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Bandeau général
12/09/2023

Tarifs des administrateurs judiciaires et des commissaires à l'exécution du plan

Du 1er mars 2022 au 29 février 2024

La rémunération de l'administrateur judiciaire

L'émolument prévu au titre du diagnostic de la procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire est ainsi fixé :

  • lorsque le total du bilan du débiteur est inférieur à 3 650 000 €, cet émolument varie en fonction du nombre de salariés employés par le débiteur ou du montant de son chiffre d'affaires, selon le barème suivant :

NOMBRE DE SALARIÉS

CHIFFRES D'AFFAIRES EN €

ÉMOLUMENT

De 0 à 5

De 0 à 750 000

940,50 €

De 6 à 19

De 750 001 à 3 000 000

1 881 €

De 20 à 49

De 3 000 001 à 7 000 000

3 762 €

De 50 à 149

De 7 000 001 à 20 000 000

7 524 €

À compter de 150

Au-delà de 20 000 000

9 405 €

Lorsque le débiteur relève de 2 tranches de rémunération différentes au titre respectivement du nombre de salariés employés et du montant de son chiffre d'affaires, il y a lieu de se référer à la tranche la plus élevée.

  • lorsque le total du bilan du débiteur est compris entre 3 650 000 € et 10 000 000 €, cet émolument est d'un montant fixe de 7 524 €, quel que soit le nombre de salariés ou le montant de son chiffre d'affaires ;

  • lorsque le total du bilan du débiteur est supérieur à 10 000 000 €, cet émolument est d'un montant fixe de 9 405 €, quel que soit le nombre de salariés ou le montant de son chiffre d'affaires.

L'émolument prévu au titre de la mission d'assistance du débiteur est fixé proportionnellement au chiffre d'affaires de ce débiteur, selon le barème suivant :

CHIFFRES D'AFFAIRES EN €

TAUX DE L'ÉMOLUMENT EN %

De 0 à 150 000

1,881

De 150 001 à 750 000

0,941

De 750 001 à 3 000 000

0,564

De 3 000 001 à 7 000 000

0,376

De 7 000 001 à 20 000 000

0,282

 

La mission de surveillance au cours de la procédure de sauvegarde donne lieu à la perception de l'émolument prévu dans le tableau ci-dessus diminué de 25 %.
La mission d'administration de l'entreprise au cours d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire donne lieu à la perception de l'émolument prévu dans le tableau ci-dessus majoré de 50 %.

L'émolument prévu au titre de l'élaboration du bilan économique, social et environnemental et de l'assistance apportée au débiteur pour la préparation d'un plan de sauvegarde ou de redressement est ainsi fixé :

  • lorsque le total du bilan du débiteur est inférieur à 3 650 000 €, cet émolument varie en fonction du nombre de salariés employés par le débiteur ou du montant de son chiffre d'affaires, selon le barème suivant :

NOMBRE DE SALARIÉS

CHIFFRES D'AFFAIRES EN €

ÉMOLUMENT

De 0 à 5

De 0 à 750 000

1 410,75 €

De 6 à 19

De 750 001 à 3 000 000

1 881 €

De 20 à 49

De 3 000 001 à 7 000 000

5 643 €

De 50 à 149

De 7 000 001 à 20 000 000

9 405 €

À compter de 150

Au-delà de 20 000 000

14 107,50 €

 

Lorsque le débiteur relève de 2 tranches de rémunération différentes au titre respectivement du nombre de salariés employés et du montant de son chiffre d'affaires, il y a lieu de se référer à la tranche la plus élevée.

  • lorsque le total du bilan du débiteur est compris entre 3 650 000 € et 10 000 000 €, cet émolument est fixé à 9 405 € quel que soit le nombre de salariés ou le montant de son chiffre d'affaires ;

  • lorsque le total du bilan du débiteur est supérieur à 10 000 000 €, cet émolument est fixé à 14 107,50 € quel que soit le nombre de salariés ou le montant de son chiffre d'affaires.

La rémunération prévue ci-dessus est majorée de 50 % en cas d'arrêté du plan de sauvegarde ou de redressement. Lorsque le plan de sauvegarde ou de redressement est arrêté le cadre d'une procédure de sauvegarde accélérée, la rémunération ci-dessus est majorée de 50 %.

L'émolument prévu au titre de la réunion des comités de créanciers est fixé à 141,08 € par créancier membre d'un comité.

L'émolument prévu en cas d'arrêt du plan conformément au projet adopté par les comités est fixé, proportionnellement au montant des créances prises en compte, au taux de 0,094 %.

L'émolument prévu au titre de l'arrêté d'un plan de cession au cours d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire est fixé proportionnellement au montant total hors taxes du prix de cession de l'ensemble des actifs compris dans le plan, selon le barème suivant :

TRANCHES D'ASSIETTES EN €

TAUX DE L'ÉMOLUMENT EN %

De 0 à 15 000

4,703

De 15 001 à 50 000

3,762

De 50 001 à 150 000

2,822

De 150 001 à 300 000

1,411

Au-delà de 300 000

0,941

L'émolument prévu au titre de l'augmentation des fonds propres prévue par le plan de sauvegarde ou de redressement est fixé proportionnellement au montant de cette augmentation selon le barème indiqué ci-dessus.

