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07/02/2025

Véhicules adaptés aux handicaps : une utilisation prolongée ?

Les véhicules utilisés par les auto-écoles ou les centres d'examens du permis de conduire ne peuvent pas être utilisés indéfiniment, puisque leur durée maximale d'utilisation est strictement réglementée. Une durée maximale d'utilisation qui vient d'évoluer pour certains véhicules…

Promouvoir l'accès à la conduite pour tous

Afin d'améliorer la sécurité routière et d'optimiser la formation des apprentis conducteurs, les véhicules utilisés par les auto-écoles et les centres d'examen du permis de conduire ont une durée d'utilisation maximale.

Cette durée est fixée en fonction du type de véhicule.

Pour les motos et les voitures de moins de 3,5 tonnes classiquement utilisées, cette durée est de 7 ans.

Il en va différemment pour les véhicules spécialement adaptés afin de permettre l'apprentissage de la conduite aux personnes porteuses de handicaps.

Précédemment, la durée d'utilisation maximale de ces véhicules était de 11 ans.

Cependant, afin de permettre une meilleure accessibilité pour tous à l'apprentissage de la conduite, cette durée a été prolongée.

En effet, depuis le 3 février 2025, peuvent être utilisés par les auto-écoles et les centres d'examen du permis de conduire les véhicules adaptés mis en circulation depuis moins de 16 ans.

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07/02/2025

C'est l'histoire d'un employeur qui sanctionne un représentant du personnel…

Un salarié, représentant du personnel, est mis à pied à titre disciplinaire pour une durée de 5 jours. Sauf qu'en raison de son statut protecteur, il estime que cette sanction nécessite son accord préalable…

Pour le salarié, aucun changement des conditions de travail ne peut être imposé à un salarié protégé au titre de son mandat de représentation. Or, cette sanction entraîne une modification de ses horaires et de sa rémunération. Parce qu'elle ne peut donc pas lui être imposée, il estime qu'il aurait dû être informé de son droit de refuser la sanction ! « Faux ! », réfute l'employeur : la mise à pied disciplinaire n'emporte pas de changement des conditions de travail du salarié. Même protégé, il n'est pas nécessaire d'obtenir l'accord du salarié dans ce cas…

Ce que confirme le juge, qui tranche en faveur de l'employeur : une mise à pied à titre disciplinaire peut être imposée au salarié puisqu'elle ne suspend pas l'exécution de son mandat et ne modifie pas ses conditions de travail.

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06/02/2025

Aides agricoles : précisions pour les bovins et la canne à sucre

Le secteur agricole peut bénéficier d'un nombre important de différentes subventions. Les montants de plusieurs d'entre elles viennent d'être précisés, notamment pour le secteur de l'élevage bovin et la culture de la canne à sucre...

Montant des aides et enveloppes globales précisées

Que ce soit par le biais de la politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne (UE) ou au niveau national, les aides financières que peuvent recevoir les agriculteurs sont nombreuses et régulièrement revalorisées.

À ce titre, le montant de l'aide unitaire aux bovins de plus de 16 mois, dans les départements métropolitains hors Corse, pour la campagne 2024 a été réévalué pour atteindre :

  • 105 € par unité de gros bétail pour le montant unitaire supérieur ;
  • 57,5 € par unité de gros bétail pour le montant unitaire de base.

Il est précisé, par ailleurs, que l'enveloppe totale de l'aide aux planteurs de canne à sucre pour la récolte 2024 à la Réunion atteindra 13,61 millions d'euros.

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06/02/2025

Relevé de frais généraux : revalorisation des seuils en 2025 !

Certaines entreprises sont tenues de fournir à l'administration fiscale, au titre de chaque exercice, un relevé des frais généraux qu'elles ont engagés au cours de l'exercice dès lors que le montant de ces frais dépasse certains montants qui, pour certains d'entre eux, viennent d'être revus à la hausse…

Relevé de frais généraux : du nouveau pour 2025

Pour rappel, les entreprises exerçant une activité industrielle ou commerciale et soumises à l'impôt sur le revenu d'après leur bénéfice réel ou à l'impôt sur les sociétés sont tenues de fournir, à l'appui de la déclaration de leurs résultats de chaque exercice, le relevé détaillé des catégories des frais généraux engagés au cours de l'exercice dès lors que ces frais excèdent, pour une ou plusieurs desdites catégories, l'un des chiffres suivants :

