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02/09/2022

Coronavirus (COVID-19) et arrêts de travail : des prolongations ?

Afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire, mais également pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, le Gouvernement continue à prolonger certaines mesures, notamment celles relatives aux arrêts maladie. Explications.


Coronavirus (Covid-19) : quoi de neuf du côté des arrêts maladie ?

Pour rappel, en cas d'arrêt de travail « Covid », une indemnisation dérogatoire s'applique.

Ainsi, le salarié bénéficie d'indemnités journalières versées par la Sécurité sociale (IJSS) :

  • sans vérification des conditions d'ouverture de droits ;
  • sans délai de carence ;
  • sans qu'elles soient comptabilisées dans les durées maximales de versement.

Ce dispositif dérogatoire a été prolongé jusqu'au 31 décembre 2022.

Désormais, c'est au tour du complément de salaire versé par l'employeur d'être également prolongé. Ce dernier, qui permet au salarié de jouir d'un maintien dérogatoire de salaire (sans condition d'ancienneté, de carence, etc.) devait prendre fin au 31 juillet 2022. Mais dans un souci de cohérence avec la prolongation des IJSS, ce dispositif dérogatoire est également prolongé jusqu'au 31 décembre 2022.

Source : Ordonnance n° 2022-1203 du 31 août 2022 prolongeant l'application des dispositions adaptant les conditions de versement de l'indemnité complémentaire à l'allocation journalière au contexte de l'épidémie de covid-19

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02/09/2022

Date limite de consommation et date de durabilité minimale : quelle différence ?

Les produits alimentaires préemballés comportent soit une date limite de consommation (DLC), soit une date de durabilité minimale (DDM). De quoi s'agit-il ? Quelle est la différence entre une DLC et une DDM ?


Date de durabilité minimale (DDM) : c'est quoi ?

La date de durabilité minimale (DDM) permet aux consommateurs de connaître la date jusqu'à laquelle la denrée alimentaire conserve ses qualités organoleptiques, physiques, nutritives, gustatives, etc.

A condition que l'emballage n'ait pas été altéré, la denrée alimentaire dont la DDM est dépassée peut être consommée sans risque par le consommateur. C'est, par exemple, le cas :

  • du café ;
  • des aliments de diététique infantile, qui perdent de leur teneur en vitamines une fois la DDM dépassée ;
  • des pâtisseries sèches qui, en vieillissant, perdent de leurs qualités gustatives ;
  • etc.

LA DDM a un caractère facultatif et prend la forme de la mention « À consommer de préférence avant le… » complétée par une référence à l'endroit où cette indication figure sur l'étiquetage ou par l'une des indications suivantes :

  • jour et mois pour les produits d'une durabilité inférieure à 3 mois ;
  • mois et année pour les produits d'une durabilité comprise entre 3 mois et 18 mois ;
  • année pour les produits d'une durabilité supérieure à 18 mois.


Date limite de consommation (DLC) : c'est quoi ?

La date limite de consommation (DLC) remplace la DDM lorsque la denrée alimentaire est microbiologiquement très périssable.

La denrée ne peut plus être commercialisée au-delà de cette date car elle est susceptible de présenter un risque en cas de consommation.

La DLC est donc une limite impérative. Elle est fixée au terme d'essais de vieillissement, et apposée sur des produits tels que les charcuteries, les viandes fraîches ou les plats cuisinés réfrigérés.

En pratique, elle prend la forme de la mention « À consommer jusqu'au… » suivie de l'indication du jour et du mois ou d'une référence à l'endroit où cette date figure sur l'étiquetage.

Notez qu'il est important de respecter cette date et de ne pas consommer un produit dont la DLC est dépassée, surtout si la température d'entreposage ou de conservation mentionnée sur l'emballage n'a pas été respectée (en raison de la rupture de la chaîne du froid).

