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21/03/2022

Droit au compte : quoi de neuf ?

Le droit au compte bancaire est un droit important : c'est pourquoi le gouvernement a décidé de le renforcer via 4 mesures, applicables à compter du 13 juin 2022. Lesquelles ?


4 mesures pour renforcer le droit au compte

Pour rappel, la procédure de droit au compte permet de saisir la Banque de France afin que celle-ci désigne un établissement qui sera tenu d'ouvrir un compte bancaire en cas de refus d'ouverture de compte ou de demande de fermeture de compte imposée par un autre établissement.

Sont notamment éligibles au dispositif du droit au compte les personnes physiques ou morales domiciliées en France, ainsi que les personnes physiques de nationalité française résidant hors de France.

A compter du 13 juin 2022, afin de renforcer ce droit, il est prévu que :

  • la procédure puisse être activée dès l'enclenchement de la période de préavis de clôture de son compte commercial ;
  • la saisine de la Banque de France soit possible, même si le demandeur ne dispose pas d'une attestation d'ouverture de compte (un silence de 15 jours de la banque sollicitée vaut refus et suffit pour saisir la Banque de France) ;
  • l'établissement bancaire désigné par la Banque de France doive indiquer les pièces justificatives dont il a besoin pour procéder à l'ouverture dans un délai maximal de 3 jours à compter de sa désignation ;
  • les établissements bancaires aient l'obligation d'informer la Banque de France des motifs de refus d'ouverture de compte ou de résiliation d'une convention de gestion de compte relevant du droit au compte.

Sources :

  • Décret n° 2022-347 du 11 mars 2022 relatif à la procédure de droit au compte
  • Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 14 mars 2022, n° 2150
  • Actualité de service-public.fr du 15 mars 2022

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21/03/2022

Problème d'assurance : il faut agir vite !

A l'occasion d'un litige avec un client, une société découvre que le contrat d'assurance qu'elle a souscrit ne correspond pas à son activité professionnelle… Ce qu'elle reproche à son assureur. Un reproche tardif, selon ce dernier…


Problème d'assurance : 5 ans pour agir !

Une société dont l'activité consiste, notamment, à vendre des plants d'arbres fruitiers, souscrit un contrat d'assurance pour son activité professionnelle.

Quelque temps plus tard, mise en cause par un client mécontent des plants qu'elle lui a vendus, la société fait appel à son assureur… qui refuse de venir en garantie, le préjudice n'étant pas ici couvert, selon lui.

Ce qui étonne la société, qui réclame alors des indemnités à l'assurance, lui reprochant de ne pas lui avoir conseillé un contrat couvrant effectivement l'ensemble de ses activités.

Un reproche trop tardif, estime l'assureur : la société avait 5 ans, à compter du jour où elle savait qu'il ne viendrait pas en garantie, pour mettre en cause sa responsabilité. Or, ce délai est ici dépassé.

Ce que confirme le juge, qui rejette la demande d'indemnisation de la société.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 2e chambre civile, du 10 mars 2022, n° 20-16237

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18/03/2022

Contrat de sécurisation professionnelle : de nouvelles précisions

Face au succès du contrat de sécurisation professionnelle, il a été décidé de le prolonger jusqu'au 31 décembre 2022. Une prolongation qui nécessite d'apporter quelques précisions complémentaires…


Des modalités d'affiliation précisées

Pour rappel, le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif qui s'adresse aux salariés concernés par un licenciement économique et qui les accompagne dans leur reconversion professionnelle, dès lors qu'ils se trouvent :

  • soit dans une entreprise d'au moins 1 000 salariés ;
  • soit dans une entreprise concernée par une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire (quel que soit le nombre de salariés).

Cet accompagnement se traduit par un suivi personnalisé, le versement d'une allocation, ainsi que le maintien d'une protection sociale pendant 12 mois.

