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07/07/2023

Installation de bornes de recharge pour véhicules : TVA à 5,5 %... sous conditions…

Les prestations de pose, d'installation et d'entretien de bornes de recharge pour les véhicules électriques peuvent bénéficier du taux réduit de TVA à 5,5 %, dès lors que toutes les conditions requises sont réunies. À ce propos, des précisions techniques étaient attendues… Elles viennent d'être publiées. Focus.

Bornes de recharge et taux réduit de TVA : des précisions techniques

Le taux réduit de TVA à 5,5 % s'applique aux prestations de pose, d'installation et d'entretien d'infrastructures de recharge pour les véhicules électriques qui répondent aux conditions suivantes :

  • les infrastructures de recharge sont installées dans des locaux à usage d'habitation et sont destinées aux résidents ;
  • la configuration des infrastructures de recharge répond à certaines exigences techniques ; 
  • les prestations sont réalisées par une personne répondant à certains critères de qualification.

Les exigences techniques auxquelles doit répondre la configuration des infrastructures de recharge sont désormais connues :

  • pour les infrastructures des immeubles collectifs, vous les trouverez ici ;
  • pour les autres infrastructures, il doit s'agir :
    • soit d'une borne de recharge équipée d'un socle de prise de courant de type 2 ou d'un connecteur de type 2, tels que décrit dans la norme NF EN 62196-2 ;
    • soit d'un point de recharge équipé d'un socle de prise de courant de type E, tel que décrit dans la norme NF C61-314, adapté à la recharge d'un véhicule électrique pour une intensité supérieure ou égale à 14 A, dit « prise renforcée ».

Quant aux personnes réalisant les prestations de pose, d'installation et d'entretien des infrastructures de recharge, elles doivent répondre aux critères de qualification suivants :

  • pour les prestations réalisées sous l'autorité du gestionnaire de réseau : il faudra respecter les critères prescrits par le gestionnaire et la réglementation pour l'intervention sur ce réseau ;
  • pour les autres prestations : les professionnels devront être titulaires d'une habilitation et, le cas échéant, d'une qualification, délivrées par un organisme de qualification accrédité.

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07/07/2023

Valises « cabine » : des prix trop variables ?

Les prix des valises « cabine » varient selon les compagnies aériennes. Ce qui n'est pas normal, selon un député, qui demande au Gouvernement s'il compte prendre des mesures pour harmoniser les prix. Réponse…

Valises « cabine » : les transporteurs aériens décident des prix !

Le Gouvernement rappelle que les règles relatives à la dimension et au poids maximum des bagages qu'un passager est autorisé à conserver avec lui dans la cabine d'un avion relèvent de la politique commerciale des transporteurs aériens.

Pour établir cette politique, les transporteurs aériens tiennent compte des attentes des clients, de leurs contraintes opérationnelles et de leurs contraintes économiques.

Les conditions d'acceptation des valises « cabine » dépendent ainsi de la nature des vols, du type d'appareil et de sa configuration, des classes de vols et des réseaux desservis.

Par ailleurs, l'Association internationale du transport aérien (IATA) fixe des recommandations à destination des transporteurs qui y adhèrent (plus de 300 compagnies aériennes). Toutefois, elles ne sont pas contraignantes et les compagnies aériennes sont libres de ne pas les respecter.

Si le Gouvernement ne va pas agir pour harmoniser la tarification des valises cabine, il compte néanmoins améliorer l'information du client, via la modification de la réglementation européenne relative à la responsabilité des transporteurs aériens concernant le transport aérien de passagers et de leurs bagages.

Dans le cadre de cette refonte, il est prévu d'obliger les transporteurs, dans un souci de transparence, à donner expressément aux clients, dès la procédure de réservation et sur leur site internet, des informations précises relatives aux conditions de transport des bagages, en cabine et en soute. Affaire à suivre…

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07/07/2023

Immobilier : focus sur le formulaire d'état des risques

Dans le cadre d'une location ou d'une vente immobilière, il faut fournir un état des risques au locataire ou à l'acquéreur. Or les propriétaires rencontrent souvent des difficultés pour éditer ce document. Voici le mode opératoire à suivre pour leur faciliter les démarches…

Édition d'un état des risques : mode d'emploi

Pour rappel, il n'existe actuellement plus de modèle officiel de l'état des risques à remettre à un locataire ou à un acquéreur.

