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04/12/2023

Inégalité de traitement : le syndicat peut-il agir en justice ?

Si une organisation syndicale est fondée à agir en justice pour reconnaître une irrégularité commise par l'employeur qui porte atteinte à l'intérêt collectif de la profession, son action ne peut remplacer celle des salariés lésés. Qu'en est-il alors de l'action intentée par un syndicat tendant à voir reconnaître une inégalité de traitement commise par l'employeur ? Réponse du juge.

Inégalité de traitement = dommage à l'intérêt collectif de la profession ?

Un syndicat agit en justice contre un employeur, en considérant que celui-ci a commis une inégalité de traitement en décidant d'octroyer une prime de 13e mois à certains salariés de l'entreprise seulement.

Une action irrecevable, selon l'employeur. Une inégalité de traitement suppose que la situation de chaque salarié soit comparée à celle de salariés placés dans la même situation ou dans une situation équivalente.

Dès lors, cette action consiste en la revendication d'un droit lié à la personne du salarié et appartient donc à ce seul salarié. Par conséquent, ici, parce que l'action intentée par le syndicat ne vise pas à la défense de l'intérêt collectif de la profession, elle est irrecevable !

« Faux ! », pour l'organisation syndicale : elle est fondée à agir en justice puisqu'ici l'employeur a porté atteinte au principe d'égalité de traitement ce qui, en tant que tel, est un dommage causé à l'intérêt collectif de la profession.

« Tout à fait ! » tranche le juge, qui valide la position du syndicat ! Puisque l'action de l'organisation syndicale ne vise pas à ce que l'employeur verse cette prime à chaque salarié individuellement, mais tend à la défense de l'intérêt collectif de la profession, elle est recevable.

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04/12/2023

Secteur agroalimentaire : des négociations avancées pour une alimentation moins chère

Dans le secteur agroalimentaire, les fournisseurs et les distributeurs négocient chaque année les prix de vente de « gros », qui déterminent ensuite ceux payés par les consommateurs. Ces négociations se déroulent habituellement entre le 1er décembre et le 1er mars. Sauf que cette année, l'inflation a fait monter les prix. D'où l'idée d'accélérer les négociations… pour faire baisser les prix…

Secteur agroalimentaire : des prix en baisse dès janvier 2024 ?

Nouvelles dates butoirs des négociations

Selon le Gouvernement, qui se fonde sur des données de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les prix de gros devraient baisser en 2024 pour de nombreux produits de grande consommation.

Sauf que si l'on suit la législation actuelle, cette baisse de prix ne profiterait pas aux consommateurs avant le mois de mars 2024. Le Gouvernement a donc décidé d'accélérer le processus en écourtant les dates limites de négociations des professionnels du secteur agroalimentaire. Si en temps « normal » les conventions sont conclues au plus tard le 1er mars, elles devront l'être avant le :

  • 15 janvier 2024 pour les industriels petites et moyennes entreprises ou de taille intermédiaire (chiffre d'affaires inférieur à 350 M€) avec une prise d'effet de l'accord au 16 janvier 2024 ;
  • 31 janvier 2024 pour les grands industriels (chiffre d'affaires égal ou supérieur à 350 M€) avec une prise d'effet de l'accord au 1er février 2024.

Dans la même logique, les accords commerciaux en cours d'application signés avant le 1er septembre 2023 prendront fin automatiquement, selon la même distinction de chiffre d'affaires, au 15 ou 31 janvier 2024.

Nouvelles dates de présentation des conditions générales de vente (CGV)

Habituellement, les fournisseurs ont également jusqu'au 1er mars de l'année pour présenter leurs conditions générales de vente (CGV). Cette année, les fournisseurs ayant un chiffre d'affaires hors taxes supérieur ou égal à 350 M€ devront présenter leurs CGV avant le 5 décembre 2023 à leurs distributeurs.

Attention aux sanctions…

Les enseignes de la grande distribution qui ne respecteraient pas les nouvelles règles s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 5 M€ par infraction.

Notez enfin que ces mesures ne s'appliquent pas à l'outre-mer.

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01/12/2023

Frais de relogement d'urgence et catastrophe naturelle : changement de calendrier

Alors que des changements sont attendus en raison de l'entrée en vigueur de la loi relative à l'indemnisation des catastrophes naturelles le 1er janvier 2024, le Gouvernement a anticipé les choses concernant les frais de relogement d'urgence… Focus.

Frais de relogement d'urgence : un peu d'avance

Pour mémoire, une loi est venue réformer les systèmes d'indemnisation en cas de catastrophes naturelles en 2021. Dans le prolongement, des changements étaient prévus pour le 1er janvier 2024 concernant les frais de relogement d'urgence.