  • 300 000 € ou 150 000 € pour l'ensemble des rémunérations directes ou indirectes versées aux 10 ou 5 personnes les mieux rémunérées, suivant que l'effectif du personnel dépasse ou non 200 salariés, ou 50 000 € pour l'une d'entre elles prise individuellement ;
  • 15 000 € pour les frais de voyage et de déplacement exposés par ces personnes ;
  • 30 000 € pour le total, d'une part, des dépenses et charges afférentes aux véhicules et autres biens dont elles peuvent disposer en dehors des locaux professionnels et, d'autre part, des dépenses et charges de toute nature afférentes aux immeubles qui ne sont pas affectés à l'exploitation ;
  • 3 000 € pour les cadeaux de toute nature, à l'exception des objets spécialement conçus pour la publicité et dont la valeur unitaire ne dépasse pas 73 €, toutes taxes comprises, par bénéficiaire ;
  • 6 100 € pour les frais de réception, y compris les frais de restaurant et de spectacles.

À compter du 2 février 2025, les seuils applicables à la 1re catégorie de frais généraux sont revalorisés, passant à 540 000 € (contre 300 000 € jusqu'à cette date) et 270 000 € (contre 150 000 € jusqu'à cette date) pour l'ensemble des rémunérations directes ou indirectes versées aux 10 ou 5 personnes les mieux rémunérées, suivant que l'effectif du personnel dépasse ou non 200 salariés, ou 50 000 € pour l'une d'entre elles prise individuellement.

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05/02/2025

Aides à finalité régionale pour l'investissement : des plafonds réhaussés !

Dans le cadre de la politique d'investissement de l'Union européenne pour les « Technologies stratégiques pour l'Europe », le Gouvernement a mis à jour à la hausse les plafonds de cumul d'aides à finalité régionale. Faisons le point.

Des technologies ciblées par l'Union européenne

Parce que l'Union européenne (UE) a engagé une politique de soutien à l'investissement dans les technologies numériques et de rupture, des technologies propres et des biotechnologies, les plafonds de cumul d'aides à finalité régionale ont été revus à la hausse lorsqu'ils relèvent des « Technologies stratégiques pour l'Europe » (STEP).

Concrètement, lorsque les investissements concernent les technologies ciblées, les plafonds de cumul d'aides à finalité régionale pour les investissements éligibles des entreprises de moins de 50 M € sont augmentés de 10 points pour Mayotte, la Guyane, Saint-Martin, la Guadeloupe, La Réunion et la Martinique.

Pour les autres territoires, listés ici, les plafonds ont été augmentés de 5 points.

Attention, il existe des différences de plafonds entre les territoires et la taille de l'entreprise, disponibles ici.

Notez que, pour les grands projets d'investissement éligibles des entreprises de plus de 50 M €, les modalités de calcul pour déterminer le montant maximal de l'aide ont été modifiées.

Enfin, les seuils de notification des aides à finalité régionale en fonction des intensités d'aide des zones, disponibles ici, ont également été mis à jour.

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05/02/2025

Prime d'objectif : l'arrêt maladie empêche-t-il son versement ?

Lorsqu'un salarié est absent en raison d'un arrêt maladie, son contrat de travail est suspendu. Mais, cette suspension empêche-t-elle le versement d'une prime d'objectifs versée aux autres salariés pendant la durée de son absence ? Réponse du juge…

Prime d'objectif et arrêt maladie : due ou pas due ?

Pour rappel, l'employeur qui fait dépendre le versement d'une prime de la réalisation d'objectifs doit obligatoirement communiquer de façon transparente et claire sur les objectifs à atteindre.

À défaut, le salarié peut prétendre au versement de l'intégralité de la prime, comme si le salarié avait réalisé tous les objectifs.

Dans une récente affaire, à la suite d'un accident du travail, une salariée est placée en arrêt maladie entre 2017 et 2019 avant d'être finalement licenciée pour inaptitude.

Sauf que cette salariée demande le bénéfice d'une prime d'objectifs, versée tous les 6 mois en fonction d'objectifs communiqués par l'entreprise : pour elle, cette prime lui est due, car rien n'était prévu pour les salariés dont les contrats étaient suspendus.

Et, parce qu'aucun objectif ne lui a été fixé ou communiqué durant la durée de cet arrêt maladie, l'employeur doit lui verser le montant maximum de cette prime.

