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17/03/2022

Ventes de titres : à déclarer en ligne ?

Pour simplifier les démarches administratives des usagers, les ventes de droits sociaux non constatées par un acte peuvent, sous conditions, être déclarées en ligne, sur le site Internet des impôts. Comment faire ?


Une déclaration en ligne pour certaines ventes

Depuis le 30 juin 2021, les déclarations de dons manuels de sommes d'argent, d'actions, d'obligations et d'objets d'art, doivent s'effectuer en ligne, sur le site internet impots.gouv.fr.

Il en va de même, désormais, des ventes de droits sociaux non constatées par un acte signé chez le notaire ou entre les parties.

Pour faire cette déclaration, il vous suffit de vous connecter à votre espace particulier sur le site internet des impôts, et de choisir la rubrique « Déclarer > Vous avez reçu un don ? Déclarez-le ». Une fois connecté, vous pourrez choisir de déclarer un don manuel ou une vente de titres non constatée par un acte.

Pour toute question complémentaire, n'hésitez pas à vous reporter à la foire aux questions mise en ligne par l'administration fiscale.

Source : Actualité du site internet des impôts du 9 mars 2022

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17/03/2022

Lutte contre les discriminations liées à la grossesse : un nouveau guide !

Le Gouvernement vient de publier un guide destiné à lutter contre les discriminations en raison de l'état de grossesse des salariées ou potentielles salariées. Explications.


Un guide pour une meilleure sensibilisation des entreprises

Un nouveau guide, ayant pour objectif de prévenir les discriminations en entreprise en raison de la grossesse des salariées, a été créé en mars 2022. Il doit permettre aux entreprises, et plus largement aux acteurs du monde du travail, d'être mieux informés, et aux victimes de détenir de nouveaux outils juridiques.

Notez qu'il s'articule autour de 5 axes :

  • un état des lieux du droit existant en la matière ;
  • les outils à disposition des victimes pour fournir les preuves dont elles disposent ;
  • le champ d'application de la protection de la femme contre les discriminations en raison de l'état de grossesse ;
  • les différentes discriminations en la matière ;
  • les recours possibles.

Source : Guide du Défenseur des droits

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17/03/2022

Plan de résilience : quelles mesures comporte-t-il ?

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a de nombreux impacts en France : hausse des prix de l'énergie, hausse des cours des denrées alimentaires, etc. Pour limiter les conséquences de ces hausses en France, le gouvernement a mis en place un plan de résilience. Que prévoit-il ?