L'émolument prévu au titre du contentieux portant sur une demande en revendication ou en restitution ayant donné lieu à une décision du juge-commissaire est fixé à 94,05 €.
 

La rémunération du commissaire à l'exécution du plan

L'émolument prévu au titre de la mission de surveillance de l'exécution du plan, des actions engagées ou poursuivies dans l'intérêt collectif des créanciers, de l'exécution des actes permettant la mise en œuvre du plan et du rapport annuel est égal à 50 % de celui prévu au titre du diagnostic de la procédure de sauvegarde ou de redressement rémunérant un administrateur judiciaire (voir ci-dessus).

La rémunération due au titre de l'assistance du débiteur dans la préparation d'un projet ayant pour objet une modification substantielle dans les objectifs ou les moyens du plan ou au titre de la présentation au tribunal d'une demande en résolution du plan ne peut être supérieure à 50 % de celui prévu au titre de l'élaboration du bilan économique, social et environnemental et de l'assistance apportée au débiteur pour la préparation d'un plan de sauvegarde ou de redressement rémunérant un administrateur judiciaire (voir ci-dessus).

L'émolument prévu au titre de la mission de perception et de répartition des dividendes arrêté par le plan est fixé proportionnellement au montant cumulé des sommes encaissées par l'ensemble des créanciers ou, à défaut d'encaissement par les créanciers, au montant cumulé des sommes consignées à la Caisse des dépôts et consignations au cours de chacune des années d'exécution du plan, selon le barème suivant :

TRANCHES D'ASSIETTES EN €

TAUX DE L'ÉMOLUMENT EN %

De 0 à 15 000

3,292

De 15 001 à 50 000

2,351

De 50 001 à 150 000

1,411

De 150 001 à 300 000

0,470

Au-delà de 300 000

0,235

L'émolument prévu au titre de l'inscription des créances sur la liste des créances donne lieu à la perception d'un émolument fixé à :

  • 4,70 € par créance lorsque le montant de la créance est inférieur à 150 € ;
  • 9,41 € par créance lorsque le montant de la créance est égal ou supérieur à 150 €.


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12/09/2023

Taxe sur le transport aérien de passagers - 2023

Le montant de la taxe est égal, pour chaque embarquement constitutif d'un fait générateur, à la somme des tarifs suivants :

  • le tarif de l'aviation civile ;
  • le tarif de solidarité ;
  • le tarif de sûreté et de sécurité ;
  • le tarif de péréquation aéroportuaire.

Tarif de l'aviation civile pour la période du 1er avril 2023 au 31 mars 2024


DESTINATION FINALE


TARIF
(€)


Européenne ou assimilée


4,93


Tierce


8,87

Tarif de solidarité


DESTINATION FINALE


SERVICES ADDITIONNELS À BORD DONT BÉNÉFICIE LE PASSAGER, SANS SUPPLÉMENT DE PRIX,
PAR RAPPORT À D'AUTRES
PASSAGERS


MINIMUM
(€)


MAXIMUM
(€)


