aux entreprises ayant bénéficié d'une aide de la part du Fonds de solidarité ;
  • un volet dédié aux entreprises dont l'activité est saisonnière ;
  • un volet dédié aux entreprises appartenant à un groupe de sociétés.

L'éligibilité et le montant de l'aide dépendent de l'excédent brut d'exploitation coûts fixes de l'entreprise (EBE), dont le détail du calcul est disponible ici.

Ce dispositif vient de faire l'objet de nouveaux aménagements, en vue de bénéficier aux entreprises dont l'activité a été particulièrement affectée par la crise sanitaire mais qui n'ont pas pu bénéficier de l'aide coûts fixes en raison de leur date de création.

  • Bénéficiaires

Les entreprises éligibles au Fonds de solidarité peuvent bénéficier, au titre de la période comprise entre le 1er janvier 2021 (ou à défaut la date de création de l'entreprise) et le 30 juin 2021, d'une aide complémentaire destinée à compenser leurs coûts fixes non couverts par les contributions aux bénéfices, lorsqu'au jour de la demande, elles remplissent les conditions suivantes :

  • elles ont été créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2021 ;
  • elles :
  • ○ ont bénéficié au moins une fois de l'aide versée par le Fonds de solidarité au titre de l'un des mois de l'année 2021 au cours de la période éligible ;
  • ○ ou, par dérogation, n'ont pas bénéficié de l'une de ces aides au cours de la période éligible mais appartiennent à un groupe dont au moins une entreprise a obtenu un versement du fonds de solidarité au titre d'au moins l'un des mois de la période éligible et dont les autres entreprises n'ont pu obtenir le versement du Fonds de solidarité pour le mois considéré en raison du plafond mensuel de 200 000 € au niveau du groupe ;
  • elles ont subi une perte de chiffre d'affaires (CA) d'au moins 50 % durant la période éligible et elles remplissent 1 des 2 conditions suivantes :
  • ○ elles justifient d'un CA mensuel de référence (défini comme le CA réalisé le même mois de l'année 2019), supérieur à 1 M€, ou d'un CA annuel 2019 ou 2020 ou constaté en janvier 2021 et ramené sur 12 mois supérieur à 12 M€, ou elles font partie d'un groupe dont le CA annuel 2019 ou 2020 est supérieur à 12 M€, ou dont le CA mensuel de référence est supérieur à 1 M€, et ont :
  • été interdites d'accueil du public de manière ininterrompue au cours d'au moins 1 mois calendaire de la période éligible ;
  • ou exercent leur activité principale dans le commerce de détail et au moins un de leurs magasins de vente situé dans un centre commercial comportant un ou plusieurs bâtiments dont la surface commerciale utile est supérieure ou égale à 20 000 m², a fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public sans interruption pendant au moins 1 mois calendaire de la période éligible ;
  • ou exercent leur activité principale dans un secteur S1 ou S1 bis identifiés comme tels dans le cadre du Fonds de solidarité dans sa rédaction en vigueur au 1er juillet 2021 ;
  • ou elles exercent leur activité principale dans le commerce de détail, à l'exception des automobiles et des motocycles, ou dans la location de biens immobiliers résidentiels ou la coiffure et les soins de beauté, et sont domiciliées dans l'une des communes mentionnées ici ;
  • ○ elles exercent leur activité principale dans l'un des secteurs mentionnés ici ;
  • leur EBE au cours de la période éligible, dont le détail du calcul est disponible ici, est négatif.

Pour mémoire, les entreprises éligibles au Fonds de solidarité sont celles qui sont résidentes fiscales françaises, qui ne se trouvaient pas en liquidation judiciaire au 1er mars 2020 et qui, lorsqu'elles sont constituées sous forme d'association, sont assujetties aux impôts commerciaux ou emploient au moins 1 salarié.

  • Quelques précisions terminologiques

Il est précisé que dans le cadre de l'ensemble de ces dispositions :

  • la notion de CA s'entend comme le CA hors taxes ou, lorsque l'entreprise relève de la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), comme les recettes nettes hors taxes ;
  • la période éligible est la période comprise entre le 1er janvier 2021 (ou à défaut la date de création de l'entreprise) et le 30 juin 2021 inclus ;
  • l'excédent brut d'exploitation coûts fixes est l'excédent brut d'exploitation tel qu'il est calculé ici.