La prolongation de ce dispositif jusqu'au 31 décembre 2022 a été annoncée en septembre 2021. Dans ce cadre, les précisions suivantes viennent d'être apportées :

  • pour les salariés de moins de 53 ans à la date de fin de leur contrat de travail, la condition d'affiliation minimale, telle que définie par le règlement d'assurance chômage, reste fixée à 4 mois (88 jours travaillés ou 610 heures travaillées) au cours des 24 derniers mois ;
  • pour les salariés de 53 ans et plus à la date de fin de leur contrat de travail, la condition d'affiliation minimale, telle que définie par le règlement d'assurance chômage, reste fixée à 4 mois (88 jours travaillés ou 610 heures travaillées) au cours des 36 derniers mois ;
  • seules les rémunérations issues du contrat de travail concerné par le CSP peuvent servir de base pour établir le salaire de référence ;
  • les congés de paternité, d'adoption et de proche aidant peuvent désormais être pris en compte pour prolonger exceptionnellement la durée du CSP, qui est, normalement, de 12 mois ;
  • le taux de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP) reste fixé à 75 % pour les salariés ayant au moins un an d'ancienneté ;
  • etc.

Vous pouvez retrouver l'intégralité des précisions ici.

Source : Circulaire de l'Unedic du 28 février 2022, n°2022-04

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18/03/2022

Produits reconditionnés : une nouvelle aide pour favoriser le réemploi

Pour encourager l'économie circulaire, les entreprises justifiant d'une activité de reconditionnement de smartphones ou de tablettes informatiques en France, pourront bénéficier d'une nouvelle aide financière. Sous quelles conditions ?


Produits reconditionnés : comment bénéficier de la nouvelle aide ?

Le gouvernement souhaite favoriser le réemploi et limiter les déchets de produits électroniques grâce à la création d'une nouvelle aide destinée aux entreprises justifiant d'une activité de reconditionnement de téléphones mobiles multifonctions (smartphones) ou de tablettes informatiques.

Pour pouvoir en bénéficier, les entreprises concernées doivent :

  • avoir leur résidence fiscale en France ;
  • exercer une activité de reconditionnement sur le territoire français de smartphones ou de tablettes informatiques ;
  • avoir débuté cette activité avant le 1er janvier 2022 ;
  • être à jour de leurs obligations à l'égard de l'administration fiscale ainsi que de leurs obligations de déclarations et de paiement à l'égard des organismes de recouvrement des cotisations et des contributions de Sécurité sociale ;
  • ne pas être en liquidation judiciaire au jour de la demande d'aide ;
  • être assujetties aux impôts commerciaux ou employer au moins un salarié, lorsqu'elles sont constituées sous forme d'association ;
  • avoir réalisé des ventes de produits reconditionnés (smartphones ou tablettes) sur l'année 2021 ;
  • respecter les obligations liées à l'activité de reconditionnement et de première vente après le reconditionnement de smartphones et de tablettes informatiques.

Les professionnels concernés pourront recevoir 8 € par produit mis en vente après reconditionnement pendant la période pour laquelle la demande d'aide a été faite.

La période d'activité prise en compte pour l'octroi de cette aide est fixée du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2022 et les demandes doivent être déposées avant le 31 mars 2023 via le site : https://www.entreprises.gouv.fr/fr/numerique/aide-economique-pour-les-reconditionneurs-de-terminaux-numeriques.

En outre, notez que vos demandes devront également être accompagnées de certaines pièces justificatives, dont notamment :

  • une déclaration sur l'honneur attestant que vous remplissez les conditions d'éligibilité ;
  • votre numéro SIRET ;
  • une déclaration du nombre de smartphones et de tablettes informatiques reconditionnés vendus mensuellement en première vente après le reconditionnement depuis le 1er juillet 2021, et une attestation d'un expert-comptable si ce nombre est supérieur à 5 000 produits vendus ;
  • s'il est distinct des autres activités de l'entreprise, le chiffre d'affaires correspondant aux premières ventes après le reconditionnement de smartphones et de tablettes informatiques sur la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 ;
  • votre chiffre d'affaires global sur la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 ou, le cas échéant, sur le dernier exercice fiscal ;
  • vos coordonnées bancaires ;
  • etc.

