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29/10/2021

C'est l'histoire d'une société pour qui « voiture qui ne roule pas » = « pas de taxe à payer »…



C'est l'histoire d'une société pour qui « voiture qui ne roule pas » = « pas de taxe à payer »…


Une société est propriétaire d'une voiture pour laquelle l'administration fiscale lui réclame le paiement de la taxe sur les véhicules de société. « Une erreur sans doute », estime la société qui refuse de payer les sommes qui lui sont réclamées.


Elle rappelle, en effet, que depuis 2 ans, la voiture en question est immobilisée dans les locaux du garagiste pour cause de litige à propos d'une facture d'entretien impayée, un procès étant toujours en cours. « Et alors ? », répond l'administration : le fait que le véhicule soit immobilisé est sans incidence sur le fait qu'il reste soumis à la taxe.


Dès lors que la société est propriétaire d'une voiture particulière immatriculée à son nom, elle doit payer la taxe sur les véhicules de société, confirme le juge. Même si, en raison d'un litige avec un prestataire, la société ne peut pas se servir de sa voiture comme elle le souhaite, elle en reste la seule propriétaire légale, et est soumise à la taxe. Le redressement fiscal est confirmé.




Arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Paris du 11 février 2020, n°18PA02504

La petite histoire du jour



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28/10/2021

Transport maritime : quelles règles pour les nouveaux engins flottants ?

De nouvelles dispositions viennent d'être mises en place pour permettre la navigation des drones maritimes et des navires autonomes tout en préservant la sécurité en mer, ainsi que l'environnement. Que faut-il retenir ?


Drones maritimes et navires autonomes : quelles obligations ?

La règlementation française s'adapte pour préserver la sécurité en mer et l'environnement, afin de prévoir l'arrivée des nouveaux engins flottants, à savoir :

  • les drones maritimes : engins manœuvrés à distance, sans passager, personnel ou marchandise à bord, pouvant naviguer en surface ou en sous-marin ;
  • les navires autonomes : navires commandés à distance avec ou sans gens de mer à bord.

Parmi les nouvelles dispositions, certaines s'intéressent plus particulièrement à la navigation des drones maritimes et prévoient, pour ces engins :

  • une obligation d'identification visuelle : ils devront, par exemple, être immatriculés sur un registre dédié à ce type d'engin ;
  • une obligation de respecter les règles de circulation maritime ;
  • une obligation de souscription d'une assurance spécifique pour prévenir les risques d'insolvabilité en cas d'accident ;
  • une obligation d'être piloté par un capitaine ;
  • une obligation à l'encontre des pilotes, d'obtenir un titre de conduite en mer et de suivre une formation spécifique ;
  • une extension aux drones du régime de responsabilité existant pour les navires et leurs propriétaires, notamment en cas d'échouement ou d'abandon ;
  • une extension des sanctions applicables aux capitaines de navires, lorsque les capitaines de drones ne respectent pas les règles ;
  • etc.

En outre, les navires autonomes sont autorisés à naviguer dans les eaux territoriales françaises à des fins expérimentales, pendant une durée de 2 ans maximum, en attendant que des règles internationales soient prises pour encadrer leur exploitation.

Notez également que les marins manœuvrant ce type de navires depuis la terre sont considérés comme embarqués.

L'ensemble de ces dispositions est applicable aux territoires des collectivités d'Outre-mer, sous réserve des compétences et spécificités de chaque territoire.

Source :

  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1330 du 13 octobre 2021 relative aux conditions de navigation des navires autonomes et des drones maritimes
  • Ordonnance n° 2021-1330 du 13 octobre 2021 relative aux conditions de navigation des navires autonomes et des drones maritimes

Transport maritime : attention aux (nouveaux) objets flottants identifiés ! © Copyright WebLex - 2021

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28/10/2021

Soignants non vaccinés et en arrêt maladie : une question en suspens…

Si la question de l'obligation vaccinale contre la Covid-19 ne laisse place à aucune interprétation, il n'en est pas de même de celle qui concerne le maintien de la rémunération des soignants non vaccinés et déjà en arrêt de travail au jour de l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale…


Maintien de la rémunération des soignants : oui ou non ?

Depuis le 15 septembre 2021, les soignants ne peuvent plus exercer leur activité s'ils ne remplissent pas l'obligation vaccinale, autrement dit, s'ils ne présentent pas un justificatif de vaccination ou de contre-indication à la vaccination.

Cette impossibilité d'exercer leur activité entraîne une suspension de leur contrat de travail, et ainsi, de leur traitement (ou rémunération).