Source : Actualité de la DGCCRF du 22 août 2022

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02/09/2022

C'est l'histoire d'un employeur qui surprend un salarié en train de fumer dans l'entreprise…



C'est l'histoire d'un employeur qui surprend un salarié en train de fumer dans l'entreprise…


Un salarié est surpris en train de fumer dans un atelier de l'entreprise. Parce que cela est rigoureusement interdit, son employeur le licencie pour faute grave. Sauf que rien n'indique que cet atelier est concerné par l'interdiction de fumer, conteste le salarié…


Sauf que ce lieu est nécessairement concerné par cette interdiction au vu des produits dangereux et hautement inflammables qui y sont utilisés, rappelle l'employeur… D'autant que le salarié doit le savoir, lui qui a suivi une formation de sensibilisation aux risques, ajoute l'employeur… Sans compter que cette interdiction de tabac dans l'entreprise est rappelée non seulement dans le règlement intérieur, mais aussi dans des notes de service et sur des pictogrammes affichés à l'entrée et à l'intérieur du site…


Ce qui suffit à convaincre le juge : fumer, en toute connaissance de cause, dans un lieu soumis à une interdiction absolue constitue, au vu des risques encourus, une faute grave justifiant le licenciement du salarié !




Arrêt de la cour d'appel de Douai, du 25 mars 2022, n° 19/01513 (NP)

La petite histoire du jour



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01/09/2022

Label « employeur partenaire des sapeurs-pompiers volontaires » : pour qui ? pour quoi ?

Tout employeur qui met (gratuitement) ses salariés à disposition d'organismes de sapeurs-pompiers peut, toutes conditions remplies, bénéficier d'une réduction d'impôt sur ses bénéfices. Quelles sont les nouveautés notables à ce sujet ?


Label employeur partenaire des sapeurs-pompiers : des détails !

Pour mémoire, les employeurs (publics comme privés) qui comptent parmi leurs salariés des sapeurs-pompiers volontaires peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt (appelée « réduction d'impôt mécénat ») au titre de leur mise à disposition, à titre gratuit, au profit des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), pendant les heures de travail :

  • pour des interventions opérationnelles ;
  • pour des formations nécessaires pour la réalisation d'interventions opérationnelles.

Les employeurs concernés peuvent conclure avec le SDIS une convention précisant les modalités de la mise à disposition des salariés, et se voir ainsi attribuer le label « employeur partenaire des sapeurs-pompiers ».

Les modalités d'attribution et d'utilisation de ce label (qui peut être national ou départemental), dont les contours viennent d'être définis, prévoient notamment que celui-ci est octroyé pour une durée de 3 ans renouvelable et donne lieu à la délivrance, par les SDIS, de toute information utile à la mise en œuvre de la réduction d'impôt mécénat à laquelle l'employeur devient éligible.

Outre cet avantage fiscal, l'employeur titulaire du label « partenaire des sapeurs-pompiers » dispose du droit d'utiliser le logo concerné dans ses supports de communication et sur ses réseaux sociaux, pendant toute la durée de validité de celui-ci.

Source : Décret n° 2022-1116 du 4 août 2022 fixant les conditions d'attribution du label « employeur partenaire des sapeurs-pompiers »

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01/09/2022

LFR 2022, pacte Dutreil et « société opérationnelle » : fin du débat ?

Le Pacte Dutreil est un dispositif qui permet de bénéficier d'un allègement des droits de mutation en cas de transmission d'entreprise et qui suppose le respect de nombreuses conditions, dont certaines ont trait au « caractère opérationnel » de la société dont les titres sont transmis. La loi de finances rectificative pour 2022 apporte justement une précision sur ce point…


Pacte Dutreil : fin du conflit entre le juge et l'administration fiscale

Pour mémoire, le pacte Dutreil est un dispositif fiscal de faveur visant à réduire le montant des droits de mutation qui sont dus dans le cadre de la transmission à titre gratuit des titres d'une société ou d'une entreprise individuelle.

Concrètement, la mise en place du pacte se décompose en deux temps :

  • d'abord, la prise d'un engagement collectif de conservation des titres ou des biens transmis par le défunt ou le donateur, pour lui et ses ayants droit, seul ou avec ses associés ;
  • ensuite, la prise d'un engagement individuel de conservation des titres ou des biens transmis par chaque donataire, héritier ou légataire.

Plus précisément, le pacte Dutreil concerne (de manière directe ou indirecte) les parts ou actions de sociétés qui exercent une activité « opérationnelle », à savoir une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, à l'exclusion donc des activités purement civiles (comme la gestion financière ou immobilière).

