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10/03/2023

Contrôle technique : les nouvelles règles sont-elles assimilées ?

Passage obligé tous les 2 ans pour les voitures de plus de 4 ans, le contrôle technique est un acte d'entretien commun pour les détenteurs de véhicule. Une réforme importante a néanmoins eu lieu en 2018… Adaptation réussie pour les professionnels ?


Contrôle technique : des tarifs bien renseignés ?

En 2018, la procédure de contrôle technique a été vastement réformée. Si le durcissement des conditions de validité du contrôle a été largement commenté, d'autres obligations à la charge des contrôleurs ont été mises en place.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé de mener une enquête auprès de plus de 6 000 professionnels du secteur pour vérifier la bonne application de ces nouvelles dispositions.

Un des points de vigilance particulier de la DGCCRF dans cette enquête concernait l'obligation, pour les centres de contrôle technique, de s'enregistrer sur le site prix-contrôle-technique.gouv.fr. Cette plateforme, créée à la suite de la réforme, a vocation à recenser l'ensemble des centres de contrôle technique et leurs tarifs.

Depuis 2020, les professionnels ont l'obligation de s'enregistrer sur le site pour pouvoir y renseigner leurs prix. Le constat est que 2/3 des professionnels ne se sont toujours pas mis en conformité à ce niveau. Cependant, la DGCCRF indique que par son action 96 %, des centres en non-conformité ont régularisé leur situation.

Elle a également constaté quelques incohérences entre les prix renseignés sur le site et ceux pratiqués par certains centres, même si ces manquements étaient rares. Un rappel aux professionnels concernés a permis de régulariser la situation.

Cette enquête a pu démontrer qu'en dehors de la problématique de l'enregistrement sur le site prix-contrôle-technique.gouv.fr, peu de non-conformité sont constatées.

Source : Actualité de la DGCCRF du 2 mars 2023 : « Centres de contrôle technique des véhicules : des obligations encore trop méconnues »

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10/03/2023

Généalogiste : révélation de succession = rémunération !

Un député a questionné le Gouvernement sur le cadre juridique du contrat de révélation de succession, notamment en présence d'un contrat d'assurance vie, souvent transmis hors succession. La réponse du Gouvernement est l'occasion de faire un rappel général sur la rémunération du généalogiste qui révèle une succession…


Rémunération du généalogiste dans le cadre du contrat de révélation de succession

Pour rappel, le contrat de révélation de succession est le contrat par lequel un généalogiste successoral propose à une personne, qu'il a identifiée comme héritière, de lui révéler ses droits successoraux, moyennant rémunération.

Cette rémunération est fixée librement par les parties et prend généralement la forme d'un pourcentage de la succession.

En cas de litige, le juge peut réduire ce pourcentage lorsqu'il est considéré comme excessif au regard des services rendus par le généalogiste.

Mais que se passe-t-il lorsqu'un contrat d'assurance vie est transmis à l'héritier retrouvé par le généalogiste ?

Il se trouve que les contrats d'assurance vie sont très souvent hors succession. Certains pourraient donc faire valoir le fait que le généalogiste ne révèle pas vraiment un droit successoral à l'héritier…

En pratique, le Gouvernement rappelle que le contrat de révélation de succession peut être aménagé par le généalogiste pour convenir que sa rémunération dépendra également du montant du capital des contrats d'assurance vie. La signature du contrat par l'héritier retrouvé matérialisera son accord à cet aménagement.

Bien sûr, si le bénéficiaire de l'assurance vie a connaissance de ses droits sans l'intervention du généalogiste, ce dernier n'a pas le droit à la rémunération prévue dans le contrat de révélation. Les juges valident toutefois le principe d'une indemnisation sur le fondement de la gestion d'affaires, uniquement à hauteur des dépenses utiles ou nécessaires qu'il a faites pour la recherche de l'héritier retrouvé.

Source : Réponse ministérielle Rabault du 7 mars 2023, Assemblée nationale, n° 3941 : « Facturation d'honoraires dans le cadre d'un contrat de révélation de succession »

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10/03/2023

REP bâtiment : de nouvelles précisions !

Depuis le 1er janvier 2023, l'obligation de reprise des déchets du bâtiment est entrée en vigueur. De nouvelles précisions viennent d'être apportées pour que cette filière REP (responsabilité élargie du producteur) soit pleinement effective ! Lesquelles ?