Plan de résilience : un panorama des mesures à connaître

  • Mesures générales
  • A compter du 1er avril 2022, et pour une durée de 4 mois, mise en place d'une « remise carburants » de 15 centimes par litre pour réduire le prix à la pompe, qui comprend également le gaz naturel véhicule et le GPL ;
  • création d'une nouvelle aide qui bénéficiera aux entreprises dont les dépenses de gaz et d'électricité constituent une part élevée des charges, soit au moins 3 % de leur chiffre d'affaires, et qui pourraient faire des pertes sur 2022 du fait de l'augmentation de leurs dépenses en énergie ; cette aide bénéficiera aux entreprises sans condition de taille ou de secteur et permettra la prise en charge de la moitié du surplus de leurs dépenses énergétiques ;
  • renforcement du prêt garanti par l'Etat (PGE) avec un relèvement du plafond d'emprunt à 35 % du chiffre d'affaires (contre 25 % aujourd'hui) ;
  • reports des charges fiscales et sociales dont l'accès sera facilité pour les entreprises mises en difficulté par l'augmentation des prix de l'énergie ou la perte de débouchés à l'exportation -pour cela, il faudra saisir directement les services de la DGFiP et des URSSAF ;
  • prolongation du recours à l'activité partielle de longue durée (APLD) de 12 mois supplémentaires pour les accords déjà signés, et mise en place d'un accompagnement par les services de l'État pour les branches et les entreprises encore non couvertes qui pourront signer des accords en ce sens jusqu'à la fin de l'année 2022 ;
  • accroissement de 40 % des crédits du Fonds chaleur qui permet notamment aux entreprises de financer les investissements pour remplacer du gaz naturel par des énergies renouvelables (biomasse, géothermie, etc.) ;
  • renforcement de MaPrimeRénov, avec une augmentation de 1 000 € à partir du 15 avril 2022, et jusqu'à la fin de l'année 2022, de l'aide pour l'installation d'un système de chauffage vertueux qui permet de sortir du gaz ou du fioul ;
  • arrêt des forfaits pour l'installation de nouvelles chaudières au gaz ;
  • lancement d'un appel à projet dans le cadre du plan France 2030 pour accélérer la décarbonation de l'industrie ;
  • lancement d'un plan de sortie accélérée des hydrocarbures pour les bâtiments de l'Etat et de ses opérateurs.
  • Mesures ciblées
  • soutien aux pêcheurs qui restent à quai, compte-tenu du niveau particulièrement élevé du prix des carburants : création d'une aide financière exceptionnelle équivalente à 35 centimes par litre de gazole de pêche dès le 16 mars 2022 et jusqu'au 31 juillet 2022 ;
  • soutien aux agriculteurs :
  • ○ une aide aux éleveurs qui doivent faire face à l'envolée du coût de l'alimentation animale : transitoire sur une période de 4 mois, cette aide va permettre de compenser les pertes des élevages le temps que les mécanismes de négociations commerciales assurent la transmission à l'aval des hausses du coût de production des produits ;
  • ○ un soutien à la trésorerie en versant dans les prochaines semaines un acompte de 25% du remboursement de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) sur le gazole non routier (GNR).
  • soutien aux transporteurs :
  • ○ la « remise carburant » de 15 centimes par litre n'affectera pas le niveau des indexations gasoil durant 4 mois (ce qui représente une aide financière de près de 1 500 € sur le plein d'un camion sur 4 mois) ;
  • ○ création d'un complément d'aide au titre des pertes des dernières semaines (dont les modalités seront connues dans les prochains jours) ;
  • ○ mise en place d'un soutien spécifique à la trésorerie en accélérant le rythme de remboursement de la TICPE, pour le passer d'un rythme trimestriel à un rythme mensuel ;
  • soutien au secteur du BTP : invitation des acteurs publics à appliquer, lorsque c'est possible, la « théorie de l'imprévision » pour les marchés publics ne comportant pas de clause de révision de prix, et appel à ne pas appliquer les pénalités de retard lorsque ce dernier est justifié par la prolongation d'un délai de livraison de la part d'un fournisseur à cause de la crise ;
  • soutien aux exportateurs avec l'activation de 2 dispositifs d'accompagnement (le chèque relance export et le chèque VIE) et mobilisation de l'assurance prospection pour soutenir l'effort de réorientation de certaines exportations vers de nouveaux marchés et développer les prospects à l'export des entreprises ;
  • Mesures de souveraineté énergétique
  • sécuriser l'approvisionnement de la France en gaz pour l'hiver 2022/2023, en prenant les dispositions réglementaires nécessaires pour que les stockages de gaz français soient remplis ;
  • augmentation des capacités d'importation en gaz naturel liquéfié ;
  • accélération du développement des énergies renouvelables, notamment le biogaz mais également des énergies renouvelables électriques qui permettront d'éviter de brûler du gaz pour produire de l'électricité ;
  • réduction de la consommation en gaz, avec un renforcement des aides pour décarboner les réseaux de chaleur et pour favoriser les chaudières n'utilisant pas les énergies fossiles ;
  • accélération de la transition industrielle vers la décarbonation des transports et de l'industrie.
  • Mesures de souveraineté technologique, industrielle et alimentaire
  • sécurisation de l'approvisionnement en matières critiques des grandes filières industrielles, qu'il s'agisse du nickel, de l'aluminium, du cuivre, du titane, mais aussi des intrants critiques (semences, engrais, etc.) nécessaires aux secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire ;
  • en matière alimentaire, développement des sources d'approvisionnement alternatives et augmentation de la production.

Source : Actualité du gouvernement, du 16 mars 2022

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17/03/2022

Aides financières pour changer de chaudière : la liste des communes éligibles s'allonge

Pour encourager le remplacement de certains équipements gaziers dans certaines communes des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime, de la Somme, de l'Aisne et de l'Oise, des aides financières ont été mises en place. La liste des communes concernées vient d'être modifiée…


Aides financières pour changer de chaudière : pour qui ?

A l'heure actuelle, deux types de gaz naturel sont transportés et distribués en France : le gaz B, à bas pouvoir calorifique inférieur, et le gaz H, à haut pouvoir calorifique inférieur du fait de sa moindre teneur en azote.

Le gaz B provient d'une source unique, le champ gazier de Groningue situé aux Pays-Bas. Or, des séismes liés à l'activité gazière ont conduit le Gouvernement néerlandais à réduire, par étapes successives, la production sur ce site.