La perte de CA pour la période éligible est définie comme la somme des pertes de CA de chacun des mois de la période éligible.

La perte de CA au titre d'un mois est la différence entre :

  • d'une part, le CA constaté au cours du mois ;
  • et, d'autre part, le CA de référence défini comme :
  • ○ pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2019 et le 31 mai 2019, le CA mensuel moyen de l'année 2019 ;
  • ○ pour les entreprises créées entre le 1er juin 2019 et le 31 janvier 2020, le CA mensuel moyen sur la période comprise entre la date de création de l'entreprise et le 29 février 2020 ;
  • ○ pour les entreprises créées entre le 1er février 2020 et le 30 septembre 2020, le CA réalisé entre le 1er juillet 2020, ou, à défaut, la date de création de l'entreprise, et le 31 octobre 2020 ;
  • ○ pour les entreprises créées entre le 1er octobre 2020 et le 31 octobre 2020, le CA réalisé durant le mois de décembre 2020 ; par dérogation, pour les entreprises ayant fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public en décembre 2020, le CA réalisé durant le mois d'octobre 2020 et ramené le cas échéant sur un mois ;
  • ○ pour les entreprises créées entre le 1er novembre 2020 et le 31 décembre 2020, le CA réalisé durant le mois de janvier 2021 ;
  • ○ pour les entreprises créées entre le 1er janvier 2021 et le 31 janvier 2021, le CA réalisé durant le mois de février 2021.
  • Calcul de l'aide

L'aide versée prend la forme d'une subvention dont le montant s'élève :

  • à 70 % de l'opposé mathématique de l'EBE coûts fixes constaté au cours de la période éligible ;
  • à 90 % de cet opposé mathématique pour les petites entreprises au sens de la règlementation européenne (soit celles employant moins de 50 personnes et dont le CA annuel ou le total de bilan n'excède pas 10 M€).

L'EBE est calculé ou vérifié, pour la période éligible, par un expert-comptable, ou par un commissaire aux comptes, tiers de confiance, à partir de certains documents comptables de l'entreprise.

  • Plafonnement de l'aide

Le montant de l'aide est limité sur la période éligible au plafond prévu ici (point 17).

Notez que toutes les aides versées en application de ce point 17 sont prises en compte dans ce plafond.

  • Quelques dérogations

Par exception, les entreprises qui ont été créées entre le 1er janvier 2019 et le 30 avril 2019 et qui sont éligibles à l'aide de prise en charge des coûts fixes à compter de mars 2021 ou de mai 2021 peuvent bénéficier de la présente aide complémentaire, au titre :

  • de la période comprise entre le 1er janvier 2021 (ou à défaut le jour et le mois de 2021 correspondant à la date de création de l'entreprise en 2019) et le 28 février 2021, si elles ont été créées avant le 28 février 2019 ;
  • ou au titre de la période comprise entre le 1er janvier 2021 (ou à défaut le jour et le mois de 2021 correspondant à la date de création de l'entreprise en 2019) et le 30 avril 2021 si elles ont été créées avant le 30 avril 2019.

Dans le cadre de cette exception, il est prévu, de manière dérogatoire, que la période éligible est alors :

  • la période comprise entre le 1er janvier 2021 et le 28 février 2021 pour les entreprises créées avant le 28 février 2019 ;
  • entre le 1er janvier 2021 et le 30 avril 2021 pour les entreprises créées avant le 30 avril 2019.

Point important, l'aide de prise en charge coûts fixes (dans son dispositif commun) et l'aide mentionnée ici ne sont pas cumulables sur une même période éligible.

  • Demande de l'aide

La demande unique d'aide doit être effectuée par voie dématérialisée, entre le 15 août 2021 et le 30 septembre 2021, sur l'espace « professionnel » du site www.impots.gouv.fr.