Enfin, un label devrait prochainement voir le jour pour favoriser le développement d'un marché du réemploi et de l'occasion de qualité, et ainsi renforcer la confiance des consommateurs vis-à-vis des produits reconditionnés. Affaire à suivre…

Source :

  • Décret n° 2022-363 du 15 mars 2022 relatif à l'aide exceptionnelle pour les entreprises justifiant d'une activité de reconditionnement en France de téléphones mobiles multifonction ou de tablettes informatiques
  • Communique de presse du ministère de l'Économie et des finances du 14 mars 2022

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18/03/2022

Coronavirus (COVID-19) : une aide financière pour les exposants de foires et salons


Coronavirus (COVID-19), salons et foires : l'essentiel sur la nouvelle aide financière

Une nouvelle aide vient d'être créée à destination des petites et moyennes entreprises (PME) qui exposent dans les principaux salons et foires entre mars 2022 et juin 2023, et qui n'ont pas participé à la précédente session de l'événement concerné.

Pour en pouvoir en bénéficier, l'entreprise doit :

  • être une PME, c'est-à-dire avoir un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 50 M€ ou un total de bilan inférieur ou égal à 43 M€, ainsi qu'un effectif de moins de 250 salariés ;
  • être considérée comme une entreprise, c'est-à-dire une entité exerçant une activité économique, peu importe sa forme juridique (société de personne, associations qui exercent régulièrement une activité économique, etc.) ;
  • disposer d'un établissement ou d'une succursale en France au moment du versement de l'aide ;
  • être exposante d'un salon ou d'une foire éligible, dont la liste est disponible ici ;
  • ne pas avoir été exposante du même salon ou de la même foire lors de sa précédente session.

Notez que le montant de l'aide est calculé par la Chambre du commerce et de l'industrie (CCI) du lieu où se situe l'évènement et correspond à 50 % des coûts supportés pour la location de surfaces d'exposition et les frais d'inscription, dans la limite de :

  • 12 500 € HT par entreprise bénéficiaire ;
  • 1 300 000 € HT par événement.

Enfin, les professionnels souhaitant obtenir cette aide doivent déposer leur demande par voie dématérialisée avant le 31 décembre 2022 sur le site https://les-aides.fr/soutien-salons-et-foires, accompagnée de certaines pièces justificatives :

  • une déclaration sur l'honneur attestant que l'entreprise répond aux conditions d'éligibilité ;
  • un avis de situation de l'entreprise de moins de 3 mois avec le numéro SIRET (extrait K Bis, fiche INSEE, etc.) ;
  • une attestation d'un expert-comptable prouvant que l'entreprise est une PME et qu'elle ne dépasse pas le plafond d'aide de 2 M€ au cours de l'exercice fiscal en cours ;
  • la facture faisant apparaitre clairement les coûts supportés pour la location de surfaces d'exposition et les frais d'inscription ;
  • une attestation justifiant de la non-participation du bénéficiaire à la précédente session du salon ou de la foire ;
  • une copie de la pièce d'identité en cours de validité du représentant légal de l'entreprise qui demande l'aide ;
  • les coordonnées bancaires de l'entreprise.

Source : Décret n° 2022-370 du 16 mars 2022 instituant une aide visant à favoriser l'attractivité des principaux salons et foires français dans le contexte de la crise de la covid-19

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18/03/2022

Transport : à quoi ressemblent les trains de demain ?

Poursuivant un objectif de décarbonation et de digitalisation du transport ferroviaire, le gouvernement souhaite favoriser le développement de trains nouvelles générations. De quelle façon ?


Transport ferroviaire : 3 axes de développement

Le gouvernement souhaite favoriser le développement de trains nouvelles générations, à la fois décarbonés et digitalisés, pour rendre ce mode de transport plus attractif et moins coûteux pour les passagers ou pour les marchandises.

Pour cela, ils devront tout d'abord être légers, pour pouvoir être exploités sur les petites lignes ferroviaires et ainsi, favoriser la cohésion des territoires. Cette caractéristique doit permettre :

  • de diminuer les coûts pour les usagers ;
  • de développer l'offre de transports par l'augmentation du nombre de trains ;
  • d'attirer plus de voyageurs ;
  • de rendre les lignes plus rentables.

De plus, la digitalisation du réseau ferroviaire doit également être développée, afin de favoriser la circulation d'un plus grand nombre de trains et d'améliorer leur ponctualité (connaissance précise de leur positionnement, centralisation des données et des commandes du réseau dans des « tours de contrôle ferroviaires », etc.).

