Actu sociale

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29/10/2021

Coronavirus (COVID-19) et activité partielle de longue durée : quelle indemnité pour les salariés ?

Dans le cadre de la crise sanitaire, l'employeur qui décide de mettre en place un dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) dans son entreprise doit verser une indemnité spécifique aux salariés concernés. Son taux est adapté en conséquence. Jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) : qu'est-ce qui change et pour qui ?

L'activité partielle de longue durée (APLD) est un dispositif temporaire qui a pour objectif d'assurer le maintien dans l'emploi des salariés des entreprises confrontées à une réduction d'activité durable, mais qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité.

Lorsqu'il choisit de mettre en place ce dispositif, l'employeur doit verser au salarié placé en activité partielle une indemnité horaire correspondant à une fraction de sa rémunération brute servant d'assiette au calcul de l'indemnité de congés payés, ramenée à la durée mentionnée au contrat de travail si le contrat est à temps partiel.

Initialement, le taux de cette indemnité devait passer de 70 % à 60 % à partir du 1er novembre 2021. Toutefois, ce taux de 70 % va finalement être maintenu jusqu'au 31 décembre 2021, dans la limite de 4,5 Smic.

Notez que l'employeur continue, quant à lui, de percevoir une allocation équivalant à 60 % de la rémunération horaire brute, limitée à 4,5 Smic horaire.

Source : Décret n° 2021-1389 du 27 octobre 2021 modifiant le décret n° 2020-1316 du 30 octobre 2020 modifié relatif à l'activité partielle et au dispositif d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable

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29/10/2021

Action en justice d'un syndicat : pour tous les salariés ?

Un syndicat, représentatif dans une entreprise, souhaite agir à la place d'un salarié afin d'obtenir la requalification de son CDD en CDI. A tort pour l'employeur, le salarié travaillant en dehors du périmètre géographique couvert par le syndicat…


Action en justice d'un syndicat : chaque kilomètre compte !

Un employeur embauche un salarié en contrat à durée déterminée (CDD) pour accroissement temporaire d'activité, qu'il renouvelle à de multiples reprises…

Si bien qu'un syndicat, représentatif dans l'entreprise, demande à agir à la place du salarié afin d'obtenir la requalification du CDD en contrat à durée indéterminée (CDI).

« Non », estime l'employeur : le syndicat est basé en Ile-de-France alors que l'établissement dans lequel le salarié est employé est situé à Montpellier… c'est-à-dire en dehors du périmètre géographique couvert par le syndicat !

Ce que confirme le juge : malgré le fait que le syndicat soit effectivement compétent pour agir en justice pour le salarié en matière de CDD, il ne peut pas représenter une personne située en dehors du périmètre géographique qu'il couvre.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale, du 20 octobre 2021, n° 20-13.948

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28/10/2021

Soignants non vaccinés et en arrêt maladie : une question en suspens…

Si la question de l'obligation vaccinale contre la Covid-19 ne laisse place à aucune interprétation, il n'en est pas de même de celle qui concerne le maintien de la rémunération des soignants non vaccinés et déjà en arrêt de travail au jour de l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale…


Maintien de la rémunération des soignants : oui ou non ?

Depuis le 15 septembre 2021, les soignants ne peuvent plus exercer leur activité s'ils ne remplissent pas l'obligation vaccinale, autrement dit, s'ils ne présentent pas un justificatif de vaccination ou de contre-indication à la vaccination.

Cette impossibilité d'exercer leur activité entraîne une suspension de leur contrat de travail, et ainsi, de leur traitement (ou rémunération).

Certains soignants déjà en arrêt de travail au 15 septembre 2021 contestent la suspension de leur traitement, mettant en avant que leur arrêt de travail n'est pas en lien avec l'obligation vaccinale.

A ce sujet, un 1er juge a décidé que l'établissement de santé employeur devait reprendre, à compter du 15 septembre 2021, le versement du traitement de la soignante qui était en congé de maladie.

Toutefois, un 2nd juge, saisi d'une affaire similaire, a confirmé la suspension du traitement de l'aide-soignante, malgré son congé maladie en cours au 15 septembre 2021.