REP bâtiment : le cahiers des charges des éco-organismes est complété !

Pour rappel, pour lutter contre la prolifération des déchets, la France a mis en place la « responsabilité élargie du producteur » (REP), qui se décline dans plusieurs filières, dont la filière du bâtiment.

La mise en œuvre de la filière REP bâtiment est juridiquement effective depuis le 1er janvier 2023 et va se traduire, tout au long de l'année 2023, par la création de points de collecte des déchets issus du bâtiment.

C'est notamment pour cela que des éco-organismes chargés de gérer cette collecte pour les producteurs de déchets ont vu le jour.

Ils doivent respecter un cahier des charges dont le contenu vient d'être complété.

À titre d'exemple, et pour améliorer le maillage territorial, outre la mise en place d'installations spécifiques de reprise des déchets du bâtiment, un éco-organisme va devoir couvrir les coûts supportés par les gestionnaires des installations de reprise ou pourvoir à cette reprise, selon les modalités suivantes :

 

Nombre minimal de points de reprise hors service public de gestion des déchets

Au plus tard le 31 mars 2023

515

Au plus tard le 30 juin 2023

1096

Au plus tard le 30 septembre 2023

1516

Au plus tard le 31 décembre 2023

2419


Source : Arrêté du 28 février 2023 modifiant le cahier des charges des éco-organismes de la filière à responsabilité élargie du producteur des produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment annexé à l'arrêté ministériel du 10 juin 2022

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10/03/2023

C'est l'histoire d'une société qui fait face à un agent (fantôme ?) de l'administration fiscale…



C'est l'histoire d'une société qui fait face à un agent (fantôme ?) de l'administration fiscale…


À la suite d'un contrôle fiscal, une société se voit notifier des rappels d'impôt sur les sociétés (IS) et de TVA. L'administration lui envoie alors 2 avis de mise en recouvrement : un pour l'IS et un pour la TVA… qui ne précisent pas l'identité de l'agent comptable qui les a envoyés, conteste la société…


« Si ! », répond l'administration qui indique que, dans le cadre « nom et qualité du signataire », les mots « Le comptable public » sont précisés. D'autant que, sur ses exemplaires, les nom, prénom et qualité du signataire sont bien mentionnés, rappelle l'administration… Mais pas sur les siens, maintient la société, qui conteste leur régularité, et demande alors la décharge des rappels d'IS et de TVA…


… que lui accorde le juge ! Les avis envoyés à la société ne permettent d'identifier ni le signataire ni sa qualité. Une irrégularité que ne gomme d'ailleurs pas la production des exemplaires de l'administration, bien qu'ils mentionnent les nom, prénom, signature et qualité de l'agent…




Arrêt du Conseil d'État du 27 janvier 2023, n° 462599

La petite histoire du jour



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09/03/2023

TVA facturée à tort = pas de TVA ?

Une entreprise facture une prestation en appliquant le taux normal de TVA alors que cette prestation relève du taux réduit. Elle réclame donc le remboursement du différentiel de TVA. Problème : toute TVA facturée, même à tort, est normalement due. Vraiment ? Pas toujours, semble-t-il…


TVA facturée à tort : si pas de perte de recettes fiscales…

Une entreprise, en l'occurrence autrichienne, qui exploite une aire de jeux d'intérieur, facture ses clients en appliquant un taux de TVA à 20 %. Or le taux applicable à son activité est un taux réduit de TVA (13 % dans cette affaire).

Elle demande donc le remboursement de l'excédent de TVA qu'elle a finalement collectée et décaissée en trop. Mais l'administration fiscale refuse pour les motifs suivants :

  • d'une part, l'entreprise n'a pas rectifié ses factures ;
  • d'autre part, dès lors que ses clients ont supporté le coût d'une TVA plus élevée, la régularisation sollicitée entraînerait un enrichissement sans cause de l'entreprise.

Mais l'entreprise fait remarquer que ses clients, ici, sont des consommateurs finaux, eux-mêmes non assujettis à la TVA, donc qui ne sont pas en mesure de bénéficier d'un droit à déduction de cette TVA.

Ce que relève aussi le juge, pour qui cela change effectivement tout !