Pour assurer la continuité de l'approvisionnement de certaines parties du territoire français (principalement situées dans le nord de la France) qui fonctionnent uniquement au gaz B, le Gouvernement encourage désormais la conversion de ces zones au gaz H, ce qui impose le remplacement de certains équipements gaziers.

Dans l'attente de la mise en place d'un « chèque conversion » (sur le modèle du « chèque énergie »), destiné à financer ces remplacements, des aides financières ont été instaurées dans certaines communes des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Seine-Maritime, de la Somme, de l'Aisne et de l'Oise, dont la liste vient d'être mise à jour.

Source : Arrêté du 11 mars 2022 modifiant l'arrêté du 20 février 2019 relatif aux aides financières mentionnées au II de l'article 183 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019

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17/03/2022

Revenus fonciers : le mieux est l'ennemi du bien ?

Un propriétaire bailleur fait installer un nouveau système de chauffage dans la maison qu'il donne en location. Un nouveau système qui nécessite la construction d'un petit local attenant à la maison...

Dans cette situation, le propriétaire peut-il déduire de ses revenus fonciers toutes ces dépenses liées à l'installation du système de chauffage ?
La réponse n'est pas toujours celle que l'on croit...
La bonne réponse est...
Non
Lorsque l'installation de nouveaux équipements nécessite l'édification ou l'aménagement d'une construction isolée de l'habitation, mais accessoire à celle-ci et destinée à abriter ces équipements, l'administration fiscale admet que les frais correspondant aux équipements soient déductibles.

Ici, donc, le propriétaire pourra bien déduire de ses revenus fonciers les dépenses d'installation et de raccordement du chauffage. En revanche, il ne pourra pas déduire les dépenses de construction du local attenant à la maison.
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16/03/2022

Aides PAC : focus sur la conditionnalité pour 2022

Pour être éligible aux aides de la PAC, un agriculteur doit remplir un ensemble de règles dites de « conditionnalité ». Les non-conformités à ces règles sont établies chaque année dans un tableau qui vient de paraître pour 2022…


Aides PAC : le tableau des non-conformités pour 2022 est paru !

Pour rappel, la « conditionnalité des aides » est un ensemble de règles à respecter pour tout agriculteur qui bénéficie d'une ou plusieurs des aides de la PAC (politique agricole commune).

En cas de non-conformité, une procédure dite « système d'avertissement précoce » peut être mise en œuvre, avec un délai de remise en conformité à respecter ou une sanction immédiate prenant la forme d'une réduction de l'aide.

Ces points de non-conformité sont prévus dans une grille qui vient de paraître pour l'année 2022.

Source : Arrêté du 15 février 2022 relatif à la mise en œuvre de la conditionnalité au titre de l'année 2022

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16/03/2022

Secteur numérique : des outils pour lutter contre les fake news

Le gouvernement appelle les entreprises du secteur numérique à lutter plus intensément contre les fake news en utilisant les outils mis à leur disposition. Lesquels ?


7 outils pour lutter contre les fake news

Le gouvernement invite les entreprises du secteur numérique à prendre davantage de mesures pour lutter contre la désinformation et la manipulation de l'information en ligne, de la manière suivante :

  • en intensifiant la protection des droits et libertés fondamentales sur internet ;
  • en mobilisant des ressources supplémentaires pour superviser la modération dans les zones de conflit ;
  • en adoptant des mesures supplémentaires et opérationnelles pour s'assurer que les outils mis à disposition par les plateformes Web ne deviennent pas un facteur aggravant pour la haine en ligne et la désinformation, ainsi que pour la propagation de contenus hostiles ;
  • en appliquant immédiatement le Code de bonnes pratiques en matière de désinformation de la Commission européenne ;
  • en priorisant les sources d'informations fiables et reconnues ;
  • en adaptant rapidement les politiques de modération et de gestion des risques, en cas de situation de crise ;
  • via le partage, en temps réel, des données utiles en vue d'une coopération avec le monde universitaire et de la recherche.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Economie du 8 mars 2022, n° 3020

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16/03/2022

Agriculteurs : l'indemnisation des aléas climatiques

Pour aider les agriculteurs à faire face aux aléas climatiques de plus en plus nombreux (sécheresse, gel tardif, etc.), un nouveau régime d'indemnisation est mis en place à partir du 1er janvier 2023. Que prévoit-il ?


Un nouveau régime universel d'indemnisation

Pour aider les entreprises du secteur agricole à faire face aux risques climatiques de plus en plus fréquents (grêle, sécheresse, gel tardif, etc.) une série de mesures vient de voir le jour.

