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07/09/2022

Sécheresse : de nouvelles mesures pour soutenir les agriculteurs

Face au phénomène persistant de sécheresse, le Gouvernement a annoncé une série de nouvelles mesures de soutien pour les agriculteurs. Lesquelles ?


Le gouvernement au soutien des agriculteurs

À la suite des forts épisodes de chaleur ayant eu lieu au début de l'été 2022, le Gouvernement a constaté :

  • un recul des productions pour certains fruits et légumes ;
  • une forte dégradation des conditions de culture d'été.

Face à cette situation et pour aider les agriculteurs et apporter de la visibilité sur les soutiens à venir, les mesures suivantes ont été annoncées :

  • mobilisation du régime des calamités agricoles pour les cultures éligibles ;
  • renforcement des avances versées dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) ;
  • mobilisation des dispositifs de droit commun comme les exonérations de taxe sur le foncier non-bâti et de cotisations sociales ;
  • dérogations pour les cultures dérobées au niveau préfectoral et ajustements des cahiers des charges pour les appellations d'origine contrôlée (AOP) ;
  • suivi renforcé pour anticiper de potentielles difficultés, notamment dans les filières d'élevage avec, par exemple, la disponibilité en fourrage et alimentation animale pour l'hiver.

Source : Communiqué de presse du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, du 22 août 2022

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06/09/2022

Artisans et libre prestation de services : le point sur (certaines) modalités déclaratives

Des règles particulières ont vocation à s'appliquer lorsqu'un artisan, ressortissant d'un pays membre de l'Union européenne (UE) ou de l'Espace économique européen (EEE) souhaite exercer, de manière temporaire et occasionnelle, une prestation de services en France. Quelles sont les nouveautés notables à ce sujet ?


« Libre prestation de services » : focus sur les modalités déclaratives

Pour mémoire, certaines activités artisanales (comme l'entretien et la réparation des véhicules et des machines, la construction, l'entretien et la réparation des bâtiments, etc.) ne peuvent être exercées que par une personne :

  • titulaire d'une qualification professionnelle spécifique (un certificat d'aptitude professionnelle, un brevet d'études professionnelles ou un diplôme ou un titre homologué) ;
  • ou, à défaut, justifiant d'une expérience professionnelle de 3 années effectives sur le territoire de la communauté européenne ou d'un Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen acquise en qualité de dirigeant d'entreprise, de travailleur indépendant ou de salarié dans l'exercice de ces métiers.

Des règles particulières (connues sous le nom de « libre prestation de services ») sont prévues pour adapter l'application de ces dispositions aux ressortissants membres des pays de l'Union européenne (UE) ou de l'Espace économique européen (EEE) qui souhaitent exercer occasionnellement leur activité en France.

Ainsi, il est prévu que tout professionnel ressortissant d'un Etat membre de l'UE ou d'un autre Etat partie à l'accord sur l'EEE qui souhaite exercer l'une des activités mentionnées ci-dessus en France à titre temporaire et occasionnel peut le faire, sous réserve d'être légalement établi dans un de ces Etats pour y exercer la même activité.

Pour certaines de ces activités toutefois (comme le ramonage), ce professionnel doit, préalablement à sa première prestation en France, en informer l'autorité compétente par voie de déclaration écrite.

Les dispositions applicables en la matière viennent d'évoluer pour être mises en conformité avec la règlementation européenne.

Elles prévoient, notamment, que la déclaration devant être remplie par le professionnel soit adressée à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat compétente dans le ressort de laquelle il envisage de réaliser une prestation de services temporaire et occasionnelle.

Les modalités déclaratives devant être respectées et le régime auquel obéit une telle demande sont précisément définis, et sont disponibles ici.

Source : Décret n° 2022-1169 du 22 août 2022 relatif à l'exercice en libre prestation de services des activités prévues à l'article 16 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat

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06/09/2022

Gestion des stocks de médicaments : évitez les sanctions !

Les titulaires et exploitants d'autorisation de mise sur le marché (AMM) ont des obligations à respecter, afin de lutter contre les ruptures de stock des médicaments, sous peine de sanctions. A cet égard, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est venue actualiser ses lignes directrices. Explications.


Des explications relatives au prononcé d'une sanction financière

Pour rappel, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a la possibilité d'infliger des sanctions financières aux titulaires et aux exploitants d'autorisation de mise sur le marché (AMM) qui manquent à leurs obligations en matière de gestion des stocks de médicaments.