Il en conclut qu'une entreprise qui a fourni un service et qui a mentionné sur sa facture un montant de TVA calculé sur la base d'un taux erroné n'est pas redevable de la partie de la TVA facturée à tort s'il n'existe aucun risque de perte de recettes fiscales au motif que les bénéficiaires de ce service sont exclusivement des consommateurs finaux ne bénéficiant pas d'un droit à déduction de la TVA payée en amont.

Rendue au bénéfice d'une société autrichienne, cette décision du juge européen devrait normalement, à notre sens, s'appliquer en France quand bien même il est admis que les opérations réalisées auprès des particuliers ne donnent pas nécessairement lieu à facturation.

En pareille hypothèse, il est admis qu'une erreur de TVA puisse faire l'objet d'une restitution dans le cadre d'une réclamation contentieuse.

Source : Arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne du 8 décembre 2022, n° C-378/21

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09/03/2023

Protection des cultures et de l'environnement : un guide pour lutter contre les « ravageurs »

Pour réduire l'utilisation des pesticides, la Commission européenne a mis en ligne une « boîte à outils » comprenant 1 300 exemples de pratiques, techniques et technologies pour mettre en place une « lutte intégrée contre les ravageurs ». L'idée ? Adopter des solutions hors pesticides pour protéger les cultures tout en respectant l'environnement.


Une boîte à outils de 1 300 instruments !

La boîte à outils mise en ligne par la Commission européenne prend la forme d'une base de données qui compile et évalue environ 1 300 méthodes permettant aux agriculteurs de lutter contre les nuisibles, sans recourir pour autant aux produits chimiques.

L'objectif est simple : réduire l'utilisation des pesticides pour préserver l'environnement et les travailleurs du secteur agricole, mais aussi pour faire baisser la facture des exploitants en produits chimiques.

Cette base de données, appelée IPM pour « integrated pest management », permet de rechercher des méthodes alternatives en fonction de la culture entreprise et du ravageur ciblé. Elle indique également le coût de mise en place de la technique et son efficacité à long terme.

On peut citer comme pratiques proposées :

  • le nettoyage régulier des machines pour prévenir la propagation d'organismes nuisibles ;
  • l'utilisation du paillage ;
  • la rotation des cultures pour une prévention de la prolifération des nuisibles ;
  • le développement des habitats des organismes bénéfiques comme les haies, etc.

Cette base de données, qui a vocation à être enrichie et précisée, est disponible ici.

Source : Article france.representation.ec.europa.eu du 28 février 2023 « Agriculture : la Commission publie une boîte à outils de bonnes pratiques pour utiliser moins de pesticides chimiques »

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09/03/2023

Un outil pour fluidifier la circulation des poids lourds

Le Gouvernement est régulièrement amené à prendre des décisions interdisant temporairement et localement la circulation des poids lourds. Quelles que soient les raisons qui motivent ces interdictions, il peut être compliqué pour les professionnels concernés d'en être informés…


Poids lourds : une nouvelle fonctionnalité pour les GPS

Que ce soit pour des raisons de pics de pollution, de circulation importante, de travaux ou autres, le Gouvernement prend régulièrement des décisions entrainant une interdiction temporaire de circuler pour les poids lourds.

Afin d'en améliorer la visibilité et de faciliter l'information des professionnels concernés, un nouvel outil vient d'être lancé.

Il s'agit d'une base de données, nommée « DiaLog », à laquelle seront ajoutées toutes les décisions officielles concernant la circulation des poids lourds. Cette base de données pourra être intégrée dans les outils de navigation professionnels des transporteurs.

Les itinéraires qui seront générés pourront alors prendre en compte ces informations et s'adapter pour les respecter.

Depuis le 1er mars 2023, il est possible, pour les territoires désireux de participer aux tests et au développement de cet outil, de s'inscrire sur le site de DiaLog.

Source : Communiqué du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires du 6 mars 2023 : « "DiaLog" : une base de données nationale pour faciliter et sécuriser la circulation des poids lourds »

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09/03/2023

Outre-mer : modification de l'aide à la continuité territoriale

En raison de leur situation géographique particulière, les résidents des territoires ultramarins ou leur famille située en France métropolitaine peuvent bénéficier d'une aide financière à la continuité territoriale, dont les montants viennent d'être modifiés. À la hausse ou à la baisse ?