Le Gouvernement a décidé d'avancer cette date au 1er novembre 2023.

Pour rappel, sont concernés :

  • les frais directs relatifs à l'hébergement des occupants assurés à hauteur des frais engagés pour le relogement d'urgence des sinistrés assurés, dans la limite du plafond fixé dans le contrat ;
  • les frais de relogement d'urgence rendus strictement nécessaires par les travaux de réparation des dommages causés par une catastrophe naturelle ;
  • le cas échéant, les frais de relogement quand l'habitation est incessible en raison des effets d'une catastrophe naturelle.

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01/12/2023

« Mes Points Permis » : plus besoin de tenir les comptes !

« Mes Points Permis » est un nouveau téléservice permettant à tous les conducteurs de justifier de la validité de leur permis de conduire, ainsi que de connaître le nombre de points qu'il leur reste. Focus sur ce nouvel outil.

« Mes Points Permis » remplace « Télépoints » !

Mis en service en 2007, le téléservice appelé « Télépoints » permettait de consulter le nombre de points présents sur son permis de conduire.

Depuis le 23 novembre 2023, ce service a laissé place à un nouvel outil appelé « Mes Points Permis », sur lequel vous pourrez vous créer un compte ou vous connecter via FranceConnect. Vous pourrez ainsi :

  • connaître le nombre de points sur votre permis ;
  • télécharger un « relevé d'information restreint » qui renseigne sur la validité de votre permis et les catégories de véhicules que vous pouvez conduire.

Ce relevé peut, très concrètement, être demandé par :

  • votre assureur automobile ;
  • l'opérateur vous mettant en relation avec des passagers si vous exercez une activité de conducteur de voiture de transport avec chauffeur (VTC).

Il peut également être utile pour justifier de vos droits si votre responsabilité civile est engagée dans le cadre d'un accident de la route.

Attention, notez qu'il existe un décalage dans les mises à jour de votre solde de points. Ainsi, si vous pensez avoir commis un excès de vitesse, il faudra quelques jours avant qu'il soit pris en compte… Cela sera vrai également lorsque vous récupérerez vos points !

Pour accéder à ce téléservice, cliquez ici !

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01/12/2023

Exploitants agricoles : des démarches administratives facilitées !

Pour l'établissement de l'impôt sur le revenu, les éléments nécessaires au calcul des cotisations et contributions sociales des chefs d'exploitation agricole (ou d'entreprise agricole) doivent être transmis à l'administration fiscale. Deux formulaires CERFA récemment établis facilitent désormais cette démarche...

Exploitants agricoles : des CERFA pour faciliter vos démarches !

Dans le cadre de sa déclaration de revenus, un chef d'exploitation ou d'entreprise agricole doit transmettre à l'administration fiscale l'ensemble des éléments nécessaires au calcul des cotisations et contributions sociales.

Il appartient ensuite à l'administration fiscale de transmettre ces éléments à la Caisse centrale de mutualité sociale agricole (MSA).

Jusqu'alors, si la loi imposait la transmission des éléments dits « nécessaires », il revenait au ministre de l'Agriculture de fixer, par arrêté, la liste des éléments précisément attendus.

C'est dans ce cadre que le ministère vient de publier deux modèles de formulaire CERFA :

  • le premier, dédié à la déclaration d'ensemble des revenus annuels des non-salariés agricoles, accompagné de sa notice ;
  • le second, comprenant une feuille annexe de calcul.

Ces imprimés peuvent être obtenus auprès des caisses de la MSA et téléchargés sur leurs sites internet.

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01/12/2023

Investissements financiers : un jeu d'enfant ?

L'offre digitale d'investissement financier est de plus en plus accessible. Pour se démarquer, les acteurs du marché doivent faire évoluer leur façon de proposer le trading. Au point d'emprunter des techniques à d'autres secteurs d'activité ?

L'AMF sensibilise sur la « gamification » de l'investissement

En France, l'Autorité des marchés financiers (AMF) est chargée de réguler le secteur de la finance, de veiller à la bonne application de la réglementation en vigueur, mais également de garantir que les droits des investisseurs sont bien respectés.

Dans cette optique, elle est amenée à surveiller les tendances commerciales émergentes afin de s'assurer qu'elles ne présentent pas de risques pour les personnes souhaitant investir.

Une pratique qui se révèle ainsi de plus en plus présente : celle de la « gamification ». Par là il est entendu le fait d'emprunter certaines mécaniques caractéristiques de la conception des jeux vidéo pour les appliquer à des secteurs à première vue non liés.