Européenne ou assimilée


Aucun service additionnel


1,13


2,63


Présence de services additionnels


11,27


20,27


Tierce


Aucun service additionnel


4,51


7,51


Présence de services additionnels


45,07


63,07

Tarif de sûreté et de sécurité


Les aérodromes et groupements d'aérodromes relevant de la classe 1


AÉRODROMES


TARIF
par passager


TARIF
par passager
en correspondance


AEROPORTS DE PARIS


11,80 €


4,13 €


Les aérodromes et groupements d'aérodromes relevant de la classe 2


AÉRODROMES


TARIF
par passager


TARIF
par passager
en correspondance


GROUPEMENT LYON-SAINT-EXUPÉRY - LYON-BRON


7,80 €


2,73 €


GROUPEMENT NICE-CÔTE D'AZUR - CANNES-MANDELIEU


8,55 €


2,99 €


MARSEILLE-PROVENCE


8,30 €


2,90 €


TOULOUSE-BLAGNAC


7,80 €


2,73 €

Les aérodromes et groupements d'aérodromes relevant de la classe 3


AÉRODROMES


TARIF
par passager


TARIF
par passager
en correspondance


1 - AGEN-LA GARENNE


16,00 €


5,60 €


2 - AJACCIO-NAPOLÉON BONAPARTE


15,40 €


5,39 €


3 - ALBERT-BRAY


16,00 €


5,60 €


4 - AURILLAC


16,00 €


5,60 €


5 - AVIGNON-CAUMONT


16,00 €


5,60 €


6 - BASTIA-PORETTA


14,20 €


4,97 €


7 - BEAUVAIS-TILLÉ


7,70 €


2,69 €


8 - BERGERAC-DORDOGNE-PERIGORD


16,00 €


5,60 €


9 - BÉZIERS-VIAS


16,00 €


5,60 €


10 - BIARRITZ-PAYS BASQUE


10,70 €


3,74 €


11 - BORDEAUX-MÉRIGNAC


6,60 €


2,31 €


12 - BREST-BRETAGNE


12,65 €


4,43 €


13 - BRIVE-SOUILLAC


16,00 €


5,60 €


14 - CAEN-CARPIQUET


16,00 €


5,60 €


15 - CALVI-SAINTE-CATHERINE


16,00 €


5,60 €


16 - CARCASSONNE-SALVAZA


12,40 €


4.34 €


17 - CASTRES-MAZAMET


16,00 €


5,60 €


18 - CAYENNE-FÉLIX ÉBOUÉ


16,00 €


5,60 €


19 - CHÂLONS-VATRY


16,00 €


5,60 €


20 - CHAMBÉRY - AIX-LES-BAINS


16,00 €


5,60 €


21 - CHÂTEAUROUX-DÉOLS


16,00 €


5,60 €


22 - CLERMONT-FERRAND - AUVERGNE


16,00 €


5,60 €


23 - DEAUVILLE-NORMANDIE


16,00 €


5,60 €


24 - DOLE-TAVAUX


16,00 €


5,60 €


25 - FIGARI-SUD-CORSE


14,10 €


4,93 €


26 - GRENOBLE-ALPES-ISÈRE


16,00 €


5,60 €


27 - GROUPEMENT DINARD-PLEURTUIT-SAINT-MALO - RENNES-SAINT-JACQUES


15,84 €


5,54 €


28- GROUPEMENT NANTES-ATLANTIQUE - SAINT-NAZAIRE - MONTOIR


8,50 €


2,97 €


29 - HYÈRES-LE PALYVESTRE


16,00 €


5,60 €


30 - LA REUNION-ROLAND GARROS


14,90 €


5,21 €


31- LA ROCHELLE - ÎLE DE RÉ


16,00 €


5,60 €


32 - LILLE-LESQUIN


8,53 €


2,98 €


33 - LIMOGES-BELLEGARDE


16,00 €


5,60 €


34 - LORIENT - LANN-BIHOUÉ


16,00 €


5,60 €


35 - MARIPASOULA


2,60 €


0,91 €


36 - MARTINIQUE - AIMÉ-CÉSAIRE


16,00 €


5,60 €


37 - MAYOTTE-MARCEL HENRY


16,00 €


5,60 €


38- METZ-NANCY-LORRAINE


16,00 €


5,60 €


39 - MONTPELLIER-MÉDITERRANÉE


10,15 €


3,55 €


40 - NÎMES-GARONS


16,00 €


5,60 €


41 - PAU-PYRÉNÉES


16,00 €


5,60 €


42 - PERPIGNAN-RIVESALTES


15,50 €


5,42 €


43 - POINTE-À-PITRE - LE RAIZET


16,00 €


5,60 €


44 - POITIERS-BIARD


16,00 €


5,60 €


45 - QUIMPER-PLUGUFFAN


16,00 €


5,60 €


46 - RODEZ-AVEYRON


16,00 €


5,60 €


47 - SAINT-BARTHÉLEMY


3,28 €


1,15 €


48 - SAINT-MARTIN - GRAND'CASE


16,00 €


5,60 €


49 - SAINT-PIERRE-PIERREFONDS


16,00 €


5,60 €


50 - SAÜL


2,60 €


0,91 €


51 - STRASBOURG-ENTZHEIM


7,95 €


2,78 €


52 - TARBES-LOURDES-PYRÉNÉES


16,00 €


5,60 €


53 - TOURS-VAL DE LOIRE


16,00 €


5,60 €


AÉRODROME


TARIF
par passager


TARIF
par passager
en correspondance


54 - NOUMÉA-LA TONTOUTA


16,00 €


5,60 €


1909 CFP


668 CFP

 


AÉRODROME


TARIF
par passager
(en euros)


TARIF PAR PASSAGER
en francs Pacifique (CFP)


55 - NOUMÉA-MAGENTA


4,45 €


531 CFP


AÉRODROMES


TARIF
par passager
(en euros)


TARIF PAR PASSAGER
en francs Pacifique (CFP)


56 - ARUTUA


16,00 €


1909 CFP


57 - BORA-BORA


4,40 €


525 CFP


58 - FAKARAVA


16,00 €


1909 CFP


59 - HAO


16,00 €


1909 CFP


60 - HIVA OA


16,00 €


1909 CFP


61 - HUAHINE


16,00 €


1909 CFP


62 - MAKEMO


16,00 €


1909 CFP


63 - MANIHI


16,00 €


1909 CFP


64 - MATAIVA


16,00 €


1909 CFP


65 - MAUPITI


16,00 €


1909 CFP


66 - MOOREA


16,00 €


1909 CFP


67 - NUKU HIVA


16,00 €


1909 CFP


68 - RAIATEA


7,50 €


895 CFP


69 - RAIVAVAE


16,00 €


1909 CFP


70 - RANGIROA


12,00 €


1432 CFP


71 - RIMATARA


16,00 €


1909 CFP


72 - RURUTU


16,00 €


1909 CFP


73 - TIKEHAU


16,00 €


1909 CFP


74 - TOTEGEGIE


16,00 €


1909 CFP


75 - TUBUAI


16,00 €


1909 CFP

 