Les propriétaires (bailleurs ou vendeurs) peuvent donc remettre un état des risques sur tout support.

En pratique, pour faciliter leurs démarches, il existe 2 possibilités :

  • remplir un formulaire interactif de l'état des risques, téléchargeable au format pdf sur la plateforme georisques.gouv.fr ;
  • utiliser l'outil numérique mis en place sur la plateforme géorisques.gouv.fr en saisissant une adresse ou une référence de parcelle pour télécharger un état des risques prérempli.

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07/07/2023

Émeutes : l'Urssaf vous vient en aide !

De nombreuses entreprises ont été touchées par les émeutes survenues en France depuis le 27 juin 2023. Consciente des difficultés que rencontrent ces entreprises, l'Urssaf a décidé d'accompagner les employeurs, les travailleurs indépendants et les autoentrepreneurs en leur proposant des solutions adaptées et en garantissant un traitement prioritaire de leurs demandes. Quelles sont-elles ?

Un accompagnement pour les employeurs

En cas de difficultés pour payer ses prochaines échéances de cotisations sociales, l'employeur peut demander un délai de paiement sur son espace en ligne.

S'il bénéficie déjà d'un plan d'apurement, une adaptation du montant de ses échéances peut également être demandée.

Pour toute question, vous pouvez contacter l'Urssaf au 3957 (service gratuit + prix de l'appel).

Un accompagnement pour les travailleurs indépendants et les auto-entrepreneurs

Pour ces professionnels, les solutions envisageables sont les suivantes :

  • en cas de difficultés :
    • il est possible de solliciter, depuis son espace en ligne, un délai de paiement ou, en présence d'un plan d'apurement, de demander à ajuster l'échéancier dont le professionnel dispose déjà ;
    • il est également possible de contacter l'Urssaf pour interrompre le prélèvement des cotisations sociales courantes, ainsi que les prélèvements liés à un plan d'apurement déjà engagé. Un nouveau délai de paiement pourra être accordé. Attention, l'interruption du prélèvement des cotisations sociales courantes ne bénéficie pas aux auto-entrepreneurs ;
  • en cas de diminution des revenus : le travailleur indépendant (ou l'autoentrepreneur) peut réévaluer à la baisse le montant de ses cotisations provisionnelles en saisissant, depuis son espace en ligne, le revenu estimé de l'année en cours.

À noter que le travailleur indépendant (ou l'autoentrepreneur) peut également solliciter une aide de l'action sociale du conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) : aide financière ou aide au paiement des cotisations.

Pour toute question, l'Urssaf peut être contactée au 3698 (service gratuit + prix de l'appel) ou au 0 806 804 209 pour les praticiens auxiliaires médicaux (service gratuit + prix de l'appel).

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07/07/2023

Inaptitude et indemnité spéciale de licenciement : cas vécu

Récemment, le juge a eu l'occasion de rappeler les règles concernant le délai de prescription applicable à une action en demande en paiement de l'indemnité spéciale de licenciement. Focus.

Paiement de l'indemnité spéciale de licenciement : sous combien de temps ?

Un salarié est licencié pour inaptitude. Presque 2 ans après, il saisit le juge pour obtenir de l'employeur le paiement d'une indemnité spéciale de licenciement.

Sauf que pour l'employeur, cette demande est trop tardive : le salarié avait 12 mois à compter de la notification de la rupture de son contrat de travail pour réclamer le paiement de cette indemnité.

Ce que confirme le juge : la demande de paiement d'une indemnité spéciale de licenciement est une action se rattachant à la rupture du contrat de travail (action qui se prescrit par 12 mois) et n'a pas pour objet la réparation d'un dommage causé à l'occasion de l'exécution du contrat de travail.

L'action de l'ancien salarié étant ici trop tardive, sa demande ne peut qu'être rejetée !

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07/07/2023

Transition écologique des entreprises : à chacun son guide !

Si la transition écologique concerne tout le monde, tous les secteurs n'ont pas les mêmes contraintes ni les mêmes leviers d'action. C'est pour cette raison que plusieurs organisations professionnelles ont élaboré des guides sectoriels pour apporter des réponses spécifiques. À l'heure actuelle, 6 guides sont disponibles… et la liste devrait s'enrichir…


Transition écologique : informer pour une meilleure action

Après avoir mis à la disposition des PME et des TPE 2 guides pour lister les dispositifs d'accompagnement en matière de transition écologique, 6 organisations professionnelles ont rédigé des livrets ciblant les besoins des entreprises de leur secteur.