Enfin, les opérations de fret ferroviaire devront être automatisées. A titre d'exemple, cela contribuera à l'accroissement du transport par wagon isolé (acheminement d'un wagon par plusieurs trains différents) et optimisera ainsi l'approvisionnement des territoires industriels.

Source : Communiqué de presse du ministère de la transition écologique du 15 mars 2022

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18/03/2022

Congé pour reprise d'un bail rural : une procédure trop stricte ?

Un bailleur estime que la procédure de notification d'un congé pour reprise d'un bail rural prorogé est impossible à respecter dans une situation précise : lorsqu'il reste moins de 18 mois avant l'expiration du bail prorogé. A tort ou à raison ?


Assouplissement de la procédure de notification d'un congé pour reprise

Actuellement, la réglementation prévoit qu'un bailleur rural qui a valablement délivré un congé pour reprise, auquel l'agriculteur s'est opposé en raison de son âge proche de la retraite pour obtenir la prorogation de son bail, doit délivrer un nouveau congé pour pouvoir effectivement reprendre son bien à l'issue de cette prorogation.

Pour être valable, ce nouveau congé doit être délivré au moins 18 mois avant l'expiration du bail prorogé.

Or, lorsque l'agriculteur s'oppose à la reprise moins de 18 mois avant l'expiration de la période de prorogation, le bailleur est placé dans l'impossibilité de notifier un nouveau congé dans le délai imparti.

Un point de la réglementation qui est illicite, selon le juge, mais qui va continuer à s'appliquer jusqu'au 31 décembre 2022 afin de sécuriser les baux en cours.

Notez que jusqu'à l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi changeant cette réglementation, ou jusqu'au 31 décembre 2022 au plus tard, en cas d'opposition de l'agriculteur à la reprise du bail, le bailleur n'est pas tenu de délivrer un nouveau congé si la durée de la prorogation du bail résultant de cette opposition est inférieure à 18 mois.

Source : Décision du Conseil Constitutionnel, du 11 mars 2022, n° 2021-978

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18/03/2022

Copropriété : quand un copropriétaire est seul contre tous…

Un litige survient entre un copropriétaire et un syndicat de copropriété à propos d'une décision validant un devis de travaux. Pourquoi ? Parce les devis écartés n'ont pas été discutés, selon le copropriétaire, ce qui pose problème… Un problème qui n'en est pas un, pour le syndicat des copropriétaires… Qui a raison ?


Devis notifiés à une copropriété = devis discutés en assemblée générale !

Une copropriété décide d'effectuer des travaux dans l'immeuble. Pour cela, elle fait appel à un architecte qui, après l'étude de plusieurs devis, en choisit un qui fait l'objet d'un vote positif des copropriétaires réunis en assemblée générale (AG).

Un vote irrégulier, selon un copropriétaire contestataire : pour lui, les devis écartés par l'architecte auraient dû faire l'objet d'un vote puisqu'ils ont été notifiés aux copropriétaires au plus tard en même temps que l'ordre du jour.

Ce que conteste le syndicat des copropriétaires, qui ne voit pas où est le problème : l'architecte a audité tous les devis joints à la convocation et a expliqué les raisons pour lesquelles il a choisi l'entreprise finalement retenue à l'issue du vote. Dès lors, les copropriétaires ont voté la résolution en toute connaissance de cause !

« Faux », répond le juge, qui donne raison au copropriétaire contestataire. Le vote est donc annulé et les copropriétaires doivent à nouveau se réunir pour voter sur les travaux à effectuer.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 9 mars 2022, n° 21-12658

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18/03/2022

Agriculteurs : vive le biométhane !

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement a notamment fait le choix de développer les installations de production de biométhane, ce qui intéresse en particulier les agriculteurs. Des installations qui doivent être raccordées aux réseaux de gaz naturel, ce qui a un coût…


Coût du raccordement aux réseaux de gaz naturel : quelle prise en charge ?

Le gouvernement a décidé d'alléger les coûts de raccordement des installations de méthanisation aux réseaux de gaz naturel, en renforçant leur prise en charge par la collectivité (60 % contre 40 % auparavant).