Ces décisions contradictoires laissent planer le doute quant à la légalité de la suspension de la rémunération dans cette situation spécifique. Affaire à suivre…

Source :

  • Décision du Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise du 4 octobre 2021, n°2111794
  • Décision du Tribunal Administratif de Besançon du 11 octobre 2021, n°2101694

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28/10/2021

Coronavirus (COVID-19) : le point sur les échéances sociales de novembre 2021

Depuis plusieurs mois, l'Urssaf a mis en place de nombreux reports d'échéances sociales afin d'accompagner les travailleurs indépendants et les employeurs les plus durement touchés par la crise sanitaire. Qu'en est-il en novembre 2021 ?


Coronavirus (COVID-19) : échéances sociales des employeurs

Comme le mois dernier, les cotisations sociales correspondant aux échéances du mois de novembre 2021 sont exigibles pour les employeurs situés en métropole et à Mayotte, sans aucune possibilité de report.

Par conséquent, ils devront s'acquitter de l'ensemble de leurs cotisations salariales et patronales au 5 ou 15 novembre 2021.

Notez que l'état d'urgence sanitaire ayant pris fin le 15 octobre 2021 à La Réunion, les entreprises de ce territoire sont également concernées par la reprise du paiement de leurs échéances sociales au mois de novembre.

Pour les entreprises dont l'activité est située en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, la possibilité de report du paiement des cotisations pour les échéances du mois de novembre 2021 est maintenue. Pour en bénéficier, il leur suffit de formuler une demande préalable.


Coronavirus (COVID-19) : échéances sociales des travailleurs indépendants

  • En métropole

L'Urssaf confirme la reprise au 5 novembre 2021 du prélèvement automatique (ou, le cas échéant, du paiement) des cotisations et contributions sociales personnelles des travailleurs indépendants relevant des secteurs S1 et S1 bis en métropole.

Ceux qui rencontrent des difficultés quant au règlement de leurs échéances sont invités à contacter l'Urssaf directement.

Notez qu'à partir du moins de novembre 2021, et jusqu'à la fin de l'année, ces même travailleurs indépendants seront systématiquement contactés par l'Urssaf afin de mettre en place un plan d'apurement leur permettant d'échelonner le paiement de leurs cotisations non réglées.

  • En outre-mer

La reprise du prélèvement automatique ou du paiement des cotisations des travailleurs indépendants de la Réunion est également confirmée :

  • au 5 ou 20 novembre 2021 pour ceux dont les échéances sont mensualisées ;
  • au 5 novembre 2021 pour ceux dont les échéances sont trimestrialisées.

En revanche, les prélèvements automatiques (ou les paiements) restent suspendus au mois de novembre 2021 pour les travailleurs indépendants de la Martinique, de la Guyane et de la Guadeloupe exerçant leur activité principale dans les secteurs « S1 » et « S1 bis ».

Toutefois, les travailleurs qui le peuvent sont invités à procéder au paiement de tout ou partie de leurs cotisations :

  • soit par virement ;
  • soit par chèque, à l'ordre de la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) de leur ressort, en précisant au dos du chèque l'échéance concernée ainsi que leur numéro de compte TI.

Notez que les travailleurs indépendants ne disposant pas des coordonnées bancaires de leurs CGSS sont invités à contacter l'Urssaf par courriel, avec comme objet « Cotisations » et comme motif « Paiement des cotisations ».

En complément de ces mesures, les travailleurs indépendants pourront solliciter :

  • l'intervention de l'action sociale du Conseil de la Protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) pour la prise en charge partielle ou totale de leurs cotisations, sous réserve de la mise en place préalable d'un plan d'apurement ;
  • les services des impôts ou la Région afin de bénéficier, le cas échéant, du fonds de solidarité.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 27 octobre : Mesures exceptionnelles pour vous accompagner : échéances du mois de novembre

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27/10/2021

Coronavirus (COVID-19) : nouveau report des taux et modalités de calcul de l'activité partielle !

Dans le cadre de la crise sanitaire, l'employeur qui décide de mettre en place un dispositif d'activité partielle dans son entreprise doit verser une indemnité spécifique aux salariés concernés et reçoit en retour une allocation. Leurs taux sont baissés en conséquence. Jusqu'à quand ?


Coronavirus (COVID-19) : qu'est-ce qui change et pour qui ?

