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12/06/2023

Service d'accompagnement fiscal des PME : un problème, un interlocuteur !

En cas de besoin, vous pouvez consulter le service d'accompagnement fiscal des PME qui se situe au sein des Directions régionales des finances publiques, ainsi que dans la direction des Hauts-de-Seine. Afin de rendre ce service encore plus accessible, des « antennes » vont être créées dans 36 directions départementales…

Service d'accompagnement fiscal des PME : ça arrive près de chez vous !

Le service d'accompagnement fiscal des petites et moyennes entreprises (PME) permet d'aider les entreprises à sécuriser les opérations économiques qui présentent pour elles des enjeux importants et des risques élevés.

Il peut s'agir d'une aide ponctuelle, ou d'une assistance qui s'inscrit dans la durée.

Jusqu'à présent, ce service était uniquement installé dans les Directions régionales des finances publiques et dans la direction des Hauts-de-Seine (pour la région Ile-de-France).

Afin de le rendre plus accessible, il vient d'être déployé dans 36 directions départementales. Une équipe dédiée va être créée dans chacune d'elles autour d'un « interlocuteur fiscal des PME ».

Notez que ce service est également ouvert aux entreprises étrangères, notamment pour évoquer des problématiques liées à d'éventuels investissements sur le sol français.

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12/06/2023

Industriels : de nouveaux dispositifs de soutien arrivent

Afin de réindustrialiser le pays et d'accompagner la transition environnementale du secteur de l'industrie, le Gouvernement lance de nouveaux dispositifs de soutien. Lesquels ?

Transition écologique, réindustrialisation : le Gouvernement vous soutient

Le Gouvernement annonce la mise en place de plusieurs dispositifs de soutien pour accélérer la réindustrialisation des filières renouvelables (solaire, éolien, géothermie, etc.) : un Pacte Solaire de réindustrialisation, un label du solaire « made in France & made in Europe » et un label des « Écoles de la transition énergétique ».

Dans le même temps, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) et l'Association Technique Énergie Environnement (ATEE) ont lancé le programme « Pacte Industrie ».

Concrètement, il s'agit d'un nouveau programme qui vise à accompagner les industriels dans la mise en œuvre d'une démarche de transition énergétique pour :

  • réaliser des économies d'énergie ;
  • gagner en indépendance énergétique ;
  • limiter l'impact environnemental ;
  • gagner en attractivité, en résilience et en compétitivité.

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09/06/2023

Association de défense des consommateurs : un agrément en question

Pour être agréée en tant qu'association de défense des consommateurs, une association doit remplir plusieurs critères, dont celui d'indépendance. Un critère non respecté par une association, selon une préfecture, qui lui a retiré son agrément. Une décision un peu rapide, semble-t-il…

Association de défense des consommateurs : un problème d'indépendance ?

Une association d'aide aux maîtres d'ouvrage individuels se voit retirer, par la préfecture, l'agrément lui permettant d'être qualifiée d'« association de défense des consommateurs ».

Le motif ? L'association ne répond pas au critère d'indépendance exigé pour bénéficier de cet agrément, puisqu'elle entretient des relations plus qu'ambiguës avec un cabinet d'avocats.

La préfecture a constaté, en effet, que le président d'honneur de l'association et une associée-fondatrice du cabinet ont un lien de filiation.

En outre, le cabinet :

  • figure dans une liste de professionnels recommandés par l'association ;
  • est très régulièrement mandaté par l'association dans les litiges l'opposant à des constructeurs ou à la caisse de garantie immobilière du bâtiment ;
  • intervient pour donner des conférences ou des consultations au siège de l'association.

Mais l'association ne voit pas en quoi ces éléments témoigneraient d'une absence d'indépendance : elle rappelle qu'elle mène, de façon exclusive, une action désintéressée de soutien aux maîtres d'ouvrage individuels. Par ailleurs, elle recommande plusieurs cabinets d'avocats… et pas seulement le cabinet en cause.

Des arguments qui vont convaincre le juge que l'association n'a aucun problème d'indépendance… et qu'elle doit donc récupérer son agrément !

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09/06/2023

Des nouvelles du guichet unique…

Pour rappel, le guichet unique, géré par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), remplace, depuis le 1er janvier 2023, les centres de formalités des entreprises (CFE)… Enfin presque ! Car avec les procédures de secours, la plateforme unique n'a, pour l'instant, rien d'unique. Où en est-on aujourd'hui ?