Cette mesure doit permettre de faciliter la réalisation des projets liés à la filière biométhane en ne faisant pas du coût de raccordement un aspect dissuasif, alors que ces projets doivent déjà répondre à des règles environnementales importantes.

Source :

  • Communiqué de presse du ministère de la Transition Ecologique du 15 mars 2022
  • Arrêté du 2 mars 2022 relatif au niveau de prise en charge des coûts de raccordement des installations de production de biogaz aux réseaux de transport de gaz naturel et à certains réseaux publics de distribution de gaz naturel

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18/03/2022

Assurance-vie : un changement de bénéficiaire… par testament ?

Est-il possible de changer le bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie par testament, sans que l'assureur ne soit au courant ? Réponse…


Changer le bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie par testament : c'est possible !

Un homme signe un contrat d'assurance-vie prévoyant que son fils est le bénéficiaire du capital de cet assurance (environ 132 000 €) ou, à défaut, son épouse.

Par la suite, il indique à son assureur qu'il change d'avis et que le bénéficiaire du contrat d'assurance-vie est son épouse, évinçant ainsi son fils.

Mais, quelques années plus tard, il change à nouveau d'avis et rédige un testament instituant à nouveau son fils comme bénéficiaire du contrat d'assurance-vie.

Un changement qu'il ne va pas porter à la connaissance de l'assureur et qui ne sera révélé qu'à son décès, lors de l'ouverture de son testament.

Pour son épouse, comme l'assureur n'a pas été informé du changement de bénéficiaire, celui-ci n'est pas valable et le testament doit être écarté.

Ce que conteste son fils : pour lui, le changement de bénéficiaire par testament est tout à fait valable, même si l'assureur n'en a pas été informé.

Ce que confirme le juge : c'est donc au fils que doit revenir le capital de l'assurance-vie.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, 1ère chambre civile, du 10 mars 2022, n° 20-19655

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18/03/2022

C'est l'histoire d'un propriétaire qui aménage (agrandit ?) une maison mise en location…



C'est l'histoire d'un propriétaire qui aménage (agrandit ?) une maison mise en location…


Un propriétaire aménage une dépendance située à côté de sa maison, comprenant 4 pièces en rez-de-chaussée et un grenier à l'étage. Une fois aménagée, il la met en location et déduit de ses revenus fonciers le montant des travaux effectués…


Travaux que l'administration va étudier avec attention, pour refuser leur déduction : isolation de cloisons intérieures, travaux d'installation électrique et de plomberie, aménagement d'une cuisine équipée, etc., mais aussi pose d'une chape en béton à l'étage, pose d'un escalier pour y accéder, modification de la toiture avec pose de 2 fenêtres de toit, etc. On est bien loin de simples travaux d'aménagement, selon l'administration qui voit plutôt des travaux d'agrandissement…


Une différence essentielle, confirme le juge : ici, il ne s'agit en pratique pas de travaux d'aménagement (déductibles), mais de travaux d'agrandissement (non déductibles) puisqu'ils ont contribué à augmenter la surface habitable de la maison par l'aménagement de l'étage !




Arrêt de la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux du 3 novembre 2020, n° 18BX03707

La petite histoire du jour



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17/03/2022

Recherche de successions vacantes : via le site Internet des impôts ?

La Direction Nationale d'Interventions Domaniales (DNID) vient de lancer un service destiné à la recherche de successions vacantes, accessible depuis le site Internet des impôts. Pour qui ? Pour quoi ?


Un nouveau service… prochainement complété…

Courant mars 2022, la Direction Nationale d'Interventions Domaniales (DNID) a lancé un service destiné à la recherche de successions vacantes, accessible directement par l'intermédiaire du site Internet des impôts.

Il permet d'informer les héritiers, les créanciers, les tribunaux, les notaires, les avocats ou les syndics sur les conditions d'intervention du Domaine, sur le service compétent pour traiter le dossier, sur l'ouverture d'une succession vacante, sur le degré d'avancement du dossier, etc.

Notez qu'un service complémentaire devrait être lancé prochainement. Il permettra :

  • aux créanciers de produire de manière dématérialisée et sécurisée leurs créances ;
  • aux héritiers de revendiquer une succession.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'économie, des finances et de la relance du 15 mars 2022, n°2159

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