AÉRODROME


TARIF
par passager international


TARIF
par passager international
en correspondance


TARIF par passager
à destination des îles
de Polynésie française


76 - TAHITI-FAAA


16,00 €


5,60 €


16,00 €


1909 CFP


668 CFP


1909 CFP

 

Tarif de péréquation aéroportuaire


TARIF
par passager
(en euros)


TARIF
par passager
en francs Pacifique (CFP)


0,90 €


107 CFP


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11/09/2023

Taxe foncière : producteur-grainier = agriculteur ?

Une société, propriétaire d'un bâtiment agricole, demande à bénéficier d'une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties… Ce que lui refuse l'administration fiscale, qui estime, de son côté, que ce bâtiment n'a rien « d'agricole ». À tort ou à raison ?

Bâtiment agricole : une exonération de taxe foncière sous condition

Une société, qui exerce une activité de producteur-grainier, demande à bénéficier d'une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties concernant un bâtiment dans lequel elle sèche, trie, calibre, égrène et conditionne des semences qu'elle vend ensuite à ses clients.

Ce que lui refuse l'administration fiscale, qui lui rappelle que le dispositif d'exonération dont elle souhaite bénéficier est réservé aux bâtiments affectés à un usage agricole, c'est-à-dire à la réalisation d'opérations :

  • qui s'insèrent dans le cycle biologique de la production animale ou végétale ;
  • ou qui constituent le prolongement d'une activité agricole.

« Et alors ? », répond la société, qui ne voit pas où est le problème : son activité de producteur-grainier s'insère bien dans le cycle de la production végétale. Elle peut donc parfaitement bénéficier de l'exonération de taxe foncière demandée.

Ce que confirme le juge qui donne raison à la société et annule le redressement fiscal.

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11/09/2023

Alertes professionnelles : le nouveau référentiel de la CNIL

Début juillet 2023, la CNIL a adopté un nouveau référentiel « alertes professionnelles » concernant le traitement des données personnelles pour la mise en œuvre d'un dispositif d'alerte professionnelle, qui remplace celui datant de 2019. Que faut-il en retenir ?

Le référentiel 2019 est mort, vive le référentiel 2023 !

Pour rappel, le lanceur d'alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant notamment sur un crime, un délit, etc. À ce titre, il bénéficie d'une protection particulière.

3 types de signalement sont possibles : par voie interne (au sein de l'entreprise), par voie externe (auprès des autorités compétentes) ou public.

Dans les entreprises d'au moins 50 salariés, une procédure de recueil et de traitement des alertes doit être mise en place.

Début juillet 2023, la CNIL a adopté un nouveau référentiel « alertes professionnelles », qui s'adresse :

  • aux organismes privés ou publics qui sont tenus de mettre en place un dispositif de recueil et de gestion interne des alertes professionnelles (DAP) impliquant un traitement de données à caractère personnel, quelle que soit leur taille et qu'ils soient ou non membres d'un groupe de sociétés ;
  • aux organismes privés ou publics qui décideraient de mettre en œuvre ce dispositif ;
  • aux différentes entités tierces proposant des services liés à la réception, au traitement et à la conservation des alertes.

Tout comme le précédent, ce nouveau référentiel n'a pas de valeur contraignante. Néanmoins, les organismes qui choisissent de le respecter bénéficient d'une présomption de conformité de leurs traitements de données relatifs aux alertes professionnelles.

Par conséquent, les organismes qui choisissent de s'en écarter devront justifier et documenter ce choix et les mesures mises en œuvre afin de garantir la conformité des traitements à la réglementation en matière de protection des données à caractère personnel.

Les principales nouveautés de ce référentiel 2023 portent sur :

  • l'ajout de nouvelles finalités de traitement des données collectées dans le cadre du traitement d'une alerte ;
  • l'introduction de l'obligation d'informer le lanceur d'alerte non seulement de la réception de son alerte, mais également des suites réservées à sa démarche ;
  • la possibilité d'externaliser la gestion des alertes internes vers des organismes tiers ;
  • les durées de conservation des données.

Pour en savoir plus, une foire aux questions, mise en ligne par la CNIL est à votre disposition.

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11/09/2023

Salariés réservistes : les nouveautés de l'été 2023

En tant qu'employeur, vous pouvez compter, parmi vos effectifs, des salariés engagés dans la réserve opérationnelle militaire ou de la police nationale. Êtes-vous à jour des nouveautés parues au cours de l'été 2023 ?

Salariés réservistes : l'autorisation d'absence est allongée

En dehors de périodes d'absence spécifiques, le salarié réserviste a droit à une autorisation d'absence annuelle au titre de ses activités d'emploi ou de formation dans la réserve opérationnelle militaire ou de la police nationale.