Outre-mer et aide à la continuité territoriale : une modification à la hausse !

Pour rappel, l'aide à la continuité territoriale permet aux personnes voyageant de la France métropolitaine vers l'Outre-mer, ou inversement, de bénéficier d'une aide financière pour réduire les coûts de transport.

Cette aide est versée sous conditions de ressources.

Depuis le 8 mars 2023, le montant de l'aide à la continuité territoriale est revalorisé de la manière suivante :

Collectivité

Montant de l'aide

Guadeloupe

340 €

Martinique

340 €

Guyane

390 €

La Réunion

475 €

Mayotte

535 €

Saint-Barthélemy

495 €

Saint-Martin

495 €

Saint-Pierre-et-Miquelon

530 €

Iles Wallis et Futuna

1 235 €

Polynésie Française

935 €

Nouvelle-Calédonie

980 €

Source : Arrêté du 2 mars 2023 portant modification de l'arrêté du 18 novembre 2010 pris en application de l'article 13 du décret n° 2010-1424 du 18 novembre 2010 fixant les conditions d'application des II, III, IV et V de l'article 50 de la loi n° 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer et les limites apportées au cumul des aides au cours d'une même année

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09/03/2023

Automobile : création de chartes graphiques pour les plaques d'immatriculation !

Sur les plaques d'immatriculation, on retrouve le numéro inscrit sur la carte grise du véhicule, mais également le logo d'une région. Or, depuis le regroupement des régions, il n'existe pas de règles homogènes quant au logo à utiliser. D'où l'idée de créer des chartes graphiques…


Plaques d'immatriculation : des chartes graphiques par région !

Le 6 mars 2023, le ministère de l'Intérieur a publié 8 nouvelles chartes graphiques concernant les plaques d'immatriculation des véhicules.

L'objectif est d'harmoniser les logos à la suite du regroupement de certaines régions.

Pour rappel, le choix du département est libre : il n'est pas obligatoire pour le conducteur de prendre le logo et l'identifiant de son département de résidence.

Source : Actualité du ministère de l'Intérieur du 6 mars 2023 : « Nouvelles régions : chartes graphiques des plaques d'immatriculation de véhicules »

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09/03/2023

Pouvoir d'achat : la grande distribution instaure un « trimestre anti-inflation » !

Pour protéger les consommateurs de la hausse des prix résultant de l'inflation, le Gouvernement a conclu un accord avec les acteurs de la grande distribution, prévoyant l'instauration d'un dispositif appelé « trimestre anti-inflation ». De quoi s'agit-il ?


« Trimestre anti-inflation » : comment ça marche ?

Le Gouvernement a annoncé la conclusion d'un accord avec le secteur de la grande distribution qui s'est engagé à mettre en place un « trimestre anti-inflation », dès ce mois de mars 2023.

Concrètement, pendant 3 mois, sur une gamme importante de produits alimentaires du quotidien qu'ils auront librement choisie, les acteurs de la grande distribution s'engagent à aller au-delà de leurs promotions habituelles de printemps.

L'objectif : mettre en rayon des produits du quotidien à des prix préférentiels pour les consommateurs !

Pour que ces derniers puissent identifier facilement les produits concernés, le dispositif sera matérialisé par un logo « Trimestre anti-inflation » aux couleurs tricolores (bleu, blanc, rouge).

Source : Actualité du site Internet gouvernement.fr du 7 mars 2023 : « La grande distribution s'engage à mettre en place un "trimestre anti-inflation" »

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08/03/2023

Aides pour les éditeurs : demandez les nouvelles !

Pour soutenir les éditeurs de presse papier particulièrement impactés par le phénomène de dématérialisation et le développement de la presse électronique, l'État leur propose, sous conditions, de bénéficier d'une aide à l'exemplaire pour les titres de presse postés ou portés. Explications.


Editeurs de presse papier : une aide par exemplaire porté ou posté

Afin de soutenir la distribution des journaux et magazines papier, les éditeurs peuvent bénéficier d'une aide spécifique.

Cette aide se calque sur les 2 types de distribution existant en matière de presse papier, à savoir :

  • la distribution par voie postale assurée par La Poste : on parle alors de titre de presse posté ;
  • la distribution par voie de portage : on parle alors de titre de presse porté. L'éditeur va, soit par ses propres moyens, soit en ayant recours à un réseau de portage, distribuer, par un autre moyen que la voie postale, ses magazines et journaux au domicile de l'abonné. Très concrètement, une personne se rend aux adresses des abonnés pour leur apporter leur presse.