Certains soignants déjà en arrêt de travail au 15 septembre 2021 contestent la suspension de leur traitement, mettant en avant que leur arrêt de travail n'est pas en lien avec l'obligation vaccinale.

A ce sujet, un 1er juge a décidé que l'établissement de santé employeur devait reprendre, à compter du 15 septembre 2021, le versement du traitement de la soignante qui était en congé de maladie.

Toutefois, un 2nd juge, saisi d'une affaire similaire, a confirmé la suspension du traitement de l'aide-soignante, malgré son congé maladie en cours au 15 septembre 2021.

Ces décisions contradictoires laissent planer le doute quant à la légalité de la suspension de la rémunération dans cette situation spécifique. Affaire à suivre…

Source :

  • Décision du Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise du 4 octobre 2021, n°2111794
  • Décision du Tribunal Administratif de Besançon du 11 octobre 2021, n°2101694

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28/10/2021

Coronavirus (COVID-19) : le point sur les échéances sociales de novembre 2021

Depuis plusieurs mois, l'Urssaf a mis en place de nombreux reports d'échéances sociales afin d'accompagner les travailleurs indépendants et les employeurs les plus durement touchés par la crise sanitaire. Qu'en est-il en novembre 2021 ?


Coronavirus (COVID-19) : échéances sociales des employeurs

Comme le mois dernier, les cotisations sociales correspondant aux échéances du mois de novembre 2021 sont exigibles pour les employeurs situés en métropole et à Mayotte, sans aucune possibilité de report.

Par conséquent, ils devront s'acquitter de l'ensemble de leurs cotisations salariales et patronales au 5 ou 15 novembre 2021.

Notez que l'état d'urgence sanitaire ayant pris fin le 15 octobre 2021 à La Réunion, les entreprises de ce territoire sont également concernées par la reprise du paiement de leurs échéances sociales au mois de novembre.

Pour les entreprises dont l'activité est située en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, la possibilité de report du paiement des cotisations pour les échéances du mois de novembre 2021 est maintenue. Pour en bénéficier, il leur suffit de formuler une demande préalable.


Coronavirus (COVID-19) : échéances sociales des travailleurs indépendants

  • En métropole

L'Urssaf confirme la reprise au 5 novembre 2021 du prélèvement automatique (ou, le cas échéant, du paiement) des cotisations et contributions sociales personnelles des travailleurs indépendants relevant des secteurs S1 et S1 bis en métropole.

Ceux qui rencontrent des difficultés quant au règlement de leurs échéances sont invités à contacter l'Urssaf directement.

Notez qu'à partir du moins de novembre 2021, et jusqu'à la fin de l'année, ces même travailleurs indépendants seront systématiquement contactés par l'Urssaf afin de mettre en place un plan d'apurement leur permettant d'échelonner le paiement de leurs cotisations non réglées.

  • En outre-mer

La reprise du prélèvement automatique ou du paiement des cotisations des travailleurs indépendants de la Réunion est également confirmée :

  • au 5 ou 20 novembre 2021 pour ceux dont les échéances sont mensualisées ;
  • au 5 novembre 2021 pour ceux dont les échéances sont trimestrialisées.

En revanche, les prélèvements automatiques (ou les paiements) restent suspendus au mois de novembre 2021 pour les travailleurs indépendants de la Martinique, de la Guyane et de la Guadeloupe exerçant leur activité principale dans les secteurs « S1 » et « S1 bis ».

Toutefois, les travailleurs qui le peuvent sont invités à procéder au paiement de tout ou partie de leurs cotisations :

  • soit par virement ;
  • soit par chèque, à l'ordre de la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) de leur ressort, en précisant au dos du chèque l'échéance concernée ainsi que leur numéro de compte TI.

Notez que les travailleurs indépendants ne disposant pas des coordonnées bancaires de leurs CGSS sont invités à contacter l'Urssaf par courriel, avec comme objet « Cotisations » et comme motif « Paiement des cotisations ».

En complément de ces mesures, les travailleurs indépendants pourront solliciter :

  • l'intervention de l'action sociale du Conseil de la Protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) pour la prise en charge partielle ou totale de leurs cotisations, sous réserve de la mise en place préalable d'un plan d'apurement ;
  • les services des impôts ou la Région afin de bénéficier, le cas échéant, du fonds de solidarité.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 27 octobre : Mesures exceptionnelles pour vous accompagner : échéances du mois de novembre

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28/10/2021

Industriels et distributeurs : pourquoi et comment conclure des contrats pluriannuels ?