Parmi ces pratiques qui peuvent être appliquées à la finance on retrouve, notamment, le fait de proposer des récompenses, des trophées, des classements de performance des investisseurs, etc.

L'AMF a souhaité communiquer sur une étude réalisée par l'université de Strasbourg cherchant à mesurer les conséquences de cette gamification sur les comportements des investisseurs.

Il en ressort que plus les outils d'investissement sont gamifiés, plus les investisseurs auront tendance à souscrire à des produits présentant de plus grands risques.

Il apparait donc primordial pour l'AMF de surveiller cette tendance et de sensibiliser les investisseurs afin qu'ils ne se mettent pas en danger.

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01/12/2023

Zéro artificialisation nette : le Gouvernement précise sa copie

La détermination du solde d'artificialisation nette des sols est réalisée selon une nomenclature précise. Le Gouvernement vient d'apporter des précisions à ce sujet. Lesquelles ?

Artificialisation des sols : quelle évaluation et quel suivi ?

Pour mémoire, la loi dite « Climat et résilience » d'août 2021 a fixé l'objectif d'atteindre le « 0 artificialisation nette des sols » en 2050. D'ici là, des échéances sont prévues avec, notamment, un objectif intermédiaire de réduction de moitié de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers entre 2021 et 2031.

Afin de mesurer le solde d'artificialisation nette des sols à l'échelle des documents de planification et d'urbanisme, les surfaces sont qualifiées comme artificialisées ou non artificialisées selon une nomenclature précise.

Ces surfaces sont appréciées en fonction de l'occupation des sols observée, laquelle résulte à la fois :

  • de leur couverture ;
  • de leur usage.

Le Gouvernement vient notamment de fixer :

  • la nomenclature des sols artificialisés, avec les seuils à partir desquels la qualification de surface artificialisée s'applique ;
  • les surfaces qualifiées de non artificialisées.

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01/12/2023

C'est l'histoire d'un salarié victime d'un accident (du travail ?)...

Après avoir constaté une panne de connexion internet, un salarié en télétravail sort de chez lui pour en rechercher la cause… et est victime de la chute d'un poteau téléphonique qui lui occasionne plusieurs fractures. Un accident du travail, pour le salarié… Un accident certes, mais pas « du travail », conteste l'employeur…

Sauf qu'il est sorti de chez lui pour comprendre l'origine de la panne, la liaison internet étant essentielle pour son travail, rappelle le salarié : il est donc sorti de son domicile pour les besoins de son activité professionnelle. Sauf qu'en sortant de son domicile pour vérifier cette panne, son « lieu de travail » lorsqu'il est en télétravail, le salarié a interrompu son travail ; il a donc cessé sa mission pour un motif personnel. D'autant qu'à aucun moment il ne lui a demandé de vérifier les causes de la coupure, fait en outre remarquer l'employeur…

Ce que confirme le juge, qui donne raison à l'employeur : il ne s'agit pas ici d'un accident « du travail » !

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30/11/2023

Certibiocide : de nouvelles conditions d'habilitation des organismes de formation

Pour délivrer le certificat « certibiocide », les organismes de formation doivent être spécialement habilités à le faire. Des nouveautés sont à prévoir concernant la demande d'habilitation et ce, dès le 1er janvier 2024. Lesquelles ?

Organismes de formation délivrant le certibiocide : qu'est-ce qui change ?

À compter du 1er janvier 2024, la procédure d'habilitation des organismes de formation délivrant les certificats d'utilisation de produits biocides aux professionnels (« certificats certibiocide ») va évoluer. Ainsi :

  • la décision d'habilitation sera prise par le directeur général de la prévention des risques ;
  • l'organisme de formation devra notamment s'engager à dispenser les formations en toute neutralité en s'appuyant sur les guides du ministère en charge de l'environnement ; la liste complète des engagements devant être pris par l'organisme de formation est disponible ici ;
  • l'habilitation sera valable 5 ans à partir de sa date d'obtention ;
  • la demande de renouvellement devra être adressée au plus tard 3 mois avant la fin de validité de l'habilitation.

Notez que l'habilitation pourra être suspendue ou retirée en cas de non-respect, par l'organisme de formation, de ses engagements ou des conditions d'obtention de ce document.

La demande d'habilitation s'effectue par voie électronique sur le site du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires et doit faire mention des informations suivantes :

  • le nom et prénom du gestionnaire du centre de formation ;
  • l'adresse postale du centre de formation ;
  • le numéro SIRET du centre de formation ;
  • la copie de la pièce d'identité du gestionnaire du centre de formation ;
  • le CV du gestionnaire du centre de formation ;
  • l'identification, la qualification et l'expérience des formateurs ;
  • un justificatif de formation professionnelle continue des formateurs sur le champ des produits biocides et la mise en œuvre de la formation et de l'évaluation des stagiaires ;
  • le livret de formation remis aux candidats ;
  • l'attestation de qualité : certification Qualiopi.