Depuis le 3 août 2023, la durée de cette autorisation d'absence « de droit » est portée à 10 jours ouvrés (contre 8 jours auparavant) minimum par an.

Cette durée peut être augmentée :

  • soit par un accord écrit et signé par l'employeur et le salarié, et annexé au contrat de travail ;
  • soit par le contrat de travail initial, par une convention conclue entre le ministre de la défense ou le ministre de l'intérieur et l'employeur, par une convention ou un accord collectif d'entreprise ou, à défaut, par une convention ou un accord de branche.

Pour les entreprises de moins de 50 salariés (contre moins de 250 salariés auparavant), l'employeur peut décider, pour préserver le bon fonctionnement de l'entreprise, de limiter l'autorisation d'absence annuelle au titre de la réserve opérationnelle militaire ou de la police nationale à 5 jours ouvrés par année civile.

Salariés réservistes : un préavis à respecter

Au-delà de sa durée d'autorisation d'absence annuelle, le salarié réserviste doit obtenir l'accord préalable de son employeur pour effectuer une période d'emploi ou de formation au titre de la réserve opérationnelle militaire ou de la police nationale pendant son temps de travail.

Afin d'obtenir cet accord, il doit présenter sa demande par écrit à son employeur, en mentionnant la date et la durée de l'absence envisagée.

Notez que pour prévenir de son absence « de droit », ou pour pouvoir s'absenter au-delà de cette durée, le salarié doit respecter un préavis fixé :

  • par le contrat de travail, une convention conclue entre le ministre de la défense ou le ministre de l'intérieur et l'employeur, une convention ou un accord collectif d'entreprise ou, à défaut, une convention ou un accord de branche, pour une durée maximale d'un mois ;
  • à un mois, à défaut de stipulations favorables.

Si l'employeur ne répond pas dans ce délai, son accord est réputé acquis.

Pour finir, notez que le délai de préavis peut être réduit à 15 jours pour les réservistes ayant souscrit, avec l'accord de l'employeur, une clause de réactivité lorsque les ressources militaires disponibles apparaissent insuffisantes pour répondre à des circonstances ou à des nécessités ponctuelles et imprévues.

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11/09/2023

Redevances des procédures INPI - Année 2023

Tarifs au 1er avril 2023

 

INTITULÉS

TARIFS

TARIFS RÉDUITS*

BREVETS D'INVENTION, CERTIFICATS D'UTILITE ET CERTIFICATS COMPLÉMENTAIRES DE PROTECTION

 

Dépôt d'une demande de brevet ou de certificat d'utilité (incluant la première annuité de maintien en vigueur)

26 €

13 €

Dépôt d'une demande de certificat complémentaire de protection (n'incluant pas la première annuité de maintien en vigueur)

520 €

 

Dépôt d'une demande de prorogation d'un certificat complémentaire de protection relatif à un médicament ayant fait l'objet de recherches en vue d'un usage pédiatrique

470 €

 

Rapport de recherche

520 €

260 €

Rapport de recherche concernant une demande sous priorité étrangère accompagnée d'un rapport de recherche reconnu équivalent au rapport de recherche national par décision du Directeur général de l'INPI

 

156 €

 

Supplément pour paiement tardif de la redevance de dépôt ou de rapport de recherche, supplément pour requête tardive de rapport de recherche

50 % de la redevance correspondante due

Nouvelles revendications entraînant rapport de recherche complémentaire

520 €

260 €

Revendication, soit au moment du dépôt, soit à la modification, à partir de la 11e revendication

42 €

21 €

Rectification d'erreurs matérielles par requête

52 €

 

Requête en poursuite de procédure

104 €

52 €

Requête en limitation

260 €

130 €

Délivrance et impression du fascicule

90 €

45 €

Opposition

600 €

 

Redevance annuelle de maintien en vigueur d'un brevet ou d'un certificat d'utilité :

Deuxième annuité

 

38 €

19 €

Troisième annuité

38 €

19 €

Quatrième annuité

38 €

19 €

Cinquième annuité

38 €

19 €

Sixième annuité

76 €

57 €

Septième annuité

96 €

72 €

Huitième annuité

136 €

 

Neuvième annuité

180 €

 

Dixième annuité

220 €

 

Onzième annuité

260 €

 

Douzième annuité

300 €

 

Treizième annuité

350 €

 

Quatorzième annuité

400 €

 

Quinzième annuité

460 €

 

Seizième annuité

520 €

 

Dix-septième annuité

580 €

 

Dix-huitième annuité

650 €

 

Dix-neuvième annuité

730 €

 

Vingtième annuité

800 €

 

Redevance annuelle de maintien en vigueur d'un certificat complémentaire

950 €

 

Supplément pour paiement tardif de la redevance annuelle de protection de maintien

50 % de la redevance correspondante due

Recours en restauration

156 €

 

Peuvent bénéficier du tarif réduit les personnes physiques, les organismes à but non lucratif dans le domaine de l'enseignement ou de la recherche, les entreprises dont le nombre de salariés est inférieur à 1 000 et dont 25 % au plus du capital est détenu par une autre entité ne remplissant pas la même condition.