Sont ainsi disponibles les livrets concernant :

  • les métiers de bouche ;
  • les instituts de beauté et SPA ;
  • les pressings ;
  • les maroquineries de détail ;
  • les piscines ;
  • les métiers de la coiffure.

Voici, pêle-mêle, quelques exemples des pistes à suivre par secteur :

  • les métiers de bouche : optimiser les temps de cuisson, faire entretenir son matériel, trier les biodéchets, etc. ;
  • les instituts de beauté et SPA : regrouper les commandes de produits grâce, par exemple, aux associations de commerçants ;
  • les pressings : mettre en place une bâche pour récupérer l'eau propre préchauffée produite par les condenseurs et l'utiliser dans les machines à laver ;
  • les maroquineries de détail : favoriser l'éclairage LED ;
  • les piscines : favoriser les systèmes automatisés pour optimiser le temps de filtration ;
  • les métiers de la coiffure : isoler le ballon d'eau chaude pour limiter les déperditions, baisser la température de la sortie de l'eau à 55° C.

Notez que cette liste, disponible ici, a vocation à être enrichie par d'autres secteurs.

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07/07/2023

Commerces dégradés : quelles sont les mesures de soutien ?

Pour soutenir les commerces dégradés ces derniers jours, suite aux émeutes, le Gouvernement vient d'annoncer une série de mesures. Quelles sont-elles ? Et comment en bénéficier ?

Commerces dégradés : panorama des mesures de soutien

Au cours des émeutes de ces derniers jours, des établissements ont été dégradés et/ou pillés : commerces, restaurants, agences bancaires, etc.

Afin de soutenir les professionnels concernés, le Gouvernement a décidé de prendre les mesures suivantes :

  • des reports de charges sociales et fiscales pour les entreprises en difficulté ;
  • la possibilité pour les commerçants les plus touchés et en grande difficulté de bénéficier, au cas par cas, d'une annulation de charges sociales et fiscales ;
  • une possibilité de moduler à la baisse son taux d'impôt sur le revenu ;
  • la possibilité d'ouvrir exceptionnellement tous les commerces le dimanche 9 juillet 2023 ;
  • la date de fin des soldes est repoussée d'une semaine, du 25 juillet au 1er août 2023 pour les départements métropolitains ;
  • les conseillers départementaux aux entreprises en difficulté sont mobilisés pour répondre aux questions et accompagner les professionnels : il est possible de les contacter au 0806 000 245.

Parallèlement, le secteur de la banque-assurance a annoncé qu'il s'engageait auprès des professionnels victimes des émeutes qui doivent effectuer leur déclaration de sinistre ou de perte d'exploitation le plus rapidement possible.

À ce propos, notez que France Assureurs a demandé à ses membres de prolonger le délai de déclaration de sinistre à 30 jours, contre 5 habituellement.

En outre, les assureurs se sont engagés :

  • à faire parvenir les indemnisations le plus rapidement possible ;
  • à réduire au maximum le montant des franchises sur les indemnisations, notamment pour les petits commerçants indépendants les plus touchés.

Par ailleurs, le Gouvernement a demandé aux banques de faire preuve de la plus grande compréhension vis-à-vis des échéances bancaires.

Enfin, il rappelle que pour effectuer une demande d'indemnisation, la première étape est le dépôt de plainte. Cette démarche doit se faire le plus rapidement possible. Dans ce cadre, le site https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/ peut être utile.

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07/07/2023

Prix du dépannage sur autoroute ou route express : cru 2023

Lorsqu'un dépanneur intervient sur autoroute ou route express, il n'est pas (totalement) libre pour fixer ses tarifs. Lorsque le véhicule en panne est léger (moins de 3,5 tonnes), il doit appliquer un barème précis, publié chaque année. Et celui de 2023 / 2024 est à présent disponible…

Tarifs des dépannages sur autoroutes et routes express : la revalorisation 2023 !