Le guichet unique : presque une plateforme unique !

Parce que le guichet unique a connu des difficultés dès son lancement, des procédures de secours sont venues apporter des solutions, temporaires, pour permettre aux professionnels et aux entrepreneurs de réaliser leurs formalités, le temps de déployer entièrement la plateforme et de résoudre ses problèmes.

Ainsi, le guichet entreprises est rapidement entré en jeu, notamment pour les formalités de modifications. Puis, le dossier papier et Infogreffe sont venus soutenir le guichet entreprises, notamment pour le dépôt des déclarations de bénéficiaires effectifs, certaines modifications et radiations, et pour le dépôt d'actes de toutes sociétés.

Cependant, le Gouvernement a limité la réouverture temporaire d'Infogreffe à la date du 30 juin 2023…

Alors, où en est le guichet unique ?

L'INPI vient d'informer ses utilisateurs de 3 nouveautés :

  • les formalités de modification pour les entreprises personnes physiques sont à présent disponibles sur le guichet unique ;
  • un nouveau parcours est ouvert pour le dépôt des comptes annuels, proposant un mode expert pour les mandataires ;
  • les formalités de cessation ne sont plus réalisables sur le guichet entreprises.

Suite au prochain épisode…

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09/06/2023

Rejet d'une déclaration de succession : que peut (ou ne peut pas) faire l'administration fiscale ?

Après une mise en demeure de l'administration fiscale, des héritiers envoient la déclaration de succession demandée. Mais parce qu'elle a été rejetée et donc non enregistrée dans les temps, l'administration traite ce dossier comme si la déclaration n'avait pas été envoyée dans les délais…et redresse les héritiers ! Qu'en pense le juge ?

Rejet d'une déclaration de succession : après l'heure, ce n'est plus l'heure ?

Une femme décède et laisse 4 enfants qui doivent déposer une déclaration de succession. Ce document permet d'établir la composition du patrimoine de la défunte en indiquant ses actifs et son passif. Avec ces éléments, l'administration fiscale peut chiffrer le montant des droits de succession à payer.

Ce formulaire doit, en principe, être communiqué à l'administration dans les 6 mois à compter de la date du décès. Or ici, les héritiers ont pris du retard. L'administration fiscale leur envoie donc une mise en demeure.

Relance prise en compte par les enfants qui déposent la déclaration de succession dans les temps…avant de recevoir un avis de mise en recouvrement, l'administration fiscale ayant pris la décision de les taxer d'office !

« À tort ! », selon les héritiers qui rappellent que la taxation d'office, procédure mise en œuvre à l'encontre d'une personne n'ayant pas, ou pas correctement, fait sa déclaration, n'est pas applicable.

Pourquoi ? Parce que la déclaration de succession réclamée a été déposée dans le délai de 90 jours prévu par la loi suivant la mise en demeure. Une régularisation qui empêche l'administration d'avoir recours à la procédure de taxation d'office.

Sauf que, selon l'administration, la déclaration de succession était irrégulière : au lieu de payer les sommes réclamées, les héritiers ont uniquement versé un acompte symbolique, sans avoir, au préalable, fait une demande d'étalement… Ce qui a provoqué le rejet et donc, le non-enregistrement de la déclaration dans les délais, et autorise l'administration à mettre en œuvre la procédure de taxation d'office.

« Non ! », tranche le juge en faveur des héritiers : peu importe le rejet et le délai d'enregistrement de l'administration, la déclaration de succession a bien été déposée dans les délais prévus. Par conséquent, la taxation d'office ne peut pas être appliquée.

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09/06/2023

Réduction d'impôt au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise : c'est fini !

Comme chaque année, la loi de finances pour 2023 est venue procéder à la suppression de certains avantages fiscaux jugés « inefficients ». Parmi eux, la réduction d'impôt sur le revenu accordée au titre de l'aide apportée à certains créateurs d'entreprise…

Toutes conditions remplies, les particuliers fiscalement domiciliés en France qui apportaient une aide bénévole à certaines personnes inscrites comme demandeurs d'emploi, titulaires du revenu de solidarité active (RSA) ou de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), créant ou reprenant une entreprise industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, pouvaient bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu.