La Commission d'examen des pratiques commerciales vient de dresser un bilan de l'utilisation des conventions pluriannuelles entre fournisseurs et distributeurs et de lister des recommandations à ce sujet. Que faut-il en retenir ?


Conventions pluriannuelles : avantages et modalités de mise en œuvre

Pour mémoire, les relations entre fournisseurs et distributeurs ou prestataires de services doivent faire l'objet d'une convention unique, dont la durée peut être d'un an seulement ou de plusieurs années (on parle alors de « conventions pluriannuelles »).

Saisie par le gouvernement sur la question, la Commission d'examen des pratiques commerciales constate que les conventions de type pluriannuel sont en pratique assez peu utilisées.

Elle souligne que celles-ci présentent pourtant de nombreux avantages pour fluidifier et inscrire dans le temps la relation commerciale, notamment en raison :

  • de la prolongation de la durée de cette relation, ce qui renforce sa stabilité ;
  • du suivi régulier de la relation commerciale qu'elles occasionnent ;
  • de la négociation pérenne de la relation commerciale à laquelle elles donnent lieu, qui constitue un gain de temps mais aussi d'efficacité ;
  • de la souplesse du partenariat dont elles permettent la mise en place, qui offre notamment la possibilité d'adapter le contrat par avenant en ce qui concerne la révision de son prix, l'intégration d'innovations, etc.

Dans l'objectif de favoriser leur mise en place, la Commission émet diverses recommandations ayant respectivement trait à la négociation de contrats pluriannuels, à leur exécution et à leur fin.

Parmi les propositions formulées figure notamment le fait de faire apparaître les éléments commerciaux concourant à la détermination du prix (à savoir le tarif, les remises et ristournes, le chiffre d'affaires prévisionnel, ainsi que les services propres à favoriser la commercialisation des produits et la relation commerciale) dans une annexe commerciale jointe au contrat.

Pour plus de détails, cliquez ici.

Source : Recommandation de la Commission d'examen des pratiques commerciale n° 21-1 relative à un guide de bonnes pratiques en matière de contrats pluriannuels dans les relations entre industriels et distributeurs

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28/10/2021

Projets scientifiques : où effectuer des recherches de financement sur le Web ?

L'un des nerfs de la guerre, dans la recherche scientifique, est de trouver des financements. Pour faciliter les démarches des porteurs de projets, un site Web vient de voir le jour récapitulant toutes les sources de financement. Son nom : appelsprojetsrecherche.fr.


Financement de la recherche scientifique : sur appelsprojets.recherche.fr

Afin de simplifier la recherche de financements, ceux-ci sont désormais centralisés sur le site Web https://www.appelsprojetsrecherche.fr/.

Vous y trouverez rapidement les offres de financement qui correspondent le mieux à vos thématiques de recherche et serez informés de la publication des nouveaux appels par la création d'une alerte.

Le portail sera progressivement enrichi de nouvelles fonctionnalités et rejoint par de nouveaux partenaires afin de simplifier encore davantage les démarches pour les porteurs de projets.

Source : Actualité de l'Anses du 7 octobre 2021

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28/10/2021

OGM : une réglementation modifiée

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont soumis à de strictes conditions d'utilisation. Trop strictes, selon le gouvernement, qui vient de les simplifier. Explications.


OGM : simplification de la réglementation

Un organisme génétiquement modifié (OGM) peut être utilisé de manière « confinée » : cela signifie que des mesures de confinement spécifiques sont prises pour limiter le contact de l'OGM avec l'ensemble de la population et l'environnement.

L'ampleur des mesures de sécurité qui sont prises donnent lieu à un classement.

Actuellement, l'utilisation confinée d'OGM de classe 1 doit être systématiquement déclarée auprès de l'administration à chaque nouvelle utilisation.

A compter du 1er janvier 2022, si elle est réalisée dans une installation où une utilisation confinée de classe 1 ou supérieure a donné lieu à une première déclaration, il ne sera plus nécessaire de déposer une nouvelle déclaration à chaque nouvelle utilisation.

Cela ne sera toutefois possible qu'à la condition qu'une évaluation de risque pour chaque utilisation soit tenue à la disposition de l'administration.

Pour identifier les installations dans lesquelles une utilisation confinée d'OGM déclarée a déjà eu lieu, il est créé un nouvel agrément d'installation.

Celui-ci s'obtiendra lors de la déclaration d'une première utilisation confinée d'OGM de classe 1 ou d'une autorisation d'utilisation confinée d'OGM de classe 2 à 4 (risque faible à élevé). Le site sera alors agréé pour la classe de confinement déclarée ou autorisée.