Ainsi, à partir du 1er janvier 2023, le système d'accompagnement actuel fondé sur 2 régimes distincts, l'assurance multirisque climatiques des récoltes et le régime des calamités agricoles, est abandonné au profit d'un régime universel d'indemnisation des pertes de récoltes causées par les évènements climatiques dont l'objectif est :

  • d'assurer une répartition équilibrée de la prise en charge entre les différents acteurs intervenants dans la gestion des risques en agriculture ;
  • de développer un système de prise en charge adapté à toutes les cultures ;
  • de diffuser des produits d'assurance efficaces et complémentaires entre eux ;
  • de permettre l'intervention de la solidarité nationale en cas de gros risques climatiques.

La prise en charge des pertes sera variable en fonction de la nature des productions, du contrat d'assurance souscrit par le professionnel et de 3 niveaux de risques, dont les seuils seront précisés ultérieurement par le gouvernement :

  • les risques de faible intensité, pris en charge par l'agriculteur ;
  • les risques d'intensité moyenne, pris en charge par les territoires et les filières via un contrat d'assurance récolte ;
  • les risques « catastrophiques », garantis par le fonds national de gestion des risques en agriculture. Notez que l'indemnisation sera moins élevée pour les agriculteurs n'ayant pas de contrat d'assurance récolte.

De plus, ce dispositif prévoit également :

  • la possibilité pour les jeunes agriculteurs de moduler leur aide à l'installation en fonction de la souscription d'une assurance ou de la réalisation d'un diagnostic des risques ;
  • la possibilité pour les coopératives agricoles d'inscrire une provision comptable déblocable en cas d'aléas climatiques ou agricoles ;
  • la création d'une nouvelle instance de dialogue au sein du Comité national de gestion des risques en agriculture : la commission chargée de l'orientation et du développement des assurances garantissant les dommages causés aux récoltes (CODAR) ;
  • la possibilité pour les assureurs de jouer le rôle de guichet unique, car ils pourront verser les indemnités dues au titre du contrat d'assurance et au titre de la solidarité nationale à leurs clients ;

Source : Loi n° 2022-298 du 2 mars 2022 d'orientation relative à une meilleure diffusion de l'assurance récolte en agriculture et portant réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture

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16/03/2022

Cryptomonnaies : comment les encadrer ?

Si les cryptomonnaies peuvent représenter une opportunité pour le développement économique de la France, des entreprises et des ménages, leur régulation est nécessaire pour éviter les abus. Comment ?


Cryptomonnaies : un équilibre entre croissance et régulation

Pour mémoire, une cryptomonnaie est une monnaie virtuelle fonctionnant via un système informatique de transactions cryptées et décentralisées dit « blockchain ».

Les cryptomonnaies connaissent une croissance importante ces dernières années. Si elles peuvent apparaitre comme une bonne opportunité de développement économique, il faut nécessairement les encadrer pour éviter les abus tels que :

  • le blanchiment de capitaux ;
  • le piratage informatique ;
  • le risque de création d'une bulle spéculative (risque de pertes financières importantes).

Pour cela, différentes dispositions ont été mises en place pour les réguler, tout en permettant leur croissance. Celles-ci prévoient par exemple :

  • une régulation des acteurs en cryptoactifs, notamment pour les services permettant l'échange de cryptomonnaie contre une monnaie classique (euro, dollar, etc.) ;
  • des obligations importantes pour ces services concernant la prévention du blanchiment et du financement du terrorisme.

En outre, un projet en cours d'élaboration a pour objectif d'élaborer un encadrement juridique à l'échelle européenne, pour éviter aux émetteurs de cryptomonnaies d'effectuer de la création monétaire et ainsi, garantir une protection efficace des consommateurs. Affaire à suivre…

Source : Réponse ministérielle Renson du 8 mars 2022, Assemblée nationale, n°39694

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16/03/2022

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau concernant l'aide pour les loyers de certains commerces

Pour aider les commerçants qui ont fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public à cause de la crise sanitaire à payer leurs loyers, redevances ou charges, le gouvernement a instauré une aide en novembre 2021. La date de dépôt des demandes vient d'être repoussée. Jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) : la date de dépôt des demandes repoussée

Pour mémoire, dans le cadre de la crise sanitaire, une aide destinée à compenser les loyers ou redevances et charges de certains commerces de détail et services qui ont fait l'objet d'une interdiction d'accueil du public, a été instaurée en novembre 2021.