Le montant de cet avantage fiscal était fixé à 1000 € par personne accompagnée. Le cas échéant, ce montant pouvait être majoré de 400 € lorsque la personne aidée était une « personne handicapée » au sens de la règlementation.

Cet avantage fiscal a été supprimé par la loi de finances pour 2023. Il n'est donc plus possible d'en bénéficier !

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09/06/2023

Piscines non déclarées : la chasse à la fraude est ouverte !

Dans le cadre du projet « Foncier innovant », l'administration fiscale a lancé, en 2021, une expérimentation dans quelques départements pour détecter les piscines non déclarées. Parce que les résultats sont très satisfaisants, notamment en termes de recettes pour les communes, ce dispositif vient d'être généralisé sur l'ensemble du territoire métropolitain…

Une expérimentation généralisée sur tout le territoire métropolitain !

Dans le cadre du projet « Foncier innovant », l'administration fiscale a lancé une expérimentation en 2021.

L'objectif : lutter contre la fraude et rétablir une juste imposition des biens.

Pour cela, elle a exploité les prises de vue aériennes réalisées par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) pour détecter les constructions et aménagements non déclarés… Ce qui, concrètement, lui a permis d'extraire des images prises par l'IGN, consultables par tous sur le site internet https://www.geoportail.gouv.fr/, le contour des piscines et des immeubles bâtis.

Ensuite, un traitement informatique s'est chargé de vérifier si les éléments détectés étaient correctement imposés aux impôts locaux, en croisant ces données avec les déclarations des propriétaires effectuées auprès des services de l'urbanisme et des services fiscaux.

Enfin, chaque anomalie a été vérifiée par un agent vérificateur avant toute opération de relance et de taxation du propriétaire.

Pour s'assurer du bon fonctionnement du dispositif, l'expérimentation portant sur la détection des piscines non imposées a été menée dans 9 départements :

  • Alpes-Maritimes ;
  • Var ;
  • Bouches-du-Rhône ;
  • Ardèche ;
  • Rhône ;
  • Haute-Savoie ;
  • Morbihan ;
  • Maine-et-Loire ;
  • Vendée.

Les résultats de ce test grandeur nature ont été publiés… et sont très satisfaisants ! Plus de 20 000 piscines ont été taxées pour l'année 2022 ce qui, pour les autorités, a représenté un gain supplémentaire de près de 10 M€.

C'est pourquoi, depuis la fin du mois de mai 2023, cette « expérimentation » est généralisée sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Des courriers ou des courriels sont en cours d'acheminement vers les 120 000 propriétaires de piscines détectées sur l'ensemble des départements, afin de leur demander de régulariser leur situation.

À réception, les propriétaires disposent d'un délai de 30 jours pour déclarer leur piscine en ligne, via le service « Biens immobiliers » disponible dans leur espace « Particulier » sur le site internet des impôts.

Pour les aider dans cette démarche, la piscine détectée porte une pastille électronique indiquant « déclaration foncière attendue ». De même, une vidéo de présentation de la démarche à réaliser est disponible.

Si vous êtes concerné, mais que vous n'avez pas d'accès internet, vous pouvez effectuer cette régularisation, par courrier, en renvoyant à votre service des impôts le formulaire no 6650-H1.

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09/06/2023

Associations : informer les bénévoles

De nombreuses personnes souhaitent donner de leur temps pour agir dans l'intérêt général. Mais il peut ne pas être simple de recenser toutes les initiatives disponibles. Il existe néanmoins un outil pour se renseigner et une campagne d'information est sur le point d'être lancée…

Un annuaire des associations et des projets

Depuis 2020, le Gouvernement a mis en place la plateforme JeVeuxAider.gouv.fr. L'objectif de la mise à disposition de cet outil est de permettre au grand public de s'informer et de prendre connaissance de l'ensemble des initiatives actives localement.

Ainsi, la plateforme permet à de futurs bénévoles d'être mis en relation non seulement avec des associations, mais également avec des établissements publics ou des communes exprimant un besoin d'aide humaine.

Une campagne d'information va être lancée par la plateforme pour mettre en avant les projets disponibles pour la période estivale 2023.

Cette campagne mettra l'accent sur les initiatives liées aux sports, à la culture et aux divertissements. Une série de webinaires sera également diffusée à partir du 14 juin 2023 pour informer le public sur ces thèmes.