 

BREVETS EUROPÉENS

Publication de traduction ou de traduction révisée des revendications d'une demande de brevet ou des revendications d'un de brevet européen

36 €

Établissement et transmission de copies de la demande de brevet européen aux États destinataires

26 €

En plus par page et par exemplaire

0,75 €

DEMANDES INTERNATIONALES (PCT)

Transmission d'une demande internationale

62 €

Préparation d'exemplaires complémentaires : par page et par exemplaire

0,75 €

Supplément pour paiement tardif

50 % des taxes impayées avec un min de 62 € et un max correspondant à 50 % de la taxe internationale de dépôt

MARQUES DE FABRIQUE, DE COMMERCE OU DE SERVICE

Dépôt pour une classe

190 €

Dépôt pour une classe (marque collective ou marque de garantie)

350 €

Dépôt par classe de produit ou de services (au-delà de la première)

40 €

Régularisation, rectification d'erreur matérielle

104 €

Opposition

400 €

Opposition par droit supplémentaire invoqué (au-delà du premier)

150 €

Requête en nullité ou déchéance

600 €

Requête en nullité ou déchéance par droit supplémentaire invoqué en nullité (au-delà du premier)

150 €

Division de la demande d'enregistrement ou de l'enregistrement

150 €

Renouvellement pour une classe

290 €

Renouvellement pour une classe (marque collective ou marque de garantie)

450 €

Renouvellement par classe de produit ou de services (au-delà de la première)

40 €

Supplément pour renouvellement tardif ou paiement tardif de la redevance de renouvellement

50% de la redevance correspondante due

Demande d'inscription au registre international des marques

62 €

Requête en relevé de déchéance

156 €

DESSINS ET MODÈLES

Dépôt du dossier de demande d'enregistrement

39 €

Supplément par reproduction déposée en noir et blanc

23 €

Supplément par reproduction déposée en couleur

47 €

Prorogation de protection (par dépôt)

52 €

Supplément pour prorogation tardive ou paiement tardif de la redevance de prorogation

50% de la redevance correspondante due

Régularisation, rectification d'erreur matérielle, requête en relevé de déchéance

78 €

REDEVANCE COMMUNE AUX BREVETS D'INVENTION, CERTIFICATS D'UTILITÉ, CERTFICATS COMPLÉMENTAIRES DE PROTECTION, LOGICIELS, MARQUES, DESSINS ET MODÈLES-PALMARÈS ET RÉCOMPENSES

Supplément pour requête tardive, paiement tardif ou accomplissement tardif d'une formalité

50 % de la redevance correspondante due

Renonciation

27 €

Inscription d'un changement de nom, de forme juridique ou d'adresse

Gratuit

Demande d'inscription sur le registre national (par titre)

27 € avec un maximum de 270 € lorsqu'une demande d'inscription vise plusieurs titres

Supplément pour traitement accéléré d'une demande d'inscription (par titre)

52 €

Renonciation

27 €

INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES

Demande d'homologation de cahier des charges d'indication géographique

350 €

Demande de modification du cahier des charges homologué

350 €

DROITS VOISINS DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE

Topographie de produits semi-conducteurs : dépôt et conservation

79 €

Topographie de produits semi-conducteurs : inscription d'un acte modifiant ou transmettant des droits

27 €


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08/09/2023

Congés maternité et paternité : une info importante concernant vos indemnités !

La durée d'affiliation à la Sécurité sociale exigée pour bénéficier des indemnités journalières (IJ) liées à un congé de maternité, de paternité et d'accueil de l'enfant a été abaissée. Qui est concerné ?

Congés maternité et paternité : la durée d'affiliation est désormais de 6 mois !

Les salariés en congés de maternité, de paternité, d'accueil de l'enfant ou d'adoption peuvent bénéficier d'indemnités journalières de la sécurité sociale (IJSS), dès lors qu'ils remplissent les conditions requises.

À ce titre, ils doivent notamment justifier d'une durée d'affiliation à la Sécurité sociale d'au moins 10 mois.

Depuis le 20 août 2023, cette durée d'affiliation est abaissée à 6 mois.

Cette nouveauté s'applique :

  • aux assurés dont la date de début de congé de maternité, de paternité, d'accueil de l'enfant ou d'adoption est postérieure au 20 août 2023 ;
  • aux assurées pour lesquelles le congé de maternité, en raison d'un état pathologique résultant de la grossesse ou de l'accouchement, a été augmenté de la durée de cet état pathologique et a débuté de ce seul fait avant le 19 août 2023 alors que, sans cette augmentation, le congé de maternité aurait débuté après le 20 août 2023.

Sont également concernés : les travailleurs-indépendants, les non-salariés agricoles et les artistes-auteurs.

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08/09/2023

Réforme des retraites : quoi de neuf concernant le calcul de la pension de retraite ?

La réforme des retraites comportait plusieurs mesures visant à améliorer le calcul de la pension de retraite : surcote parentale, prise en compte des stages professionnels, etc. Des précisions viennent d'être apportées sur ces différents points. Revue de détails.