Ces sanctions financières poursuivent des objectifs d'effectivité, mais aussi de répression.

Pour renforcer leur efficacité, l'ANSM publie de nouvelles lignes directrices, afin d'expliquer les procédés utilisés pour infliger ces sanctions financières et de présenter les grilles de calcul employées.

Notez que ces documents sont opposables à l'ensemble des entreprises concernées, sauf si elles justifient de circonstances particulières.

Vous pouvez retrouver l'ensemble de ces lignes directrices ici.

Source : Actualité de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, du 8 août 2022

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06/09/2022

Commerces et locaux professionnels : gare aux arnaques aux travaux d'accessibilité !

Les établissements recevant du public ont l'obligation de mettre en conformité leur local avec la réglementation sur l'accessibilité des locaux aux personnes handicapées. L'occasion pour la DGCCRF de faire le point sur les pratiques commerciales trompeuses dont peuvent être victimes ces professionnels à ce sujet…


Travaux d'accessibilité : attention aux arnaques !

Les établissements recevant du public (ERP) existants ou créés dans le cadre d'un bâtiment existant, mais également les installations ouvertes au public (IOP) existantes, ont l'obligation de mettre en conformité leur local afin de rendre accessibles leurs locaux aux personnes handicapées.

Les établissements concernés devaient se mettre en conformité au plus tard le 31 décembre 2014…

Pourtant, à l'heure actuelle, certains professionnels ne sont toujours pas à jour de leurs obligations. Dans cette hypothèse, les professionnels concernés devaient déposer un dossier, dénommé Agenda d'accessibilité programmé (Ad'AP) auprès de la mairie ou de la préfecture pour se conformer à la réglementation.

La DGCCRF rappelle que le professionnel lui-même, ou un prestataire qu'il désigne, peut faire cette mise en conformité.

Si vous êtes concerné, soyez prudent ! Des sociétés, peu scrupuleuses, ont profité de cette obligation de mise en conformité pour démarcher les ERP en se faisant passer pour des services officiels de l'État.

Le modus operandi est le suivant : les sociétés vous démarchent de manière agressive, puis vous proposent d'établir un diagnostic d'accessibilité de votre local et de réaliser des travaux de mise en conformité. En réalité, elles encaissent les sommes d'argent que vous leur versez, sans réaliser les prestations promises.

Sont surtout visés les PME, les professions libérables, les artisans ou les petits commerçants.

La DGCCRF, à la suite d'une enquête menée en 2019 dans la région francilienne, a fait le point sur ces pratiques. Il ressort de cette enquête que ces sociétés :

  • pratiquent des démarchages agressifs pour encaisser des sommes d'argent sans réaliser les travaux d'accessibilité promis, par exemple en menaçant de fermeture l'établissement ;
  • ont des pratiques commerciales trompeuses : elles entretiennent une confusion sur leur appartenance à un organisme à caractère administratif, notamment en apposant sur leurs courriers le logo tricolore, signe que le courrier émanerait d'un service de l'Etat ;
  • etc.

Il convient donc de rester vigilant face aux sociétés qui démarchent les ERP et, au besoin, de se rapprocher de la DGCCRF.

Si vous avez été victime d'une telle arnaque, vous pouvez déposer une préplainte en ligne.

Source : DGGCRF, actualité du 3 août 2022, Arnaques aux travaux d'accessibilité des commerces et locaux professionnels

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06/09/2022

Été 2022 : des mesures pour le secteur automobile

L'été 2022 a été marqué par la modification de plusieurs réglementations intéressant le secteur automobile. Au menu : visite médicale obligatoire, conduite encadrée et inscription à l'examen pratique du permis de conduire…


Modification de la périodicité de la visite médicale obligatoire

Jusqu'à présent, lorsqu'une visite médicale était obligatoire en vue de la délivrance ou du renouvellement du permis de conduire pour les catégories A1, A2, A, B1, B et BE, le permis de conduire était, selon les cas :

  • accordé sans limitation de durée ;
  • ou délivré ou prorogé :
  • ○ tous les 5 ans pour les conducteurs de moins de 60 ans ;
  • ○ tous les 2 ans à partir de 61 ans ;
  • ○ tous les ans à partir de 76 ans.

Depuis le 27 août 2022, la périodicité maximale de délivrance ou de prorogation du permis est de 5 ans, quel que soit l'âge du conducteur.