Attention, notez que pour les recherches impliquant la personne humaine (RIPH) utilisant des produits OGM, une déclaration systématique à l'administration reste requise.

Source :

  • Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2021-1325 du 13 octobre 2021 réformant l'évaluation des biotechnologies et simplifiant la procédure applicable aux utilisations confinées d'organismes génétiquement modifiés présentant un risque nul ou négligeable
  • Ordonnance n° 2021-1325 du 13 octobre 2021 réformant l'évaluation des biotechnologies et simplifiant la procédure applicable aux utilisations confinées d'organismes génétiquement modifiés présentant un risque nul ou négligeable

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27/10/2021

Coronavirus (COVID-19) : nouveau report des taux et modalités de calcul de l'activité partielle !

Dans le cadre de la crise sanitaire, l'employeur qui décide de mettre en place un dispositif d'activité partielle dans son entreprise doit verser une indemnité spécifique aux salariés concernés et reçoit en retour une allocation. Leurs taux sont baissés en conséquence. Jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) : qu'est-ce qui change et pour qui ?

Pour rappel, l'employeur doit verser au salarié placé en activité partielle une indemnité horaire correspondant à une fraction de sa rémunération brute servant d'assiette au calcul de l'indemnité de congés payés, ramenée à la durée mentionnée au contrat de travail si le contrat est à temps partiel.

Initialement, le taux de l'indemnité d'activité partielle versée au salarié devait passer de 70 % à 60 % à partir du 1er novembre 2021. Toutefois, le taux de 70 % a été maintenu et continue de l'être jusqu'au 31 décembre 2021, dans la limite de 4,5 Smic.

De la même manière, le « zéro reste à charge » de l'employeur est maintenu jusqu'au 31 décembre 2021. Autrement dit, jusqu'au 31 décembre 2021, l'allocation que recevra l'employeur sera égale à 70% de la rémunération brute du salarié plafonnée à 4,5 Smic.

Pour rappel ces taux d'indemnisation et d'allocation concernent les entreprises dont :

  • l'activité principale implique l'accueil du public et est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • l'établissement est situé dans une région soumise à des restrictions spécifiques des conditions d'exercice de l'activité économique et de circulation des personnes prises par l'administration dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, lorsqu'il subit une forte baisse de chiffre d'affaires ;
  • l'établissement appartient à une zone de chalandise spécifiquement affectée par l'interruption d'activité d'un ou plusieurs établissements dont l'activité implique l'accueil du public, lorsqu'il subit une baisse significative de son chiffre d'affaires ;
  • l'établissement appartient à l'un des secteurs protégés (S1 ou S1 bis) et subit une très forte baisse de chiffre d'affaires.

Source : Décret n° 2021-1383 du 25 octobre 2021 modifiant le décret n° 2020-1786 du 30 décembre 2020 relatif à la détermination des taux et modalités de calcul de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle

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27/10/2021

Coronavirus (COVID-19) : le comité national de sortie de crise dresse son bilan

Le comité national fait un état des lieux des dispositifs de soutien de sortie de crise mis à disposition des entreprises fragilisées par la crise sanitaire. Que faut-il en retenir ?


Coronavirus (COVID-19) : quel bilan pour les dispositifs de sortie de crise ?

Pour mémoire, le gouvernement a lancé un plan d'accompagnement dans le cadre de la sortie de crise sanitaire, destiné à éviter, autant que faire se peut, les faillites d'entreprises.

Ce plan nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs (administrations, institutions financières, professionnels du chiffre et du droit, etc.), ainsi que la mise en place de divers dispositifs de soutien financier, au travers d'aides diverses.

Le comité national à la sortie de crise vient de dresser un bilan des actions entreprises, parmi lesquelles figure l'installation de 99 comités départementaux de sortie de crise sur l'ensemble des territoires.

Joignables au 0806 000 245 et via les coordonnées disponibles ici, ces comités coordonnent l'intervention des acteurs et partenaires mobilisés en vue de soutenir les entreprises concernées.

Dans le cadre de leur action, le comité national précise la mise à disposition :

  • d'un flyer à destination des entreprises, contenant des informations relatives aux dispositifs de soutien, ainsi que les coordonnées des interlocuteurs à solliciter dans ce cadre ;
  • d'une page internet dédiée pour faciliter l'accès à l'information des entreprises concernées : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/aides-entreprises-sortie-crise.