A ce sujet, le juge a récemment apporté une précision importante en ce qui concerne le caractère animateur d'une holding dont les titres font l'objet d'un engagement Dutreil.

Pour mémoire, on parle de « holdings animatrices » pour désigner celles qui, outre la gestion de leur portefeuille de participations, ont pour activité principale la participation active à la direction et à la conduite de la politique des sociétés qu'elles détiennent et aux contrôles de leurs filiales opérationnelles, et la délivrance de services spécifiques (administratifs, juridiques, comptables, financiers et immobiliers) à un niveau interne.

Lorsqu'elle est animatrice, une holding peut être considérée comme une société « opérationnelle » : par conséquent, ses titres peuvent faire l'objet d'un engagement Dutreil.

Dans l'affaire en question, le juge a estimé que si la condition tenant au caractère animateur de la holding devait être remplie au moment de la transmission de ses titres, rien n'imposait le maintien de cette fonction d'animation de groupe jusqu'au terme de l'engagement de conservation des titres.

Cette décision est venue contredire la position de l'administration fiscale qui exigeait jusqu'alors que la condition liée au caractère animateur de la holding soit remplie jusqu'au terme de l'engagement (collectif et individuel) de conservation des titres.

Pour contrer la portée de cette décision, la loi de finances rectificative inscrit dans la loi la nécessité que la société dont les titres font l'objet du pacte Dutreil exerce une activité opérationnelle à compter de la conclusion de l'engagement collectif de conservation et jusqu'au terme de l'engagement individuel de conservation.

Par dérogation, il est prévu que cette condition doit être satisfaite :

  • à compter de la transmission des titres, lorsque les parts ou actions transmises par décès ont fait l'objet d'un engagement collectif de conservation par l'un ou les héritiers ou légataires entre eux ou avec d'autres associés dans les 6 mois qui ont suivi le décès ;
  • depuis 2 ans au moins à la date de cette transmission, dans l'hypothèse où l'engagement collectif de conservation a été réputé acquis.

Pour rappel, l'engagement collectif de conservation des titres est « réputé acquis », lorsque les 2 conditions cumulatives suivantes sont remplies :

  • le défunt ou le donateur (seul ou avec son conjoint, partenaire de Pacs ou concubin notoire) détient, de manière directe ou indirecte (avec un seul niveau d'interposition dans ce cas) et depuis au moins 2 ans, le quota des titres nécessaires pour l'engagement collectif ;
  • l'un d'eux exerce, depuis plus de 2 ans, son activité principale au sein de la société, ou, si la société est soumise à l'impôt sur les sociétés (IS), une fonction de direction.

Ces nouvelles précisions s'appliquent aux transmissions intervenant à compter du 18 juillet 2022 ainsi qu'à celles pour lesquelles, à cette même date, les conditions suivantes sont remplies de manière cumulative :

  • l'un des engagements collectif ou individuel de conservation est en cours ;
  • la société dont les parts ou les actions sont transmises n'a pas cessé d'exercer une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale.

Source : Loi de finances rectificative du 16 août 2022, n° 2022-1157 (article 8)

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01/09/2022

LFR 2022 et frais de déplacement des bénévoles : un nouveau barème kilométrique ?

Les bénévoles qui utilisent leur véhicule personnel dans le cadre de leurs activités associatives peuvent, sous conditions, bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu, calculée sur la base d'un barème kilométrique spécifique et distinct de celui applicable aux salariés. Une spécificité qui vient de disparaître…


Un barème kilométrique identique pour les salariés et les bénévoles d'association

Les bénévoles qui utilisent leur véhicule personnel dans le cadre de leurs activités associatives, et qui engagent donc des dépenses de déplacement, peuvent, à défaut de remboursement par l'association, bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu (réduction d'impôt pour don).

Dans cette hypothèse, et pour le calcul de l'avantage fiscal, il était jusqu'à présent admis qu'il soit fait application d'un barème kilométrique spécifique, distinct de celui applicable aux salariés ayant recours aux frais réels.