Ce que conteste l'employeur qui refuse de verser la prime ! Il rappelle que la salariée était en arrêt maladie : son contrat de travail était donc suspendu.

En l'absence de clause prévoyant le contraire, la prime d'objectifs versée en contrepartie de l'activité professionnelle ne peut pas être versée à la salariée dont le contrat est suspendu.

Ce que confirme le juge, qui donne raison à l'employeur : parce qu'aucune clause conventionnelle ne prévoit le contraire, l'employeur n'a pas à verser à la salariée absente depuis 3 ans une prime d'objectifs, dans la mesure où son contrat est suspendu.

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05/02/2025

Centre de contrôle technique : de nouveaux équipements pour de nouveaux véhicules ?

Les centres de contrôles techniques ont désormais la charge de contrôler les véhicules motorisés à 2 et 3 roues. Ce qui implique des changements dans les matériels dont ils doivent disposer, et notamment la nécessité d'investir, le cas échéant, dans un dispositif de contrôle de la vitesse…

Centre de contrôle technique : investir dans un dispositif de contrôle de la vitesse

Afin de pouvoir procéder au contrôle technique des véhicules motorisés à 2 ou 3 roues, les centres de contrôle doivent disposer de nouveaux équipements adaptés à ces nouveaux véhicules.

Parmi ces équipements, il est prévu que les centres doivent se doter d'un dispositif de contrôle de la vitesse avant le 1er juin 2025. Cependant, cette date butoir vient d'être reportée au 1er mars 2026.

De plus, une possibilité est ouverte quant à la mutualisation de cet équipement entre plusieurs centres, sous réserve d'observer certaines conditions. Chaque centre de contrôle utilisant le dispositif devra, à cet effet, être en possession de documents :

  • permettant d'identifier le centre responsable des opérations d'étalonnage, de maintenance et d'entretien du dispositif ;
  • justifiant de ces opérations ;
  • listant les centres de contrôle utilisant le dispositif.

Il est important de noter que le dispositif de contrôle de vitesse est le seul qui puisse être mutualisé.

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05/02/2025

Chirurgie esthétique : une piqûre de rappel… et de TVA ?

Si les prestations de soins à la personne réalisées par un médecin bénéficient d'une exonération de TVA, qu'en est-il des actes de chirurgie esthétique, notamment lorsqu'ils ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie ? Réponse du juge…

Opérations de chirurgie esthétique : exonérées de TVA ?

Les prestations de soins à la personne sont légalement exonérées de TVA, dès lors qu'elles sont réalisées par les membres des professions médicales et paramédicales réglementées.

En matière de chirurgie esthétique, toutefois, seuls les actes à finalité thérapeutique remboursés totalement ou partiellement par l'assurance maladie, c'est-à-dire ceux destinés à prodiguer des soins aux patients, peuvent bénéficier de cette exonération.

Par exception, l'administration fiscale admet que l'exonération de TVA s'applique aussi aux actes de médecine et de chirurgie esthétique non pris en charge par l'assurance maladie, à condition que leur intérêt diagnostique ou thérapeutique ait été reconnu dans les avis rendus par l'autorité sanitaire compétente saisie dans le cadre de la procédure d'inscription aux nomenclatures des actes professionnels non pris en charge par l'assurance maladie.

C'est cette exception qui va opposer une clinique à l'administration fiscale dans une affaire récente.

Dans cette affaire, une société qui exploite une clinique médico-chirurgicale facture des opérations de chirurgie esthétique sans appliquer de TVA.

« À tort ! », selon l'administration fiscale qui constate que ces opérations n'avaient pas donné lieu à une prise en charge au titre de l'assurance maladie, et devaient donc être soumises à TVA.

Sauf que les opérations en cause ont été pratiquées dans un intérêt thérapeutique, se défend la clinique pour qui l'exonération de TVA est bel et bien applicable ici.

« Ce qui reste à prouver », maintient l'administration qui, à la lecture des factures litigieuses, relève qu'elles ne contiennent aucune précision quant à la nature de l'acte réalisé.

Par ailleurs, malgré ses demandes successives, la clinique n'a pas été en mesure de fournir des devis détaillés permettant de déterminer la finalité thérapeutique ou non des opérations en cause.

« Secret médical ! », oppose la clinique pour qui la délivrance de ces informations s'y opposait.