Une société de dépannage qui intervient sur autoroute ou route express doit appliquer 2 tarifs :

  • un tarif forfaitaire pour les véhicules légers (moins de 3,5 tonnes) ;
  • un tarif libre pour les véhicules lourds (plus de 3,5 tonnes).

Le tarif forfaitaire varie selon l'heure et le jour d'intervention. Depuis le 28 juin 2023, il est fixé comme suit :

  • 144,52 € pour une intervention en semaine, de 8h à 18h ;
  • 178,70 € pour une invention en semaine, de 18h à 8h, le week-end et les jours fériés.

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07/07/2023

C'est l'histoire d'un électricien qui met du temps à réagir…

Démarché à son domicile par une société, un électricien signe un bon de commande portant sur la publication d'une annonce publicitaire dans la prochaine édition de l'annuaire local, un an et demi plus tard. Mais juste avant sa publication, l'électricien change d'avis…

« Trop tard ! », conteste la société, qui réclame le paiement de sa facture : selon elle, l'électricien ne peut plus se rétracter. « Faux ! », réplique l'électricien qui, n'ayant jamais été mis au courant de l'existence de son droit de rétractation, estime que le délai lui permettant de le faire court toujours. « Trop tard ! », maintient la société : si le droit de rétractation a effectivement été prolongé en raison de l'oubli d'informer l'électricien de ce droit, il ne l'a été que pendant 1 an à compter de l'expiration du délai initial. Or, l'électricien s'est rétracté plus d'un an et demi après…

Soit bien après le terme du délai de rétractation prolongé, admet le juge, qui condamne l'électricien à payer la société !

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06/07/2023

Tarif de dépannage des véhicules légers sur autoroutes et routes express - Année 2023

Tarifs des prestations de dépannage et de remorquage sur autoroutes et routes express des véhicules légers (moins de 3,5 tonnes) :

  • tarif forfaitaire de 144,52 € TTC, applicable du lundi au vendredi, entre 8 heures et 18 heures ;
  • tarif forfaitaire majoré de 178,70 € TTC, applicable du lundi au vendredi, entre 18 heures et 8 heures, le week-end et les jours fériés.


Source : 

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06/07/2023

Titres-restaurant : relèvement de la limite d'exonération de cotisations pour 2023

La loi de finances pour 2023  avait fixé, pour l'année 2023, la limite d'exonération de cotisations sociales de la participation patronale aux titres-restaurant à 6,50 €. Finalement, ce montant vient d'être relevé . À combien est-il désormais fixé ?

La limite d'exonération est fixée à 6,91 € au 1er janvier 2023 !

Pour l'année 2023, la participation de l'employeur à l'acquisition d'un titre-restaurant est exonérée de cotisations de sécurité sociale et de CSG-CRDS dans la limite de 6,91 € (et non plus de 6,50 € comme prévu initialement).

Notez que cette exonération n'est possible que si le montant de la participation de l'employeur est compris entre 50 % et 60 % de la valeur libératoire du titre.

Par conséquent, la participation de l'employeur à hauteur de 6,91 € sera totalement exonérée de cotisations sociales si la valeur du titre-restaurant est comprise entre 11,52 € et 13,82 €.

L'Urssaf vient de préciser que la limite de 6,50 € fixée par la loi de finances pour 2023 s'appliquera finalement, de manière rétroactive, pour la participation de l'employeur au financement d'un titre-restaurant pour l'année 2022.

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06/07/2023

Data Governance Act (DGA) : ce qu'il faut savoir

Parce que la question des données (« la data ») a pris une importance primordiale ces dernières années, notamment en raison de l'essor du numérique, l'Union européenne a décidé de mettre en place un cadre juridique pour exploiter au mieux leur potentiel économique. Explications.

Mieux exploiter le potentiel économique des données

Dans un contexte de concurrence mondiale autour des nouvelles technologies, l'utilisation des données recèle un potentiel économique très important.

Pour exploiter au mieux ce potentiel, l'Union européenne a adopté un règlement appelé « Data Governance Act » (DGA), applicable à compter du 24 septembre 2023.

Il vise à favoriser le partage des données personnelles et non personnelles en mettant en place des structures d'intermédiation. Pour cela, il prévoit :

  • de faciliter la réutilisation de certaines catégories de données détenues par des organismes du secteur public (informations commerciales confidentielles, propriété intellectuelle, données personnelles, etc.) ;
  • une certification obligatoire pour les fournisseurs de services d'intermédiation de données ;
  • une certification facultative pour les organismes pratiquant l'altruisme en matière de données.