Désormais, pour l'imposition des revenus perçus à compter du 1er janvier 2022, il est prévu que les frais engagés par les bénévoles d'association peuvent être évalués via le barème kilométrique applicable aux salariés d'entreprise qui utilisent leurs véhicules personnels dans le cadre de leur activité professionnelle.

Source : Loi de finances rectificative du 16 août 2022, n° 2022-1157 (article 21)

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01/09/2022

LFR 2022 : vers une suppression du chèque conversion ?

Depuis quelques années, la mise en place d'un « chèque conversion » sur le modèle du « chèque énergie » pour encourager le remplacement de certains appareils fonctionnant au gaz (chaudières, radiateurs, poêles, etc.) était attendue. Finalement, cette mesure ne verra jamais le jour…


Chèque conversion : un dispositif qui ne verra jamais le jour !

La loi de finances pour 2019 a mis en place « le chèque conversion ». Ce chèque permet au propriétaire d'un appareil ou équipement gazier (d'une certaine puissance et dans certaines communes) de financer tout ou partie de son remplacement.

Il permet également de prendre en charge, en tout ou partie, le montant d'achat et d'installation d'un appareil fonctionnant au gaz naturel, à l'énergie renouvelable ou d'une pompe à chaleur.

Cette mesure n'a jamais pu être mise en pratique (le décret d'application n'étant jamais paru) et a été remplacée, notamment par des aides financières.

Par conséquent, la mesure est supprimée.

Source : Loi de finances rectificative du 16 août 2022, n° 2022-1157 (article 34)

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01/09/2022

LFR 2022 et heures supplémentaires : toujours exonérées d'impôt ?

Depuis le 1er janvier 2019, les heures supplémentaires et complémentaires étaient exonérées d'impôt sur le revenu, toutes conditions remplies, dans la limite de 5 000 € par an. Un seuil qui vient tout juste d'être revalorisé…


Heures supplémentaires : un plafond d'exonération revu et corrigé !

Depuis le 1er janvier 2019, les heures supplémentaires et complémentaires (pour les salariés à temps partiel) bénéficient d'une exonération d'impôt sur le revenu (IR) dans la limite de 5 000 € par an.

Dans le cadre de la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus, ce seuil a exceptionnellement été réhaussé à 7 500 € pour les rémunérations, majorations et éléments de rémunérations versés à raison des heures supplémentaires et complémentaires réalisées entre le 16 mars 2020 et le dernier jour de l'état d'urgence sanitaire, dans le cas où le plafond de 5 000 € était dépassé.

Ce rehaussement de seuil (7 500 € au lieu de 5 000 €) est désormais pérennisé et s'appliquera pour toutes les heures supplémentaires et complémentaires réalisée depuis le 1er janvier 2022.

Source : Loi de finances rectificative du 16 août 2022, n° 2022-1157 (article 4)

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01/09/2022

Correction de la déclaration de revenus 2022 : jusqu'à quand ?

Vous avez reçu votre avis d'impôt sur le revenu et le montant à payer ne correspond pas à ce que vous aviez estimé. En cause : une erreur dans votre déclaration de revenus… Pouvez-vous la rectifier ? Et si oui, jusqu'à quand ?


Correction de votre déclaration de revenus : quand et comment ?

Comme chaque année, vous avez dû, avant la date limite de dépôt, déclarer vos revenus afin de permettre à l'administration fiscale de calculer le montant de votre impôt sur le revenu. Cette déclaration peut se faire sous différentes formes (électronique ou papier).

Pour l'année 2022, si vous constatez une erreur dans votre déclaration, vous pouvez encore la corriger… Comment ? Tout dépendra de la forme de votre déclaration initiale :

  • vous pourrez faire votre correction en ligne, sur le site impôts.gouv.fr, si vous avez déposé votre déclaration par voie électronique. Dans cette hypothèse, le service de correction est ouvert jusqu'au 14 décembre 2022 ;
  • en cas de déclaration papier, vous devez déposer une réclamation soit sur votre espace (sur le site impôts.gouv.fr) soit par courrier adressé à votre centre des finances publiques. Cette réclamation peut être adressée à l'administration fiscale dans le délai « normal » de réclamation, soit jusqu'au 31 décembre 2024.