Ce qui ne convainc pas le juge qui donne raison à l'administration : le secret médical ne s'oppose pas ici à fournir tout élément, le cas échéant en occultant le nom des patients, justifiant la nature des opérations chirurgicales réalisées.

Faute pour la clinique d'apporter les preuves nécessaires à justifier la finalité thérapeutique des opérations en cause, l'exonération de TVA ne peut pas s'appliquer ici.

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04/02/2025

Indice des prix à la consommation en Guyane - Année 2024

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Janvier 2024

112,9

- 0,5 %

+ 4,1 %

Février 2024

113,7

+ 0,7 %

+ 3,5 %

Mars 2024

114,2

+ 0,4 %

+ 3,9 %

Avril 2024

115,2

+ 1,0 %

+ 4,0 %

Mai 2024

115,2

+ 0,0 %

+ 3,6 %

Juin 2024

115,3

+ 0,1 %

+ 3,7 %

Juillet 2024

115,7

+ 0,3 %

+ 2,5 %

Août 2024

116,0

+ 0,2 %

+ 2,2 %

Septembre 2024

114,87

- 0,9 %

+ 2,6 %

Octobre 2024

114,73

- 0,1 %

+ 2,0 %

Novembre 2024

115,43

+ 0,6 %

+ 2,4 %

Décembre 2024

115,59

       + 0,1 %

+ 1,9 %

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.
ND : Non Disponible


Source : 

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04/02/2025

Indice des prix à la consommation en Martinique - Année 2024

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Janvier 2024

114,5

- 0,3 %

+ 2,9 %

Février 2024

115,6

+ 1,0 %

+ 2,7 %

Mars 2024

116,4

+ 0,7 %

+ 3,2 %

Avril 2024

116,8

+ 0,3 %

+ 3,5 %

Mai 2024

116,5

- 0,3 %

+ 3,3 %

Juin 2024

116,3

- 0,2 %

+ 3,2 %

Juillet 2024

116,7

+ 0,4 %

+ 3,2 %

Août 2024

116,9

+ 0,2 %

+ 2,5 %

Septembre 2024

116,48

- 0,4 %

+ 2,4 %

Octobre 2024

116,31

- 0,1 %

+ 2,3 %

Novembre 2024

116,43

+ 0,1 %

+ 2,1 %

Décembre 2024

116,99

    + 0,5 %

+ 1,8 %

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.
ND : Non Disponible


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04/02/2025

Indice Syntec - Année 2024

L'indice Syntec sert à mesurer l'évolution du coût de la main d'œuvre, essentiellement de nature intellectuelle, pour des prestations fournies. Il est utilisé dans les branches professionnelles représentées par la fédération Syntec (informatique, études et conseils, ingénierie, etc.).

Période

Indice

Janvier 2024

310,5

Février 2024

311,1

Mars 2024

312,3

Avril 2024

313,8

Mai 2024

313,3

Juin 2024

313,5

Juillet 2024

313,6

Août 2024

314,1

Septembre 2024

314,5

Octobre 2024

315,0

Novembre 2024

316,7

Décembre 2024

314,8


Source : 

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04/02/2025

Indice des prix à la consommation à Mayotte - Année 2024

Période

Indice

Variation mensuelle

Hausse des prix sur 1 an

Janvier 2024

108,2

- 0,3 %

+ 2,8 %

Février 2024

///

///

///

Mars 2024

110,1

+ 1,6 %

+ 3,1 %

Avril 2024

110,2

+ 0,2 %

+ 3,2 %

Mai 2024

110,7

+ 0,4 %

non défini

Juin 2024

110,7

+ 0,0 %

+ 3,6 %

Juillet 2024

110,4

- 0,2 %

+ 2,2 %

Août 2024

110,8

+ 0,3 %

+ 2,4 %

Septembre 2024

110,45

- 0,3 %

+ 2,1 %

Octobre 2024

110,24

- 0,2 %

+ 1,9 %

Novembre 2024

110,64

+ 0,4 %

+ 2,8 %

Décembre 2024

111,14

       + 0,4 %

+ 2,4 %

 

* L'Insee n'a pas été en mesure de produire l'indice d'ensemble des prix à la consommation à Mayotte pour le mois de février 2024. En effet, au cours de ce mois, la collecte des prix sur le terrain a été suspendue en raison de la situation locale. 

Attention : l'indice des prix à la consommation est désormais publié en base 100 = 2015.
ND : Non Disponible


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