Pour rappel, l'employeur doit verser au salarié placé en activité partielle une indemnité horaire correspondant à une fraction de sa rémunération brute servant d'assiette au calcul de l'indemnité de congés payés, ramenée à la durée mentionnée au contrat de travail si le contrat est à temps partiel.

Initialement, le taux de l'indemnité d'activité partielle versée au salarié devait passer de 70 % à 60 % à partir du 1er novembre 2021. Toutefois, le taux de 70 % a été maintenu et continue de l'être jusqu'au 31 décembre 2021, dans la limite de 4,5 Smic.

De la même manière, le « zéro reste à charge » de l'employeur est maintenu jusqu'au 31 décembre 2021. Autrement dit, jusqu'au 31 décembre 2021, l'allocation que recevra l'employeur sera égale à 70% de la rémunération brute du salarié plafonnée à 4,5 Smic.

Pour rappel ces taux d'indemnisation et d'allocation concernent les entreprises dont :

  • l'activité principale implique l'accueil du public et est interrompue, partiellement ou totalement, du fait de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation, à l'exclusion des fermetures volontaires ;
  • l'établissement est situé dans une région soumise à des restrictions spécifiques des conditions d'exercice de l'activité économique et de circulation des personnes prises par l'administration dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, lorsqu'il subit une forte baisse de chiffre d'affaires ;
  • l'établissement appartient à une zone de chalandise spécifiquement affectée par l'interruption d'activité d'un ou plusieurs établissements dont l'activité implique l'accueil du public, lorsqu'il subit une baisse significative de son chiffre d'affaires ;
  • l'établissement appartient à l'un des secteurs protégés (S1 ou S1 bis) et subit une très forte baisse de chiffre d'affaires.

Source : Décret n° 2021-1383 du 25 octobre 2021 modifiant le décret n° 2020-1786 du 30 décembre 2020 relatif à la détermination des taux et modalités de calcul de l'indemnité et de l'allocation d'activité partielle

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25/10/2021

Télétravail : un écrit pas sans risque…

Une entreprise ayant placé, à titre exceptionnel, une salariée en 100 % télétravail, se voit finalement contrainte de la licencier, cette dernière refusant de réintégrer les locaux de l'entreprise en présentiel… Ce que conteste la salariée, qui estime qu'elle n'avait pas à revenir en présentiel… A tort ou à raison ?


Précisions quant à la mise en place du télétravail par avenant...

Une entreprise ayant placé, à titre exceptionnel, une salariée en 100 % télétravail à son retour de congé maternité, se voit finalement contrainte de la licencier, cette dernière refusant, malgré de nombreux rappels à l'ordre, de réintégrer les locaux de l'entreprise en présentiel.

« C'est normal », répond la salariée : le 100 % télétravail ayant donné lieu à la signature d'un avenant à son contrat de travail, le retour en présentiel représente une modification de son contrat pour laquelle l'employeur aurait dû obtenir son accord…

« Non », répond à son tour l'employeur, qui précise que l'avenant en question prévoyait que le 100 % télétravail était accordé à la salariée à titre exceptionnel… donc provisoire…

Mais, en l'absence de toute autre précision dans cet avenant, le placement de la salariée en 100 % télétravail doit être entendu comme étant exceptionnel non pas en raison de son caractère provisoire, mais parce qu'il était contraire aux pratiques habituelles de l'entreprise, estime le juge.

Et, parce qu'il était fixé par avenant, l'employeur ne pouvait effectivement pas ordonner le retour de la salariée en présentiel et donc modifier l'organisation de son travail, sans son accord.

Source : Arrêt de la Cour d'appel de Lyon, du 10 septembre 2021, n° 18/08845 (NP)

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25/10/2021

Artisans, commerçants : le télépaiement de vos cotisations du 4e trimestre est ouvert !

Depuis le 1er janvier 2019, si vous êtes artisan ou commerçant, vous avez l'obligation de payer vos cotisations par voie dématérialisée. Il est désormais temps pour vous de payer celles du 4e trimestre 2021…


Le télépaiement des cotisations du 4e trimestre : c'est maintenant !

Vous avez jusqu'au 5 novembre 2021 à minuit pour payer vos cotisations sociales, le télépaiement étant ouvert depuis le 19 octobre 2021.