Le comité salue par ailleurs le lancement du fonds de transition, destiné à permettre aux entreprises éligibles de renforcer leur bilan et de répondre à leurs besoins de trésorerie. Notez que les demandes de financement doivent être adressées à l'adresse suivante : fonds.transition@dgtresor.gouv.fr.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie et des Finances du 25 octobre 2021, n° 1586

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27/10/2021

Contrôle fiscal : et si l'administration ne tient pas compte du représentant fiscal en France ?

Estimant que l'administration fiscale a délibérément ignoré l'existence du représentant fiscal qu'elle a désigné en France, une société anglaise décide de demander l'annulation du contrôle dont elle fait l'objet. A tort ou à raison ?


Gare au représentant fiscal en France !

Une société anglaise est propriétaire d'un immeuble en France, pour lequel elle est tenue au paiement d'une taxe annuelle.

Après l'avoir vainement mise en demeure, à plusieurs reprises, de s'acquitter du paiement de cette taxe, l'administration fiscale finit par lui notifier des avis de mise en recouvrement.

Ce que conteste la société, qui souligne que les mises en demeure envoyées par l'administration étaient irrégulières, puisqu'elles lui ont été personnellement adressées… alors même qu'elle avait désigné un représentant fiscal en France à cette fin qui, lui, ne les a jamais reçues !

D'autant, poursuit-elle, qu'à la suite du transfert de son siège social, plusieurs d'entre elles ne lui sont jamais parvenues.

« Et alors ? », rétorque l'administration, qui soutient qu'elle avait la possibilité de faire parvenir ces documents au siège social de la société étrangère, qui est seule responsable de ne pas l'avoir prévenu du transfert de son siège social…

« Faux », tranche le juge : l'administration fiscale, qui avait parfaitement connaissance de la désignation, par la société, d'un représentant fiscal en France, a adressé les mises en demeure à la société elle-même sans pouvoir établir que celle-ci les avait effectivement reçues…

La demande de la société est donc parfaitement recevable.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre commerciale, du 13 octobre 2021, n° 19-14693

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27/10/2021

Vente immobilière avec faculté de rachat : avec ou sans TVA ?

Dans le cadre d'une vente immobilière, le fait de réserver la possibilité au vendeur du bien de le récupérer dans un certain délai est-il constitutif d'une prestation de services soumise à la TVA ? Réponse du juge…


Vente avec faculté de rachat = prestation de services = TVA ?

Une société exerce une activité qui consiste à acheter à des particuliers des biens immobiliers à usage d'habitation, dans le cadre de contrats de vente avec faculté de rachat.

Plus précisément, elle propose aux personnes en situation de surendettement de lui vendre leur bien à un prix inférieur à sa valeur vénale.

Et dans le cadre du contrat de vente, la société réserve au vendeur la faculté de reprendre son bien dans les 18 mois suivant la vente, contre le versement du prix de vente initial majoré de 13 %.

Après avoir acheté 9 biens différents dans ce cadre et les avoir restitués à leur propriétaire, la société s'acquitte de la TVA calculée sur la base de la différence entre le prix de revente des biens à leurs anciens propriétaires et leur prix d'achat.

Puis, quelque temps plus tard, estimant avoir commis une erreur, elle demande à l'administration fiscale la restitution de cette TVA.

Ce que cette dernière refuse : pour elle, en effet, la somme qui correspond à la différence entre le prix de revente et le prix d'achat des biens constitue, en réalité, la rémunération d'une prestation de services fournie par la société, consistant à réserver au vendeur la possibilité, dans un certain délai, de récupérer son bien.

Ce que confirme le juge, qui rejette la demande de remboursement de la société.

Source : Arrêt du Conseil d'Etat du 7 octobre 2021, n°430136

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27/10/2021

Alimentation : un guide sur l'utilisation des nanomatériaux

Actuellement, de nombreux nanomatériaux sont utilisés dans l'alimentation, comme les additifs alimentaires. Pour mieux encadrer les risques sanitaires qu'ils peuvent occasionner, un guide vient d'être publié…


Un guide sur les risques sanitaires associés aux nanomatériaux

Les nanomatériaux alimentaires (additifs alimentaires, additifs technologiques, ingrédients à vocation nutritive, etc.) sont de plus en plus utilisés, notamment pour améliorer l'aspect d'un produit alimentaire, son conditionnement ou sa teneur nutritive.

Toutefois, leurs impacts potentiels sur la santé soulèvent de nombreuses questions, comme c'est le cas du dioxyde de titane (additif E171).

Pour encadrer cet usage, un guide pour évaluer de manière spécifique les risques sanitaires associés aux nanomatériaux a été publié, consultable sur le site web de l'Anses (https://www.anses.fr/fr).

Source : Actualité de l'Anses du 11 octobre 2021

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