Extension du dispositif de conduite encadrée

Jusqu'à présent, seuls les élèves d'au moins 16 ans en formation professionnelle en vue de l'obtention d'un diplôme de l'éducation nationale préparant aux métiers de la route pouvaient pratiquer la conduite encadrée.

Cette forme d'apprentissage de la conduite se faisait uniquement dans un véhicule de catégorie B, durant la formation scolaire, en 2 ans.

Depuis le 1er août 2022 :

  • la conduite encadrée est élargie à tous les élèves conducteurs, apprentis conducteurs et stagiaires en formation professionnelle, âgés d'au moins 16 ans préparant un diplôme professionnel, et aux apprentis conducteurs et stagiaires d'au moins 18 ans, préparant un titre professionnel délivré par le ministère du travail ;
  • la conduite peut se faire dans des véhicules des catégories C1, C1E, C, CE, D1, D1E, D, DE.

Notez qu'un arrêté ministériel apportera ultérieurement des précisions sur ce dispositif.

Par ailleurs, il est précisé que les élèves en conduite encadrée doivent posséder une carte de conducteur, à l'instar des salariés.


Elargissement de la réservation en ligne des places d'examen pratique du permis de conduire

Pour rappel, le gouvernement expérimente actuellement dans certains départements le système de réservation en ligne des places pour l'examen pratique du permis de conduire, par l'intermédiaire de la plateforme « Rdv Permis ».

Depuis le 1er septembre 2022 :

  • pour les permis A1, A2, B1 ou B, l'expérimentation est étendue aux départements suivants : Eure-et-Loir, Loiret, Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise ;
  • pour les permis BE, C1, C, C1E, CE, D1, D, D1E et DE, l'expérimentation est étendue aux départements suivants : Charente, Charente-Maritime, Cher, Dordogne, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Deux-Sèvres, Vienne, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée, Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise.

Source : SOURCE

  • Décret n° 2022-1177 du 24 août 2022 modifiant l'article R. 221-11 du code de la route
  • Décret n° 2022-1090 du 29 juillet 2022 relatif à la conduite encadrée
  • Arrêté du 23 août 2022 relatif à l'extension du système de réservation nominative des places pour l'épreuve pratique des examens du permis de conduire des catégories A1, A2, B1 et B
  • Arrêté du 23 août 2022 relatif à l'extension du système d'attribution des places pour l'épreuve pratique des examens du permis de conduire des catégories BE, C1, C, C1E, CE, D1, D, D1E et DE

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06/09/2022

Monkeypox : nouveaux renforts pour la réserve sanitaire…


Deux nouvelles mobilisations pendant le mois d'août 2022

Dans le cadre de la propagation de la variole du singe (plus connue sous le nom de « monkeypox »), la réserve sanitaire a été mise en place pour permettre de recevoir rapidement l'aide de professionnels expérimentés. Elle avait déjà connu 3 mobilisations entre juin et juillet 2022.

Au mois d'août 2022, deux mobilisations supplémentaires ont été ordonnées, afin d'obtenir le soutien de pharmaciens ou préparateurs en pharmacie et de professionnels expérimentés en épidémiologie. Ces mobilisations se sont faites de la manière suivante :

  • le 16 août 2022, 10 personnes ont été mobilisées pour une durée d'un mois ;
  • le 26 août 2022, 2 personnes ont été mobilisées pour une durée de 15 jours renouvelable une fois.

Placés sous l'autorité de l'Agence nationale de santé publique, les réservistes doivent apporter leur soutien aux cellules régionales de l'Agence. Ils ont pour mission de participer aux investigations autour des cas confirmés et de participer au déploiement de la vaccination.

Source :

  • Arrêté du 10 août 2022 relatif à la mobilisation de la réserve sanitaire
  • Arrêté du 25 août 2022 relatif à la mobilisation de la réserve sanitaire

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06/09/2022

Réseaux d'énergie et de communication : la résilience à l'épreuve des risques naturels

L'aggravation des risques naturels en raison du dérèglement climatique force les exploitants de réseaux considérés comme essentiels à la population à revoir leur politique de gestion de crise. A quel(s) niveau(x) exactement ?


La résilience à l'épreuve du dérèglement climatique

Pour faire face à l'augmentation des risques naturels en raison du dérèglement climatique, de nouvelles dispositions sont prévues pour augmenter la résilience des réseaux d'énergie (eau potable, électricité, gaz), de télécommunications et d'assainissement, considérés comme essentiels à la population.