Pour rappel, pour procéder au télépaiement, vous devez :

  • vous connecter à votre espace personnel ;
  • aller dans la rubrique « Mes cotisations » ;
  • cliquer sur « Paiement ».

Vous pouvez retrouver sur cette page le récapitulatif des cotisations qu'il vous reste à payer.

Notez que vous ne serez débité qu'au jour de l'échéance. Vous pouvez donc, le cas échéant, modifier ou annuler votre télépaiement jusqu'au 4 novembre 2021 à minuit.

Source : Urssaf.fr, Actualité du 19 octobre 2021, Artisans, commerçants : ouverture du télépaiement pour vos cotisations du 4e trimestre

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22/10/2021

Inaptitude : professionnelle ou non professionnelle ?

En cas de licenciement pour inaptitude physique, le montant de l'indemnisation versée au salarié diffère selon qu'elle est d'origine professionnelle ou non professionnelle. Mais comment faire la différence ?


L'inaptitude est-elle en lien avec un accident du travail ?

A la suite d'une déclaration d'inaptitude physique émise par la médecine du travail, l'employeur doit rechercher un poste de reclassement adapté aux capacités du salarié.

Si le reclassement s'avère impossible, l'employeur doit alors licencier le salarié pour inaptitude. Dans ce cadre, le montant de l'indemnité qu'il devra lui verser sera différent selon que cette inaptitude est d'origine professionnelle ou non professionnelle.

A ce sujet, le juge vient de rappeler, dans une affaire récente, qu'un lien partiel avec un accident du travail (même ancien) suffisait à établir le caractère professionnel de l'inaptitude.

Source : Arrêt de la Cour de cassation, chambre sociale du 13 octobre 2021, n°20-20.194

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22/10/2021

Nouvelle Calédonie : des règles particulières en matière de réparation des accidents du travail ?

A la suite d'un accident du travail, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) doit verser diverses réparations au salarié victime. Des sommes que la Caisse est amenée à récupérer auprès de l'employeur lorsque la faute inexcusable de ce dernier est reconnue... Cette règle s'applique-t-elle en Nouvelle Calédonie ?


Accident du travail : métropole ≠ Nouvelle Calédonie

En principe, à la suite d'un accident du travail, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) doit verser diverses réparations (prise en charge des dépenses de santé, indemnités journalières, etc.) au salarié victime.

Cependant, dans le cas où la faute inexcusable de l'employeur est reconnue, la CPAM récupère auprès de ce dernier, par tout moyen, l'intégralité du montant des réparations versées au salarié.

Pour rappel, on parle de faute inexcusable lorsque l'employeur manque à son obligation de sécurité de résultat, c'est-à-dire :

  • qu'il avait conscience ou, en raison de son expérience et de ses connaissances techniques, aurait dû avoir conscience du danger encouru par le salarié victime de l'accident du travail ;
  • et qu'il n'a pas pris les mesures nécessaires pour préserver le salarié.

Dans une affaire récente, la Caisse de Compensation des Prestations Familiales, des Accidents du Travail et de Prévoyance des travailleurs (CAFAT) de Nouvelle-Calédonie, c'est à dire le régime de sécurité sociale de Nouvelle Calédonie, demande à être remboursée des différentes dépenses qu'elle a engagé pour les salariés victimes d'accidents du travail dans les situations où la faute inexcusable de leur employeur a été retenue.

Sauf que la Caisse de la Nouvelle Calédonie est soumise à des règles particulières en matière de réparation et de prévention des accidents du travail, rappelle le juge : la CAFAT ne peut obtenir le remboursement des réparations qu'elle a accordé aux victimes d'accident du travail que dans l'hypothèse où la faute intentionnelle de l'employeur est constatée, et non pas en cas de « simple » faute inexcusable.

Source : Avis de la Cour de cassation, 2ème chambre civile, du 08 juillet 2021, n°M2170014

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21/10/2021

Congé d'enseignement ou de recherche : comment ça marche ?

Afin de renforcer les activités de recherche et de développement des entreprises, le congé d'enseignement ou de recherche, auparavant supprimé, a été rétabli. Un congé dont les modalités d'application viennent tout juste d'être précisées…


Des précisions attendues sur le congé d'enseignement ou de recherche

Pour encourager les entreprises à renforcer leurs activités de recherche et développement, le gouvernement a rétabli, fin décembre 2020, le congé d'enseignement ou de recherche.