La surcote parentale

La réforme des retraites a créé un dispositif de surcote permettant aux parents de majorer le montant de leur pension de retraite dès lors qu'ils ont :

  • atteint la durée requise pour le taux plein 1 an avant l'âge légal de départ à la retraite (à terme 63 ans) ;
  • et obtenu au moins un trimestre de majoration de durée d'assurance au titre de la maternité, de l'adoption ou de l'éducation.

Le montant de la surcote est fixé à 1,25 % par trimestre accompli pendant la période, soit 5 % pour une année entière.

Le Gouvernement apporte des précisions pour les assurés affiliés à plusieurs régimes légaux d'assurance vieillesse. Il énumère les majorations de durée d'assurance et les bonifications pour enfant prises en compte par ces autres régimes (régime des professions libérales, des avocats, des non-salariés agricoles, etc.) pour le bénéfice de la surcote parentale.

Les indemnités journalières maternité versées avant 2012

Pour rappel, la réforme des retraites prévoyait que les indemnités journalières d'assurance maternité versées dans le cadre des congés maternité ayant débuté avant le 1er janvier 2012 seraient prises en compte dans le salaire de base servant au calcul de la pension de retraite.

Les modalités d'évaluation des IJSS maternité versées avant 2012 sont précisées.

Ainsi, pour les pensions prenant effet depuis le 1er septembre 2023, il est notamment prévu que l'assurée doit justifier au cours des 12 mois précédant la naissance d'une affiliation aux assurances sociales du régime général ayant fait l'objet d'un versement de cotisations, quel qu'en soit le montant.

Les sportifs de haut niveau

  • La validation de périodes en tant que sportif de haut niveau

Pour les sportifs de haut niveau, la limite du nombre total de trimestres pouvant être validés au titre d'une période d'inscription sur la liste des sportifs de haut niveau devait être revue à la hausse. C'est désormais chose faite !

Le nombre total de trimestres pouvant être acquis par chaque sportif de haut niveau est de 32 trimestres (au lieu de 16 avant la réforme des retraites).

Ces dispositions s'appliquent aux périodes d'inscription en tant que sportif de haut niveau postérieures au 1er janvier 2023.

  • Le rachat de périodes en tant que sportif de haut niveau

Pour rappel, la réforme des retraites a créé pour les sportifs de haut niveau une possibilité de rachat de trimestres. Les conditions de ce rachat sont désormais précisées.

Ainsi, les sportifs de haut niveau peuvent racheter, dans la limite totale de 12 trimestres, les périodes pendant lesquelles ils ont été inscrits en tant que sportif de haut niveau sur « la liste des sportifs, entraîneurs, arbitres et juges sportifs de haut niveau », et qui n'ont pas été prises en compte à un autre titre dans un régime de base.

Les périodes de stage professionnel

La réforme des retraites a ajouté certaines périodes de stage à la liste des périodes d'assurance pouvant être prises en compte pour l'ouverture du droit à pension de retraite.

Sont désormais comptées comme périodes d'assurance pour l'ouverture du droit à pension (sous certaines limites) les périodes de stage suivantes :

  • les travaux d'utilité collective ;
  • les stages pratiques en entreprise ;
  • les stages Jeunes volontaires ;
  • les programmes d'insertion locale ;
  • les stages d'initiation à la vie professionnelle.

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08/09/2023

Trottinettes électriques : toujours plus de réglementation…

En mars 2023, le Gouvernement présentait un plan d'action national concernant l'utilisation de la trottinette électrique. Relèvement de l'âge minimal pour les conduire, durcissement des sanctions en cas de non-respect du Code de la route… Des annonces qui méritaient d'être précisées… C'est chose faite ! Revue de détails.


Trottinettes électriques : des sanctions plus sévères !

Fin mars 2023, le Gouvernement a dévoilé un plan d'action national destiné à réguler l'usage de la trottinette électrique. Face à l'augmentation des accidents et incivilités liés à son utilisation croissante, des mesures étaient en effet attendues.

C'est désormais chose faite puisque le Gouvernement a notamment acté, au niveau réglementaire :

  • le relèvement de l'âge minimal pour conduire ces « engins de déplacement personnel motorisés » de 12 à 14 ans ;
  • l'augmentation de l'amende en cas de circulation en dehors des voies autorisées (la circulation sur un trottoir, par exemple, est par principe interdite sauf cas particuliers), qui passe à 135 €.
  • l'augmentation de l'amende en cas de transport d'une personne sur une trottinette électrique (les engins de déplacement personnel motorisés ne pouvant en effet transporter que son conducteur), qui passe également à 135 €.

Ces nouvelles sanctions sont applicables depuis le 1er septembre 2023.