Notez que le DGA ne crée pas une obligation d'autoriser la réutilisation des données pour les organismes publics. De même, il ne les exonère pas des obligations mises en place par le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD).

Avec le DGA, les particuliers vont pouvoir plus facilement autoriser l'utilisation des données les concernant, dans l'intérêt de la société, tout en ayant la garantie d'une protection totale de leurs données à caractère personnel.

Prenons l'exemple des personnes atteintes de maladies rares ou chroniques. Elles vont pouvoir, si elles le souhaitent, autoriser l'utilisation de leurs données afin d'améliorer le traitement de ces maladies.

Et grâce aux espaces de données à caractère personnel qui constituent de nouveaux outils et services de gestion des informations à caractère personnel, les particuliers vont :

  • bénéficier d'un contrôle accru de leurs données ;
  • pouvoir décider, de manière détaillée, de qui aura accès à leurs données et à quelle fin.

Du côté des entreprises, celles-ci vont :

  • profiter de nouvelles opportunités commerciales ;
  • voir diminuer les coûts d'acquisition, d'intégration et de traitement des données ;
  • et voir se réduire les obstacles à l'entrée sur les marchés, tout comme les délais de mise sur le marché de nouveaux produits et services.
  • Le partage de données pour servir la société

Grâce aux données récoltées, les organismes publics vont pouvoir élaborer des décisions et des politiques reposant sur des données probantes (améliorer les transports, par exemple).

Le principe va reposer sur la mise à disposition de données sans rétribution, pour un usage strictement non commercial, qui profite à des communautés ou à la société dans son ensemble, afin de rassurer le particulier ou l'entreprise qui délivre une donnée lui appartenant.

Dans cette optique, un formulaire de consentement commun dans l'UE va voir le jour. Il pourra être adapté aux besoins de chaque secteur et en fonction d'objectifs spécifiques.

Notez qu'une entreprise qui pratique l'altruisme en matière de données va pouvoir s'inscrire volontairement en tant qu'« organisation altruiste en matière de données » dans un nouveau registre public.

  • La protection des données

Les entités qui reçoivent les données vont devoir garantir leur sécurité. Cela passe notamment par des solutions techniques, telles que l'anonymisation ou le traitement des données dans des infrastructures spécialisées, exploitées et contrôlées par le secteur public, mais aussi par des accords de confidentialité juridiquement contraignants que tout réutilisateur de données doit signer.

Pour chaque transfert de données à un réutilisateur, un mécanisme garantira le respect du RGPD et préservera la confidentialité commerciale des données.

La question de la protection va aussi impliquer les prestataires fiables de services de partage de données (des « intermédiaires de données » telles que les plateformes de données), qui vont mettre en commun et organiser les données de manière neutre afin d'accroître la confiance, et qui vont être soumis à un régime de notification.

Un intermédiaire de partage de données ne va pas pouvoir échanger les données dans son propre intérêt (par exemple, en les vendant à une autre société ou en les utilisant pour développer son propre produit). En outre, il va devoir se conformer à des exigences strictes destinées à garantir la neutralité.

Par ailleurs, cette activité va être ouverte aussi bien à des organisations autonomes qui fournissent uniquement des services de partage de données qu'à des entreprises offrant ce type de services parallèlement à d'autres services. 

Dans ce cas, l'activité de partage de données doit être strictement séparée des autres services. Les données et métadonnées acquises ne peuvent être utilisées que pour améliorer le service de partage de données.

Enfin, les intermédiaires de données vont être tenus de notifier à l'autorité publique compétente leur intention de fournir de tels services. Les autorités publiques vont alors surveiller le respect des exigences requises et la Commission européenne va tenir un registre des intermédiaires de données.

  • Les espaces européens de données

Des espaces européens de données vont voir le jour pour permettre d'échanger des données provenant du secteur public et des entreprises dans l'ensemble de l'UE d'une manière fiable et à moindre coût.

L'objectif est de développer de nouveaux produits et services fondés sur les données en cause, notamment dans 9 secteurs stratégiques : la santé, l'environnement, l'énergie, l'agriculture, la mobilité, les finances, l'industrie manufacturière, l'administration publique et les compétences.

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