Pour finir, notez que pour corriger en ligne votre déclaration électronique, vous ne pourrez pas utiliser votre smartphone ou votre tablette.

Source : Actualité du site impots.gouv.fr, du 10 août 2022

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01/09/2022

LFR 2022 et tarifs réglementés de vente de gaz naturel : toujours gelés ?

Un bouclier tarifaire, mis en place pour limiter la hausse des prix du gaz naturel, devait prendre fin le 30 juin 2022. Ce dispositif est-il prolongé ?


Un gel des tarifs réglementés jusqu'au 31 décembre 2022

Pour rappel, le niveau des tarifs règlementés de vente de gaz naturel (TRVg) a été gelé, du 1er novembre 2021 au 30 juin 2022, à leur niveau (toutes taxes comprises) d'octobre 2021.

En raison de l'évolution peu favorable de la situation, le gel du niveau des TRVg est finalement prolongé jusqu'au 31 décembre 2022.

Dans ce contexte, un dispositif de compensation des pertes est mis en place pour les fournisseurs de gaz, dont les modalités sont précisées.

Notez par ailleurs que tous les nouveaux contrats signés à partir du 1er septembre 2022 ouvrent également droit à compensation.

Les compensations feront toutefois l'objet d'un acompte pour les petits fournisseurs approvisionnant moins de 500 000 sites.

Source : Loi de finances rectificative du 16 août 2022, n° 2022-1157 (article 37)

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01/09/2022

LFR 2022 et « prêts participatifs » : un dispositif prolongé

Pour soutenir les PME touchées par la crise sanitaire, un dispositif de « prêts participatifs », qui devait prendre fin le 30 juin 2022, a été mis en place. Un dispositif finalement prolongé… Jusqu'à quand ?


« Prêts participatifs » : une prolongation jusqu'au 31 décembre 2022

Lors de la crise sanitaire, un dispositif de prêts participatifs a été mis en place pour aider les PME/TPE affaiblies à renforcer leur solvabilité, ainsi que leur solidité financière.

Pour mémoire, il s'agit d'un prêt accordé par un établissement de crédit afin de financer des opérations d'investissement ou de développement, sur une durée de 8 ans.

L'organisme prêteur bénéficie d'une garantie par l'Etat à hauteur de 30 % maximum du montant prêté.

Cette disposition, qui devait initialement prendre fin le 30 juin 2022, est finalement prolongée jusqu'au 31 décembre 2022.

Source : Loi de finances rectificative du 16 août 2022, n° 2022-1157 (article 36)

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01/09/2022

Sages-femmes : (encore) de nouvelles compétences !

En mars 2022, plusieurs textes sont venus détailler et élargir les compétences des sages-femmes pour plusieurs catégories d'actes (vaccination, prescriptions médicales, etc.). Une nouvelle mise à jour est parue… A quel sujet ?


Du nouveaux sur les possibilités de vaccination

Des textes publiés au mois de mars 2022 sont venus mettre à jour la liste des compétences des sages-femmes concernant la prescription de médicaments et de dispositifs médicaux, le traitement des IST (infections sexuellement transmissibles) et la vaccination.

C'est précisément ce dernier point qui connait une nouvelle mise à jour.

D'une part, la profession connait un élargissement de la patientèle à qui elle peut administrer des vaccins. Auparavant limitée aux femmes et aux nouveaux-nés, l'ensemble des mineurs pourront dorénavant bénéficier des soins des sages-femmes.

D'autre part, les listes de vaccins qui peuvent être prescrits et inoculés aux patientes et aux mineurs (rubéole, tétanos, BCG, etc.) a été étendue.

Il est également indiqué que ces mêmes vaccins peuvent être prescrits et administrés aux personnes vivant régulièrement dans l'entourage de l'enfant ou de la femme enceinte suivie.

Attention toutefois, les sages-femmes ne sont, pour le moment, pas autorisées à vacciner les personnes immuno-déprimées.

Source : Arrêté du 12 août 2022 modifiant l'arrêté du 1er mars 2022 fixant la liste des vaccinations que les sages-femmes sont autorisées à prescrire et à pratiquer

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