Pour rappel, il s'agit d'un congé ou d'une période de travail à temps partiel pouvant être accordé au salarié qui, sous condition d'ancienneté, souhaite :

  • dispenser à temps plein ou à temps partiel un enseignement technologique, professionnel ou supérieur en formation initiale ou continue ;
  • se livrer à une activité de recherche et d'innovation dans un établissement public de recherche, une collectivité territoriale, ou une entreprise publique ou privée, sauf si l'employeur établit que l'exercice de ce droit par le salarié compromet directement la politique de recherche, d'innovation et de développement technologique de l'entreprise.

Par principe, les modalités d'application du congé d'enseignement ou de recherche sont définies par un accord collectif. Toutefois, il peut également être mis en place en l'absence d'accord.

Dans cette hypothèse, le gouvernement vient d'apporter des précisions concernant :

  • les délais dans lesquels le salarié informe l'employeur de la date à laquelle il souhaite partir en congé ou, le cas échéant, de la date de début de la période de travail à temps partiel et de l'amplitude de la réduction de temps de travail souhaitée et, dans tous les cas, de la durée envisagée du congé ou de la période de travail à temps partiel ;
  • les délais dans lesquels le salarié adresse à l'employeur, le cas échéant, une demande de prolongation du congé ou de la période de travail à temps partiel ;
  • les conditions d'information de l'employeur, par le salarié, quant à son intention de poursuivre ou de rompre son contrat de travail à l'issue du congé ou de la période de travail à temps partiel ;
  • les niveaux de salariés absents au titre du congé dans l'entreprise (dans les entreprises de 300 salariés et plus) et de jours d'absence prévus au titre de ce congé (dans les entreprises de moins de 300 salariés) permettant à l'employeur de différer le départ ou le début de la période de travail à temps partiel.

Source : Décret n° 2021-1332 du 12 octobre 2021 relatif au congé d'enseignement ou de recherche

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18/10/2021

Travail dissimulé : le point sur les sanctions infligées aux employeurs

Le cumul des multiples sanctions (pénales, administratives, etc.) infligées à un employeur s'étant rendu coupable d'une infraction de travail dissimulé est-il « légal » ? Réponse du juge…


Travail dissimulé : 1 infraction = plusieurs sanctions !

Le travail dissimulé est très sévèrement réprimé : toute entreprise poursuivie pour de tels faits s'expose à des sanctions pénales (amendes, interdiction d'exercice, etc.), administratives (majoration du montant du redressement opéré par l'Urssaf, etc.), financières, etc.

Mais pour certains, l'application cumulative de ces sanctions peut conduire à ce qu'un employeur soit poursuivi et sanctionné deux fois pour de mêmes faits de travail dissimulé, ce qui ne serait pas légal…

Mais pas pour le juge : parce que les faits de travail dissimulé font l'objet de sanctions de natures complétement différentes (pénales, administratives, etc.), leur possible cumul est parfaitement légal.

Source : Décision du Conseil constitution, QPC, du 07 octobre 2021, n° 2021-937

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15/10/2021

Vers une hausse des retraites complémentaires en novembre 2021 ?

Après une stagnation d'une année en raison de la crise sanitaire, le montant des retraites complémentaires des salariés du secteur privé va repartir à la hausse d'ici le 1er novembre 2021…


Retraites complémentaires : une hausse de 1 % au 1er novembre 2021 !

Pour rappel, les régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco ont fusionné au 1er janvier 2019. Depuis cette date, le montant de la retraite complémentaire n'avait pas augmenté.

La caisse de retraite complémentaire vient d'annoncer une augmentation de 1 % de la valeur de service du point de retraite complémentaire dès le 1er novembre 2021, qui s'élèvera donc à 1,28 €.

Notez également que la caisse va augmenter la valeur d'achat du point de retraite de 0,2 %, à compter du 1er janvier 2022, qui s'élèvera donc à 17,43 €.

Source : Communiqué de presse de l'Agirc-Arrco, du 7 octobre 2021, L'Agirc-Arrco augmente de + 1% les retraites complémentaires des salariés du privé

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