Elle doit être accompagnée des justificatifs suivants :

  • une déclaration sur l'honneur (dont un modèle est disponible sur le site www.impots.gouv.fr) attestant que l'entreprise remplit les conditions requises et l'exactitude des informations déclarées ;
  • une attestation d'un expert-comptable, tiers de confiance, qui est délivrée à la suite d'une mission d'assurance de niveau raisonnable réalisée conformément aux normes professionnelles applicables et conforme au modèle mis en ligne par la DGFIP, qui mentionne :
  • ○ l'EBE coûts fixes pour la période éligible au titre de laquelle l'aide est demandée ;
  • ○ le CA pour chacun des mois de 2021 de la période éligible au titre de laquelle l'aide est demandée ;
  • ○ le CA de référence (défini ici – II) pour chacun des mois de la période de référence ;
  • ○ le cas échéant le numéro de formulaire de l'aide versée par le Fonds de solidarité au moins une fois au cours de la période considérée du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021 ;
  • ○ le numéro professionnel de l'expert-comptable ;
  • ○ le cas échéant les coordonnées bancaires de l'entreprise.

L'ensemble des obligations de l'expert-comptable sont définies ici.

  • le calcul de l'excédent brut d'exploitation coûts fixes, établi conformément au formulaire mis à disposition par la DGFIP sur le site www.impots.gouv.fr ;
  • la balance générale 2021 pour la période éligible et la balance générale pour l'année 2020 ou pour 2019 selon la date de création de l'entreprise, et les modalités de calcul du chiffre d'affaires de référence mentionné ici (II).

Par exception, il est prévu, pour les entreprises dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes, que l'attestation de l'expert-comptable peut être remplacée par une attestation de l'entreprise accompagnée d'une attestation du commissaire aux comptes, tiers de confiance indépendant, réalisée dans le respect de l'ensemble des règles et normes applicables.

L'attestation doit être remplie et signée par l'entreprise, et mentionner :

  • l'excédent brut d'exploitation coûts fixes pour la période éligible au titre de laquelle l'aide est demandée ;
  • le CA pour chacun des mois de 2021 de la période éligible au titre de laquelle l'aide est demandée ;
  • le CA de référence (défini ici - II) pour chacun des mois de la période de référence ;
  • le cas échéant, le numéro de formulaire de l'aide versée par le Fonds de solidarité au moins une fois au cours de la période considérée du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021 ;
  • les noms, prénoms et qualité du signataire ;
  • le cas échéant les coordonnées bancaires de l'entreprise.

L'attestation doit être conforme au modèle établi par la DGFIP, qui est disponible sur le site www.impots.gouv.fr.

Notez que si l'entreprise appartient à un groupe, elle doit indiquer, dans l'attestation, les noms, raison sociale et adresse du groupe.

L'attestation doit être remplie et signée par le commissaire aux comptes, et être conforme au modèle établi par la DGFIP (qui est disponible sur le site www.impots.gouv.fr).

Notez enfin que par dérogation, le montant au-delà duquel l'entreprise est tenue de conclure une convention avec l'autorité administrative attribuant la subvention qu'elle perçoit est fixé à 1,8 M€ (contre 23 000 € habituellement).

  • Versement de l'aide

L'aide est versée sur le compte bancaire :

  • communiqué par l'entreprise dans le cadre de son éligibilité au Fonds de solidarité ;
  • ou, à défaut, qu'elle a communiqué dans le cadre du présent dispositif.
  • Conservation des documents

Le directeur général des finances publiques a l'obligation de conserver les dossiers d'instruction de l'aide pendant 10 ans à compter de son versement.

L'entreprise doit de son côté conserver les documents justificatifs et l'attestation de l'expert-comptable ou du commissaire aux comptes pendant 5 ans à compter de la date du versement de l'aide.

Les agents de la DGFIP peuvent demander la communication de tout document relatif à l'activité de l'entreprise, notamment administratif ou comptable, permettant de justifier de son éligibilité et du montant de l'aide reçue pendant ce même délai.

Dans ce cas, l'entreprise a 1 mois pour fournir les documents nécessaires.

A défaut, ou en cas d'irrégularités, les sommes indûment versées doivent être remboursées à l'administration.

Notez que l'ensemble de ces dispositions font l'objet d'aménagements spécifiques en vue de leur application en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna.

Source : Décret n° 2021-943 du 16 juillet 2021 instituant une aide visant à compenser les coûts fixes non couverts des entreprises dont l'activité est particulièrement affectée par l'épidémie de covid-19 et qui ont été créées après le 1er janvier 2019

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