Celle-ci est versée aux personnes physiques et morales de droit privé (de type société), dont la résidence fiscale est située en France, qui exercent une activité économique et qui remplissent certaines conditions, notamment relatives :

  • à la nature de leur activité, qui doit figurer dans la liste disponible ici ;
  • à leur inégibilité à certaines aides financières, comme le Fonds de solidarité ou l'aide visant à la prise en charge des coûts fixes non couverts des entreprises, selon la période mensuelle envisagée, ou à la saturation de ces aides, en raison de l'atteinte des plafonds prévus ;
  • au respect des règles sanitaires leur incombant ;
  • à leur date de création, qui doit être intervenue avant le 31 janvier 2021.

Pour bénéficier de cette aide au titre des mois de février, mars, avril ou mai 2021, les commerçants remplissant les conditions requises peuvent déposer leur demande en une seule fois, par voie dématérialisée, entre le 29 novembre 2021 et le 31 mars 2022 (contre le 28 février 2022 auparavant).

Source : Décret n° 2022-362 du 15 mars 2022 modifiant le décret n° 2021-1488 du 16 novembre 2021 instituant une aide relative aux loyers ou redevances et charges de certains commerces de détail et services interdits d'accueil du public afin de lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19

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16/03/2022

Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations forfaitaires pour frais professionnels pour 2022


Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations forfaitaires pour frais professionnels pour 2022

Les indemnités qui sont destinées à compenser les dépenses supplémentaires de repas, ainsi que les dépenses supplémentaires de déplacement peuvent, sous certaines limites, bénéficier de l'exonération d'impôt sur le revenu applicable aux allocations pour frais d'emploi.

Limites d'exonérations pour les dépenses supplémentaires de repas :

Nature de l'indemnité de repas

Montant 2020

Montant 2021

Montant 2022

Indemnité de repas sur le lieu de travail pour les salariés contraints de prendre leurs repas sur le lieu de travail en raison de conditions particulières d'organisation ou d'horaires de travail (travail en horaire décalé, travail de nuit, travail continu, etc.)

 

6,70 €

 

6,70 €

 

6,80 €

Indemnité de repas hors des locaux de l'entreprise pour les salariés en déplacement sur un chantier ou hors les locaux de l'entreprise, lorsque les conditions de travail l'empêchent de regagner leur résidence ou leur lieu habituel de travail pour le repas et qu'il n'est pas démontré que les circonstances ou les usages de la profession les obligent à prendre leurs repas au restaurant

 

 

9,30 €

 

 

9,40 €

 

 

9,50 €

Indemnité de repas lors d'un déplacement professionnel pour les salariés en déplacement professionnel et empêchés de regagner leur résidence ou leur lieu habituel de travail et qui prennent leurs repas au restaurant

 

19 €

 

19,10 €

 

19,40


Limites d'exonérations pour les indemnités de grand déplacement pour les 3 premiers mois :

Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel

Montant 2020

Montant 2021

Montant 2022

Nourriture (par repas)

19 €

19,10 €

19,40 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements à Paris et « petite couronne » (75, 92, 93 et 94)

68,10 €

68,50 €

69,50 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements dans les autres départements métropolitains

50,50 €

50,80 €

51,60 €


Limites d'exonérations pour les indemnités de grand déplacement au-delà du 3e mois et jusqu'au 24e mois :

Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel

Montant 2022

Nourriture (par repas)

16,50 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements à Paris et « petite couronne » (75, 92, 93 et 94)

59,10 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements dans les autres départements métropolitains

43,90 €


Limites d'exonérations pour les indemnités de grand déplacement au-delà du 24e mois et jusqu'au 72e mois :

Indemnités destinées à compenser les dépenses supplémentaires de déplacement professionnel

Montant 2022

Nourriture (par repas)

13,60 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements à Paris et « petite couronne » (75, 92, 93 et 94)

48,70 €

Logement et petit déjeuner (par jour) pour les déplacements dans les autres départements métropolitains

36,10 €


Sources
:

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16/03/2022

Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable à la contribution patronale à l'achat de titres restaurant pour 2022


Limites d'exonération d'impôt sur le revenu applicable à la contribution patronale à l'achat de titres restaurant pour 2022

Le montant de la contribution patronale à l'achat de titres restaurant est exonéré dans les limites suivantes :

Montant 2020

Montant 2021

Montant 2022

5,55 €

5,55 €

5,69 €



Source
:

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