Ces 2 modes de distributions font l'objet d'une aide spécifique :

  • concernant les titres de presse postés, l'aide est destinée aux entreprises qui éditent une publication de presse postée, facturée aux tarifs de presse urgents selon les modalités définies par la Poste ;
  • concernant les titres de presse portés, l'aide est destinée aux éditeurs faisant appel à un réseau de portage ayant conclu avec l'État une convention.

Dans les 2 cas, l'éditeur devra remplir au moins l'une des conditions suivantes :

  • avoir obtenu le certificat d'inscription délivré par la commission paritaire des publications et agences de presse ;
  • être une publication quotidienne qui apporte régulièrement des informations et des commentaires sur l'actualité de l'ensemble des disciplines sportives et répondant aux conditions prévues par la loi, par exemple avoir un caractère d'intérêt général dans la diffusion de la pensée, indiquer sur les exemplaires le nom de l'imprimeur, du directeur de la publication, ne pas être assimilable à des tracts, prospectus, etc. ;
  • être une publication qualifiée de supplément et postée de façon indépendante des écrits périodiques auxquels elle se rattache.

Une fois déterminées les entreprises pouvant bénéficier de cette aide, encore faut-il la chiffrer ! Une nouvelle fois, le calcul dépend du modèle de distribution.

Pour les entreprises ayant recours aux titres de presse postés, le montant de l'aide versée est déterminé en multipliant le nombre d'objets postaux ainsi distribués par un barème préétabli, disponible ici. Ce dernier varie en fonction de plusieurs critères, notamment le poids et le territoire de distribution.

Pour les entreprises ayant recours au portage, le montant de l'aide est déterminé en multipliant le nombre d'exemplaires éligibles par le barème préétabli, également disponible ici.

Bien entendu, le montant de l'aide ne pourra pas être supérieur aux coûts effectivement supportés.

Notez que seuls sont éligibles les exemplaires postés ou portés sur le territoire national au domicile de l'acheteur qui a souscrit un abonnement payant, qu'il soit individuel, collecté ou collectif, à l'exception des exemplaires livrés aux entreprises de transport aérien.

Des précisions seront apportées prochainement concernant le dossier de demande d'aide ainsi que la date limite de dépôt.

Notez d'ores et déjà que les demandes seront examinées par la direction générale des médias et des industries culturelles.

Source : Décret no 2023-132 du 24 février 2023 instituant une aide à l'exemplaire pour les titres de presse postés ou portés

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08/03/2023

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) 2023 : demandez le programme !

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est une autorité publique qui supervise le système financier (banques et assurances). Elle profite de ce début d'année pour établir ses priorités et son ordre de marche pour 2023…


ACPR 2023 : 4 priorités pour garantir la stabilité du système financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) profite du début d'année pour présenter ses objectifs 2023 en matière de supervision et de contrôle des professionnels dont elle assure la tutelle.

Afin de garantir la stabilité du système financier, ses priorités sont les suivantes :

  • suivi des risques liés à la situation économique et géopolitique internationale, en particulier la hausse des prix de l'énergie et la dégradation des perspectives de croissance. L'assurance construction et l'assurance-crédit feront notamment l'objet d'une surveillance accrue ;
  • surveillance des risques de remontée des taux d'intérêt, des risques d'inflation et des risques relatifs à la valorisation des actifs immobiliers et financiers, amplifiés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Une attention particulière sera portée sur l'octroi de crédits immobiliers ;
  • surveillance des risques de remontée des taux d'intérêt, des risques d'inflation et des risques relatifs à la valorisation des actifs immobiliers et financiers, amplifiés par les conséquences de la guerre en Ukraine. Une attention particulière sera portée sur l'octroi de crédits immobiliers ;
  • poursuite des actions en matière de protection de la clientèle et de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) : à cet effet, l'ACPR va réaliser des contrôles visant les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN), c'est-à-dire les professionnels exerçant dans le secteur de la blockchain et des cryptomonnaies.

Source : Actualité de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution du 15 février 2023 : « L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution annonce ses priorités de supervision pour l'année 2023 »

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