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08/09/2023

Durée de vie d'une société : quand la fin est proche…

Cela peut paraître surprenant mais, lorsqu'une société est créée, elle l'est pour une durée déterminée qui, le plus souvent, ne peut excéder 99 ans. Une fois l'échéance arrivée, il est bien sûr possible, pour les associés, de décider de prolonger « la vie » de la société. Mais que se passe-t-il en cas de désaccord ? Ou d'oubli ? Réponse du juge…

Société expirée : peut-elle être sauvée ?

Au moment de créer une société, les associés, en rédigeant les statuts, doivent déterminer sa « durée de vie ». Bien souvent fixée à 99 ans (s'agissant du maximum prévu par les textes de loi), la durée choisie peut également être inférieure.

Lorsque le terme convenu approche, les associés peuvent réaliser des démarches pour prolonger la vie de la société.

Cependant des difficultés peuvent émerger dans l'hypothèse où les associés ne se mettent pas d'accord, ou s'ils laissent passer l'échéance sans agir.

Les juges ont récemment eu à connaitre d'une situation dans laquelle une société avait été constituée pour une durée de 40 ans et dont les associés n'ont pas été suffisamment diligents pour s'assurer qu'elle serait prolongée à terme.

Les associés ont alors saisi le président du tribunal judiciaire pour demander l'autorisation de régulariser a posteriori leur situation et ainsi, de pouvoir voter la prolongation de la société malgré le dépassement du délai.

L'autorisation est accordée, sous réserve, comme le prévoit la loi, que la régularisation soit effectuée dans les 3 mois. Mais cela n'est pas au goût de l'un des associés.

D'une part, celui-ci rappelle qu'il avait fait connaître son opposition au renouvellement de la société, empêchant donc un vote unanime des associés.

D'autre part, il indique que les associés avaient reçu un mail les convoquant à une assemblée générale extraordinaire dont l'objet était justement de prolonger la société. Or cette assemblée ne s'est pas tenue. Pour lui, les associés ne peuvent donc pas se prévaloir d'un oubli de bonne foi puisque, convoqués à l'assemblée générale, ils étaient nécessairement au courant de la nécessité d'agir.

Une négligence évidente qui ne doit pas leur permettre de prolonger la société a posteriori, insiste l'associé.

Mais le juge ne l'entend pas de cette oreille. Il rappelle que le dépassement du délai, qu'il soit du fait d'un oubli de bonne foi ou qu'il résulte d'une négligence, peut être régularisé dès lors que l'intention des associés de poursuivre l'activité de la société est constatée.

Les associés doivent alors exprimer leur choix à l'unanimité, sauf si les statuts de la société prévoient une autre forme de majorité…

Ce qui était le cas ici. La prolongation est donc valable et la société pourra continuer d'exister.

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08/09/2023

Organismes de développement professionnel continu : exonérés de TVA ?

Le « développement professionnel continu » (DPC) est un dispositif de formation spécifique dédié aux professionnels de santé. À ce titre, les organismes de DPC peuvent-ils bénéficier d'une exonération de TVA au même titre que les organismes qui interviennent dans le domaine de la formation professionnelle continue ? Réponse du Gouvernement…

DPC : une exonération de TVA possible…

Les professionnels de santé doivent justifier, sur une période de 3 ans, de leur engagement dans une démarche comportant des actions de formation, des actions d'évaluation et d'amélioration des pratiques et des actions de gestion des risques.

Ces actions sont dispensées dans le cadre du dispositif DPC (pour « développement professionnel continu »).

Récemment, le Gouvernement a été interrogé sur le point de savoir si les prestations proposées par les organismes de DPC pouvaient bénéficier d'une exonération de TVA.

Pour répondre à cette question, le Gouvernement rappelle que si les actions du dispositif DPC ne relèvent pas réellement de la notion de « formation professionnelle continue », elles relèvent, en revanche, de la notion de formation et de recyclage professionnel au sens de la réglementation applicable en matière de TVA.

Par conséquent, les prestations réalisées dans le cadre du DPC par les organismes accrédités peuvent, toutes conditions remplies, bénéficier d'une exonération de TVA.

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08/09/2023

C'est l'histoire d'un employeur pour qui un bonus n'est pas un salaire…

Un salarié est licencié pour motif économique par son employeur. Lorsqu'il perçoit ses indemnités de rupture, il s'étonne que le bonus qu'il a perçu chaque année pendant 7 ans n'ait pas été inclus dans le calcul de ses indemnités. Il réclame donc la prise en compte de ce bonus…

« Non ! », refuse l'employeur : lorsque c'est l'employeur qui fixe lui-même, de manière discrétionnaire, le montant et les bénéficiaires du bonus, celui-ci n'a pas le caractère d'un salaire et ne doit pas être pris en compte dans l'assiette de calcul des indemnités. Ce qui est le cas ici… « Non ! », rétorque le salarié : ce bonus était loin d'être exceptionnel puisqu'il lui a été attribué régulièrement par l'employeur, chaque année, pendant 7 ans. Il doit donc être pris en compte pour le calcul de ses indemnités de licenciement…

Ce que confirme le juge : ce bonus versé régulièrement pendant 7 ans constitue bien un élément de la rémunération du salarié qui doit être intégré dans le calcul de ses indemnités !

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