L'objectif est de permettre aux exploitants de ces réseaux d'anticiper les risques naturels (comme les inondations) auxquels ils peuvent être exposés et ce, dans le but :

  • de mieux les gérer ;
  • d'assurer un service minimal en temps de crise ;
  • d'assurer un retour à la normale rapide une fois l'épisode de crise passé.

A cette fin sont donc identifiés les territoires exposés à un ou plusieurs risque(s) naturel(s) de nature à provoquer un arrêt de tout ou partie du service essentiel concerné, dans lesquels le préfet compétent est chargé de contrôler :

  • que les exploitants ont identifié les risques auxquels ils étaient exposés ;
  • qu'ils ont anticipé la survenance de ces risques, notamment par l'élaboration de divers scénarios de référence et de mesures résilientes correspondantes.

Pour plus de détails, cliquez ici.

Source : Décret n° 2022-1077 du 28 juillet 2022 relatif à la résilience des réseaux aux risques naturels

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06/09/2022

Les aides de « Minimis » : un coup de pouce supplémentaire

La Commission européenne a décidé de rehausser temporairement le plafond limitant les aides de « minimis » en matière agricole pour faire face à la crise économique suite à la guerre en Ukraine. Quel est ce nouveau montant ?


Rehaussement du plafond limitant les aides de minimis en matière agricole

Les aides de « minimis » sont des aides accordées par les autorités (généralement l'Etat) aux entreprises dans le besoin, qui peuvent prendre différentes formes (subventions, crédits d'impôts, etc.).

Elles font l'objet d'un encadrement au niveau européen.

Dans le cadre de cet encadrement, les entreprises peuvent, en principe, recevoir un maximum de 200 000 € sur une période « glissante » de trois exercices fiscaux.

Pour les activités agricoles, à savoir la production primaire de produits agricoles, et la production et la transformation par le producteur, le plafond applicable en matière d'aides de minimis est fixé à 20 000 €, toujours sur une période glissante de trois exercices fiscaux.

Pour limiter les conséquences économiques de la guerre en Ukraine et venir en aide aux entreprises touchées directement et indirectement par la crise, le plafond des aides de minimis en matière agricole est temporairement réhaussé. Il est porté à 62 000 € (au lieu de 20 000 €) sur une période glissante de trois exercices fiscaux.

Source :

  • Réponse ministérielle Estrosi Sassone du 14 juillet 2022, Sénat, n° 00822
  • Règlement de minimis 1408/2013 du 18-12-2013
  • Communication de la commission : modification de l'encadrement temporaire de crise pour les mesures d'aide d'État visant à soutenir l'économie à la suite de l'agression de la Russie contre l'Ukraine

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05/09/2022

Rotation des cultures, biodiversité : des dérogations pour les agriculteurs

En raison de la guerre en Ukraine et de ses impacts sur l'agriculture mondiale, l'Union européenne autorise ses Etats membres à déroger aux règles relatives à la rotation des cultures et à la biodiversité. Les agriculteurs français vont-ils profiter de cette mesure ?


Agriculteurs : des dérogations pour produire plus

La France a décidé d'autoriser les agriculteurs à déroger à 2 règles favorisant la biodiversité, dès le 1er janvier 2023, afin d'augmenter la production dans le contexte de la guerre en Ukraine :

  • concernant la règle BCAE 7 : les agriculteurs français ne seront pas concernés en 2023 par l'obligation de rotation sur 35 % des terres arables cultivées de l'exploitation ;
  • concernant la règle BCAE 8 : la fauche, le pâturage, ainsi que la mise en culture (sauf en maïs, soja et taillis à courte rotation) des jachères seront autorisés pour la campagne 2023.

Ces dérogations doivent être prises en compte par les agriculteurs au moment de prévoir l'assolement et les semis d'automne.

Source : Actualité du ministère de l'Agriculture du 5 août 2022

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05/09/2022

Achat/location de véhicules peu polluants : quoi de neuf ?

Pour encourager l'achat ou la location de véhicules peu polluants, divers dispositifs de faveur ont été mis en place. Quelles sont les nouveautés notables à ce sujet ?


Véhicules peu polluants : le point sur les dispositifs de faveur

Pour mémoire, le « bonus écologique » est un dispositif de soutien financier destiné à favoriser l'achat de véhicules peu polluants (de types électriques et hybrides).

Cet avantage bénéficie notamment à l'acquisition de certains cycles, sous le nom de « bonus vélo ».