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30/11/2023

Protoxyde d'azote : quid de la vente aux particuliers ?

Depuis plusieurs décennies maintenant, le protoxyde d'azote fait l'objet d'un usage détourné, notamment dans le milieu festif. Un phénomène qui inquiète le Gouvernement au regard de la recrudescence de cet usage chez les mineurs. Il a donc décidé de restreindre la vente de ce produit. De quelle façon ?

Protoxyde d'azote : des conditions de vente aménagées

Le protoxyde d'azote, gaz vendu en cartouches ou en bonbonnes permettant, par exemple, de faire fonctionner les siphons à chantilly, est de plus en plus souvent consommé de manière récréative par les particuliers, notamment les mineurs, pour ses propriétés « hilarantes ».

Une pratique dangereuse qui a poussé le Gouvernement à intervenir pour limiter la quantité maximale autorisée pour la vente aux particuliers.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, la vente de protoxyde d'azote aux particuliers sera limitée, par acte de vente :

  • aux cartouches dont le poids individuel est égal ou inférieur à 8,6 grammes ;
  • aux boîtes ne dépassant pas 10 cartouches.

Ces limitations s'appliquent aux points de vente physique comme aux boutiques en ligne.

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30/11/2023

Sécheresse : des nouveautés pour les sinistrés

En raison des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, le Gouvernement a souhaité intervenir pour améliorer l'indemnisation des propriétaires sinistrés. Revue de détails.

Sécheresse : une meilleure indemnisation des sinistrés

Les glissements de terrains qui interviennent à la suite de la réhydratation des sols à l'issue d'épisodes de sécheresse se sont multipliés ces dernières années.

Ce qui a poussé le Gouvernement à intervenir afin d'améliorer l'indemnisation des sinistrés.

Ainsi, dès le 1er janvier 2024, il est prévu :

  • la création d'un nouveau mécanisme de reconnaissance « Cat Nat » pour y ajouter les dommages causés par une succession anormale d'événements de sécheresse d'ampleur significative, qui n'entrent pas dans les critères actuels ;
  • l'apport de précisions sur les conditions d'indemnisation des sinistrés ;
  • l'obligation, pour les sinistrés, d'utiliser l'indemnité perçue pour mettre en œuvre des travaux de réparation des dommages ;
  • un encadrement de l'expertise des assurances.

Certains bâtiments sont exclus de la garantie « Cat Nat » pour les dommages matériels directs non-assurables, à savoir :

  • les bâtiments construits sans permis de construire quand cela était exigé ;
  • pendant une durée de 10 ans suivant la réception des travaux, les bâtiments dont le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2024, s'il ne peut pas être justifié par le maître d'ouvrage du dépôt du document établi par un contrôleur technique attestant qu'il a tenu compte de ses avis sur le respect des règles de prévention des risques sismiques et cycloniques.

Dernière nouveauté à retenir : l'annexion obligatoire de l'attestation RGA (retrait gonflement des argiles) à la promesse de vente ou à l'acte authentique de vente d'un bien immobilier.

Cette attestation doit rester annexée au titre de propriété du bien et suit les mutations successives de celui-ci.

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30/11/2023

MaPrimeRénov' : pour toutes sortes de propriétaires ?

Une société civile immobilière (SCI) envisage de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans un logement qui lui appartient. Estimant pouvoir bénéficier du dispositif « MaPrimeRénov' » pour l'aider à financer les travaux, le gérant associé de la SCI dépose une demande en ce sens.

Une demande qui est rejetée par l'administration. Ce qu'il ne comprend pas, étant donné que toutes les conditions exigées pour bénéficier de cette prime sont remplies.

La SCI va-t-elle pouvoir profiter du dispositif « MaPrimeRénov' » ?

La bonne réponse est...
Non

Le dispositif « MaPrimeRénov' » est réservé, toutes conditions remplies, à certaines copropriétés ainsi qu'aux personnes « physiques » propriétaires d'un logement au sein duquel sont réalisés des travaux contribuant à l'amélioration de sa performance énergétique.

En revanche, les SCI sont exclues du dispositif et ce, quel que soit leur régime fiscal (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés). Néanmoins, d'autres dispositifs peuvent leur permettre d'alléger la charge représentée par les travaux de rénovation énergétique (Loc'Avantages, déficit foncier, etc.).

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