Notez que les associations et bénévoles souhaitant agir pour des projets différents peuvent toujours s'inscrire sur le site, afin de pouvoir profiter de ses possibilités de mise en relation.

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09/06/2023

C'est l'histoire d'un locataire commercial qui n'a pas froid aux yeux…

Le locataire d'un local commercial donne son congé. Constatant, lors de l'état des lieux de sortie, que la climatisation est en panne, le bailleur lui demande de payer la réparation. Refus du locataire, qui indique que la climatisation n'a jamais fonctionné…

… et qui réclame à son tour une indemnité pour, justement, un défaut de fonctionnement de cette climatisation. Il rappelle qu'il ne doit rien au bailleur qui, en tout état de cause, aurait dû lui livrer un local en bon état et procéder aux réparations. « Non ! », rétorque le bailleur, qui rappelle que le contrat de bail prévoit que les travaux d'entretien doivent être effectués par le locataire, sans compter que l'entretien de la climatisation et sa restitution en bon état de fonctionnement étaient explicitement mis à sa charge…

Ce que valide le juge : le contrat prévoyant expressément que l'entretien de la climatisation est à la charge du locataire, le bailleur peut lui réclamer le remboursement des frais de remise en état !

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08/06/2023

Les métiers d'art sur le devant de la scène !

19 milliards d'euros ! C'est le chiffre d'affaires réalisé en 2019 par les métiers d'art. Porteuses à la fois en France et à l'international, ces professions attirent l'attention du Gouvernement et sont au cœur de sa « politique économique et culturelle cohérente et durable ». Revue de détails.

Métiers d'art : c'est l'histoire d'une œuvre d'art…

Synonymes d'excellence et de savoir-faire, les métiers d'art font l'objet d'une attention particulière du Gouvernement, qui a mis en place une stratégie nationale sur 3 ans.

Son objectif est de renforcer les échanges entre les entreprises privées et les pouvoirs publics à travers une action qui s'articule autour de 5 axes : la jeunesse, la formation, les territoires, l'innovation et l'international.

Faire connaître les métiers d'art auprès des jeunes

Le Gouvernement veut donner à ces métiers plus de visibilité auprès des actifs de demain. Dès l'école primaire, une information sera mise en place et poursuivie tout au long de la scolarité.

Concrètement, cette mise en valeur des métiers d'art auprès des jeunes passera par :

  • une augmentation des moyens des journées européennes des métiers d'art (JEMA) ;
  • 1 000 stages de 3e disponibles sur la plateforme monstagedetroisieme.fr ;
  • des rencontres entre les collégiens et les professionnels, dans les classes ou directement dans les ateliers ;
  • 730 nouvelles activités d'initiation et de découverte de l'artisanat avec le Pass culture lors d'ateliers dédiés.
Formation et transmission des savoir-faire

Dans le prolongement du 1er axe, l'enjeu est également de mettre en place une offre de formation satisfaisante, ce qui passera concrètement par :

  • l'accroissement de l'offre de formation continue pour les professionnels ;
  • la poursuite de l'Accélérateur « Savoir-faire d'exception » de Bpifrance.
Les métiers d'art au cœur des territoires

Certains territoires sont indissociables de certains savoir-faire. Le Gouvernement veut s'appuyer sur ces secteurs pour dynamiser les territoires en question.

Pour se faire, les pouvoirs publics veulent :

  • créer des pôles territoriaux métiers d'art ;
  • aider les artisans à reprendre un atelier grâce à une allocation d'installation d'atelier (AIA) ou d'achat de matériel ;
  • atteindre, en 2025, le nombre de 2 500 entreprises titulaires du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) ;
  • développer les indications géographiques.
Soutenir la recherche, l'innovation et la création

Afin de les préserver, les métiers d'art doivent aussi se renouveler. Il s'agit ici d'utiliser la technologie pour conserver des traces de ces savoir-faire. Cela passe par :

  • la cartographie des aides à l'innovation, via une plateforme unique tenue par les Chambres de Métiers et de l'Artisanat (CMA) ;
  • la conservation des métiers d'art en voie de disparition, par la numérisation des gestes et techniques ancestraux menacés de disparition ;
  • une transition écologique de ces métiers, notamment grâce aux programmes de la CMA France.
Développer les métiers d'art à l'international

La production de ces métiers a représenté un chiffre d'affaires de 8 milliards € en 2019 à l'étranger. Un résultat que le Gouvernement veut améliorer par :

  • des actions menées par l'Institut français pour accompagner et valoriser les filières, par exemple grâce à des bourses de mobilité pour les artisans ;
  • le programme « ICC immersion » dont l'objectif est d'aider les entrepreneurs de la culture à se développer à l'international ;
  • la sensibilisation de 1 000 entreprises et l'accompagnement de 600 autres dans l'identification et la prospection de marchés étrangers d'ici 3 ans.