Récemment, la règlementation applicable à ce dispositif a été légèrement retouchée et prévoit notamment que :

  • le montant du bonus vélo est majoré pour les personnes en situation de handicap ;
  • les vélos pliants entrent dans le champ d'application de l'avantage.

Notez par ailleurs que les membres d'un même foyer fiscal peuvent désormais bénéficier d'une prime à la conversion, mais aussi d'une aide à l'achat d'un vélo électrique, pour un même véhicule destiné à être détruit.

Pour rappel, la prime à la conversion est une aide financière qui bénéficie aux ménages qui achètent ou louent un véhicule peu polluant concomitamment à la mise à la casse de leur ancien véhicule diesel ou essence.

L'ensemble de ces dispositions est entré en vigueur le 15 août 2022 et prendra fin au 1er janvier 2023.

Source : Décret n° 2022-1151 du 12 août 2022 relatif aux aides à l'acquisition ou à la location de véhicules peu polluants

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05/09/2022

Nutri-score : des évolutions à venir…

En place depuis 2017 en France et désormais appliqué dans 7 pays, le dispositif Nutri-score fait l'objet de quelques critiques. Certains produits, en effet, bénéficient d'un bon score alors qu'en pratique, cela ne devrait pas être le cas. C'est pourquoi une mise à jour s'impose…


Nutri-score : mise à jour de l'algorithme de classification

Pour rappel, Nutri-score est un système d'étiquetage nutritionnel facultatif visant à informer rapidement les consommateurs de la qualité des produits, pour les orienter vers des achats plus favorables à l'équilibre nutritionnel.

Dans le cadre de ce dispositif, un algorithme détermine le classement des produits alimentaires sur une échelle de 5 couleurs, figurant sur l'emballage, allant du vert au rouge. Les aliments sont indexés en 5 catégories, allant de la catégorie A, figurée en vert, à la catégorie E, sur fond orange foncé.

Cet algorithme va évoluer à compter du 1er janvier 2023. L'objectif : permettre une meilleure notation des produits au vu des recommandations alimentaires.

Les modifications permettront, par exemple, de mieux répartir les notes des fromages et des huiles, en fonction de leurs teneurs en protéines, en sel et en acides gras saturés :

  • les fromages à pâte pressée les moins salés, comme le cantal ou l'emmental seront ainsi notés C et non D, tout comme les fromages à pâte molle avec une teneur réduite en sel ;
  • l'huile d'olive, l'huile de colza et l'huile de noix, seront notées B et non C, en tenant compte des profils bénéfiques en acides gras de ces huiles.

Source :

  • Actualité de vie-publique.fr du 26 août 2022
  • Communiqué de presse du ministère de la Santé du 29 juillet 2022
  • Réponse ministérielle Détraigne, Sénat, du 11 août 2022, n° 297

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05/09/2022

Tri des déchets : un guide pour s'y retrouver

Petit à petit, la loi diversifie les flux de déchets, obligeant leurs producteurs à trier davantage : au 1er janvier 2025, en effet, le nombre de flux s'élèvera à 9. C'est pourquoi l'ADEME met à leur disposition un guide afin de s'y préparer…


Gestion des déchets : bref historique

Pour rappel, la loi oblige tout producteur de déchets ou détenteur de déchets à mettre en place des dispositifs de collecte séparée des déchets adaptés aux différentes activités exercées dans ses établissements.

Plusieurs types de flux (catégories de déchets) ont été progressivement mis en place.

  • En 2016, 5 flux de matières ont ainsi été définis :
  • ○ papier
  • ○ métal
  • ○ plastique ;
  • ○ verre ;
  • ○ bois
  • En 2021, la liste a été étendue à 7 flux avec l'ajout des déchets :
  • ○ de fraction minérale ;
  • ○ de plâtre.
  • Le 31 décembre 2023, un 8e flux sera ajouté et concernera tous les producteurs ou détenteurs de biodéchets, quelle que soit leur quantité.


Gestion des déchets : une préparation au « tri 9 flux » pour le 1er janvier 2025

À partir du 1er janvier 2025, 1 dernier flux sera ajouté, celui des déchets de textiles.

Afin d'accompagner les producteurs et détenteurs de déchets, l'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Énergie (ADEME) met à leur disposition un guide pour leur permettre d'élaborer un plan d'action pour mettre en place et améliorer le tri. Ce guide est consultable ici.

Source : Actualité du site Entreprendre.Service-Public.fr : « “En la matière, soyez efficaces !” : un guide de l'Ademe en faveur du tri à la source »

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