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08/06/2023

Résiliation des contrats par voie électronique : où en est-on ?

La résiliation des contrats d'assurance obéit à une réglementation bien particulière. Il y a quelques mois, le Gouvernement avait publié de nouvelles règles concernant la possibilité de rompre ces contrats par voie électronique. Il en est désormais de même pour d'autres contrats… Lesquels ?


Une résiliation électronique de certains contrats d'assurance…

La résiliation d'un contrat d'assurance peut intervenir à différents moments de la vie du contrat et pour différents motifs. Il est ainsi possible de résilier ce type de contrat, toutes conditions remplies :

  • à son échéance ;
  • pour non-rappel de l'échéance ;
  • en dehors de la date d'échéance ;
  • pour changement de situation personnelle ;
  • pour augmentation des tarifs.

Pour mémoire, la loi dite « pouvoir d'achat » d'août 2022 a prévu la possibilité de résilier et de dénoncer les contrats d'assurance, de mutuelle ou de prévoyance par voie électronique, à partir du moment où, au jour de la résiliation, le professionnel offre au consommateur la possibilité de conclure des contrats par voie électronique.

Le Gouvernement a dévoilé les contours de cette nouvelle modalité de résiliation en mars 2023, qui doit être directement et facilement accessible à partir de l'interface en ligne et rappeler notamment les conditions de résiliation des contrats. Cette mesure est effective depuis le 1er juin 2023.

… mais pas seulement !

La loi dite « pouvoir d'achat » a également prévu, à cette même date, la possibilité de résilier par voie électronique d'autres types de contrat dès lors qu'ils sont conclus par voie électronique.

Ce mode de résiliation doit également être rendu possible si le contrat n'a pas été conclu de cette façon à l'époque, mais que cette faculté de souscription par voie électronique existe au jour de la demande de résiliation.

Le Gouvernement a récemment précisé les modalités d'accès et d'utilisation de la fonctionnalité de résiliation des contrats par voie électronique. Ainsi, celle-ci doit être présentée au consommateur sous la mention « résilier votre contrat » ou une formule analogue dénuée d'ambiguïté, et affichée en caractères lisibles.

La fonctionnalité doit être directement et facilement accessible à partir de l'interface en ligne depuis laquelle le consommateur peut conclure des contrats par voie électronique et peut indiquer, de manière lisible et compréhensible, les informations portant sur les conditions de la résiliation (délai de préavis, indemnité de rupture, etc.), ainsi que sur ses conséquences.

Notez que le professionnel doit s'abstenir d'imposer au consommateur, au stade de la notification de sa résiliation, la création d'un espace personnalisé pour accéder à la fonctionnalité en question si au moment de la demande de résiliation, aucun compte n'a été créé.

Enfin, un récapitulatif de la demande de résiliation doit être affiché avant validation finale.

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08/06/2023

Permis de construire : quand une mairie veut tout contrôler…

Une SCI dépose un permis de construire en vue de surélever un immeuble pour créer 8 logements. « Oui ! », répond la mairie, mais à condition de respecter certaines prescriptions… dont l'une consiste à se soumettre à une formalité… inventée par la mairie, s'étonne la SCI, qui la conteste… À tort ou à raison ?

Urbanisme : le mieux est l'ennemi du bien !

Une SCI, propriétaire d'un immeuble, sollicite un permis de construire en vue de sa surélévation, dans le but de créer 8 nouveaux logements.

Un permis qu'accorde la mairie, mais en y insérant de nombreuses prescriptions… dont l'une est relative aux modèles des portes d'accès, qui doivent être transmis pour avis au maire avant réalisation.

Une formalité que refuse de respecter la SCI : selon elle, la mairie ne peut pas lui imposer une formalité non prévue par la loi... Ce qui est le cas de l'avis préalable à la réalisation des modèles des portes d'accès.

Ce que confirme le juge, qui annule cette prescription !

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